Astrid Roos ajoute une nouvelle corde à son arc avec « Master crimes »

Astrid-Roos-en-jupe-derriere-Muriel-Robin-a-decroche-son-premier-role-de-personnage-principal-dans-une-serie.-Photo-Nicolas-Roucou-UGC-TF1

Une nouvelle série policière, Master crimes,  débarque ce jeudi 9 novembre (21 h 10) sur TF1 avec en tête d’affiche Muriel Robin, qui incarne Louise Arbus, une pointure de la criminologie, reconvertie comme professeure d’université, qui va être amenée à revenir sur le terrain, assistée de quelques-uns de ses étudiants. Parmi eux, Mia, interprétée par Astrid Roos, déjà remarquée pour ses nombreux rôles au cinéma (Justice dot net, Dreamland, Mon héroïne) et au théâtre, dans des classiques comme Antigone d’Anouilh, Ruy Blas d’Hugo ou encore Othello de Shaekspeare mais aussi des pièces plus contemporaines dont, récemment,  « J’ai envie de toi » de Sébastien Castro.

Ce rôle de Mia a tout de suite séduit la jeune femme : « On m’avait donné un petit descriptif du personnage avant que je ne passe le casting. Grâce aux dialogues, j’ai senti que ça allait être un personnage haut en couleur, qui parle cash, avec une forte personnalité, ça m’a tout de suite attirée et j’ai eu la confirmation ensuite en voyant le scénario. Mia est décrite comme une fille très badassse mais je n’avais pas envie d’être caricaturale. Elle s’habille d’une certaine manière mais elle est plein d’autres choses, elle a beaucoup de profondeur, il y avait plein de couches à travailler, c’est un personnage riche, sarcastique, drôle… Tout ce que j’aime. »

Un rôle d’autant plus adapté à l’actrice franco-luxembourgeoise que celle-ci a, par le passé, suivi des études de psychologie. « J’avais choisi ces études pour devenir psy pour enfant ou criminologue, sourit-elle. L’analyse des comportements humains, c’est un monde que je connaissais, qui me passionne, ça a donc été facile de me plonger dans le personnage, de retourner à la faculté. »

La complexité de Mia, « une jeune femme au passé assez dramatique et plein de mystère » a forcément également séduit Astrid Roos. « Elle essaie de jouer un rôle avec les autres, elle veut apparaître comme un roc, elle ne montre pas ses failles, ses vulnérabilités. »

Un caractère qui ne passe pas inaperçu, tout comme ceux, d’ailleurs très différents, de ses camarades de promotion. L’ensemble apporte de la fraîcheur et une vraie force à la série : « Le décalage qui se crée entre nos personnages d’étudiants qui sont tous novices et commettent des erreurs, et celui de Muriel Robin et même d’Anne Le Nen, qui sont elles très professionnelles, est hyper drôle, estime-t-elle. Des séries policières, on en voit à la pelle, et parfois on a l’impression que c’est un peu toujours la même chose. Là, je trouve qu’il y a un ton nouveau , qui rend la série très chouette ».

La rencontre avec Muriel Robin a également été un véritable cadeau : « C’est une vraie découverte car même si elle a toujours été dans nos vies, que l’on connaît tous ses sketchs, son parcours, on appréhende de savoir comment ça va se passer. En fait, elle est d’une telle sympathie, d’une telle générosité, avec cet humour permanent, que c’est un bonheur de travailler avec elle, assure Astrid Roos. Il n’y en a pas deux comme elle et puis elle est tellement bosseuse, c’est un vrai modèle. Professionnellement et humainement, c’est une rencontre assez exceptionnelle.  Elle donne tellement qu’on ne peut pas se permettre d’être à l’arrache, on a envie d’être à la hauteur, de ne pas la décevoir. »

Pour un premier rôle principal avec un personnage récurrent, Astrid Roos a donc été servie. Et même si les tournages avec des levers à 5 h du matin ne constituent pas le rythme de travail le plus facile pour cette couche-tard, elle entend bien continuer à alterner cinéma, théâtre et télévision autant qu’elle le pourra. En ce moment, elle est d’ailleurs en plein tournage en Suisse pour une série Netflix, « Winter Palace », réalisée par Pierre Monnard, dont l’action se situe en 1900, et dont la sortie n’est pas programmée, a priori, avant fin 2024.

« Master crimes », dès ce jeudi 9 novembre (21 h 10) sur TF1.

Photo Nicolas Roucou UGC/TF1

Maxence Victor possède déjà une vraie palette artistique

Planète Lille a décidé d’aller régulièrement à la rencontre de comédien(ne)s qui tiennent des rôles récurrents dans différentes séries télévisées pour évoquer leur personnage mais aussi leur parcours et leurs différentes actualités.

Notre nouvel invité, Maxence Victor a rejoint en mai 2022 le tournage de la série quotidienne, « Un si grand soleil », diffusée du lundi au vendredi soir vers 20 h 45 sur France2. Il y incarne le personnage d’Ulysse Brunel, un jeune peintre pas reconnu à sa juste valeur, si ce n’est par Alix Dardel (Nadia Fossier), une bourgeoise pas toujours très honnête, qui utilise ses talents à son profit.

« Ce rôle, c’est un cadeau, confie le comédien. C’est génial de jouer l’artiste de la série et ça a été facile de le raccrocher à moi car j’ai aussi choisi cette voie pas simple mais exaltante du milieu artistique. Dans la série, je suis un peu secoué à droite, à gauche. Ce n’est pas simple d’être celui qui est manipulé mais comme dans la vraie vie, ce sont nos relations qui nous font évoluer. Nous ne sommes pas forcément les mêmes avec notre boss, nos parents, notre partenaire de couple. Là, j’évolue au fil de mes relations avec Alix, Hélène et bien sûr Malik. »

Fier d’avoir su saisir cette première véritable opportunité professionnelle, Maxence Victor ne se voyait pourtant pas, initialement, dans la peau d’un acteur. Quand bien même, il avait joué « Le petit prince » ou « Gavroche » dans des spectacles de fin d’année à l’école, il a, ensuite, longtemps cherché sa voie, exploré différentes pistes. « J’ai beaucoup voyagé en France et à l’étranger, j’ai fait des études à Nice, à Roubaix, j’ai fait une école de commerce, j’ai travaillé à l’ambassade de France au Mexique, j’ai créé une marque de fringues, je suis parti à New York », énumère-t-il.

Gagné par la magie de la musique, il a fait du journalisme musical, monté son propre blog, il s’est aussi mué en DJ et en organisateur de soirées. Jusqu’à avoir fait le tour du monde de la nuit. Le métier de comédien fit donc un peu office de reconversion.

Un nouveau chemin palpitant mais parfois angoissant, surtout lorsque l’on évolue dans une série quotidienne. « Je suis toujours impatient et curieux de lire les scénarios, de voir ce qu’ils ont imaginé pour Ulysse mais on ne sait jamais ce qui va arriver, notre personnage peut mourir ou disparaître sur une prochaine arche, sourit-il. Le jour où j’aurai l’information, ça me fera mal mais je me dirai aussi que j’ai eu une chance incroyable de vivre cette aventure. Après, j’angoisse d’être viré, de ne plus avoir l’argent pour assumer le coût de la vie sur Paris mais aussi de rentrer sans m’en rendre compte dans une zone de conforme, d’être étiqueté.  »

Peu adepte des improvisations, il s’attache, en revanche, à apporter une énergie plus personnelle à son personnage pour lequel il ne bâtit pas de plans sur la comète  : « Je ne peux pas vraiment rêver qu’il connaisse le succès car ce qui fonctionne le mieux ce sont les galères », poursuit-il.

En perpétuelle quête d’acquisitions de nouvelles compétences (il fait de la boxe anglaise et s’est mis au chant lyrique), Maxence Victor s’efforce aussi de garder un regard régulier sur la série pour parfaire son jeu : « Ce serait trop chronophage de tout suivre mais c’est intéressant de regarder de temps en temps. Parfois, tu te rends compte que tu ne joues pas très bien et là c’est horrible mais il arrive aussi que des scènes que tu pensais ratées ne le soient finalement pas. »

Fan de cinéma, il aimerait s’ouvrir un jour les portes du septième art. Le théâtre l’intéresse mais pas à toutes les conditions. « ça prend beaucoup de temps et on y gagne moins bien sa vie mais il y a des metteurs en scène avec lesquels je rêve de travailler. Je serai très exigeant sur le projet mais si ça me plaît, si j’ai des choses à dire, je suis prêt à m’investir pleinement. » Comme il a pu le faire ces derniers mois sur un court-métrage, actuellement en post-production, qu’il a écrit, réalisé et dans lequel il a joué. Un vrai touche à tout perfectionniste, passionné, ambitieux. Parfois un peu torturé. Bref, un artiste.

Retrouvez sur notre site, les autres articles de cette avec rubrique avec Julien Aluguette (Ici Tout commence), Franck Monsigny (Demain nous appartient), Alban Aumard et Franck Adrien (Un si grand soleil), Charlotte Gaccio (Sam, Demain nous appartient).

Photos France TV.

Ulysse se laisse manpuler par Alix. Photo France TV
Maxence Victor incarne Ulysse Brunel dans la série Un si grand soleil

Plus de 80 convives prestigieux pour fêter les 30 ans de « Taratata »

Nagui a reçu plus de 80 artistes pour fêter les 30 ans de Taratata. Photo France TV

84 artistes de 20 à 80 ans réunis sur une scène de 1 000 m² à l’Accor Arena de Bercy pendant plus de 3 h 30 pour fêter, devant 40 000 personnes, les 30 ans de l’émission « Taratata », c’est le défi fou réalisé par Nagui et ses équipes. 970 personnes mobilisées, 800 projecteurs, 96 tonnes de matériel accrochées au-dessus de la scène et 18 caméras ont été nécessaires pour capter un concert qui fut, à en croire ceux qui y ont assisté en direct, l’un des plus grands de l’histoire de la musique en France. Les téléspectateurs de France 2 vont pouvoir en profiter à leur tour ce vendredi 3 novembre (21 h 10).

« On se demandait ce qu’on pouvait faire pour les 30 ans, il y a eu plusieurs idées dont celle d’aller dans un lieu incroyable, se souvient Nagui. Une fois la date bloquée, on a contacté les artistes pour savoir qui pouvait venir . On a eu plus de 80 réponses positives, Ed Sheeran a été le premier à dire oui et sachant qu’il n’était pas possible que chacun passe seul on a créée des duos, des trios, des collégiales par affinités, par amitiés, pour l’expérience, en raison du choix des chansons. On a même fait un trio de groupe avec Dionysos, Louise Attaque et Texas.

Les amis de la première heure étaient bien évidemment presque tous là. Bernard Lavilliers, Zazie ou encore Pascal Obispo qui ont participé à la toute première émission sont de la revue. « Florent Pagny espérait pouvoir venir également mais avec sa santé, il avait besoin de repos », précise l’animateur de cette émission emblématique, qui aurait pourtant pu connaître une existence très courte sans un certain Jean-Jacques Goldman… « Il a fait le générique de l’émission et il nous a sauvé la mise car la veille de la deuxième émission nous n’avions aucun invité et il a accepté de venir, le remercie encore Nagui. Quelques jours plus tard, il me rappelait pour me dire que suite à son passage dans l’émission, ses ventes d’albums avaient explosé, que toutes les autres maisons de disques allaient vite s’en apercevoir et que nous n’aurions plus aucun mal par la suite à avoir des artistes. »

De fait, trente ans plus tard, et malgré quelques péripéties, l’émission est devenue incontournable et pour fêter les 30 ans, Nagui n’a pas eu de mal à trouver des convives. « On a eu quelques désistements à cause du Covid, de la maternité, de séjours à l’étranger mais à l’inverse certains ont annulé ou décalé des concerts pour être présents. Matthieu Chedid a même, en guise de cadeau, écrit une chanson spécialement pour l’occasion. »

Pour le reste, de « La Javanaise » à « Highway to Hell », ce sont plus d’une cinquantaine de chansons qui sont au programme de cette soirée incroyable. De Véronique Samson à Mentissa, de Skip the Use à Shaka Ponk, de Julien Clerc à Vianney, de Nile Rodgers à Mc Solaar, de Grand Corps Malade à Vincent Delerm, de Sheila à Juliette Armanet, ce sont des dizaines d’artistes de tout horizon et de toutes générations qui sont venus célébrer les 30 ans de Taratata avec une seule règle immuable, faire du live et rien que du live. « Le play-back n’existera jamais dans Taratata », assure un Nagui pas peu fier de ce concert, sans interviews, avec rien que de la musique, qui aura permis de récolter 1,2 millions d’euros pour la lutte contre le cancer.

Le concert des 30 ans de « Taratata », ce vendredi 3 novembre à 21 h 10 sur France 2.

Photo Gaëlle Ghesquière

« Flo » ou l’histoire d’une femme amoureuse de la vie et de la mer

Symbole de liberté et de courage, pionnière dans le monde de la voile en devenant la première femme victorieuse de la Route du Rhum en 1990, Florence Arthaud a un nom connu de tous. Son histoire, son parcours l’est peut-être moins.

Son décès tragique dans un accident d’hélicoptère sur le tournage d’une émission de télévision en 2015 en Argentine a marqué les esprits mais cet ultime épisode d’une vie vécue à cent à l’heure avec tous les excès que cela peut laisser supposer ne figure toutefois pas dans le film « Flo » de sa grande amie Géraldine Danon : une fiction inspirée de la vie de Florence Arthaud plus qu’un véritable biopic, qui sort ce mercredi 1er novembre au cinéma.

« Je n’avais pas envie de traiter de l’Argentine et ça ne me paraissait pas représentatif de sa vie, confie la réalisatrice. La première image que j’ai eue en commençant le scénario, c’est cette scène un peu christique, spirituelle, lors de son sauvetage en mer en 2011. Elle est seule au milieu de l’océan, le ciel et la mer ne font plus qu’un et il y a cet hélicoptère qui vient la sauver et qui semble en même temps menaçant. On a beaucoup travaillé sur la bande-son. »

Géraldine Danon a donc préféré achever son récit à cet instant, occultant la dernière partie de la vie de son amie mais pour le reste, la réalisatrice n’a rien voulu dissimuler. Et surtout pas les excès qui ont accompagné la navigatrice tout au long de sa carrière. Ses penchants pour l’alcool, les hommes, le sexe ne sont pas passés sous silence. « Dans la mise en scène, il faut faire le moins de concessions possibles et je suis naturellement quelqu’un qui n’en fait qu’à sa tête, sourit Géraldine Danon. On a pu me demander de faire quelque chose de plus « feel-good »mais je ne me voyais pas raconter Flo sans évoquer ses excès. Elle est avant tout solaire mais on ne peut pas côtoyer le soleil et les étoiles, si on n’a pas des parts d’ombre. Flo était une femme extrême à tous points de vue : extrêmement forte, extrêmement fragile… Une boulimique de la vie. Je ne pouvais pas en faire quelqu’un de lisse. »

Selon Géraldine Danon, « un marin , c’est quelqu’un qui côtoie les éléments, qui vit des moments de grande extrémité, de spiritualité. Comme pour Romy Schneider, dont la vie privée est intiment liée à sa carrière d’actrice, la vie sentimentale de Flo a influencé sa carrière sportive. C’était une grande amoureuse, ça transpirait de sa personne, ça aurait été un non sens de ne pas l’évoquer.  C’est parce que Jean-Luc Parisis l’a contrainte à rester à terre qu’elle a trouvé la volonté de gagner la Route du Rhum et c’est parce que certains marins et notamment De Kersauson l’ont fait souffrir, qu’elle a trouvé la gnaque pour relever d’autres défis. »

Avec l’aide, pour l’adaptation du scénario, de l’écrivain Yann Queffelec, auteur d’un livre posthume sur Florence Arthaud, Géraldine Danon a donc dépeint ce monde des marins qu’elle connaît si bien, elle qui a vécu en couple avec Titouan Lamazou et aujourd’hui avec Philippe Poupon. « Les marins dont je parle sont des amis, je ne pense pas les avoir trahis dans ce film », précise-t-elle.

Dans son casting, après avoir vu à l’oeuvre quelques grandes actrices françaises, la réalisatrice a eu un coup de coeur pour Stéphane Caillard, capable d’incarner la luminosité, les forces et les faiblesses de la navigatrice. « C’est presque le rôle d’une vie, un cadeau, un rôle physique, un rôle d’icône. »

Elle a aussi visé juste en confiant le rôle d’Olivier de Kersauson à Alexis Michalik. « C’est un rôle impressionnant, celui d’un personnage haut en couleur, confie-t-il. Je connaissais le monde de la voile de loin et j’ai découvert plein de choses en lisant le scénario. Je pensais avoir deux scènes mais à la lecture du scénario je me suis rendu compte de son importance dans le film. »

Battante, Géraldine Danon a attendu le premier jour de tournage pour être certaine que le film se ferait, qu’il serait bien financé. Elle n’a pas non plus cherché la facilité d’un décor de studio sur fond vert pour rendre crédible les scènes en mer. « L’équipe a tourné en Guadeloupe et en Bretagne en s’adaptant presque en temps réel à ce qui se passait autour de nous », précise-t-elle. Il lui manquait néanmoins des scènes de « gros temps ». Elle a donc guetté le bon moment pour se rendre au large des Îles du Frioul à Marseille pour obtenir ce qu’elle souhaitait et donner encore plus de relief à son premier long métrage.

« Flo » de Géraldine Danon avec Stéphane Caillard, Alison Wheeler et Alexis Michalik. Durée : 2 h 05. En salle depuis ce mercredi 1er novembre.

Entre Florence Arthaud et Olivier De Kersauzon, l'histoire d'amour fut intense. PHOTO LAURA POUPON
Stéphane Caillard est parfaite dans le rôle de Florence Arthaud. PHOTO LAURA POUPON

W9 convie ses téléspectateurs au mariage des Capone

Dani et Nico Capone se marient pour W9 et poursuivent donc leur aventure à la télévision. Photo Patrick Robert/W9

Depuis quelques années, Dani et Nico Capone régalent leur communauté sur les réseaux sociaux en mettant en scène leur quotidien dans des vidéos vues par des milliers de personnes. De TikTok à Instagram, ils comptent, en effet, désormais  plus de 45 millions de followers.

Récemment, le grand public les a découverts dans l’émission de TF1 Mask Singer, cachés dans un déguisement de chameau, où ils ont atteint la finale davantage pour leur capital sympathie, il faut bien l’avouer, que pour leurs qualités vocales.

Alors, forcément à l’heure de passer le cap des réseaux sociaux à la télévision, le couple n’a pas opté pour une comédie musicale mais bien pour une fiction humoristique qui sera diffusée ce mercredi 1er novembre sur W9 (21 h 05), avec deux épisodes à la suite de 45 minutes. Le thème retenu : « le mariage des Capone ». « On avait d’autres options en tête mais c’est sur le mariage que tout le monde s’est mis d’accord », confie Daniela, ravie d’avoir pu mener à bien ce projet qui leur tenait à coeur depuis des années.

«  Nous sommes très ambitieux, poursuit-elle. On avait en tête dès le début d’y arriver un jour. On a fait notre petit bonhomme de chemin sur les réseaux sociaux mais la télévision c’est autre chose.  Est-ce qu’on allait en être capable ? On a fait face à beaucoup de gens qui n’y croyaient pas, qui nous disaient de rester sur les réseaux mais ça nous a donné encore davantage la rage d’y arriver. »

« On a fait des propositions au producteur, on a fait un pilote qu’on a proposé aux chaînes, enchaîne Nico. On s’était dit qu’il faudrait prendre des cours de théâtre mais quand on a reçu les textes et les dates de tournage, c’était trop juste, nous n’avions pas le temps. »

Le couple y est donc allé au culot, avec le naturel qu’on lui connaît et l’ensemble tient largement la route avec des vrais moments de fous rires et des invités très bien choisis comme Issa Doumbia, Julien Arruti ou Amir. «  On a choisi les gens qu’on voulait, on les a contactés, ils ont tous été partants », se réjouit Nico. « C’était cool d’avoir nos potes avec nous mais on ne voulait pas avoir trop de « guests », tous les rôles ont vraiment été pensés pour eux », ajoute Daniela.

Habitués à écrire leurs textes dans leurs vidéos, les Capone ont dû, cette fois, laisser l’écriture aux mains des auteurs mais le résultat fut à la hauteur de leurs attentes. « C’était super de travailler en ayant une vraie équipe derrière nous, des auteurs, un réalisateur, des caméramen. C’est l’une des plus belles expériences que j’ai pu vivre avec Nicolas, assure Daniela. On avait à coeur de mener ce projet à deux, on a encore plein d’idées en tête. On espère que ça fonctionnera et qu’il y aura une suite mais on est aussi ouvert à des tas de projets pour le futur. »

En attendant, le couple n’a pas voulu bousculer toutes ses habitudes : « Je continue à travailler comme peintre en bâtiment le matin dans l’entreprise familiale et en rentrant on fait les vidéos », sourit Nico. « Je n’ai pas pu continuer mon emploi d’assistante dentaire, explique de son côté Dani. En revanche, ce n’est pas parce que l’on a commencé à faire de la télévision que l’on va arrêter les réseaux sociaux. C’est là d’où l’on vient, on ne veut pas l’oublier, on aime notre communauté. »

Pour débarquer dans le foyer des Français, Dani et Nico Capone savaient néanmoins qu’il ne fallait pas se comporter comme sur les réseaux sociaux, même s’ils avouent avoir vécu quelques bons moments de rigolade sur le plateau. Ils ont aussi compris qu’il fallait « créer un événement pour arriver sur la chaîne » Et quoi de plus festif qu’un mariage et tout ce qui en découle de la demande au plan de table en passant par toutes les étapes des préparatifs comme le choix de la bague, les tenues et la fameuse annonce aux parents.

« Nous sommes Suisses mais j’ai des origines portugaises et lui italienne, rappelle Daniela Capone. Ça fait un mélange explosif dont on se sert. On y a mis du vécu, le quotidien d’un couple, et je pense franchement que tout le monde peut s’identifier. C’est un super challenge pour nous d’essayer de toucher un autre public. » Sans spoiler, on peut déjà prédire que le défi va être relevé haut la main.

« Les Capone se marient », mercredi 1er novembre (21 h 05) sur W9.

Photo Patrick Robert/M6.