Victor Pontecorvo a eu un vrai coup de foudre pour Cœurs noirs

Victor Pontecorvo ne tarit pas d'éloges sur la série Coeurs noirs, disponible sur Prime Vidéo.

La deuxième saison de la série d’actions Cœurs noirs est disponible à partir de ce vendredi 9 mai sur la plateforme Prime Vidéo. La première saison s’était achevée avec (attention spoiler) l’enlèvement de l’un des membres d’un commando des forces spéciales françaises déployées en Irak et l’objectif du groupe, cette saison-ci, va être bien évidemment de le récupérer.

Aux côtés de Nicolas Duvauchelle, Marie Dompnier, Thierry Godard ou encore Nina Meurisse, Victor Pontecorvo se réjouit du retour à l’écran de son personnage de Spit, l’un des opérateurs du groupe. « Franchement, je ne dis pas ça parce que je suis dedans car j’ai fait plein d’autres séries mais celle-là est formidable.  Avec Le bureau des légendes, c’est l’une des meilleures séries françaises, assure-t-il. Mon personnage a été fragilisé par la guerre, il est sur un début de syndrome post-traumatique et ça me tient à cœur d’évoquer ce sujet car ce sont des blessures invisibles, beaucoup plus de soldats qu’on ne le croit sont touchés par ça. Aujourd’hui des techniques ont été développées pour les soigner mais ce n’était pas le cas avant. Mon personnage va essayer de trouver des solutions pour aller mieux et pour mener à bien sa mission. »

Rester focalisé sur cet objectif sera le défi de cette saison 2 alors que chacun a des événements personnels à gérer comme l’arrivée d’un bébé pour Martin, le personnage de Nicolas Duvauchelle, ou encore la relation de son épouse avec un autre homme pour celui de Louis Séguier.

Pour préparer ce rôle, Victor Pontecorvo n’a rien laissé au hasard : « J’ai énormément lu, j’ai regardé des films mais j’ai aussi eu de longues discussions avec un opérateur des forces spéciales qui m’a raconté toute son histoire, explique-t-il. Grâce à la production, j’avais fait un stage d’immersion au sein du treizième régiment de dragons parachutistes avant la saison 1, ce qui m’avais permis d’être en immersion avec des opérateurs, d’évoluer dans des conditions un peu difficiles ; pour cette saison 2, j’ai eu la chance d’aller chez les commandos de marine, la FORFUSCO : c’était extraordinaire, j’ai réalisé un rêve de gosse, j’ai pu sauter dans la cuve. »

Le comédien espère évidemment qu’une troisième saison de Cœurs noirs verra le jour : « ça dépendra des audiences, des gens qui financent la série mais si ça se fait, je suis évidemment partant, confie-t-il. Je pense que le parcours de mon personnage n’est pas terminé et pour les autres aussi, il y a encore plein de choses à écrire. Ce rôle, c’est quand même quatre ans d’investissement. Déjà, on prépare le casting, on se renseigne sur les forces spéciales, les rôles des opérateurs, et puis, il y a la préparation physique et les contraintes liées au tournage. J’ai passé presque 8 mois au Maroc avec des problématiques similaires à celles des militaires. J’étais censé ne pas être là pour la naissance du premier, heureusement, le Covid m’a sauvé, j’ai finalement pu être présent. »

Adepte des films d’action, Victor Pontecorvo se plaît malgré tout dans différents registres. « J’ai aussi fait une comédie romantique, « A toute allure », sortie cet hiver au cinéma, avec Pio Marmaï et José Garcia qui devrait arriver sur une plateforme et un gros film chinois « Fox Hunt », également avec José Garcia et Olga Kurylenko qui est sorti en avril en Chine, j’espère qu’on le verra aussi en France. Il y a également la série policière « 66.5 », toujours disponible en replay sur Canal+.

Cœurs noirs, saison 2 est disponible depuis ce vendredi 9 mai sur la plateforme Prime Vidéo.

Waly Dia s’appuie sur son public pour créer ses spectacles

Waly Dia a pris l'habitude de construire ses spectacles avec son public.

Depuis dix ans, Waly Dia a pris l’habitude d’écrire ses textes avec son complice Mickaël Quiroga mais, depuis son précédent spectacle, les deux hommes s’appuient également sur des dizaines de contributeurs anonymes. « On part en tournée d’improvisation sur une trentaine de dates, ce sont en quelque sorte des spectacles-débats où j’échange avec les gens sur leurs préoccupations du moment et je me rends compte en traversant la France qu’elles sont les mêmes un peu partout. »

Cette manière de procéder permet non seulement à l’artiste de s’immerger dans le quotidien de tout un chacun mais aussi de sortir de sa zone de confort. « Quand tu écris chez toi, il n’y a pas ce sentiment d’urgence alors que lorsque tu es sur scène, il faut que tu sois drôle, là, maintenant, tout de suite. Ca déclenche un mécanisme dans ton cerveau pour trouver quelque chose à dire. Il se met en ordre de bataille, en mode survie, pour aller chercher la vanne et après tu peux la retravailler un peu chez toi. C’est plus productif. »

Pour les premières dates de sa tournée de préparation, Waly Dia prépare bien sûr une base d’une vingtaine de minutes. La suite est totalement expérimentale : « C’est le jeu de la création, les gens savent qu’on va construire le spectacle ensemble. J’adore cette phase, je laisse beaucoup de place aux gens pour parler, je pense que ça leur plaît de se sentir impliqués, investis. Je prends des notes sur scène, je ramène tout chez moi et j’essaie de traiter ça ensuite à ma façon, mais j’écris aussi des choses dont je veux parler sans passer par le prisme du public. »

La difficulté peut être de tomber sur des sujets complexes ou qu’il ne maîtrise pas mais ça n’est absolument pas une inquiétude à ses yeux : « Je vais vous donner un exemple : on m’avait parlé un jour de la fongibilité asymétrique. Quand tu entends ça, ton cerveau fait quatre tours et te dit « Bon, laisse tomber, on ne va rien en faire ». En fait, c’est un principe de loi qui dit que dans le domaine public, on n’engage pas des gens et qu’on préfère prendre des consultants extérieurs, les fameux cabinets de conseil. Le principe est donc de ne pas former des gens à acquérir ce savoir-faire mais d’aller dépenser de l’argent. Ça m’a ultra intéressé. J’ai fait une chronique là-dessus l’an passé et, en fait, tu découvres énormément de choses parce que dans les salles, il y a des experts dans de nombreux domaines qui ont des choses à t’apprendre. C’est une chance de les rencontrer et de découvrir leur savoir-faire car dans la vie c’est impossible de tout apprendre. »

Gare à ceux qui chercheraient à piéger l’humoriste : « Des gens essaient de me titiller mais quand je ne sais pas, je les oblige à m’expliquer, précise-t-il. Ce n’est pas juste tu m’as donné un sujet et je me débrouille. Il faut m’éclairer et je vais réagir à ce que tu me dis. »

Son constat après auditions de ses co-auteurs d’un soir ? «  Les sujets sont très variés, les causes peuvent être différentes mais souvent l’objectif est commun . Chacun aspire à vivre dignement.  Il n’y a personne qui a envie de souffrir, précise-t-il. Il nous reste donc à trouver ce qui nous empêche de le faire et le fil rouge du spectacle c’est : pourquoi, alors qu’on a très bien compris qu’on était dominés par une toute petite portion de la population qui nous dicte des règles auxquelles eux-mêmes, ne sont pas assujettis, comment ça se fait qu’en sachant tout ça, on n’arrive pas à faire basculer les choses ? J’essaie de décrypter les mécanismes de division qui font qu’on déteste plus son voisin que le milliardaire qui te fout son discours médiatique dans la gueule. C’est le jeu qu’il mène sur nous donc autant avoir des clés pour résister. Quand tu as un travail, que tu pars de chez toi de 8 h à 19 h, tu n’as pas le temps de te renseigner sur tout, moi c’est mon boulot de le faire, de chercher, sourcer, croiser et ensuite vulgariser pour que tout le monde puisse le comprendre. »

L’actualité l’oblige-t-il à faire évoluer constamment son spectacle ? « Un peu parce qu’il y a des choses brûlantes dont j’ai envie de parler mais le fond ne bouge pas car ce qui m’intéresse ce sont les mécanismes. En fait, les noms changent mais les phénomènes restent les mêmes. On prend l’exemple de Le Pen mais deux mois avant c’était Sarkozy et encore avant c’était Fillon. Peu importe les personnes, le vrai sujet c’est l’impunité politique : comment se fait-il que ces gens soient au-dessus des lois. »

Waly Dia joue son spectacle « Une heure à tuer », ce jeudi 15 mai (20 h) au théâtre Sébastopol de Lille.

Paul Deby croque à pleines dents dans tous les rôles

Paul Deby figure au casting du film Anges et Cie avec Elodie Fontan, Julien Pestel et Romain Lancry. Les improductibles - TF1 Films Production - Marvelous Productions - Kaly Productions

Quel est le point commun entre The Walkind Dead : Daryl Dixon, Antigang 2 ; 4 zéros, Monsieur Aznavour ; Ghosts : fantômes en héritages ; Anges et Cie ; Lucky Luke ou encore Moso ? Sur le papier, ces films et séries n’ont pas grand-chose à voir mais que ce soit pour quelques apparitions ou dans un rôle principal, tous figurent dans la filmographie de plus en plus riche de Paul Deby, qui prouve ainsi qu’il est un comédien tout-terrain.

« Je peux comprendre que certains aiment se spécialiser dans un registre mais à mes yeux, la définition d’un acteur c’est justement d’être un caméléon, de pouvoir tout jouer, se transformer, changer de style, de manière de parler. Ma plus grande peur c’est d’être étiqueté donc même si de manière naturelle, je suis plus attiré depuis tout petit par la comédie, on essaie toujours avec mon agent de me mettre sur des castings très différents. »

Arrivé sur le tard et un peu par hasard dans le métier – « J’accompagnais ma cousine à un casting, il manquait quelqu’un pour une scène, je me suis proposé en mentant au réalisateur en lui disant que je faisais le cours Florent », sourit-il -, Paul Deby profite ainsi de chaque tournage pour parfaire son apprentissage. « Je n’ai pas fait d’école, je viens de nulle part, j’adore tout jouer : un jour j’ai une petite moustache, je suis bien peigné avec un costume des années 1930 pour jouer Charles Aznavour jeune ; un autre, je me retrouve en face d’Eric Judor à essayer de choper le rythme car ça va à 2 000 à l’heure et il envoie des improvisations partout. Il faut être force de proposition, savoir faire rire d’un geste, d’un regard et à l’inverse, quand tu joues dans The Walking Dead, il faut être dur, menaçant. »

En attendant la sortie de Moso, un thriller où il tient un premier rôle, aux côtés d’Audrey Pirault, Paul Deby est actuellement à l’affiche de deux comédies : la série Ghosts : fantômes en héritage sur Disney+ et le film Anges et Cie, qui sort ce mercredi au cinéma. Dans Ghosts, il incarne le fantôme d’un collabo, qui a la particularité de rester tout le temps attaché à un arbre. Dans Anges et Cie, il tient le rôle d’un opérateur gaffeur dans une sorte de service d’assistance technique des anges gardiens.

Dans les deux cas, il peut surtout se réjouir de partager l’affiche avec une sacrée bande de comédiens particulièrement drôles. Quand on est, d’un côté, avec Fred Testot, Monsieur Poulpe, Camille Chamoux, Bruno Sanches ou encore Camille Combal et, de l’autre, avec Élodie Fontan, Romain Lancry, Julien Pestel ou encore François Berléand, ça laisse deviner quelques moments de franches rigolades.

« Dans Ghosts, il y avait un esprit de colonie de vacances, c’était incroyable. Même si je ne tournais pas toujours avec les autres, il y avait vraiment de la place pour tout le monde. On avait un groupe what’s app, sur lequel on échangeait beaucoup, précise-t-il. Initialement, on avait prévu de regarder tous ensemble un vendredi soir, quelques jours après la sortie, et j’ai craqué. Je n’ai pas pu m’empêcher de commencer à regarder un épisode avant et c’était tellement addictif que j’ai finalement vu toute la série avant. »

Si on ajoute Isabelle Nanty, Didier Bourdon et Gérard Lanvin dans 4 zéros ; Jean Reno dans Antigang 2 ; Tahar Rahim dans Monsieur Aznavour ou encore Norman Reedus dans le spin-off de The Walking Dead ; Paul Deby a donc déjà eu l’occasion de croiser la route de nombreux grands noms de la profession. Ambitieux et déterminé, il compte bien ne pas s’arrêter en si bon chemin.

Paul Deby est au cinéma depuis ce mercredi 7 mai dans « Anges et Cie » et dans la série « Ghosts : fantômes en héritage », disponible sur la plateforme Disney+.

Hélène, les filles et les garçons sur la scène du Sébastopol

Hélène Rollès er ses camarades proposent un concert exceptionnel le 25 mai à Lille.

Véritable phénomène dans les années 1990, la sitcom Hélène et les garçons a permis à son interprète principale Hélène Rollès mais aussi à tous ses petits camarades d’acquérir une incroyable notoriété. La petite bande n’a depuis jamais quitté l’écran avec des séries dérivées, « Le miracle de l’amour », « Les vacances de l’amour » Et, actuellement, « Les mystères de l’amour », diffusée sur TMC. Tous seront sur la scène du théâtre Sébastopol de Lille le dimanche 25 mai pour un grand concert puis une rencontre avec certains fans.

Hélène, comment on vit le fait d’être une Madeleine de Proust pour toute une génération ?

« C‘est un honneur, ça fait plaisir. Beaucoup de gens me disent que j’ai bercé leur enfance donc ça ne me rajeunit pas (rires). C‘est vrai qu’ils étaient nombreux devant la télévision et j’étais chez eux tous les soirs. »

Est-ce que vous avez déjà pris le temps de mesurer le chemin parcouru ?

« Je ne suis pas du tout nostalgique, je ne me pose pas sur mon parcours. J’ai eu la chance de vivre énormément de choses, des moments merveilleux mais je pense davantage à l’avenir qu’au passé et là ce qui m’intéresse c’est qu’on va venir à Lille faire un concert. Même si on l’a déjà fait à Paris, ce sera la première fois que l’on sera tous ensemble sur scène, les filles et les garçons, puisque cette fois Laure (Guibert, alias Bénédicte) sera avec nous. »

Comment est née cette idée de faire ce concert tous ensemble ?

« Ils avaient tous l’habitude de venir à la fin de mes concerts faire un coucou aux gens. Ils ont tous toujours contribué à travers Hélène et les garçons puis Les mystères de l’amour à faire la promotion de mes spectacles, le public les connaît autant que moi donc je leur ai simplement demandés si, pour une fois, ils accepteraient de venir chanter avec moi et ils ont tous dit oui. C’est un nouveau concept, avec ce concert et ensuite pour certains une rencontre avec nous. J’espère que ça va plaire. »

On connaît vos compétences musicales mais pas forcément celles de vos camarades, ça donne quoi ?

« Il y en qui chantent très bien comme Laly Meignan et Sébastien Roch, d’autres qui chantent un peu faux mais ce n’est pas grave. L’essentiel c’est qu’ils le fassent de bon cœur, en y mettant de la bonne volonté. On ne cherche pas une performance de chant, il y a eu des répétitions mais personne n’a pris de cours. Ce que l’on voulait, c’était juste le plaisir de se retrouver ensemble. »

Ce sera uniquement vos chansons ou il y aura aussi des reprises d’autres artistes ?

« Ce sera juste mes chansons. Je vais en chanter la majorité et on va en partager quelques-unes ensemble. Ce sera des chansons du dernier album et puis des titres que tout le monde connaît. »

Vous avez d’autres projets en cours ?

« Je viens de faire un album en chinois donc j’espère faire une tournée en Chine. Et puis il y a toujours les tournages des Mystères de l’amour. »

La série dure depuis plus de quatorze ans. Quelle est la clef d’une telle longévité ?

« L’aventure ne s’est jamais arrêtée. On arrive à la 37e saison, on tourne entre un et trois jours chaque semaine et on se retrouve avec plaisir, on rigole tout le temps et forcément on ne se lasse pas de rire. C’est aussi pour ça que je fais ce métier. S’il n’y avait pas une telle ambiance, ça serait sans doute fini depuis longtemps. Pour la petite information, on va d’ailleurs sûrement tourner quelques épisodes du côté de Lille les jours qui suivront le concert. »

« Hélène, les filles et les garçons », le dimanche 25 mai (16 h), au théâtre Sébastopol à Lille,suivi, pour ceux qui prendront le pack VIP, d’une rencontre avec les artistes sur la scène. Prix : 34 à 75 €.

Cécile Marx promet un spectacle trash poétique

Cécile Marx sera le 7 mai sur la scène du Spotlight à Lille.

Après un passage par le Zénith de Lille il y a quelques semaines avec quelques camarades pour la tournée « Mortreux Comédy », l’humoriste parisienne Cécile Marx est de retour dans le Nord, ce mercredi 7 mai, au Spotlight, une salle qui lui tient d’autant plus à cœur qu’elle appartient à son producteur « Sur mesure ».

« Je viens du théâtre et c’était donc sympa de partager cette aventure collective, ce côté troupe, d’autant qu’on se bidonnait autant dans la vie que sur scène, assure-t-elle. Ça a permis de partager nos univers très différents »

Les spectateurs présents sur ce show ont ainsi eu un bon aperçu du spectacle de Cécile Marx mais pour en voir davantage, il faudra pousser les portes du Spotlight. La jeune femme promet un spectacle original. « C’est du stand-up mais avec un peu de musique et pas mal de surprises, annonce-t-elle. Il y a plein d’anecdotes de vie, c’est assez personnel mais c’est aussi très libérateur, un peu rock. Ceux qui adorent le stand-up ne sont pas déçus et ceux qui préfèrent les seuls en scène s’y retrouvent aussi. Je suis toujours sur le fil entre humour noir et absurde. C’est trash poétique, il y a plusieurs couleurs. »

Le spectacle s’appelle Iconique, un mot dont le sens premier a été un peu travesti dans le langage courant pour désigner de nos jours quelque chose de mythique, d’emblématique. Cécile Marx a décidé d’y amener, elle aussi, sa définition : « J’y raconte qu’à partir du moment où on assume nos défauts, les comportements dont on a honte, ils peuvent devenir iconiques. En fait, c’est un choix, une attitude », affirme-t-elle.

« Iconique », un spectacle de Cécile Marx, ce mercredi 7 mai (19 h) au Spotlight de Lille.