La cinquième et dernière saison des Bracelets rouges est actuellement diffusée chaque lundi soir (21 h 10) sur TF1. On y retrouve, notamment Zoé, une ancienne malade, initialement partie étudier à Oxford mais qui va faire son retour à l’hôpital Léonard de Vinci. Un personnage incarné par Esther Blanc, qui vient de fêter ses dix-huit ans, et qui a bien voulu se confier sur cette formidable aventure.
Vous avez commencé dans la série lors de la quatrième saison. Est-ce que vous la connaissiez déjà ou est-ce que vous l’avez regardé pour vous imprégner de l’atmosphère.
« Je ne connaissais pas du tout la série, j’ai donc voulu voir à quoi ça ressemblait, par curiosité, pour voir dans quoi je m’embarquais. J’ai tout regardé, j’ai beaucoup aimé et j’étais contente de faire partie du casting. »
Zoé est une surdouée. Comment vous avez travaillé ce rôle pour être juste dans vos échanges avec les autres ?
« Je n’avais pas envie de rentrer dans une caricature, je ne voulais pas que ce soit trop voyant, j’ai donc travaillé sur des choses assez minimalistes, des petites réactions qui sont un peu à côté de la plaque, sa façon de marcher, son débit de parole assez rapide. J’ai voulu joué sur le fait qu’elle adore les mathématiques, je l’ai appliqué à sa façon de penser… »
On vous avait quitté, à la fin de la saison 4, en partance pour Oxford. Finalement, votre personnage revient, est-ce que vous le saviez ou est-ce que ça a été une heureuse surprise d’être rappelée et aussi présente ?
« Je ne savais pas exactement ce qui allait se passer. Je savais que le personnage avait été plutôt apprécié mais je ne savais pas ce qu’ils allaient en faire. Zoé est très attachée à cet univers, elle s’est créée une nouvelle famille, celle de l’hôpital, avec des amis de son âge. En allant à Oxford, elle a été lancée dans un bain pour lequel elle n’était pas encore prête émotionnellement. »
Les bracelets rouges parle de sujets sensibles, notamment la maladie des jeunes. La série est émouvante mais elle est aussi drôle et légère. Pensez-vous que cette dichotomie participe du succès de la série ?
« Oui, ça plaît, ça devient plus réel. Il y a certes des sujets graves mais ça reste des enfants et comme tous les autres ils rigolent, ils font des blagues. L’humour est très important dans la série et, en ce qui me concerne, comme je joue un personnage très décalé, ça m’a donné cette matière à faire sourire. »
Avez-vous eu l’occasion d’échanger avec des jeunes vraiment touchés, de visiter des services pédiatriques ?
« On l’a fait pendant le tournage car il y avait beaucoup de figurants qui étaient vraiment malades, le tournage a eu lieu dans un vrai hôpital donc on a pu parler avec beaucoup d’enfants et d’adultes qui ont raconté leur expérience. C’était très important pour nous d’être dans la justesse, que les gens puissent s’identifier. »
Est-ce que l’on sort indemne d’un tel rôle ou est-ce que ça change le regard sur la maladie, sur la vie ?
« Ça fait réfléchir, on sait que ça peut arriver à n’importe qui. Dans la série, Zoé elle a un rêve et puis la maladie arrive subitement, c’est très fort, très intéressant. ça donne un élan, une envie de faire encore plus de choses. »
Il a été annoncé que cette saison serait la dernière ? Est-ce une approche différente sur le tournage et espérez-vous que les créateurs de la série reviennent sur leur décision ?
« Je trouve que la boucle est bouclée, la fin de la saison fait que c’est vraiment la fin. Il ne faut pas trop tirer le fil, c’est bien de s’arrêter là. Chaque personnage a eu son évolution. Je suis bien sûr un peu triste de quitter ce personnage mais chaque histoire a une fin. C’était une très belle expérience et je garde Zoé dans mon cœur. »
Vous avez déjà d’autres projets, d’autres tournages programmés ?
« Non, rien de particulier. Je passe des castings de temps en temps mais je suis surtout en pleine préparation du bac, je me concentre là-dessus et après je souhaite faire une école de théâtre. »
« Les bracelets rouges », diffusion des épisodes 3 et 4 ce lundi 22 avril (21 h 10). Les premiers épisodes sont accessibles en replay sur la plate-forme TF1+.