Francis Huster bouleversé par son passage dans « Les traîtres »

Francis Huster a déjà eu des discussions animées avec les autres candidats. (c) PIerre Olivier-M6

Ses coups de gueule ont marqué les premiers épisodes de la quatrième saison de l’émission « Les traîtres seront-ils démasqués ? », diffusée chaque jeudi soir (21 h 10) sur M6. Forte personnalité du casting 2025, Francis Huster paiera-t-il son caractère très affirmé et ses prises de position ? Lors de la dernière table ronde, son nom a été cité à plusieurs reprises mais il avait finalement conservé sa place dans le jeu. En sera-t-il de même ce jeudi soir ? Seule certitude, l’homme a été profondément marqué par cette expérience télévisuelle.

«Quand on m’a proposé de faire Les traîtres, j’ai regardé la saison avec Laurent Ruquier et j’ai été fou de rage contre lui. Je le connais bien dans la vie et j’ai été choqué de le voir se comporter comme un salaud tout le temps de l’émission, avouait-il avant le lancement du programme. Je me suis dit que j’allais y participer mais en me conduisant exactement comme je suis dans la vie. Je me suis rendu compte que j’ai joué près de deux cents rôles dans ma carrière mais que les gens ne savent pas qui je suis vraiment. »

Très vite, le comédien s’est complètement laissé happer, semblant totalement oublier qu’il ne s’agissait que d’un jeu : « Dès le deuxième ou le troisième jour, il y a des rapports humains incroyables, confie-t-il. On assiste à des moments de vérité, des moments de cruauté, des choses bouleversantes, émouvantes, certains ont vraiment pleuré, certains avaient envie de se taper sur la gueule. Il y avait beau avoir des tas de caméras dans le grand salon où on se réunit pour discuter, on les oublie totalement. »

Francis Huster a connu des moments très compliqués mais il ne regrette pas un instant cette aventure : « J’ai été foudroyé par quelqu’un qui me trahissait et je n’aurais jamais pensé que cette personne puisse le faire. J’ai été effondré, j’ai pleuré mais c’était incroyable, j’ai gardé un souvenir merveilleux de ce tournage, assure-t-il. Je crois que nous sommes tous sortis de ce jeu avec la sensation de mieux se connaître soi-même »

L’impact n’a visiblement pas été que provisoire pour le comédien qui a totalement revu sa conception du métier depuis la fin de l’émission : « J’ai pris la décision de ne plus jouer de rôle où je ne suis pas moi-même, j’ai d’ailleurs refusé sept pièces de théâtre », a-t-il indiqué. Le comédien aurait même demandé à faire évoluer son personnage du commissaire Antoine Keller, lors du tournage du troisième volet de la saga Zodiaque, prochainement de retour sur TF1. 

« Les traîtres seront-ils démasqués ? », tous les jeudis (21 h 10) sur M6.

Clovis Cornillac, invité d’honneur du festival CineComedies Lens-Liévin

Le programme de l'édition 2025 du festival CineComedies a été dévoilée.

En attendant de fêter, on l’imagine, en grandes pompes son dixième anniversaire en 2026, le festival CineComedies, installé depuis trois ans dans le Pas-de-Calais, a dévoilé ce mardi l’alléchant programme de la neuvième édition, prévue du 29 mais au 2 juin. Un rendez-vous dont l’invité d’honneur sera Clovis Cornillac, dont la filmographie compte plusieurs comédies (Brice de Nice, Astérix et Obélix aux Jeux olympiques, Un p’tit truc en plus). 

La thématique : « Drôle de guerre ». – Alors que l’on célèbre cette année les 80 ans de la fin de la deuxième guerre mondiale, Jérémie Imbert, le directeur artistique, et Yann Marchet, le directeur général du festival, ont décidé de programmer plusieurs comédies sur la guerre, à commencer par Le dictateur de Charlie Chaplin, mais aussi La vache et le prisonnier, en présence du petit fils de Fernandel. Parmi les films retenus, on retrouve aussi Mais où est donc passée la septième compagnie… Anne Mondy, la fille de Pierre Mondy, inoubliable chef Chaudard, sera présente pour évoquer le film et la carrière de son père. Enfin, Rachid Ferrache viendra partager ses souvenirs de tournage avec Jean-Paul Belmondo pour le film L’as des as.

Les avant-premières. – Deux films seront présentés en avant-première : Avignon avec Baptiste Lecaplain et Alison Wheeler avec la participation du réalisateur Johann Dionnet et Vacances forcées avec l’invité d’honneur du festival, Clovis Cornillac, dans le rôle principal.

Les séances anniversaires. – Pour fêter les 40 ans de Retour vers le futur, une expérience particulière sera proposée aux spectateurs. La fameuse DeLorean, la voiture qui permet à Mary Mc Fly (Michael J. Fox) et au doc Emmet Brown (Christopher Lloyd) de voyager dans le temps est annoncée dans le Pas-de-Calais avec son créateur, l’Américain Kevin Pike, spécialiste des effets spéciaux, qui a travaillé sur plusieurs grandes productions avec Steven Spielberg sur des films comme Les dents de la mer, Indiana Jones ou encore Jurassic Park.

Autre temps fort très attendu : la rencontre avec Coline Serreau, André Dussolier et Michel Boujenah pour les 40 ans de Trois hommes et un couffin. Le festival fêtera aussi les 20 ans de Brice de Nice, avec la venue du réalisateur James Huth. Un film auquel avait d’ailleurs également pris part Clovis Cornillac.

Une « Tuche » dans le jury. – Un jury a été créé pour une compétition de courts métrages avec notamment le comédien Yannick Choirat (Homejacking, Tout pour Agnès…) et dans le rôle de la présidente Sarah Stern que le grand public connaît notamment pour son rôle de Stéphanie dans la saga Les Tuches.

Le film qui lancera le festival et l’identité de quelques invités doivent encore être annoncés mais le rendez-vous a déjà fière allure.

Festival Cinecomedies Lens-Liévin, du jeudi 29 mai au dimanche 2 juin.

Bruno Sanches : « Le succès d’HPI nous dépasse un peu »

Bruno Sanches a vu sa carrière prendre un nouvel élan avec la série HPI. (c) Philippe Leroux/TF1

Alors que les premiers épisodes de la cinquième et, a priori, dernière saison de la série HPI sont annoncés pour le jeudi 15 mai sur TF1, Bruno Sanches qui y incarne le personnage de Gilles est très présent sur les écrans. Il était récemment dans Clean une fiction diffusée M6, accessible, en replay, qui n’a pas eu le succès d’audience qu’elle aurait mérité. « C’est une chouette série avec des femmes de ménage qui deviennent des espionnes, même un peu des escrocs en trouvant des combines pour profiter de la vie », explique-t-il.

On peut aussi le voir actuellement dans la version française de Ghosts : fantômes en héritage sur la plateforme Disney+. « C’est un divertissement familial, une comédie fantastique sur un château hanté dont hérite un couple joué par Camille Chamoux et Hafid Benamar, précise-t-il. Suite à un accident et plusieurs mois de coma, elle se réveille avec le pouvoir de voir les fantômes des occupants des différentes époques. C’est vraiment drôle. »

Le comédien a visionné quelques épisodes des versions anglaises et américaines : « Je n’ai pas trop accroché à l’adaptation américaine. En revanche, j’ai trouvé la série britannique vraiment bien mais je me suis vite arrêté car je n’avais pas envie d’être trop inspiré par ce que je voyais, je voulais faire mon rôle à ma sauce et ne pas tomber dans l’imitation.

Son personnage est celui d’un chef scout, tué d’une flèche dans le cou, ce qui a donc obligé le comédien à tourner avec une flèche pas forcément pratique pour se mouvoir, notamment lorsque les fantômes se déplacent en groupe. « C’était assez complexe quand je me déplaçais sur le plateau, j’ai mis un jour ou deux à m’habituer mais c’était marrant. Et, en ce qui concerne le scoutisme, je n’en ai jamais fait mais j’ai des potes qui en faisaient et j’ai toujours trouvé leur costume rigolo. »

Au sein d’un casting de premier choix avec notamment Natacha Lindinger, Fred Testot, Monsieur Poulpe, Typhaine Daviot, Camille Combal ou encore Paul Deby, Bruno Sanches reconnaît que l’ambiance sur le tournage a été parfois un peu dissipée mais que chacun a su trouver sa place : « On a beaucoup rigolé mais Athur , le réalisateur, nous tenait bien. Il y avait beaucoup de gens qui aiment faire rire donc c’est vrai que ça aurait pu tourner à la « battle » de blagues et même être très chiant mais pour le coup chacun a été l’écoute de l’autre. On avait plaisir à être ensemble comme une troupe de théâtre. »

La joie de se retrouver, c’est ce qu’il ressent également à chaque fois que reprennent les tournages de la série HPI avec peut-être un sentiment particulier cette fois car il s’agit de la cinquième et dernière saison ? « Je n’y pense pas trop en fait, je pense qu’on commencera à se le dire sur les deux derniers jours puisque le tournage se fait en deux blocs. Pour le premier, j’ai vraiment vécu le moment présent et puis même si ce sera bientôt la fin d’un aventure, ça ne va pas nous empêcher de nous voir en dehors par la suite et qui sait on va peut-être se retrouver sous un autre format, des petites portes peuvent toujours s’ouvrir. »

Si Audrey Fleurot confiait récemment que HPI avait changé sa vie, Bruno Sanches estime, lui, que cette série a forcément aidé son parcours : « Je ne vais pas dire que ça a changé ma carrière mais ça a permis que le chemin continue, s’allonge. On est encore dedans donc on a du mal à prendre du recul mais c’est vrai que ça a fait des audiences incroyables. On va dire que le succès nous dépasse un peu. »

Son prochain rendez-vous ?  « Les aventurières, une mini-série d’espionnage, d’aventure pour France 2 que je tourne actuellement avec Fanny Cottençon, Charlie Bruneau et Lionel Astier ».

Eve Druelle, plus de quinze ans d’expérience au service de Fabricurious

Eve Druelle adore son personnage dans Fabricurious. Photo Casino Barrière Lille

C’est désormais presque une habitude, le spectacle annuel du Casino Barrière de Lille se fait une place de choix lors de la cérémonie des trophées de la Comédie musicale. Fabricurious a été nommé dans quatre catégories : meilleur spectacle musical, meilleures chorégraphies, meilleur collectif, meilleurs costume pour l’édition 2025 dont les lauréats seront connus le 23 juin à Paris. Le tout aux côtés de productions prestigieuses comme La Haine, Les dix commandements, Les misérables.

Une belle récompense pour le créateur et metteur en scène Alexis Meriaux et toute sa troupe dont fait partie Eve Druelle, une artiste lilloise qui avait vécu les premiers spectacles en 2010 au Casino Barrière de Lille en prenant part aux shows de Roger Louret sur les années 1970-1980. « Treize ans plus tard, j’y suis revenue pour jouer dans In my eighties, où j’incarnais l’une des émotions de l’héroïne Eve Petit, je jouais la joie, la gourmandise, j’avais toujours un paquet de chips à la main », sourit-elle.

Entre ces deux expériences, la jeune femme a appris le métier sur Paris, elle a intégré une école de comédie musicale, s’est perfectionnée en chant, danse et théâtre, ce qui lui a permis de prendre part à de nombreux spectacles, notamment musicaux comme Starmania ou des hommages à Jacques Brel et Edith Piaf.

Enchantée de son expérience lilloise avec In my eighties, Eve Druelle a rempilé avec joie pour le spectacle de cette année, Fabricurious, qu’elle définit comme « une expérience unique, où il faut venir prendre l’énergie des machines, adhérer à une histoire. C’est plein de couleurs et en même temps c’est profond, c’est la machine et l’humain donc on est totalement dans l’actualité avec l’intelligence artificielle. Il y a une vraie énergie, une vraie fusion dans la troupe. »

Eve Druelle y incarne un personnage à son opposé : « Je l’aime, il est tellement différent de moi, c’est un humanoïde qui a été créé pour les joies du divertissement, qui en fait toujours trop, qui a toujours des choses à dire. C’est un peu la maman du groupe. »

Un registre bien différent des spectacles qu’elle crée au quotidien : « J’interviens pour la toute petite enfance, dans des crèches. Ce sont des comptines avec du visuel, des marionnettes mais aussi dans des maison de retraite, je donne également des cours de chant à des enfants handicapés, j’ai plein de facettes. Ce qui me fait vibrer, c’est d’être en rapport direct avec le public, quel qu’il soit. »

« Fabricurious », au Casino Barrière de Lille, ce samedi 26 avril puis les 16, 17, 23 et 24 mai, à chaque fois à 19 h 30.

Pour Julie Zenatti, il est venu le temps des cathédrales

Julie Zenatti a créé ce nouvel album pour se lancer dans une série de concerts dans des églises.

Née artistiquement sur le parvis de Notre Dame, il y a plus de vingt-cinq ans, Fleur-de-Lys a bien grandi. Que de chemin parcouru depuis ses débuts dans la comédie musicale « Notre Dame de Paris ». Julie Zenatti s’est installée, au fil des années, dans le paysage musical français avec plusieurs album solo, un album en duo avec Chimène Badi et des aventures télévisuelles que ce soit dans Mask Singer ou plus récemment dans Danse avec les stars.

Il était peut-être écrit que son chemin repasserait un jour par des lieux saints. Son nouvel album « Le chemin », sorti ce vendredi 25 avril, lui permet, de fait, d’explorer un terrain d’expression inhabituel avec une série de concerts dans des églises ou des cathédrales. Si aucune date dans la région n’a, pour l’heure, été annoncée, la jeune femme sera chez nos voisins belges, entre le 9 et 11 mai, du côté de Liège, Namur et Frameries.

Un album qui n’était pas forcément prévu jusqu’à ce que l’artiste reçoive la proposition de chanter dans des églises. « Ce lieu ne fait pas partie de ma vie, je n’avais chanté qu’une fois dans une église mais c’était en hébreu avec des Corses, rappelle-t-elle. Je me suis demandée avant de me lancer dans l’aventure quelle place je pourrais trouver là-dedans et surtout je n’avais pas envie d’y faire un « best-of » de mes anciennes chansons. J’ai donc commencé à écrire, à construire un répertoire qui corresponde à ces lieux. »

Julie Zenatti s’est plongée dans la lecture de passages de la Bible, des Évangiles, de la Torah : « J’ai voulu m’imprégner de tous ces textes, j’ai écrit des choses sur le pardon, la filiation, l’amour, la main tendue. Je suis en train de trouver ma spiritualité, ça m’a amenée une forme d’apaisement dans ce monde qui va très vite, où l’on ingurgite beaucoup d’images, extraire un sens à ces lectures ardues était très nourissant. »

L’artiste évoque un rendez-vous de spiritualité, de communion, de partage et invite le public à franchir le pas : « J’espère que les gens auront la curiosité de venir même s’ils ne sont pas religieux, poursuit-elle. On m’invite dans ces lieux, j’aimerais y accueillir aussi le public. » Ce nouvel album est une occasion de faire un point sur son parcours d’artiste mais aussi de femme : « J’évoque la femme que j’ai été, celle que je suis, celle que je tends à être. Il y a l’aboutissement de quelque chose et un renouveau vers autre chose, mais ce sont les deux à la fois, je ne me sens pas à la croisée d’un chemin. »

Pour ce nouvel opus, Julie Zenatti a décidé de collaborer avec plusieurs artistes dont Ycare, « il y a une vraie spiritualité dans sa façon d’écrire, il est instinctif, pertinent. Nous n’avions jamais réussi à faire aboutir une chanson ensemble et là, en même pas 24 heures, la chanson Païenne est arrivée. » Admirative de Camille Berthollet, elle a également sollicité sa participation sur Reste la prière. « Je la suis depuis longtemps, je suis amoureuse du violoncelle, je l’avais vue faire des interventions avec des artistes pop, j’avais vraiment envie qu’on travaille aussi ensemble et je lui ai donc demandé d’écrire la partition. »

Chanter dans des églises n’est évidemment pas anodin et nécessite quelques ajustements : « Chacune a sa résonance, il y a tout un challenge pour contenir le son, d’autant que c’est un album très organique mais, en revanche, je n’ai pas adapté ma voix. »

« Le chemin », le nouvel album de Julie Zenatti est disponible depuis ce vendredi 25 avril.