Florian Galasse a mis du temps à se faire confiance

Longtemps, Florian Galasse n’a partagé son talent qu’avec ses proches. Jusqu’à ce qu’un gros problème de santé, il y a trois ans, ne le décide à se lancer dans le grand bain pour devenir un auteur de bandes dessinées désormais reconnu dans la région.

« Je n’avais pas l’ambition initialement d’éditer ce que je faisais, j’avais un peu le syndrome de l’imposteur, je ne pensais pas avoir le niveau et puis je suis tombé gravement malade… Soit je m’effondrais, soit j’allais de l’avant. Poussé par des proches, j’ai donc tenté ma chance. Si je n’avais pas eu ces soucis, je n’aurais sans doute jamais publié mes bandes dessinées. »

Le succès ne s’est pas fait attendre puisque son premier ouvrage,  Guy la lose, paru en 2021, a reçu, l’année suivante, le prix coup de cœur du festival « Bulles en Nord » à Lys-lez-Lannoy. « L’idée est venue grâce à un collègue de bureau qui me racontait ses déboires sur les applications de rencontres. Et comme il a beaucoup d’autodérision, il n’a pas été vexé que je me serve de ses anecdotes pour ma bande dessinée, c’est même mon premier fan », sourit Florian Galasse, qui a donc rapidement sorti un Guy la lose 2  et travaille actuellement à un troisième opus.

Des bandes dessinées qui sont toutefois destinées à un public averti et adulte : « Je fais ce que j’aime. Mes références ce sont plutôt Fluide glacial, Tronchet, Sœur Marie-Thèrèse des Batignoles, précise-t-il. On m’a conseillé de faire des bandes dessinées pour enfants et c’est vrai que dans les salons, 4 personnes sur 5 qui s’arrêtent sur le stand sont là pour acheter pour un enfant mais je ne me vois pas faire des BD jeunesse juste pour mieux vendre. À la limite, il faudrait des choses avec un double niveau de lecture. »

Florian Galasse a tout de même édité un petit livre à destination de tous : Le monde de Mathéo. « Ce n’était pas non plus prévu, c’était initialement à usage interne, sans prétention. J’ai un enfant autiste et j’avais repris les dessins de son frère Tao, en imaginant ce qui pouvait se passer dans sa tête. Là aussi, on m’a poussé à le sortir et ça m’a permis, en effet, de rencontrer un autre public et j’ai reçu beaucoup de messages touchants. » A tel point qu’un numéro 2 pourrait voir le jour. «  Ce sera le même format de livre mais avec cette fois seulement mes dessins. J’ai envie d’évoquer la vie de Mathéo adulte, ce qui implique d’autres difficultés. » 

En attendant, l’homme vient de sortir, en novembre, son dernier bébé Ouaf le chien  qui n’est toutefois pas un nouveau né : « J’avais fait plusieurs planches, il y a déjà une vingtaine d’années. Quand on a décidé de sortir la BD, je me suis posé la question de la moderniser car il y avait plein de références assez anciennes et puis finalement ça m’a amusé de les garder. »

Mais, au fait, qui est Ouaf le chien ? Un drôle de canin un peu râleur, un peu loser, souvent tyrannique avec Nick le chat et les membres de son espèce mais qui dégage, finalement, un vrai capital sympathie. La finesse du trait et l’impertinence de l’esprit de Florian Galasse achèvent de nous convaincre.

Il est possible de commander les bandes dessinées de Florian Galasse dans les grandes librairies (Fnac, Furet) mais aussi sur les réseaux sociaux de l’artiste. Vous pourrez, en principe aussi le retrouver sur les salons du livre de Crespin (20 et 21 janvier), La Couture (3-4 février) ou encore Gondecourt (16-17 mars).

Florian Galasse travaille à une suite pour Le monde de Mathéo.
Florian Galasse avec son dernier ouvrage.

« Chasse gardée » se joue des clichés et évite la caricature

Le bonheur à la campagne imaginé par Hakim Gemili et Camille Lou va vite être gâché par les chasseurs menés par Didier Bourdon. ©Julien Panié

Le bonheur est dans le pré. C’est du moins ce que pensaient Adélaïde (la Maubeugeoise Camille Lou) et Simon (Hakim Jemili), à l’heure de fuir l’enfer de leur petit appartement parisien pour offrir une grande maison et un bel écrin de verdure à leurs enfants.

Les deux tourtereaux, pris pour des pigeons par une Chantal Ladesou, excellente en agente immobilière sans scrupule, vont hélas vite déchanter en réalisant qu’ils risquent, sur leur propre terrain, de devenir les gibiers d’une horde de chasseurs menée par Didier Bourdon (on n’osait en rêver trente ans après le truculent sketch des Inconnus). La guerre entre « les tarés de Paris et les fous de la campagne », comme l’indique le personnage de Thierry Lhermitte dans le film, est déclarée et tous les coups, même les plus bas, sont permis.

Menée tambour-battant par un casting multigénérationnel de qualité, cette comédie évite l’écueil de la caricature et fait mouche avec une galerie de personnages hauts en couleur (mention spéciale à Julien Pestel, un chasseur pas comme les autres). Les réalisateurs Frédéric Forestier et Antonin Fourlon réussissent la prouesse, sur un thème sensible en France, d’égratigner tout le monde sans être moralisateurs. « On ne voulait heurter personne et la meilleure façon d’y parvenir, c’était de de se moquer de tout le monde avec bienveillance », confirme le premier nommé. « On a voulu montrer la diversité de ce milieu, les histoires, les parcours humains qu’il y a au-delà de la tradition et du loisir. »

En convaincant Didier Bourdon d’incarner ce chasseur tellement dévoré par sa passion qu’il en délaisse sa femme, les deux hommes ont touché une forme de Graal. « C’était un rêve et bien évidemment notre premier choix pour ce personnage, confient-ils. Ça lui a plu de jouer ce personnage plus humain, moins caricatural que ce qu’il avait fait à l’échelle du sketch. En 30 ans, la chasse a énormément changé. »

« La représentation du chasseur en hétéro bourru est dépassée, poursuit Jean-François Cayrey, séduit par son personnage de chasseur homosexuel qui élève des poules. Je suis venu sur ce film pour ce personnage inattendu et, surtout, pour le scénario, cette manière de ne pas traiter la chasse de manière manichéenne. »

Derrière le thème central de la chasse et du bien vivre ensemble, les réalisateurs abordent une multitude de vrais sujets comme les clichés sur les traitements infligés aux néo-ruraux, la désertification rurale (risque de fermeture d’une école), les arnaques immobilières ou encore ce désir, qui a explosé durant le confinement, de quitter les grandes villes pour aller s’installer à la campagne.

La qualité du casting apporte un vrai bonus avec une Camille Lou qui conserve la particularité d’être employée uniquement dans le registre de la comédie au cinéma, alors qu’on la voit essentiellement dans des rôles dramatiques à la télévision. « Je me pose aussi la question de savoir pourquoi ça fonctionne ainsi, j’ai déjà réussi à faire les deux domaines, ce qui n’était pas forcément gagné. On met encore beaucoup les gens dans des cases », estime la jeune femme, que l’on retrouvera prochainement sur le petit écran dans une adaptation très attendue du dessin animé Cat’s eyes.

Chasse gardée, en salle (TF1 Studios et UGC), dès ce mercredi 20 décembre. Réalisé par Frédéric Forestier et Antonin Fourlon avec Camille Lou, Hakim Jemili, Didier Bourdon, Jean-François Cayrey, Thierry Lhermitte et Chantal Ladesou.

Amélie Etasse a encore bien des projets pour Camille

Amélie Etasse incarne le personnage de Camille, auprès de Grégoire Bonnet (Philippe). Photo Jean-Philippe Baltel-Noon-M6

Planète Lille a décidé d’aller régulièrement à la rencontre de comédien(ne)s qui tiennent des rôles récurrents dans différentes séries télévisées pour évoquer leur personnage mais aussi leur parcours et leurs différentes actualités.

Notre nouvelle invitée, Amélie Etasse a fait son apparition dans Scènes de ménages sur M6, à partir de septembre 2015, formant un couple haut en couleurs avec Grégoire Bonnet. Elle y incarne Camille, une professeure de yoga très zen, qui vit avec Philippe, un pharmacien vingt ans plus vieux qu’elle.

Une différence d’âge que la comédienne a tout de suite voulu exploiter tout en luttant contre les clichés. « Je ne voulais pas que les gens se disent que Camille est en couple avec Philippe pour son argent et lui avec elle pour sa jeunesse, précise-t-elle. En développant une Camille un peu barrée, un peu à côté de la plaque, je pense qu’on ne l’imagine pas dans ces considérations là. J’ai voulu créer un personnage un peu décalé, un peu comme Phoebe dans Friends. »

Malgré une entrée en matière particulière, la connexion s’est rapidement faite avec son partenaire de jeu : « Sur le premier casting, il m’a pris pour la costumière, sourit-elle. Dans la vie comme à l’écran, nous sommes diamétralement opposés mais on s’est tout de suite bien entendus. Grégoire est très attachant, très drôle et il n’a jamais mis en avant ses vingt années d’expérience supplémentaires. »

Séduite par la série avant même de passer le casting, Amélie Etasse avoue ne pas avoir trop hésité avant de se lancer dans un rôle récurrent : « J’avais conscience du risque d’être cataloguée mais je me suis dit que c’était une chance énorme de tourner autant, d’obtenir un tel statut et je trouvais qu’il y avait un gros niveau de jeu, confie-t-elle. Alors, bien sûr, parfois on me refuse sur un rôle en me disant que le casting a été bon mais que je rappelle trop la nana de la série et là ça m’agace mais j’arrive quand même à faire d’autres choses. »

Le fonctionnement du programme (environ 40 jours de lecture et 40 jours de tournage chaque année) laisse du temps pour se consacrer à d’autres projets et la production facilite la vie de ses comédiens : « Elle nous fidélise en nous laissant gérer nos autres activités, en faisant en sorte d’adapter au mieux les emplois du temps selon les plannings de chacun. »

L’intégration à un séminaire d’avant-saison et aux lectures des sketchs permet à chacun de mieux s’approprier son personnage et de proposer parfois des choses pour le faire évoluer. « Je ne voulais pas que Camille soit que douce et zen. J’ai l’air d’une bourgeoise mais à l’intérieure, je peux être une caillera, s’amuse-t-elle. Au fil du temps je trouve que Camille a de plus en plus de choses qui me ressemblent, j’ai réussi à passer quelques messages personnels qui me tiennent à cœur : l’engagement pour la planète, le végétarisme, un côté féministe pour faire face à l’aspect plus vieil école de Philippe. »

Surprise et heureuse de la longévité d’un programme qu’elle ne s’imaginait pas, initialement, faire pendant plus de cinq ans, Amélie Etasse démontre, une fois encore, sa grande fidélité, elle qui avait tourné, auparavant, pendant sept ans des publicités pour la marque Leclerc.

Issue du monde du théâtre, elle y est récemment retournée, passant même à la mise en scène, avec Clément Séjourné, la coproduction et donc l’adaptation de Formica, une bande dessinée de Fabcaro. Un gros chantier avec huit comédiens sur scène, une satire sociale sur la famille, la société de consommation. « Un spectacle très punk, à l’humour corrosif, annonce-t-elle. Un repas de famille au cours duquel les différents protagonistes vont essayer de trouver un sujet de discussion car ils n’ont rien à se dire ».

Jouée à Lyon et Avignon, où elle a reçu un bel accueil, la pièce commence à tourner un peu partout en France mais des dates dans le Nord n’ont pas encore été communiquées. Hyper-active, Amélie Etasse a également repris le chemin des castings et ne manque pas d’idées pour prolonger l’aventure Scènes de ménages. « J’aimerais que Camille monte sa propre structure, qu’elle devienne un peu carriériste, indique-t-elle. Et pour le couple, on réfléchit à son évolution. Vont-ils acheter quelque chose ensemble, se marier, faire un enfant ? » Verdict au fil des prochains épisodes.

Scènes de ménages sur M6, du lundi au vendredi, vers 20 h 30

Retrouvez sur notre site, les autres articles de cette rubrique avec Julien Aluguette (Ici Tout commence), Franck Monsigny et Adrien Rob (Demain nous appartient), Alban Aumard, Franck Adrien et Maxence Victor (Un si grand soleil) ou encore Charlotte Gaccio (Sam, Demain nous appartient).

Photo Jean-Philippe Baltel – Noon- M6

Philippe Lellouche revient se frotter au seul en scène

Philippe Lellouche a décidé de se frotter vraiment au seul en scène.

Après une grosse quinzaine d’années à accumuler les succès au théâtre aussi bien comme auteur, metteur en scène que comédien avec Le jeu de la vérité 1 et 2 ou encore L’appel de Londres, en compagnie de ses camarades Vanessa Demouy, David Brécourt et Christian Vadim mais aussi L’invitation où il a partagé l’affiche avec Gad Elmaleh, Philippe Lellouche a décidé de casser ce que les acteurs appellent le quatrième mur au théâtre et venir se frotter à l’exercice différent du seul en scène.

« J’avais brièvement essayé au départ mais c’était compliqué et puis j’ai écrit Le jeu de la vérité qui a lancé ma carrière au théâtre. Il était donc temps d’y revenir et de m’y frotter vraiment. C’est une joie incommensurable, la sensation d’être un débutant. J’ai l’habitude de la scène mais pas de cette façon. C’est toujours vertueux de sortir de sa zone de confort », avoue le comédien, qui sera ce dimanche 17 décembre au Casino Barrière de Lille avec son spectacle « Stand alone ».

Avant de se lancer, Philippe Lellouche a pris les conseils de quelques monstres sacrés comme Gad Elmaleh, Franck Dubosc ou encore Michel Boujenah. Il a aussi pris soin de se dégager du temps libre, cessant ainsi notamment les tournages de Top Gear France, après huit ans de bons et loyaux services.

Transparent, il ne cache pas un certain trac : « Si je suis honnête, le trac est plus fort qu’au théâtre mais la récompense est à la hauteur. Au théâtre, c’est la troupe ou la pièce qui sont applaudies, alors que seul sur scène, si ça fonctionne tu as l’impression d’être une rock star, s’enthousiasme-t-il. Il y a quelque chose d’infiniment plaisant d’être tout seul à faire rire les gens, à créer une complicité avec le public. T’as le sentiment de faire un dîner avec des copains, sauf qu’il n’y a que toi qui parle. Tu te fais des potes chaque soir dans chaque ville. »

Le risque est aussi plus fort : « Déjà au théâtre, il n’y a pas beaucoup de filet mais si tu as un trou, un copain peut te souffler discrètement ou te rattraper mais là, tu n’as personne pour te sauver le coup », sourit-il.

Pour ce « one man show », Philippe Lellouche a décidé de se pencher, entre autres, sur les différences entre les générations : « Il y a des jeunes humoristes qui sont plein de talent, qui me font mourir de rire mais ils ont parfois des références que je n’ai pas. Et, à l’inverse, il y a plein de références plus anciennes qu’ils n’utilisent plus. Je ne dis pas que c’était mieux avant mais juste qu’on peut au moins se souvenir de comment c’était avant, confie-t-il. Et puis si tu as un peu le sens de l’humour, de nos jours, il n’est pas trop dur de trouver des thèmes. Notre boulot c’est aussi de faire rire avec des choses chiantes ou dramatiques et si le temps d’un spectacle on peut sortir les gens de leur quotidien, l’objectif est atteint. »

« Stand alone » de Philippe Lellouche, ce dimanche 17 décembre (18 h) au Casino Barrière de Lille.

Les dîners d’Ardisson, le lieu de toutes les confidences

Thierry Ardisson avait convié de nouveaux invités pour un dîner spécial. Photo PARIS PREMIERE

Il n’a jamais été fan des dîners mondains, ni chez les autres et encore moins chez lui, « détestant les odeurs de bouffe ». Pourtant, pendant quelques années, Thierry Ardisson a bien reçu dans son appartement du 93 Faubourg Saint-Honoré à Paris des centaines d’invités venus de tout horizon, des comédiens, des chanteurs, des politiques, des sportifs, pour une émission de télévision, créée en 2003, il y a tout juste vingt ans.

Un anniversaire que Paris première a souhaité fêter en y consacrant une soirée spéciale ce vendredi 15 décembre en organisant un nouveau dîner, comme à l’époque, mais cette fois au 214 rue de Rivoli, puis en proposant un documentaire regroupant les meilleurs moments de l’émission.

« Je ne peux que remercier Paris première et sa directrice générale Catherine Schöfer, de m’avoir permis de revivre cette époque bénie, apprécie Thierry Ardisson. On créait une vraie illusion, on recevait les gens comme si je les connaissais vraiment bien. Il y avait des caméras partout, à l’entrée de l’immeuble, dans l’ascenseur. Les premières fois, les gens ne savaient pas encore qu’ils étaient filmés. Puis on prenait l’apéro dans la cuisine et quand tout le monde était là, on passait à table. »

Le repas était préparé par quelques grands chefs de la gastronomie française et au fil du temps chacun se livrait à quelques confidences, tantôt drôles, tantôt émouvantes, tantôt coquines, la soirée s’achevant le plus souvent en musique.

Pour ce dîner inédit, Thierry Ardisson a voulu soigner son casting : « En général dans un dîner, on invite des couples amis et pourtant à l’époque de l’émission, on a rarement convié des couples, précise l’animateur. On a donc voulu le faire cette fois-ci. Déjà ma compagne Audrey Crespo-Mara est présente et il y aussi Muriel Robin et Anne Le Nen. Ensuite, on a pris Gérard Darmon qui a souvent été présent dans mes émissions, il avait d’ailleurs dans Tout le monde en parle  une carte de bon client qui lui permettait de venir à chaque fois qu’il le souhaitait. Le journaliste Franz-Olivier Gisbert que l’on peut brancher sur n’importe sujet tant il possède une grande culture générale et Bertrand Chameroy, un garçon sensible et drôle font également partie des convives, ainsi que Doully une humoriste que je ne connaissais pas trop mais qui est formidable. »

Pour la partie documentaire, la sélection fut évidemment difficile, tant les moments cultes n’ont pas manqué. Le producteur Stéphane Simon a beaucoup travaillé sur le sujet mais toujours avec la validation de Thierry Ardisson, qui a bien sûr eu quelques requêtes.

« Il y a deux ou trois séquences auxquelles je tenais absolument, notamment une blague de Gérard Darmon sur Johnny Hallyday au supermarché. Claude Berri qui était quelqu’un d’assez sombre, assez tourmenté, avait éclaté de rire. C’était la plus belle des récompenses pour l’émission. Dans un autre sens, on s’est vite mis d’accord sur le fait de ne pas montrer Pierre Palmade. Il y a eu des séquences hilarantes avec lui mais il a quand même tué un gosse. »

Pour le reste, pas d’interdit et une volonté affichée : celle de ne pas faire d’anachronisme : « On ne juge pas le passé avec les yeux du présent », insiste Thierry Ardisson, qui n’a pas fermé la porte à un retour d’une émission de ce genre mais si ça devait être le cas, davantage pour une mensuelle qu’une hebdomadaire.

« 214 rue de Rivoli », vendredi 15 décembre à 21 h sur Paris première, suivi du documentaire «  93 Faubourg Saint-Honoré : la crème de la crème ». Disponible ensuite en Replay

Photo Production Paris Première.