Alice Dufour gravit de nouvelles marches avec « Montmartre »

Alice Dufour occupe le rôle principal de la nouvelle série Montmartre. (c) Julien Panié - Athentic Prod - Banjay - TF1

« Montmartre », la nouvelle série de TF1 débarque sur vos écrans, ce lundi 29 septembre (21 h 10) avec un casting pharaonique de 94 comédien(ne)s, petits et grands rôles confondus. Parmi eux, des visages très connus du grand public comme Mathilde Seigner, Cristiana Reali, Valérie Karsenti, Benjamin Baroche ou encore Hugo Becker mais aussi de nombreuses valeurs montantes dans les rôles principaux dont Alice Dufour, tout émerveillée de se retrouver propulser en première ligne. « Mon agent m’a proposé le casting et tout s’est bien passé. C’est magique, j’ai vu les premiers épisodes et le résultat est au-delà de mes espérances. Je n’arrive pas trop à réaliser mais dans ce métier assez compliqué, il faut juste apprécier les opportunités qui se présentent  », confie la comédienne, qui incarne Céleste.

« C’est une jeune femme qui a vu son père assassiné sous ses yeux quand elle était toute petite et qui a été séparée de son frère et de sa sœur, tous ayant été vendus à des familles différentes, précise-t-elle. Forcément ça forge un caractère. Son combat au début de la série, c’est de retrouver la fratrie. Elle a mis sa vie personnelle de côté pour y parvenir et même si au fil des épisodes, on va assister à son émancipation, son souhait initial n’est pas de bouleverser les conventions ou la situation des femmes de cette époque. »

Un choix scénaristique qu’Alice Dufour juge plus pertinent : « ça aurait été moins intéressant d’avoir tout de suite affaire à une héroïne très rebelle, comme pouvaient l’être Sarah Bernhardt, Suzanne Valadon ou Blanche Cavelli, des figures artistiques féministes de l’époque même si Céleste a aussi du caractère et sait ce qu’elle veut. »

Se replonger dans la vie du début du XXe siècle fut un vrai bonheur pour la comédienne.;« C’était un rêve de jouer un rôle d’époque. Dès qu’on avait les costumes et qu’on arrivait dans les décors, on se sentait transportés dans un autre temps mais chaque jour c’était environ deux heures de maquillge , habillage, coiffure ».

Sensible, déterminée (quand elle a un but), courageuse (quand quelque chose la passionne), Alice Dufour se retrouve dans quelques caractéristiques de Céleste. Petit clin d’oeil du destin, elle a vécu, elle-même, plusieurs années dans le quartier de Montmartre. « C’est un quartier qui me parle et que j’adore », poursuit celle qui a pu mettre à profit ses années de gymnastique et de danse pour se fondre dans ce rôle , où elle est amené à monter sur la scène d’un cabaret.

« Montmartre », série en 8 épisodes, dès ce lundi 29 septembre (21 h 10) sur TF1

Musique, comédie, écriture : Zoé Clauzure arpente avec succès tous les terrains d’expression

Zoé Clauzure était en dédicaces à la Fnac de Lille pour ses deux livres (c) Lily Violette.

Du haut de ses quinze ans, Zoé Clauzure a déjà un parcours artistique qui sort du commun. Demi-finaliste de The Voice Kids, la jeune femme fut ensuite la grande gagnante de l’Eurovision juniors en 2023. Un succès qui lui a ouvert de nouvelles portes : celles, par exemple, du Paradis latin, où elle fut choisie comme meneuse de revue du spectacle familial « Mon premier cabaret », monté par Kamel Ouali ou encore celles du métier comédienne avec un petit rôle dans « Cat’s eyes », la série événement de TF1.

Loin de s’arrêter en si bon chemin, elle vient de sortir deux livres « Tout donner » et « Mon journal », aux éditions Michel Lafon, qu’elle est venue dédicacer, il y a quelques jours, à la Fnac de Lille. « Le livre permet de mieux me connaître. Je reste assez secrète sur les réseaux sociaux. Là, j’ai mis énormément de moi, de mon intimité, de ma famille, des coulisses de mes activités, confie-t-elle. Le journal, ce sont davantage des conseils, des tips, des astuces sur différentes choses comme la façon de gérer le stress mais aussi sur le harcèlement scolaire. »

Une thématique que la jeune artiste évoque également dans sa dernière chanson « Invisible », prémisce d’un EP dont elle devrait communiquer prochainement la date de sortie : «Les chansons sont prêtes. Il reste juste à les peaufiner, faire le mix, le mastering, indique-t-elle. J’en suis hyper fière. J’ai mis tout mon cœur dans chacune et elles me ressemblent beaucoup. Je pense même que certains seront surpris en se disant que tout ça ne peut pas sortir d’un si petit bout de femme mais j’ai beaucoup d’émotions en moi. Et c’est important pour moi d’avoir des thèmes forts qui peuvent impacter comme le harcèlement scolaire, je n’écris pas pour ne rien dire ou pour faire des chanson sur la pluie et le beau temps ».

Plutôt à l’aise face à la notoriété, bien entourée par ses proches et notamment sa maman, qui est devenue sa manager, Zoé Clauzure appréhende tour ce qui lui arrive avec beaucoup de sérénité et ce n’est certainement pas un hasard si elle a été retenue comme ambassadrice de l’association « Non violence pour la paix » et si elle a été nommée « Girl of the year » par le prestigieux magazine américain « Time ».

Un sacré honneur pour une jeune femme qui s’interroge sur sa capacité à mener de front dans les années à venir sa carrière artistique et ses études. « J’accorde beaucoup d’importance à l’école. Pour l’instant, tout va bien, je suis en seconde dans un lycée spécialisée avec des horaires aménagés mais j’aimerais suivre des études d’astronomie et partir un peu dans un pays anglophone, à Londres ou à New York », avoue-t-elle.

La tête dans les nuages lorsqu’elle s’amuse avec son téléscope, Zoé Clauzure a, en revanche, les pieds bien sur terre et savoure chaque moment de sa jeune mais déjà riche existence. « J’aime les différentes facettes de ce métier, affirme-t-elle. L’inspiration seule dans sa chambre, ce moment où tout naît dans ma tête ; les moments de création en comité restreint mais aussi les concerts devant des milliers de personnes et le lien avec les gens lors des séances de dédicaces. »

Deborah François : « J’ai un projet d’écriture en solo qui est en train de prendre forme »

Deborah François, ici aux côtés de Niels Schneider, dans Les tourmentés.

Après le biopic sur Frantz Fanon, psychiatre théoricien de l’anticolonialisme pendant la guerre d’Algérie, un film un petit buget ayant réussi à cumuler environ 250 000 entrées en trois mois d’exploitations, la comédienne Deborah François est depuis dix jours toujours à l’affiche au cinéma mais, cette fois, dans l’adaptation du livre « Les tourmentés » de Lucas Belvaux.

Un film dans lequel l’actrice belge incarne Manon, l’ancienne femme de Skender (Niels Schneider), un ancien légionnaire sollicité par Max (Ramzy Bedia) pour servir d’appât dans la partie de chasse organisée par « Madame », une riche veuve, incarnée par Linh-Dan Pham. « Manon est à la fois un personnage central au proopos du film car tout ce que va faire Skender, cette chasse à l’homme qu’il va accepter, c’est justement pour donner de l’argent à sa famille, laisser quelque chose alors qu’il est devenu clochard. En même temps, elle est extérieure car c’est la seule qui ne sait pas ce qui se passe. Comme le dit Lucas Belvaux, au début du film, il y a trois personnages sur les quatre qui sont  un peu « morts ». Elle est la seule encore dans la vie car elle a ses deux enfants. »

Séduite dès la lecture du livre, Deborah François était curieuse de voir l’adaptation : « Le résultat est assez saisissant car Lucas (Delvaux) arrive à nous faire rentrer dans la tête des personnages en comprenant toutes leurs ambiguïtés, la tension émotionnelle qu’i y a entre eux, s’enthousiasme-t-elle. On n’est jamais dans le noir ou le blanc mais toujours dans le gris, ça colle bien au titre « Les tourmentés ».J’ai chopé des petits détails dans le livre pour nourrir les personnages, sur leur passé, sur les raisons pour lesquelles ils ne sont plus ensemble avec Skender et comment elle se bat contre ses sentiments pour protéger ses enfants. C’est une mère louve. »

Le genre de rôle que la comédienne a adoré jouer : « Quand un personnage est trop entier, j’essaie d’y apporter des petites complexités car on a tous des contradictions. Quand un personnage est très lumineux, il faut lui apporter une face sombre et inversement. »

Deborah François a aussi plusieurs projets d’écriture : « J’ai co-écrit un film espagnol avec Mario Casas, qui s’appelle « Ma solitude a des ailes » et qui est sorti sur Netflix et on repart en écriture avec le même réalisateur. J’ai aussi un projet en solo qui a commencé à prendre forme, c’est mon bébé. Jy mets tout ce que j’ai dans les tripes et je me sers beaucoup de ce que je suis en tant qu’actrice dans ma façon de travailler, de construire des personnages. »

« Les tourmentés » de Lucas Belvaux, actuellement au cinéma. Avec Deborah François, Niels Schneider, Ramzy Bedia et Linh-Dan Pham.

Armel Roussel fait rayonner son « Soleil » au théâtre du Nord

Dans Soleil, le public est au plus près des comédiens. (c) Alice Piemme

Artiste associé depuis cinq ans et parrain des promotions 7 et 8 de l’école du Nord, le metteur en scène Armel Roussel est presque comme chez lui au théâtre du Nord à Lille et c’est donc avec un immense plaisir qu’il a investi les lieux pour préparer les six représentations prévues entre le 30 septembre et le 4 octobre.

Pour l’occasion, investir est vraiment le terme juste car Armel Roussel et ses équipes ont installé une dizaine d’espaces dans différents lieux du théâtre. Pour les trente ans de sa compagnie, l’homme a voulu se lancer dans un projet peu classique. « Je cherchais une proposition singulière, un peu hors normes, festive, confie-t-il. Depuis plus de trente-cinq ans, j’ai sur ma table de nuit des nouvelles de Raymond Carver que j’avais découvert avec l’adaptation de son livre « Short cuts » par Robert Altman. Jamais je ne m’étais imaginé faire théâtre de cette matière-là mais cette écriture me touche. »

« Travailler sur des nouvelles induisait de travailler sur des formes courtes, ce que j’avais déjà fait, il y a une dizaine d’années, dans « Après la peur », un spectacle que j’avais créé à Montréal, poursuit le metteur en scène. Ça parle d’amour, de couple, de séparation, d’alcool, de solitude, de thèmes qui peuvent toujours paraître sombres mais toujours avec une forme de malice dans sa manière de les dépeindre. L’écriture est très américaine des années 1970, 1980, il a fallu moderniser un peu le texte mais ce qui m’a intéressé c’est qu’il y a une vraie complexité humaine, Carver arrive à faire cohabiter plusieurs sentiments, c’est très chouette à jouer. »

Pour chaque représentation, le public sera placé en immersion que ce soit par les décors, les lumières et le son, dès son entrée dans le théâtre puis divisé en dix groupes qui assisteront, au cours de la soirée, à un total de cinq spectacles d’une durée de 21 à 24 minutes chacun. Ils seront ainsi installé au plus près des comédiens et mené par des guides d’un espace à l’autre. Dans certains, les écoutes se feront au casque pour ne pas perturber la salle d’à côté et chaque déplacement devra se faire le plus silencieusement possible.

Dix espaces ayant été conçus, il faudra revenir une deuxième fois pour ceux qui souhaitent voir l’ensemble des scènes mais pas d’inquiétudes pour ceux qui ne peuvent réserver qu’une soirée, toutes sont indépendantes les unes des autres

21 comédiens sont mobilisés chaque soir pour ce projet, dont trois passés par la septième promotion de l’école du Nord : Jade Crespy, Chloé Monteiro et Sam Chemoul. Hélas, seule la première nommée sera de la partie à Lille, ses camarades étant, cette fois, retenus sur d’autres projets.

« Soleil », mis en scène par Armel Roussel au théâtre du Nord à Lille, du 30 septembre au 4 octobre à 19 h 30 + une séance le samedi 4 octobre à 14 h 30.

Victor Meutelet dans la lumière de « Montmartre »

Victor Meutelet (à gauche) tient l'un des rôles principaux de la nouvelle série Montmartre. (c) Julien Panié - Authentic Prod/Banjay/TF1

Que ce soit à la télévision (Le bazar de la charité, Emily in Paris, Master Crimes) ou au cinéma (Monsieur Aznavour, Finalement), le visage de Victor Meutelet est de plus en plus présent ces dernières années et, bonne nouvelle, ce n’est pas là de s’arrêter puisque le jeune homme sera prochainement à l’affiche de « Chopin, chopin » dans les salles obscures et, il sera surtout en pleine lumière dès ce lundi 29 septembre (21 h 10) dans « Montmartre », la nouvelle série événement de TF1.

Le comédien y incarne Arsène, jeune homme issu d’une famille très bourgeoise ayant fait fortune dans l’industrie automobile au destin tout tracé puisqu’il est désigné pour reprendre l’entreprise familiale, ce qui lui convient parfaitement, et sur le point d’épouser une jeune fille de bonne famille, à l’occasion d’un mariage arrangé, ce qui lui plaît beaucoup moins. « Et soudain, il y a cette Céleste (Alice Dufour) qui vient un jour toquer à sa porte en lui expliquant qu’elle est sa sœur , qu’ils ont été séparés à la naissance et vendus à des familles différentes », précise-t-il.

« Ce qui m‘a séduit, c’est forcément le scénario, cette promesse, qui est tenue, de grande saga familiale d’époque mais ça va même plus loin, ça navigue entre plein de genres. Je trouve qu’il y a plein d’éléments qui élèvent la série au-delà de ce qu’on pourrait en attendre. »

Le comédien se réjouissait également de travailler avec Louis Choquette, « un réalisateur canadien plein d’inventivité, qui apporter une énergie folle » et de partager l’affiche avec un joli casting, dAlice Dufour à Cristiana Reali, en passant par Claire Romain, Mathilde Seigner, Hugo Becker ou encore Benjamin Baroche.

Pour préparer son rôle, Victor Meutelet s’est forcément imprégné de l’époque : « Il y a beaucoup plus de choses à chercher que pour un rôle contemporain, il y a de la documentation. J’ai lu des livres de cette période pour me familiariser à la langue, au vocabulaire de l’époque, ça infuse progressivement en moi et j’essaie de le restituer le plus naturellement possible, confie-t-il. Après une grande partie du travail se fait naturellement grâce aux costumes, aux décors. Quand nous sommes plongés dedans, la moitié du chemin est fait. » Il ne reste alors qu’à embarquer les téléspectateurs dans cet alléchant voyage dans le temps.

« Montmartre », mini-série en 8 épisodes, dès le lundi 29 septembre (21 h15) sur TF1