Zack et Stan, les nouveaux talents de la magie

Zack et Stan, les sales gosses de la magie vont bluffer le public du Casino Barrière le 4 juin. Photo @Lisa Levy.
Zack et Stan, les sales gosses de la magie vont bluffer le public du Casino Barrière le 4 juin. Photo @Lisa Levy.

« Est-ce que vous savez ce que ça fait lorsque l’on met une souris dans un mixer ? Non ? Alors, venez voir notre spectacle » Voilà, un exemple parmi tant d’autres, de la façon dont Zack et Stan, baptisés « Les sales gosses de la magie », peuvent appâter les spectateurs pour  leur show qui fait un carton partout en France avec une halte prévue ce dimanche 4 juin (18 h) au Casino Barrière de Lille.

Révélés, dès 2019,  auprès du grand public par des émissions comme « La France a un incroyable talent » sur M6 ou dans la version américaine «America’s got talent » mais aussi dans « Diversion » sur TF1, Zack et Stan ont tous les deux débuté la magie en étant mômes mais ils n’ont pas suivi le même parcours : « Zack qui est un communiquant né a eu plein de carrières comme commercial de grands comptes ou directeur de club Med alors que, de mon côté, j’ai tout de suite fait de la magie mon gagne-pain en concevant des tours pour d’autres magiciens, en ayant une boutique sur Lyon et en travaillant pendant des années dans l’événementiel », confie Stan.

Jusqu’au jour, où les deux hommes se croisèrent sur un événement.  Stan commençait à avoir fait le tour de la question : « Je n’avais plus trop envie car il n’y a pas une vraie rencontre avec le public. Tu joues devant des gens qui ne sont pas venus pour toi et qui même s’ils te trouvent bons ne pourront pas revenir te voir puisque tu ne fais que des soirées privées pour différentes entreprises. On a alors décidé de monter un spectacle en dehors de nos boulots respectifs. »

Très vite, ils comprirent que la scène n’avait rien à voir avec ce qu’ils faisaient jusque-là : « C’est un métier totalement différent. Alors qu’on avait déjà joué devant mille ou deux mille personnes, on a  fait nos débuts parfois avec quatre personnes dans la salle. C’était au « Rideau rouge » à Lyon où le directeur Stéphane Casez a eu le gentillesse de nous prendre un mois, cinq jours par semaines en juillet, se souvient Stan. Et puis très vite le bouche à oreille a fonctionné,  en une semaine nous étions en tête sur le site « Billet Reduc » à Lyon et ça a fait effet de boule de neige et on a eu plein de gens. »

Aujourd’hui  les deux camarades remplissent des salles partout en France mais ils ont gardé l’humilité de leurs débuts : « On ne se sent arrivés nulle part, assure Stan. Nous sommes juste des mecs de 40 ans qui font plein de conneries sur scène. On  a un public familial mais il est important de dire qu’il y a des images fortes qui peuvent impressionner les enfants les plus sensibles. »

Heureux de voir l’évolution de leur discipline en France ces dix dernières années, « il y a une dizaine de spectacles chouettes à voir en ce moment alors qu’il y a dix ans, il n’y avait pas grand-chose », Stan connaît sur le bout des doigts le parcours de ses prestigieux prédécesseurs : « Je suis un rat de bibliothèque, j’adore les livres et je trouve qu’il est très important de connaître les racines, l’histoire de notre art. On est d’ailleurs en train d’écrire avec un ami un spectacle sur Robert Houdin, qui est le père international de la magie moderne et la référence de tous les magiciens. »

Zack et Stan s’inspirent-ils pour autant des grands noms de la magie ?  « Les effets de l’époque peuvent sembler désuets mais ils ne le sont pas, insiste-t-il. Et surtout les méthodes, les stratégies pour créer de l’illusion dans les yeux des spectateurs restent valables. »

Les Américains Penn et Teller, The Amazing Johnathan (récemment décédé), les Britanniques Barry et Stuart ou encore le Français Eric Antoine, qui les a beaucoup aidés, font aussi partie de leurs références.

Le regard de Stan sur l’hypnose et le mentalisme de plus en plus en vogue ? « En fait, la magie évolue en même temps que les progrès de la science, sourit Stan. Les sciences cognitives ont beaucoup progressé ces derniers temps, plein de départements de neuro-science ont vu le jour dans le monde et le mentalisme exerce une fascination de plus en plus grande chez les gens. C’est intéressant aussi de voir que c’est au moment où l’hypnoanalgésie est arrivée dans les hôpitaux que la notoriété d’artistes comme Messmer a explosé. »

Zack et Stan, eux, ne sont pas focalisés sur une technique précise. Ils mêlent différents styles de magie dans un spectacle bluffant et subversif, suscitant un intérêt croissant autour de leur travail. Ils seront d’ailleurs cet été sur deux grosses émissions de télévision. Patience, ils ne peuvent pas encore parler.

Zack et Stan, au Casino Barrière de Lille, le dimanche 4 juin (18 h). Billets disponibles sur ticket masters et dans tous les points de vente habituels.

Dix heures de musique pour fêter les 10 ans des Bricos du coeur à Ronchin

Près de 700 chantiers solidaires réalisés et plus de 500 000 produits distribués en France grâce à des partenaires comme Leroy Merlin,  l’association des « Bricos du cœur » a multiplié ces dix dernières années les initiatives pour « aider les gens qui aident les gens, à l’image des pompiers, des hôpitaux ou encore des associations qui oeuvrent pour les personnes isolées ou les femmes battues », précise Laurent Vergult, le président de l’association, désormais présente dans dix pays.

Pour fêter leurs dix ans, les Bricos du cœur avaient à cœur de créer un événement marquant : « On a décidé de créer un festival de musique avec l’ambition que ce ne soit pas un « one shot », poursuit Laurent Vergult. On réfléchit même déjà pour l’an prochain à le faire sur deux jours. »

En attendant, pour cette première, le samedi 10 juin, les spectateurs auront le droit à dix heures de musique non-stop, de midi à 22 h,  sur une scène de 80 m2 installée 135 rue Sadi Carnot, au siège d’Adeo.

Parmi les artistes attendus figure un groupe bien connu dans la région : les Fatals Picards, mais aussi deux anciens brillants candidats de la Nouvelle Star, Miss Dominique et Bruno Monroe mais aussi Tribal Bump, un groupe de percussions sur tonneaux et Gad 80/20, un groupe belge de reprises de chansons pop rock.

Enfin trois groupes amateurs ont également été retenus après auditions d’une quinzaine de postulants.  Trust Killer, Woven wave et 6 Toyz sont les heureux élus.

« Il y en aura pour tous les styles », se réjouit Laurent Vergult, qui a découvert l’univers artistique à cette occasion et qui ambitionne de monter en puissance à l’avenir, avec un événement sur deux jours et peut-être même multi-sites. La date devrait aussi bouger : « On se disait qu’une semaine avant la fête de la musique, ça pouvait être bien stratégiquement mais il y a beaucoup de fêtes de clubs sportifs, d’associations, d’écoles. En 2024, on essaiera plutôt de se positionner fin mai. »

Un petit village avec des buvettes, des food trucks et les stands de quelques associations sera monté pour l’occasion.

Samedi 10 juin, festival des Bricos du cœur, 135 rue Sadi Carnot à Ronchin, de 12 h à 22 h. Prix : 15 € (10 € pour les moins de 12 ans).

Les Fatals Picards feront office de tête d'affiche pour ce premier festival des Bricos du coeur.
Miss Dominique, ancienne finaliste de la Nouvelle Star sera sur la scène ronchinoise.

Mask singer : les trois finalistes désormais connus

La méduse a dû se démasquer. Photo Laurent VU/TF1

Pour cette demi-finale de l’édition 2023 de Mask singer, les enquêteurs ont reçu un renfort de taille avec une habituée de l’émission, la chanteuse Anggun, déguisée en début d’émission dans un costume de taureau, qui était assise à leurs places lors des premières saisons.

Du côté des candidats, le premier duel opposait deux des plus belles voix de cette saison : la biche qui avait, cette fois, choisi de chanter « Vole » de Céline Dion, et la méduse pour une interprétation de « Ma drôle de vie » de Véronique Sanson. Et c’est finalement la biche qui a remporté le plus de suffrages.

Dans l’autre duel, le husky a mis le feu sur le plateau en reprenant « Elle me dit » de Mika, ce qui lui a permis de conquérir la majorité des voix face au chameau plus à l’aise que les semaines précédentes sur « Paroles, paroles » de Dalida et Alain Delon.

Suite à un nouveau vote du public, le chameau a gagné le droit de poursuivre son incroyable parcours et c’est donc la méduse qui a dû quitter l’aventure et se dévoiler. Elle avait déjà été identifiée depuis quelques semaines par Michèle Bernier et pour cause puisqu’il s’agissait de sa fille, la comédienne Charlotte Gaccio que les téléspectateurs de TF1 connaissent bien puisqu’elle incarne le rôle d’Audrey Roussel dans la série quotidienne à succès « Demain nous appartient ».

La biche, le chameau et le husky sont donc les trois finalistes de cette cinquième saison. 

  Les autres personnalités déjà démasquées précédemment dans l’émission: Martin Lamote (vautour), Laura Flessel (canard), André Bouchet (chenille), Jean-Marc Généreux (lama), Annie Duperey (phoenix), Cartman (zèbre), Adeline Toniutti (alien), Zaho (sorcière), Tina Arena (plante carnivore).

 

 

 

 

Steeven et Christopher n’ont pas fini de faire rire avec leur gémellité

Entrés dans les foyers français en fin d’année 2011 par le biais de l’émission « On ne demande qu’à en rire » de Laurent Ruquier sur France 2 (ils y sont apparus régulièrement jusqu’à l’été 2014), les jumeaux nordistes Steeven et Christopher Demora continuent, depuis, de tracer leur route en tournant un peu partout en France avec leurs différents spectacles.

La gémellité est bien évidemment leur thème de prédilection et la source est loin d’être tarie : « Dans un spectacle précédent, on avait parlé de notre naissance, de la colocation pendant neuf mois dans le ventre de notre mère mais c’était surtout de l’absurde. Là, pour le nouveau spectacle que l’on souhaitait plus autobiographique, plus sincère. On a décidé de parler de notre enfance, du fait de ne jamais être deux entités différentes aux yeux de plein de gens. On évoque aussi la difficulté d’être parents de jumeaux. »

Rares sont les soirées, où il n’y a pas de jumeaux ou de parents de jumeaux dans la salle. Steeven et Christopher prennent toujours un malin plaisir à interagir avec eux : « Notre ressemblance, c’est ce qui fait notre différence. Si, nous, on ne parle pas des jumeaux, qui va le faire ? Dans le spectacle, il est aussi question de transmission, d’éducation dans une famille de classe moyenne. Les schémas familiaux, ça parle à beaucoup de gens. »

Le duo ne se prive pas de glisser aussi quelques sujets d’actualité : « S’il y a une bonne vanne à faire on ne se gêne pas, admettent-ils. On a une partie dans le spectacle qui est assez malléable et ça met de la fraîcheur, on ne garde pas le même texte à la virgule près pendant trois ans. »

Si leur nouveau spectacle « Bonjour. Au revoir. S’il vous plait. Merci » s’apparente davantage à du stand up qu’à une succession de sketchs, Steeven et Christopher y interprètent aussi toute une galerie de personnages : « on fait plein de petits pas de côté, ça permet de rythmer le spectacle. »

Que ceux qui adoraient les voir incarner Carla Bruni et Nicolas Sarkozy se rassurent : ils figurent bien au générique mais uniquement lors des rappels : « Ils n’avaient pas leur place dans le spectacle, il aurait fallu justifier leur présence et puis on les joue depuis 2014, il faut s’en détacher même si le public les réclame », estiment-ils. Emmanuel Macron, Elisabeth Borne et Philippe Etchebest apparaissent, en revanche, au casting.

Epanouis sur scène, les humoristes nordistes n’expriment pas pour le moment l’envie d’explorer d’autres terrains de jeux, même si Steeven a joué au cinéma dans « Un homme heureux » de Fabrice Lucchini : « C’était pendant le covid, nous étions plus libres. On se retrouve parfois dans des castings sauvages mais on privilégie la scène, on écrit nos textes, on dit ce qu’on veut alors qu’au cinéma ou dans les séries, tu dépends de l’envie des producteurs, des réalisateurs, rappellent-ils. On a failli jouer une pièce de Ruquier, qu’on adore, mais le rôle n’était pas assez fort pour renoncer à de nombreuses dates de tournée sur huit mois. »

Les jumeaux ont, en revanche, en tête un projet de pièce de théâtre pour l’avenir. Et devinez quoi, ils la joueraient avec… des jumelles !

Steeven et Christopher seront en spectacle le 10 juin au Pont de Singe à Arras, le 23 juin au Spotlight à Lille, le 30 septembre à l’Agoralys d’Erquinghem-Lys. Une date est déjà programmée au théâtre Sébastopol de Lille pour le 18 janvier 2025.

Double dose de rire avec es jumeaux, Steeven et Christopher. Photo Christophe Kwiatkowski.
HPI saison 3 Mehdi Nebbou et Audrey Fleurot. PHOTO TF1

Gérémy Crédeville : « Jouer sur tous les tableaux est une vraie richesse »

Gérémy Crédeville peut exprimer son talent sur tous les terrains artistiques. @photo Laura Gilli.

Si l’on avait le pouvoir de passer à la semaine de dix jours et aux journées de 48 h, Gérémy Crédeville serait à n’en pas douter l’un des premiers à signer des deux mains, tant le comédien lillois a un agenda chargé et des projets dans tous les domaines.

Rien que ce lundi soir,  les téléspectateurs de TF1 pourront le voir jouer un guide dans la suite du feuilleton de TF1 « Les randonneuses », aux côtés de Clémentine Célarié, Camille Chamoux ou encore Claire Borotra. Sensiblement à la même heure (21 h), les spectateurs du Spotlight à Lille le verront, eux, en chair et en os dans la pièce  « L’enquête » avec Emilie Deletrez.

 « L’enquête, c’est un projet qui a vu le jour il y a environ 3 ans. Je viens de l’improvisation et je jouais avant  « Tournée générale », où des gens marquaient un mot sur tableau et j’utilisais ensuite tous ces mots dans ce spectacle, rappelle-t-il. Là, je demande aux spectateurs de ramener des objets de chez eux et ils vont servir de pièce à conviction. Ça se passe dans un décor de commissariat, où je joue un enquêteur raciste, mysogine, alcoolique, homophobe, bref qui a tous les défauts et qui en plus est nul.  Je mène l’enquête avec un comédien qui n’est pas toujours le même (ce sera Emilie Deletrez ce lundi 22 mai puis Léo Hardt le 15 juin, toujours au Spotlight).

l’actualité du Nordiste ne s’arrête pas là : « Je fais la voix off de Fun Radio, des chroniques sur France Inter, du doublage de dessin animé… », énumère-t-il. Et Gérémy Crédeville est aussi devenu depuis la saison 11, un personnage de la série estivale de M6 « En famille » dont la saison 12 approche à grand-pas avec les quotidiennes et un prime de 52 minutes « L’héritage », dont la date de diffusion n’a pas encore été définie.

Tout cela sans oublier, bien sûr, son seul en scène, Enfin, qu’il va bientôt jouer à La Cigale à Paris et dont la captation pour la télévision aura lieu les 17 et 18 novembre au théâtre Sébastopol de Lille. « J’en suis très heureux, c’est un spectacle très différent des précédents où j’ose parler davantage de moi, confie-t-il. Les gens pensent parfois que tout me réussit mais je rate aussi plein de choses et ce sont tous ces échecs dont je parle. »

L’agenda est donc bien rempli mais Gérémy Crédeville ne cache pas son bonheur : « J’ai la chance de pouvoir jouer sur tous les tableaux, d’avoir des rythmes différents, des façons de jouer différentes. D’une journée où il faut rentrer dix épisodes pour la télévision à une autre où il faut juste deux phrases pour le cinéma, ce sont des aspects très différents du métier. C’est une vraie richesse. »

Gérémy Crédeville est au Spotlight ce lundi 22 mai (21 h) et le jeudi 15 juin (21 h) pour la pièce de théâtre « L’enquête » ; dans le feuilleton « Les randonneuses » les lundi 22 et 29 mai sur TF1 ; à l’espace Nelson Mandela de la Chapelle d’Armentières le jeudi 25 mai puis au théâtre Sébastopol de Lille les 17 et 18 novembre pour son spectacle « Enfin ». Places en vente sur ticketmasters.fr et dans tous les points de vente habituels.