Paul Belmondo s’offre trois beaux-pères dans Papasss

25/04/2024 | Actualités, Spéctacles, Théâtre/Humour

Paul Belmondo (au centre) était ravi de retrouver Christian Vadim (à droite) pour la pièce Papasss. Photo studio Pierre ARNAUD

Trois papas pour le prix d’un, c’est le cadeau inattendu dont a hérité Ludmila (Nadège Méziat), à l’approche de la quarantaine, les trois amants de sa défunte mère, au moment de sa conception, ayant décidé de ne pas regarder les résultats d’un test ADN. Trois papas (Christian Vadim, Édouard Montoute et Bernard Fructu), c’est trois fois plus d’affection et de soutien mais c’est aussi trois fois plus de problèmes quand il s’agit de leur annoncer son mariage avec un homme (Paul Belmondo) sensiblement du même âge qu’eux.

Suite de la pièce Pair et manque, hélas peu jouée en raison de la crise sanitaire en 2020, Papasss intègre de nouveaux personnages dont celui de Paul Belmondo qui s’est fondu dans la troupe sans le moindre problème : »Je n’avais pas vu la première pièce mais j’en avais entendu parler, j’ai découvert le texte quand Christian Vadim me l’a fait parvenir et comme c’est une nouvelle histoire ça n’a pas posé de soucis, ça aurait été un peu plus compliqué s’il avait fallu reprendre un rôle dans une pièce déjà existante », confie-t-il.

Les bonnes relations entretenues par Paul Belmondo avec Christian Vadim ont également facilité les choses : « C’est toujours mieux d’avoir des affinités quand on part ensemble plusieurs mois en tournée et c’était très intéressant qu’il ait la double casquette de metteur en scène et de comédien, tout comme sa femme Nadège Méziat, qui a écrit et qui joue aussi dans la pièce, estime-t-il. Se retrouver avec eux sur scène a permis de faire évoluer la pièce, d’échanger des idées, d’essayer de nouvelles choses tout en tenant la pièce, ça ne m’était jamais arrivé. Quand on part en tournée, sans le metteur en scène on peut, à l’inverse, parfois prendre des libertés qui ne sont pas toujours les plus judicieuses. »

Hasard du destin, son fils, Victor Belmondo, a passé le casting de la série Bardot et a été choisi pour incarner Roger Vadim, le papa de Christian, juste au moment où ce dernier a sollicité Paul Belmondo pour la pièce. Un chassé croisé familial dans lequel personne n’a toutefois souhaité trop interférer.

Si cette pièce est une comédie de boulevard qui prête le plus souvent à sourire, Paul Belmondo a apprécié le propos derrière l’humour : « à travers la comédie, on parle de sujets importants et notamment des non dits familiaux, de ces secrets qui sont souvent gardés pour protéger des personnes mais ceux à qui on les cache ne comprennent généralement pas pourquoi, confie-t-il. J’aime aussi le fait que l’on emmène le public dans une direction pour subitement partir dans une autre. »

Interpréter le rôle de ce gendre d’âge déjà avancé, qui se trouve confronté aux jugements des trois papas a également séduit le comédien : « C’était intéressant à jouer. Je n’ai à titre personnel que des garçons mais sur ce que j’ai pu en voir chez des proches, j’imagine ce que ça peut donner : laisser partir sa fille c’est toujours difficile mais s’il a le même âge que vous, c’est encore plus compliqué. »

Pour son troisième passage au Sébastopol, l’ancien pilote automobile se réjouit de retrouver le public du Nord et les sensations inhérentes au théâtre : « Ce n’est bien sûr pas la même adrénaline mais il y a des points communs avec une course automobile, assure Paul Belmondo. Les répétitions peuvent s’apparenter aux derniers réglages dans les stands. La réussite d’une pièce dès ses débuts c’est aussi important que de prendre un bon départ. Il faut tout de suite installer le personnage, capter le public. Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas forcément irrémédiable mais ça peut faire perdre du temps. Après la concentration, la visualisation, c’est très similaire. En revanche, en course, il faut tout le temps être dans le contrôle alors que sur scène, il faut savoir un peu se lâcher. C’est là que les routes se séparent. »

« Papasss », ce dimanche (17 h) au théâtre Sébastopol de Lille. Une pièce de Nadège Méziat avec elle-même, Christian Vadim, Paul Belmonde, Bernard Fructu et Édouard Montoute.

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