Une nouvelle série policière, Master crimes, débarque ce jeudi 9 novembre (21 h 10) sur TF1 avec en tête d’affiche Muriel Robin, qui incarne Louise Arbus, une pointure de la criminologie, reconvertie comme professeure d’université, qui va être amenée à revenir sur le terrain, assistée de quelques-uns de ses étudiants. Parmi eux, Mia, interprétée par Astrid Roos, déjà remarquée pour ses nombreux rôles au cinéma (Justice dot net, Dreamland, Mon héroïne) et au théâtre, dans des classiques comme Antigone d’Anouilh, Ruy Blas d’Hugo ou encore Othello de Shaekspeare mais aussi des pièces plus contemporaines dont, récemment, « J’ai envie de toi » de Sébastien Castro.
Ce rôle de Mia a tout de suite séduit la jeune femme : « On m’avait donné un petit descriptif du personnage avant que je ne passe le casting. Grâce aux dialogues, j’ai senti que ça allait être un personnage haut en couleur, qui parle cash, avec une forte personnalité, ça m’a tout de suite attirée et j’ai eu la confirmation ensuite en voyant le scénario. Mia est décrite comme une fille très badassse mais je n’avais pas envie d’être caricaturale. Elle s’habille d’une certaine manière mais elle est plein d’autres choses, elle a beaucoup de profondeur, il y avait plein de couches à travailler, c’est un personnage riche, sarcastique, drôle… Tout ce que j’aime. »
Un rôle d’autant plus adapté à l’actrice franco-luxembourgeoise que celle-ci a, par le passé, suivi des études de psychologie. « J’avais choisi ces études pour devenir psy pour enfant ou criminologue, sourit-elle. L’analyse des comportements humains, c’est un monde que je connaissais, qui me passionne, ça a donc été facile de me plonger dans le personnage, de retourner à la faculté. »
La complexité de Mia, « une jeune femme au passé assez dramatique et plein de mystère » a forcément également séduit Astrid Roos. « Elle essaie de jouer un rôle avec les autres, elle veut apparaître comme un roc, elle ne montre pas ses failles, ses vulnérabilités. »
Un caractère qui ne passe pas inaperçu, tout comme ceux, d’ailleurs très différents, de ses camarades de promotion. L’ensemble apporte de la fraîcheur et une vraie force à la série : « Le décalage qui se crée entre nos personnages d’étudiants qui sont tous novices et commettent des erreurs, et celui de Muriel Robin et même d’Anne Le Nen, qui sont elles très professionnelles, est hyper drôle, estime-t-elle. Des séries policières, on en voit à la pelle, et parfois on a l’impression que c’est un peu toujours la même chose. Là, je trouve qu’il y a un ton nouveau , qui rend la série très chouette ».
La rencontre avec Muriel Robin a également été un véritable cadeau : « C’est une vraie découverte car même si elle a toujours été dans nos vies, que l’on connaît tous ses sketchs, son parcours, on appréhende de savoir comment ça va se passer. En fait, elle est d’une telle sympathie, d’une telle générosité, avec cet humour permanent, que c’est un bonheur de travailler avec elle, assure Astrid Roos. Il n’y en a pas deux comme elle et puis elle est tellement bosseuse, c’est un vrai modèle. Professionnellement et humainement, c’est une rencontre assez exceptionnelle. Elle donne tellement qu’on ne peut pas se permettre d’être à l’arrache, on a envie d’être à la hauteur, de ne pas la décevoir. »
Pour un premier rôle principal avec un personnage récurrent, Astrid Roos a donc été servie. Et même si les tournages avec des levers à 5 h du matin ne constituent pas le rythme de travail le plus facile pour cette couche-tard, elle entend bien continuer à alterner cinéma, théâtre et télévision autant qu’elle le pourra. En ce moment, elle est d’ailleurs en plein tournage en Suisse pour une série Netflix, « Winter Palace », réalisée par Pierre Monnard, dont l’action se situe en 1900, et dont la sortie n’est pas programmée, a priori, avant fin 2024.
« Master crimes », dès ce jeudi 9 novembre (21 h 10) sur TF1.
Photo Nicolas Roucou UGC/TF1