« DogMan », le dernier Besson ne manque pas de chien

Caleb Landry Jones, lumineux dans ce rôle pourtant sombre de Douglas. ¨PHOTO EUROPACORP

Et si Luc Besson renouait avec un gros succès populaire ? « DogMan », qui sort dans les salles ce mercredi, possède tous les ingrédients pour être une réussite avec, en premier lieu, dans la veine de « Nikita » ou « Léon », un personnage central très fort, incarné avec maestria par Caleb Landry Jones.

Découvert pour le plus grand nombre dans « Get out » en 2017, récompensé d’un prix de la révélation masculine au festival de Cannes en 2021 pour son rôle dans « Nitram », l’acteur américain est étincelant dans le rôle de Douglas, un homme traumatisé et marqué, physiquement comme psychologiquement, par une enfance douloureuse avec un père violent qui l’a jeté et contraint à vivre dans une cage avec des chiens. Des animaux qui vont devenir ses amis, sa famille, avec lesquels il va s’évader et tenter de se construire une vie dans une vieille friche désaffectée.

En marge de la société Douglas n’est heureux que lorsqu’il glisse dans la peau d’Edith Piaf dans un cabaret de travestis mais surtout lorsqu’il se trouve au milieu de sa meute de chiens qui vont devenir ses complices dans diverses actions illégales visant à ses yeux à opérer une plus juste répartition des richesses et une certaine forme de justice qui vont le mener à l’irréparable.

Luc Besson offre ici un véritable thriller psychologique, où se confrontent le bien et le mal, où resurgissent les cicatrices du passé et les réponses qu’on y apporte. Une histoire inspirée de faits réels : « Il y a eu plusieurs histoires comme celles-là en France et dans d’autres pays d’enfants qui ont grandi pendant plusieurs années au milieu de chiens ou de cochons », confie-t-il.

Le réalisateur ne cache pas avoir été bluffé par son acteur principal : «  Il travaille en papier tue-mouche, c’est à dire que tout vient se coller à lui. On a travaillé six mois pour préparer son personnage, il posait des questions, absorbait tout. Il a fabriqué sa maison comme une petite fourmi et le jour J il ressort tout. Sur une aventure comme celle-là, on ne cherche pas juste un acteur mais un partenaire. C’est un homme d’une gentillesse absolue, je pense d »ailleurs qu’on ne peut pas être un excellent acteur sans bonté, tellement ça demande de générosité. »

Le reste du casting a aussi été à la hauteur du film, notamment Jojo T. Gibbs, dans le rôle de la psychologue qui essaie de dérouler le fil de la vie de Douglas mais aussi toute une horde de chiens qui ont apporté leur pierre à l’édifice : « Il y avait deux catégories : les stars américaines, trois chiens venus avec leurs dresseurs qui apprennent à faire différentes choses et qui ne se mélangent pas aux autres et, de l’autre côté environ 80 chiens sortis de chenils que l’on a mis ensemble pendant quatre mois pour qu’ils s’entendent bien. »

Des acteurs un peu particuliers pas forcément toujours faciles à suivre : «  Ce n’était pas évident à gérer mais dans ce joyeux chaos on a réussi à trouver une espèce de grâce, confie Luc Besson. Tous les jours avec Caleb, on allait passer une heure avec eux et je peux vous dire qu’on a reçu des montagnes d‘amour. Pendant le tournage, ils nous reconnaissaient et notamment la voix de Caleb. Après, quand vous faîtes la scène où Douglas fait la lecture à ses chiens, il ne faut pas la tourner à 8 h du matin car à cette heure là, ce sont des kangourous, ils sautent partout. En revanche, après trois heures de promenade au parc et un bon repas avec double ration, là ils sont disposés à écouter sagement du Shakespaere. »

On ne sait pas si les chiens de « DogMan » porteront autant bonheur à Luc Besson que ses dauphins du « Grand Bleu » mais on vous garantit que la performance de Caleb Landry Jones n’a rien à voir avec celle d’un cabot.

Le Festival « CineComedies » de Lille rend hommage à Michel Serrault

Une exposition dédiée à Michel Serrault est déjà visible Palais Rihour à Lille.
Une exposition dédiée à Michel Serrault est déjà visible Palais Rihour à Lille.

Pierre Richard, Gérard Oury, Bourvil, Jean-Paul Belmondo, l’équipe du Splendid : depuis sa création le Festival « CineComedies » de Lille a toujours rendu hommage à des monstres sacrés du cinéma. Cette sixième édition ne pouvait échapper à la règle et c’est, cette fois, Michel Serrault, décédé en 2007, qui a été retenu.

Cinq de ses fims seront projetés dans le cadre du festival, avec un incontournable « La cage aux folles » pour lancer l’événement le mercredi 11 octobre au Casino Barrière. « Le viager », samedi 14 à 14 h à l’UGC ou encore « Les rois du gag », samedi 14 à 17 h 30 seront marquées par des rencontres avec Nathalie Serrault, la fille du comédien et Didier Kaminka, scénariste.

Michel Serrault est le fil conducteur de cette édition et c’est pour cela qu’une exposition, déjà accessible depuis dix jours, lui est consacrée au Palais Rihour, du mercredi au dimanche de 10 h à 18 h

Montée par le directeur artistique Jérémie Imbert, avec la complicité de la fille du comédien, elle retrace le parcours de l’artiste avec des costumes et accessoires de ses différents films. « Il y a une partie dans la plus grande salle sur ses débuts, les collaborations avec Pierre Tchernia, Jean-Pierre Mocky, Etienne Chatilliez… Et dans la petite chapelle, c’est une part de sa vie plus intime avec notamment des documents familiaux. « Le bonheur qu’avait mon père, c’était de donner de la joie au gens », confesse Nathalie Serrault, fière de voir cette exposition, la première » qui rend hommage à la carrière de son papa. 

Une exposition qui marque le coup d’envoi d’une édition désormais bien installée du Festival qui fera aussi la part belle à Patrice Leconte, amené à discuter avec le public de l’UGC après la diffusion des « Grands ducs » le vendredi 13, et au comédien Lucien Jean-Baptiste,  parrain d’un atelier d’écriture (dirigé par la scénariste Fadette Drouard) et qui viendra, lui aussi, à la rencontre du public le dimanche 15 octobre, après la diffusion de son film à succès « Première étoile » à 14 h.

D’autres rencontres (Bernard Menez, le dimanche 15 ou encore le jeune réalisateur Martin Jauvat, le jeudi 12), d’autres projections (gratuites pour la plupart) et trois avant-premières « Simple comme Sylvain », « Je ne suis pas un héros » et « Le voyage en pyjama » sont également au menu.

« On essaie de trouver l’équilibre entre le patrimonial et les nouveautés. On rend hommage aux grands acteurs qui nous ont fait rêver et marrer en proposant aux gens de voir sur grand écran des films qu’ils n’ont souvent vus qu’à la télévision et on s’ouvre aux jeunes, aux nouveaux films, précise le directeur du Festival Yann Marchet. La comédie est le reflet de la société et dans quelques années , on reverra ces films en se disant que c’était ça les années 2020. »

Plus d’informations sur www.festival-cinecomedies.com

Gwendoline Hamon confesse un vrai intérêt pour la psychiatrie

Gwendoline Hamon incarne une psychiatre dans cette fiction qu'elle a contribué à créer. PHOTO FRANCE TV
Gwendoline Hamon (Estelle) renoue avec Thierry Neuvic (Thomas), son ancien grand amour. Photo France TV

Psychiatre dévouée à sa profession dans la fiction « L’impasse », diffusée ce mercredi (21 h 10) sur France 2, Gwendoline Hamon qui y partage le premier rôle avec Thierry Neuvic, est même à l’origine de la réalisation de ce téléfilm.

«  J’avais reçu à l’époque plusieurs messages d’un éditeur de livres auquel je n’ai pas répondu dans un premier temps. Il a insisté en faisant des posts sur les réseaux sociaux et en répétant qu’il souhaitait absolument me contacter, explique-t-elle. J’ai donc fini par lui répondre et il m’a donné un sac de 10 ou 15 livres qu’il me conseillait de lire. J’en ai pris un au hasard, c’était « L’impasse » et tout de suite j’ai trouvé l’histoire hyper intéressante, j’en ai parlé à deux amies productrices qui ont confirmé. Et ça a fini par se faire avec France Télévisions, la production a choisi Delphine Lemoine comme scénariste. »

Gwendoline Hamon a ensuite été retenue pour incarner le rôle d’Hélène, une psychiatre dont le destin va basculer suite aux retrouvailles avec un personnage clef de son passé. « Elle est à ce moment-là dans un passage hyper faible de sa vie, ça ne va pas bien avec son mari, elle est en conflit avec son fils et l’un de ses collègues et elle va se retrouver soupçonnée de meurtre », précise la comédienne qui avoue s’intéresser de près à la psychiatrie.

« L‘autre, l’âme humaine, le raisonnement, l’irraisonné, ça me parle. J’ai un compagnon neurologue et nous avons de grandes discussions sur l’aliénation mentale, la dégénérescence, la bipolarité, les différentes pathologies, poursuit-elle. Ce qu’on ne ne connaît pas est toujours très intéressant. Malheureusement, la psychiatrie ne ramène pas d’argent et c’est donc un peu laissé pour compte. C’est le parent pauvre de la médecine en France . C’est un drame, il y a tellement de gens qui ne vont pas bien. »

Au-delà de son intérêt pour le sujet traité, Gwendoline Hamon apprécie aussi de se retrouver dans un rôle différent de celui qu’elle incarne de façon récurrente dans Cassandre. « Quand on devient identifiée avec un personnage, les gens pensent moins à vous pour d’autres rôles, regrette-elle. On me voit plutôt dans des rôles de flics, de bourgeoise, de femmes d’autorité mais j’ai envie de jouer de tout et dans tous les registres.  J’adore Cassandre, je n’ai pas fini mon histoire avec cette femme, je vais d’ailleurs tourner de nouveaux épisodes dans les prochains mois. Je suis une fidèle mais il faut aussi que je fasse d’autres choses à côté. »

« L’impasse », ce mercredi 20 septembre (21 h 10) sur France 2.

Psychiatre dévouée à sa profession dans la fiction « L’impasse », diffusée ce mercredi (21 h 10) sur France 2, Gwendoline Hamon qui y partage le premier rôle avec Thierry Neuvic, est même à l’origine de la réalisation de ce téléfilm.

«  J’avais reçu à l’époque plusieurs messages d’un éditeur de livres auquel je n’ai pas répondu dans un premier temps. Il a insisté en faisant des posts sur les réseaux sociaux et en répétant qu’il souhaitait absolument me contacter, explique-t-elle. J’ai donc fini par lui répondre et il m’a donné un sac de 10 ou 15 livres qu’il me conseillait de lire. J’en ai pris un au hasard, c’était « L’impasse » et tout de suite j’ai trouvé l’histoire hyper intéressante, j’en ai parlé à deux amies productrices qui ont confirmé. Et ça a fini par se faire avec France Télévisions, la production a choisi Delphine Lemoine comme scénariste. »

Gwendoline Hamon a ensuite été retenue pour incarner le rôle d’Estelle, une psychiatre dont le destin va basculer suite aux retrouvailles avec un personnage clef de son passé. « Elle est à ce moment-là dans un passage hyper faible de sa vie, ça ne va pas bien avec son mari, elle est en conflit avec son fils et l’un de ses collègues et elle va se retrouver soupçonnée de meurtre », précise la comédienne qui avoue s’intéresser de près à la psychiatrie.

« L‘autre, l’âme humaine, le raisonnement, l’irraisonné, ça me parle. J’ai un compagnon neurologue et nous avons de grandes discussions sur l’aliénation mentale, la dégénérescence, la bipolarité, les différentes pathologies, poursuit-elle. Ce qu’on ne ne connaît pas est toujours très intéressant. Malheureusement, la psychiatrie ne ramène pas d’argent et c’est donc un peu laissé pour compte. C’est le parent pauvre de la médecine en France . C’est un drame, il y a tellement de gens qui ne vont pas bien. »

Au-delà de son intérêt pour le sujet traité, Gwendoline Hamon apprécie aussi de se retrouver dans un rôle différent de celui qu’elle incarne de façon récurrente dans Cassandre. « Quand on devient identifiée avec un personnage, les gens pensent moins à vous pour d’autres rôles, regrette-elle. On me voit plutôt dans des rôles de flics, de bourgeoise, de femmes d’autorité mais j’ai envie de jouer de tout et dans tous les registres.  J’adore Cassandre, je n’ai pas fini mon histoire avec cette femme, je vais d’ailleurs tourner de nouveaux épisodes dans les prochains mois. Je suis une fidèle mais il faut aussi que je fasse d’autres choses à côté. »

« L’impasse », ce mercredi 20 septembre (21 h 10) sur France 2.

Psychiatre dévouée à sa profession dans la fiction « L’impasse », diffusée ce mercredi (21 h 10) sur France 2, Gwendoline Hamon qui y partage le premier rôle avec Thierry Neuvic, est même à l’origine de la réalisation de ce téléfilm.

«  J’avais reçu à l’époque plusieurs messages d’un éditeur de livres auquel je n’ai pas répondu dans un premier temps. Il a insisté en faisant des posts sur les réseaux sociaux et en répétant qu’il souhaitait absolument me contacter, explique-t-elle. J’ai donc fini par lui répondre et il m’a donné un sac de 10 ou 15 livres qu’il me conseillait de lire. J’en ai pris un au hasard, c’était « L’impasse » et tout de suite j’ai trouvé l’histoire hyper intéressante, j’en ai parlé à deux amies productrices qui ont confirmé. Et ça a fini par se faire avec France Télévisions, la production a choisi Delphine Lemoine comme scénariste. »

Gwendoline Hamon a ensuite été retenue pour incarner le rôle d’Hélène, une psychiatre dont le destin va basculer suite aux retrouvailles avec un personnage clef de son passé. « Elle est à ce moment-là dans un passage hyper faible de sa vie, ça ne va pas bien avec son mari, elle est en conflit avec son fils et l’un de ses collègues et elle va se retrouver soupçonnée de meurtre », précise la comédienne qui avoue s’intéresser de près à la psychiatrie.

« L‘autre, l’âme humaine, le raisonnement, l’irraisonné, ça me parle. J’ai un compagnon neurologue et nous avons de grandes discussions sur l’aliénation mentale, la dégénérescence, la bipolarité, les différentes pathologies, poursuit-elle. Ce qu’on ne ne connaît pas est toujours très intéressant. Malheureusement, la psychiatrie ne ramène pas d’argent et c’est donc un peu laissé pour compte. C’est le parent pauvre de la médecine en France . C’est un drame, il y a tellement de gens qui ne vont pas bien. »

Au-delà de son intérêt pour le sujet traité, Gwendoline Hamon apprécie aussi de se retrouver dans un rôle différent de celui qu’elle incarne de façon récurrente dans Cassandre. « Quand on devient identifiée avec un personnage, les gens pensent moins à vous pour d’autres rôles, regrette-elle. On me voit plutôt dans des rôles de flics, de bourgeoise, de femmes d’autorité mais j’ai envie de jouer de tout et dans tous les registres.  J’adore Cassandre, je n’ai pas fini mon histoire avec cette femme, je vais d’ailleurs tourner de nouveaux épisodes dans les prochains mois. Je suis une fidèle mais il faut aussi que je fasse d’autres choses à côté. »

« L’impasse », ce mercredi 20 septembre (21 h 10) sur France 2.

« Prodiges pop », une version moins solennelle, plus décontractée

Faustine Bollaert entourée d'un nouveau jury avec Blanca Li (à gauche), Chimène Badi (à droite) et Ibrahim Maalouf. PHOTO FRANCE TV

Les téléspectateurs de France Télévisions connaissaient depuis 2014 l’émission « Prodiges », un concours de musique classique, destinée à révéler de jeunes talents (7 à 16 ans) dans trois catégories : le chant lyrique, la danse classique et la musique instrumentale. Une émission qui avait notamment permis de révéler le Lillois Hakob Ghasabian, vu ces derniers mois dans les comédies musicales « Je vais t’aimer » et « Roméo et Juliette » lors d’une récente tournée en Chine.

Face aux nombreuses demandes de jeunes téléspectateurs déplorant que l’émission ne soit ouverte qu’aux artistes émanant du classique, la production a décidé de lancer cette année une version pop, dont la première émission a été diffusée ce samedi sur France 2.

L’orchestre symphonique qui fait la signature de « Prodiges » est toujours présent, les trois arts (chant, danse, instruments) sont de nouveau au rendez-vous, Faustine Bollaert a conservé l’animation mais un nouveau jury a donc été composé avec la danseuse-chorégraphe Blanca Li, le trompettiste Ibrahim Maalouf et la chanteuse Chimène Badi.

Mozart et Beethoven ont donc laissé la place à Johnny Hallyday, Michael Jackson et Dalida et les petits rats de l’opéra ont cédé la scène aux danses moderne jazz et contemporaines. « L’ambiance est moins solennelle, plus décontractée, on se lâche plus, ça danse en coulisses, sourit Faustine Bollaert. Je trouve que l’émission est une porte d’entrée pour donner envie à d’autres jeunes. Et on a un super jury, très complémentaire, alors que ce n’est pas toujours simple de guider les enfants sans les blesser, sans les vexer. »

«  On est là pour les accompagner avec bienveillance, douceur, confirme Chimène Badi. Ce n’est pas facile de se retrouver sur un plateau, face à des caméras, un jury, un orchestre professionnel derrière soi. Je pense qu’à leur âge, je n’aurais pas eu le courage d’affronter tout ça. Ce sont des passionnés qui ne réfléchissent pas avant d’entrer sur scène et ça donne quelque chose de très naturel, de très vrai. »

« Quand on voit l’aisance, le savoir-faire de certains, c’est impressionnant, enchaîne Blanca Li. Certains sont déjà très professionnels. C’est une génération différente qui grandit avec des outils que nous n’avions pas comme les réseaux sociaux qui leur permettent de montrer ce qu’ils savent faire et d’échanger avec des gens qui partagent et comprennent leur passion. »

Habitué à transmettre, Ibrahim Maalouf confirme que « les jeunes sont désormais bien plus conscients de leur image qu’à notre époque ». Le trompettiste se réjouit en tout cas de la visibilité apportée par cette émission aux instrumentistes : « Je trouve qu’ils n’ont en général pas assez de visibilité dans le monde musical et médiatique, là c’est l’occasion de montrer qu’ils peuvent autant faire le show et être passionnants à suivre que des chanteurs ou des danseurs. Et participer à cette émission est une forme de continuité en ce qui me concerne, j’enseigne depuis l’âge de 17 ans, là c’est une autre manière de transmettre.  Je vais juger la virtuosité technique, le charisme, l’émotion qui se dégage. Ce sont les critères que j’utilise dans tous les concours où je suis jury. »

« Je fais attention à ce que l’on me raconte, la façon dont on me le raconte, aux grains de voix bien sûr, conclut Chimène Badi. Et puis, parfois, on a du mal à expliquer pourquoi mais nous sommes emportés par certains artistes. »

« Prodiges pop », samedi 23 septembre, à 21 h 10, sur France 2.

 

 

Ethyène à Roubaix ce samedi soir pour un concert pour l’environnement

Ethyène produit de la musique house avec des influences américaines.
Ethyène sera présent ce samedi à Roubaix.

Pour la deuxième année consécutive, le champion d’athlétisme Pierre-Ambroise Bosse, son ami et associé Bryan Cantero et toutes leurs équipes organisent depuis hier le Lille Eco Sport Challenge, un festival sportif et culturel au service de l’environnement avec de gigantesques collectes de déchets (bouteilles en plastique, canettes métalliques et surtout mégots de cigarettes) sous forme de défis. Après les entreprises vendredi, le grand public prend le relais ce samedi (10 h à 20 h) du côté du Pont de la Citadelle à Lille, où a été installé un petit village.

Pour finir en beauté et de façon festive ce week-end, les organisateurs ont décidé d’organiser, ce samedi soir, un concert au Couvent de Roubaix avec des artistes bien connus de la scène électro, tendance house et disco.

Sur deux scènes différentes (La cour des miracles et La cène) se relaieront ainsi jusqu’au petit matin X-coast, Leo Pol, Juicy Romance, Bisou, Gin Tonic Orchestra, Deborah aime la bagarre x Herr Krank, Tatie Dee et CDDBB ;

A cette liste, il faut ajouter le Lyonnais Ethyène dont la présence ce samedi est un vrai privilège pour ses fans car l’homme avoue « ne sortir de sa tanière que de manière exceptionnelle » ces derniers temps.

Actuellement en pleine phase de production, il a accepté de venir dans le Nord « par amitiés pour Pierre-Ambroise Bosse et Bryan Cantero » et pour la cause : «  Ce sont des sujets que nous sommes obligés de prendre en compte désormais, notre planète va mal. On fait ce qu’on peut à notre petite échelle pour aider ».

Ce passage dans la métropole lilloise ne sera pas une première pour Ethyène, déjà venu dans le bar La biche et le renard mais aussi au Network mais il marque son retour aux affaires, lui qui a connu une ascension fulgurante depuis une quinzaine d’années. « J’écoutais de la musique avec mon père dans la voiture, j’ai toujours eu ça dans le sang, j’ai commencé chez moi sur Lyon et ça fait maintenant quinze ans que je produis de la musique house, assez organique, avec surtout des influences américaines de Détroit et Chicago ». Que ce soit sous ses propres labels comme Moonrising hill material avec l’illustre DJ Folamour ou avec le label américain Nervous records.

Certains de ses morceaux ont cartonné à travers le monde comme Shine on, qui a dépassé le million de streams sur Spotify, ce qui lui a permis de tourner un peu partout en Europe, aux Etats-Unis, en Australie. Le retrouver ce samedi soir à Roubaix est donc un plaisir à ne pas laisser passer.