Amélie Etasse a encore bien des projets pour Camille

Amélie Etasse incarne le personnage de Camille, auprès de Grégoire Bonnet (Philippe). Photo Jean-Philippe Baltel-Noon-M6

Planète Lille a décidé d’aller régulièrement à la rencontre de comédien(ne)s qui tiennent des rôles récurrents dans différentes séries télévisées pour évoquer leur personnage mais aussi leur parcours et leurs différentes actualités.

Notre nouvelle invitée, Amélie Etasse a fait son apparition dans Scènes de ménages sur M6, à partir de septembre 2015, formant un couple haut en couleurs avec Grégoire Bonnet. Elle y incarne Camille, une professeure de yoga très zen, qui vit avec Philippe, un pharmacien vingt ans plus vieux qu’elle.

Une différence d’âge que la comédienne a tout de suite voulu exploiter tout en luttant contre les clichés. « Je ne voulais pas que les gens se disent que Camille est en couple avec Philippe pour son argent et lui avec elle pour sa jeunesse, précise-t-elle. En développant une Camille un peu barrée, un peu à côté de la plaque, je pense qu’on ne l’imagine pas dans ces considérations là. J’ai voulu créer un personnage un peu décalé, un peu comme Phoebe dans Friends. »

Malgré une entrée en matière particulière, la connexion s’est rapidement faite avec son partenaire de jeu : « Sur le premier casting, il m’a pris pour la costumière, sourit-elle. Dans la vie comme à l’écran, nous sommes diamétralement opposés mais on s’est tout de suite bien entendus. Grégoire est très attachant, très drôle et il n’a jamais mis en avant ses vingt années d’expérience supplémentaires. »

Séduite par la série avant même de passer le casting, Amélie Etasse avoue ne pas avoir trop hésité avant de se lancer dans un rôle récurrent : « J’avais conscience du risque d’être cataloguée mais je me suis dit que c’était une chance énorme de tourner autant, d’obtenir un tel statut et je trouvais qu’il y avait un gros niveau de jeu, confie-t-elle. Alors, bien sûr, parfois on me refuse sur un rôle en me disant que le casting a été bon mais que je rappelle trop la nana de la série et là ça m’agace mais j’arrive quand même à faire d’autres choses. »

Le fonctionnement du programme (environ 40 jours de lecture et 40 jours de tournage chaque année) laisse du temps pour se consacrer à d’autres projets et la production facilite la vie de ses comédiens : « Elle nous fidélise en nous laissant gérer nos autres activités, en faisant en sorte d’adapter au mieux les emplois du temps selon les plannings de chacun. »

L’intégration à un séminaire d’avant-saison et aux lectures des sketchs permet à chacun de mieux s’approprier son personnage et de proposer parfois des choses pour le faire évoluer. « Je ne voulais pas que Camille soit que douce et zen. J’ai l’air d’une bourgeoise mais à l’intérieure, je peux être une caillera, s’amuse-t-elle. Au fil du temps je trouve que Camille a de plus en plus de choses qui me ressemblent, j’ai réussi à passer quelques messages personnels qui me tiennent à cœur : l’engagement pour la planète, le végétarisme, un côté féministe pour faire face à l’aspect plus vieil école de Philippe. »

Surprise et heureuse de la longévité d’un programme qu’elle ne s’imaginait pas, initialement, faire pendant plus de cinq ans, Amélie Etasse démontre, une fois encore, sa grande fidélité, elle qui avait tourné, auparavant, pendant sept ans des publicités pour la marque Leclerc.

Issue du monde du théâtre, elle y est récemment retournée, passant même à la mise en scène, avec Clément Séjourné, la coproduction et donc l’adaptation de Formica, une bande dessinée de Fabcaro. Un gros chantier avec huit comédiens sur scène, une satire sociale sur la famille, la société de consommation. « Un spectacle très punk, à l’humour corrosif, annonce-t-elle. Un repas de famille au cours duquel les différents protagonistes vont essayer de trouver un sujet de discussion car ils n’ont rien à se dire ».

Jouée à Lyon et Avignon, où elle a reçu un bel accueil, la pièce commence à tourner un peu partout en France mais des dates dans le Nord n’ont pas encore été communiquées. Hyper-active, Amélie Etasse a également repris le chemin des castings et ne manque pas d’idées pour prolonger l’aventure Scènes de ménages. « J’aimerais que Camille monte sa propre structure, qu’elle devienne un peu carriériste, indique-t-elle. Et pour le couple, on réfléchit à son évolution. Vont-ils acheter quelque chose ensemble, se marier, faire un enfant ? » Verdict au fil des prochains épisodes.

Scènes de ménages sur M6, du lundi au vendredi, vers 20 h 30

Retrouvez sur notre site, les autres articles de cette rubrique avec Julien Aluguette (Ici Tout commence), Franck Monsigny et Adrien Rob (Demain nous appartient), Alban Aumard, Franck Adrien et Maxence Victor (Un si grand soleil) ou encore Charlotte Gaccio (Sam, Demain nous appartient).

Photo Jean-Philippe Baltel – Noon- M6

Philippe Lellouche revient se frotter au seul en scène

Philippe Lellouche a décidé de se frotter vraiment au seul en scène.

Après une grosse quinzaine d’années à accumuler les succès au théâtre aussi bien comme auteur, metteur en scène que comédien avec Le jeu de la vérité 1 et 2 ou encore L’appel de Londres, en compagnie de ses camarades Vanessa Demouy, David Brécourt et Christian Vadim mais aussi L’invitation où il a partagé l’affiche avec Gad Elmaleh, Philippe Lellouche a décidé de casser ce que les acteurs appellent le quatrième mur au théâtre et venir se frotter à l’exercice différent du seul en scène.

« J’avais brièvement essayé au départ mais c’était compliqué et puis j’ai écrit Le jeu de la vérité qui a lancé ma carrière au théâtre. Il était donc temps d’y revenir et de m’y frotter vraiment. C’est une joie incommensurable, la sensation d’être un débutant. J’ai l’habitude de la scène mais pas de cette façon. C’est toujours vertueux de sortir de sa zone de confort », avoue le comédien, qui sera ce dimanche 17 décembre au Casino Barrière de Lille avec son spectacle « Stand alone ».

Avant de se lancer, Philippe Lellouche a pris les conseils de quelques monstres sacrés comme Gad Elmaleh, Franck Dubosc ou encore Michel Boujenah. Il a aussi pris soin de se dégager du temps libre, cessant ainsi notamment les tournages de Top Gear France, après huit ans de bons et loyaux services.

Transparent, il ne cache pas un certain trac : « Si je suis honnête, le trac est plus fort qu’au théâtre mais la récompense est à la hauteur. Au théâtre, c’est la troupe ou la pièce qui sont applaudies, alors que seul sur scène, si ça fonctionne tu as l’impression d’être une rock star, s’enthousiasme-t-il. Il y a quelque chose d’infiniment plaisant d’être tout seul à faire rire les gens, à créer une complicité avec le public. T’as le sentiment de faire un dîner avec des copains, sauf qu’il n’y a que toi qui parle. Tu te fais des potes chaque soir dans chaque ville. »

Le risque est aussi plus fort : « Déjà au théâtre, il n’y a pas beaucoup de filet mais si tu as un trou, un copain peut te souffler discrètement ou te rattraper mais là, tu n’as personne pour te sauver le coup », sourit-il.

Pour ce « one man show », Philippe Lellouche a décidé de se pencher, entre autres, sur les différences entre les générations : « Il y a des jeunes humoristes qui sont plein de talent, qui me font mourir de rire mais ils ont parfois des références que je n’ai pas. Et, à l’inverse, il y a plein de références plus anciennes qu’ils n’utilisent plus. Je ne dis pas que c’était mieux avant mais juste qu’on peut au moins se souvenir de comment c’était avant, confie-t-il. Et puis si tu as un peu le sens de l’humour, de nos jours, il n’est pas trop dur de trouver des thèmes. Notre boulot c’est aussi de faire rire avec des choses chiantes ou dramatiques et si le temps d’un spectacle on peut sortir les gens de leur quotidien, l’objectif est atteint. »

« Stand alone » de Philippe Lellouche, ce dimanche 17 décembre (18 h) au Casino Barrière de Lille.

Les dîners d’Ardisson, le lieu de toutes les confidences

Thierry Ardisson avait convié de nouveaux invités pour un dîner spécial. Photo PARIS PREMIERE

Il n’a jamais été fan des dîners mondains, ni chez les autres et encore moins chez lui, « détestant les odeurs de bouffe ». Pourtant, pendant quelques années, Thierry Ardisson a bien reçu dans son appartement du 93 Faubourg Saint-Honoré à Paris des centaines d’invités venus de tout horizon, des comédiens, des chanteurs, des politiques, des sportifs, pour une émission de télévision, créée en 2003, il y a tout juste vingt ans.

Un anniversaire que Paris première a souhaité fêter en y consacrant une soirée spéciale ce vendredi 15 décembre en organisant un nouveau dîner, comme à l’époque, mais cette fois au 214 rue de Rivoli, puis en proposant un documentaire regroupant les meilleurs moments de l’émission.

« Je ne peux que remercier Paris première et sa directrice générale Catherine Schöfer, de m’avoir permis de revivre cette époque bénie, apprécie Thierry Ardisson. On créait une vraie illusion, on recevait les gens comme si je les connaissais vraiment bien. Il y avait des caméras partout, à l’entrée de l’immeuble, dans l’ascenseur. Les premières fois, les gens ne savaient pas encore qu’ils étaient filmés. Puis on prenait l’apéro dans la cuisine et quand tout le monde était là, on passait à table. »

Le repas était préparé par quelques grands chefs de la gastronomie française et au fil du temps chacun se livrait à quelques confidences, tantôt drôles, tantôt émouvantes, tantôt coquines, la soirée s’achevant le plus souvent en musique.

Pour ce dîner inédit, Thierry Ardisson a voulu soigner son casting : « En général dans un dîner, on invite des couples amis et pourtant à l’époque de l’émission, on a rarement convié des couples, précise l’animateur. On a donc voulu le faire cette fois-ci. Déjà ma compagne Audrey Crespo-Mara est présente et il y aussi Muriel Robin et Anne Le Nen. Ensuite, on a pris Gérard Darmon qui a souvent été présent dans mes émissions, il avait d’ailleurs dans Tout le monde en parle  une carte de bon client qui lui permettait de venir à chaque fois qu’il le souhaitait. Le journaliste Franz-Olivier Gisbert que l’on peut brancher sur n’importe sujet tant il possède une grande culture générale et Bertrand Chameroy, un garçon sensible et drôle font également partie des convives, ainsi que Doully une humoriste que je ne connaissais pas trop mais qui est formidable. »

Pour la partie documentaire, la sélection fut évidemment difficile, tant les moments cultes n’ont pas manqué. Le producteur Stéphane Simon a beaucoup travaillé sur le sujet mais toujours avec la validation de Thierry Ardisson, qui a bien sûr eu quelques requêtes.

« Il y a deux ou trois séquences auxquelles je tenais absolument, notamment une blague de Gérard Darmon sur Johnny Hallyday au supermarché. Claude Berri qui était quelqu’un d’assez sombre, assez tourmenté, avait éclaté de rire. C’était la plus belle des récompenses pour l’émission. Dans un autre sens, on s’est vite mis d’accord sur le fait de ne pas montrer Pierre Palmade. Il y a eu des séquences hilarantes avec lui mais il a quand même tué un gosse. »

Pour le reste, pas d’interdit et une volonté affichée : celle de ne pas faire d’anachronisme : « On ne juge pas le passé avec les yeux du présent », insiste Thierry Ardisson, qui n’a pas fermé la porte à un retour d’une émission de ce genre mais si ça devait être le cas, davantage pour une mensuelle qu’une hebdomadaire.

« 214 rue de Rivoli », vendredi 15 décembre à 21 h sur Paris première, suivi du documentaire «  93 Faubourg Saint-Honoré : la crème de la crème ». Disponible ensuite en Replay

Photo Production Paris Première.

Le soldat rose revient dans une version modernisée

Le soldat rose repart en tournée dans une version modernisée.

M, Francis Cabrel, Vanessa Paradis, Alain Souchon, Bénabar… Le casting du conte musical, créé en 2006, par Louis Chedid avait séduit le public lors de deux concerts exceptionnels dans un Grand Rex plein à craquer.

C’est encore dans l’enceinte parisienne qu’il reviendra l’an prochain pour fêter les quinze ans de la comédie musicale, mise en scène en 2008 par Shirley et Dino, dans une version modernisée avec, cette fois, Julien Alluguette à la baguette.

Dès ce vendredi 15 décembre (20 h), la nouvelle troupe, avec Merwan Benmansour dans le rôle du soldat rose, sera d’ailleurs au Colisée de Roubaix pour faire (re)découvrir au public nordiste l’histoire de ce petit garçon qui en a marre du monde adulte et qui se cache dans un grand magasin où, une fois la nuit tombée, les jouets commencent à s’animer. Parmi eux, l’un des plus anciens, un soldat rose dont les garçons ne veulent pas en raison de sa couleur et les filles, pas davantage, car il s’agit d’un soldat.

« J’aime beaucoup ce que ça raconte, la tolérance, l’acceptation, confie Julien Alluguette. Ce petit garçon qui se retrouve subitement dans un univers poétique, onirique, fantastique. C’est un spectacle qui a beaucoup fait parler, qui a connu un gros succès, c’est un vrai challenge mais ça me plaît de ne pas aller dans la facilité. »

Que ce soit au théâtre ou dans la musique (Amir, Rose), l’homme a déjà démontré son savoir-faire. Il s’était également illustré sur des spectacles jeune public comme Peppa pig.

Son objectif en se lançant dans cette aventure : « Garder l’essence de l’oeuvre, les chansons, le livret mais se défaire de ce qui a déjà été fait. Il y a un nouveau casting, de la vidéo, une réorchestration des chansons, poursuit-il. Ça a été un gros travail, un an et demi de préparation. Il y a de la danse, du chant… Il en faut pour les yeux et les oreilles. J’aime que ça passe par plein d’émotions. »

« Le soldat rose », ce vendredi 15 décembre (20 h) au Colisée de Roubaix.

Nine d’Urso, une comédienne déjà à la mode

Reliée au théâtre du Nord depuis sa création en 2003, l’école professionnelle supérieure d’art dramatique de Lille, rebaptisée école du Nord en 2014, forme depuis vingt ans les comédien(ne)s et metteurs en scène de demain. Sous la responsabilité de David Bobée depuis 2021, après avoir été entre les mains de Stuart Seide puis de Christophe Rauck, elle a mis le pied à l’étrier à de nombreux talents. Après Julien Gosselin, nous avons eu le plaisir d’aller à la rencontre de Nine d’Urso, issue de la sixième promotion, juste après une représentation de Dom Juan en novembre à Tourcoing.

Initiée au théâtre par un proche dès l’âge de treize ans, la jeune femme n’a pourtant pas rêvé dès son adolescence de devenir elle-même comédienne. Elle se revendique, en revanche, comme une « spectatrice passionnée », qui avait opté pour une spécialisation théâtre lors de ses études littéraires.

Son entrée à l’école du Nord à Lille n’était donc pas préméditée. « En fait, j’étudiais à l’école normale supérieure de Lyon pour devenir enseignante-chercheuse et j’ai décidé de faire une année de césure durant laquelle je me suis inscrite à l’école du jeu, à Paris, et un ami, Micha Lescot que je consdière comme le meilleur acteur français, m’a encouragée à passer des concours et il m’a soufflé le nom de l’école du Nord. Je me suis inscrite deux heures avant la dead-line sans jamais penser que ça pourrait fonctionner. »

Nine d’Urso a pourtant intégré la prestigieuse structure alors encadrée par Christophe Rauck, où elle a effectué des rencontres décisives. « Il y a eu Alain Françon, le parrain de notre promotion ou encore Cécile Garcia Cogel, une intervenante qui m’a donné les bases techniques, elle était très sévère mais elle avait la qualité rare de ne laisser tomber personne, un peu comme David Bobée mais d’une autre façon ».

Loin d’être une brebis égarée

De ses années lilloises, Nine d’Urso a gardé de précieux enseignements mais aussi un souvenir impérissable, celui des « Croquis de voyage » : « Lors du premier mois de la troisième année, on devait partir un mois en voyage, en totale déconnection, sans téléphone, sans ordinateur. J’ai décidé de suivre des bergers dans les Pyrénées pour expliquer les transhumances, explique-t-elle. Je n’ai pas eu de mal à respecter les consignes car il n’y avait pas de réseau, pas d’eau, pas d’électricité, juste deux messieurs, trois chiens et 2 400 brebis. Ça a été l’expérience la plus folle, la plus joyeuse, la plus éprouvante de ma vie. En revenant, j’ai préparé une mini-pièce de 20 minutes intitulée Oh Rambonette ! Avec en sous-titre « Toutes les brebis s’appellent Francis ». Ces gens, que je retourne d’ailleurs voir, m’ont appris le rapport au corps, au silence, à la conversation, à la persévérance… »

Dans une promotion riche en auteurs (Noham Selcer, Constance de Saint-Rémy ou encore Nicolas Girard-Michelotti), Nine d’Urso n’a jamais eu de vraies velléités de mise en scène mais elle n’a pas trop eu le temps de se poser de questions puisque deux semaines après sa sortie de l’école, David Bobée lui proposait déjà de jouer dans Peer Gynt. Elle l’a retrouvé récemment pour Dom Juan, où elle alterne entre un personnage masculin Dom Carlos, la plupart du temps, et un féminin, celui d’Elvire, en remplacement plus occasionnellement de Nadège Cathelineau.

Entre deux, les projets n’ont pas manqué  avec un opéra, Ariane et barbe bleue , mis en scène par Mickael Serre, composé par Paul Dukas, sur un livret de Maurice Maeterlinck, mais aussi la création d’une exposition immersive avec Joaquim Fossi, autre ancien camarade de promo ou encore une installation avec ses dessins dans une galerie parisienne.

Série et cinéma

Dans son registre premier de comédienne, on la retrouvera début janvier dans la peau du mannequin Colette dans la série Balenciaga, consacrée à la vie du célèbre créateur, et qui sera disponible sur Disney+. Un passage dans le monde de la mode qu’elle connaît bien à travers à la carrière de sa maman, Inès de la Fressange.

Nine d’Urso partagera aussi l’affiche avec Nora Hamzaoui, Vincent Macaigne et Micha Lescot du dernier film d’Olivier Assayas, Hors du temps , dont la sortie est prévue en avril 2024. Un film pour lequel, elle nous avoue avoir commis un petit mensonge : «Pour avoir le rôle, j’ai dit à la directrice de casting que je savais jouer au tennis, j’ai donc vite pris des cours intensifs », sourit-elle.

Fan de la comédienne Évelyne Istria (inoubliable Electre), à laquelle elle consacra un mémoire durant ses études, Nine d’Urso mesure sa chance d’avoir l’opportunité d’explorer autant de terrains de jeu, elle qui a aussi choisi cette voie pour « pouvoir faire tous les métiers du monde ».

Nine d'Urso alterne entre un rôle masculin et un autre féminin dans Dom Juan © Arnaud Bertereau
Nine d'Urso fait face à Dom Juan © Arnaud Bertereau