David Salles doublement lié au succès de « La Petite Histoire de France »

David Salles et Karina Marimon et Grant Faved dans la saison 6 de La petite histoire de France. (c) Julien Cauvin - W9

Depuis quelques semaines, W9 diffuse chaque samedi (17 h 30) des épisodes de la sixième saison inédite de « La Petite Histoire de France ». Créée il y a dix ans, la série revisite avec humour l’Histoire de France, par le biais de personnages censés être les cousin(e)s de figures marquantes. Karina Marimon incarne ainsi Renata Bonaparte, la cousine de Napoléon, qui tient une auberge avec son mari Jean Plancher, joué par David Salles. Un couple particulièrement apprécié des téléspectateurs.

Outre son rôle de comédien, David Salles est également l’un des réalisateurs et le directeur artistique de la série. « On a la chance d’avoir une équipe, que ce soit au niveau de la technique ou des comédiens, qui allie en permanence plaisir et rigueur. C’est donc très plaisant de travailler dans ces conditions, confie-t-il. C’est incroyable de se dire que cela fait dix ans que nous sommes diffusés et que l’on a tourné une sixième saison. À chaque fois qu’on en termine une, je me dis que c’est peut-être la dernière, et puis on y retourne, et on y retourne encore. Toujours avec un bonheur intense. C’est fou de se rendre compte qu’il y a autant de gens qui nous suivent et qui aiment vraiment la série. »

« J’ai la chance d’avoir un personnage qui, au vu des retours, est très aimé. Je crois que cette bêtise constante et sa naïveté plaisent au public, qui me demande d’ailleurs toujours dans la rue des nouvelles de mon mari, comme si nous étions un vrai couple à la ville, sourit Karina Marimon. Malgré tout, ce qui me sidère le plus, c’est la reconnaissance de la profession. Il y a beaucoup de réalisateurs, producteurs et comédiens qui adorent la série et connaissent des répliques par cœur, c’est quand même génial. »

« On pourrait en effet penser que ce type de format court sur une chaîne de la TNT soit boudé par les professionnels, mais c’est exactement l’inverse qui se produit, confirme David Salles. C’est gratifiant. »

Tourner ce programme n’a toutefois pas suscité un engouement supplémentaire pour la matière chez Karina Marimon : « Pour être tout à fait honnête, de façon générale, je fais rarement un travail d’historienne quand je joue un rôle. Si le texte est bien écrit, si les scénaristes ont bien fait leur travail, je n’ai pas à faire ce genre de recherches, mais juste à jouer ce qui est écrit, comprendre la situation et trouver des conneries à faire et à partager avec mes camarades. »

Son partenaire ne tient pas tout à fait le même discours : « Je ne connaissais pas grand-chose à l’Histoire et cela m’a poussé à m’y intéresser davantage, assure-t-il. On commence par s’attacher aux personnages, à s’amuser, et puis on se prend au jeu et on essaie de creuser un peu les us et coutumes de l’époque. » Apprendre tout en se divertissant, c’est la jolie proposition faite aux téléspectateurs.

« La Petite Histoire de France », tous les samedis à 17 h 30 sur W9.

Faudel, le petit prince du raï rejoint la tournée « I gotta feeling »

Faudel intègre cette année la troupe de I Gotta feeling.

Forte du succès de la première tournée en 2024, la troupe de « I Gotta Feeling », qui réunit de nombreux artistes des années 2000 (Assia, les L5, Alizée, Billy Crawford, les Worlds Apart, Helmut Fritz, Nâdiya…), repart sur les routes de France dès le mois de janvier. Une nouvelle aventure avec quelques nouveaux visages, dont celui de Faudel.

Très vite surnommé le petit prince du raï, il se révèle véritablement auprès du grand public à la fin des années 1990, d’abord avec son tube « Tellement N’Brick », puis en 1998, en unissant sa voix à celles de Khaled et Rachid Taha au sein du groupe 1, 2, 3 Soleils. « On a eu une belle histoire et j’avais vraiment envie de retrouver le public français, assure-t-il. J’avais déjà eu des propositions dans ce sens par le passé, mais comme j’avais eu la chance d’exporter ma musique dans différents pays, je ne voulais pas m’enfermer dans un long projet. J’avais vu la première tournée, on en avait discuté avec le producteur Damien Nougarède, qui est aussi mon manager, et j’avais beaucoup aimé l’idée. L’opportunité s’est de nouveau présentée et j’ai accepté. »

Toujours très populaire sur les réseaux sociaux en France, Faudel est ravi de renouer avec des artistes qu’il connaît très bien, pour la plupart. « Je le fais vraiment parce que j’en ai envie. Je vais être content de monter dans les bus avec des potes et de faire la fête avec un public qui devrait être très familial, poursuit-il. Il y a une forme de nostalgie pour ceux qui nous ont écoutés et suivis dans les années 2000 et qui viennent désormais nous voir avec leurs enfants. Partager la scène avec des artistes, chanter des collégiales, j’avais eu la chance de le faire en 2001 avec Les Enfoirés et j’avais adoré. »

À cette époque, le jeune homme possédait des goûts très éclectiques. « J’avais la chance d’avoir, dans ma maison de disques chez Universal, des gens comme Florent Pagny, Marc Lavoine, Calogero ou Avril Lavigne, et j’écoutais beaucoup de musique anglo-saxonne comme The Police ou Scorpions. C’étaient aussi les débuts de Jay-Z. »

Impressionné par le succès et la longévité des tournées Stars 80, Faudel ne se projette pas, en revanche, avec « I Gotta Feeling ». « Aujourd’hui, je vis les choses avec dix fois moins de stress qu’avant et surtout je vis l’instant. Je prends le temps et je ne ferme aucune porte. »

Pas même celle d’un nouvel album en France. « Je ne vais pas le cacher : on prépare une date parisienne en solo pour la fin de l’année 2026 et j’ai déjà six nouvelles chansons. Mais je ne parle pas d’un retour, dans le sens où je ne me suis jamais vraiment arrêté. Avec 1, 2, 3 Soleils, on avait atteint une sorte de sommet (le groupe avait même obtenu une récompense aux World Music Awards), mais j’ai ensuite eu la chance d’exporter ma musique dans plusieurs pays et j’ai toujours continué à faire des concerts. »

À ses plus belles heures, Faudel a même touché au métier de comédien, au cinéma dans Le Battement d’ailes du papillon avec Audrey Tautou, Bab El Web aux côtés de Julie Gayet, ou à la télévision sur M6 avec le feuilleton Sami, le pion. Là encore, il demeure attentif aux différents projets qui pourraient lui être présentés.

« I Gotta Feeling », Zénith de Lille, le mercredi 25 février (20 h).

« L’âme idéale », une véritable ode à la vie

Dans l'âme idéale, Magalie Lépine-Blondeau et Jonathan Cohen forment un couple pour le moins atypique. (c) Gaumont - TF1 films productions

La période des fêtes de fin d’année est souvent propice à la sortie de comédies romantiques au cinéma. Avec son premier long métrage, « L’âme idéale », Alice Vial sublime le genre en penchant vers la comédie romantique fantastique.

Très connue dans son pays, l’actrice québécoise Magalie Lépine-Blondeau ne va pas tarder à l’être également chez nous, tant elle crève l’écran dans le rôle d’Elsa, infirmière en soins palliatifs, qui possède le don de voir et d’entendre les morts et qui joue donc les passeuses d’âmes. Un héritage familial qui ne facilite pas sa vie personnelle, jusqu’au jour où elle rencontre, par hasard, Oscar, un musicien en quête de reconnaissance, qui va lui redonner foi en l’amour.

Dans le rôle du prince charmant, Jonathan Cohen démontre, si besoin était, que le ressort comique est loin d’être la seule corde à son arc de comédien. « J’essaie de me coller aux besoins du film, précise-t-il. J’aime les comédies dramatiques parce qu’elles traversent plein d’émotions différentes, comme dans la vraie vie. Ces émotions simultanées, juxtaposées, c’est ce qui me touche dans les films que je vois et c’est ce que j’ai envie de jouer. »

L’acteur a tellement cru au projet qu’il a décidé, au-delà de son rôle, de devenir l’un des producteurs du film. « J’ai été séduit par le postulat de départ, assez unique dans notre panorama, mais aussi par tout ce qui se disait dans le film sur nous, les êtres humains. Ça a résonné très fort en moi. »

L’œuvre d’Alice Vial est, en quelque sorte, une ode à la vie. « L’idée, c’était de rappeler aux spectateurs que c’est déjà pas mal d’être vivant, qu’il faut en profiter et avoir la capacité d’aimer encore plus les gens, la vie », poursuit-il.

« Le cinéma que j’aime, c’est celui où l’on rit, où l’on pleure, je ne pouvais pas faire autre chose, confie la réalisatrice. C’est parfois sur un fil, il y a la dimension fantastique qui ajoute un risque, mais c’était un beau défi d’aller chercher la justesse, de mettre le curseur au bon endroit. » Le film évite plutôt bien cet écueil de la mièvrerie, du film trop « guimauve » ou trop « plombant ».

« Il fallait être très juste pour que les spectateurs croient à cette histoire. Nos personnages sont un peu dans leur petite bulle et ils existent chacun à leur manière à travers le regard de l’autre, à ses côtés, confirme Jonathan Cohen. Ce qui est beau, c’est de voir comment ils vont s’entraider mutuellement. »

« L’âme idéale », un film d’Alice Vial, en salle dès ce mercredi 17 décembre, avec Jonathan Cohen et Magalie Lépine-Blondeau.

Sopico s’efforce de rester dans des rapports de narration sincères

Sopico est en concert ce mercredi 17 décembre à la Cave aux Poètes à Roubaix

Début septembre, Sopico était venu faire découvrir son univers en mode guitare-voix dans un décor inhabituel, celui de la rentrée littéraire de la Fnac, organisée au musée de la piscine à Roubaix. Il avait eu l’occasion d’offrir à un public qui ne lui était pas acquis un mixte entre les morceaux de son troisième album « Nuages » et d’autres du dernier né « Volez-moi ».

Ce mercredi, toujours à Roubaix mais dans une salle, La Cave aux Poètes, cette fois dédiée à la musique, il sera en terrain conquis avec des fans venus spécialement pour lui et pour écouter cet album, fruit de trois années et demi de création entre Paris et Rouen. « J’ai commencé à l’écrire en sortant d’une grosse tournée d’une centaine de dates. Cet album est une synthèse, ça raconte mes peurs mais aussi mes ambitions, cette envie permanente de faire de la musique. »

Un album bien plus personnel même si Sopico reconnaît que la mise à nu n’est pas évidente à réaliser : « ça peut me mettre dans des impasses émotionnelles, confie-t-il. Je suis assez pudique, je ne raconte pas grand-chose sur ma vie personnelle mais j’essaie plutôt de raconter ce que je ressens, de parler des sentiments qui sont propres à chacun mais qui ont une part d’universalité. »

Ravi que la musique urbaine soit de plus en plus reconnue, Sopico goûte avec beaucoup de prudence à la notoriété acquise au fil des albums : « Réussir à se développer, toucher un nouveau public, être sollicité par les médias , c’est compliqué et ça n’arrive pas au début mais quand on prend conscience les choses changent, je pense, qu’il faut impérativement garder le point de départ en tête, c’est ce qui permet de rester dans des rapports de narration sincères, estime-t-il. Ça nécessite d’avoir la capacité de se souvenir d’où l’on vient et celle de se projeter là où on veut aller »

Son avenir, il l’imagine toujours dans l’écriture de chansons bien sûr mais peut-être aussi un jour de romans. Après une expérience d’acteur dans le cadre d’une série pour Netflix « The Eddy », de Damien Chazelle, il s’imagine aussi volontiers derrière la caméra : « C’est ma base, j’ai suivi une formation de chef opérateur, précise-t-il. J’ai appris à capter les images, à monter la lumière maintenant est-ce que je passerai le cap ? Je ne sais pas.»

Sopico est en concert ce mercredi 17 décembre(20 h) à La Cave aux Poètes à Roubaix.

Une version dynamique et familiale de Pinocchio, ce mercredi au Zéphyr

La compagnie l'éléphant dans le boa propose sa version de Pinocchio au Zéphyr.

Vous connaissez probablement le Pinocchio de Disney, sorti en 1940, mais peut-être moins le roman pour enfants, initialement écrit en 1881 par l’Italien Carlo Collodi. C’est en partant de cette version originale que Florian Hanssens, gérant de la compagnie « L’éléphant dans le boa » a réalisé une adaptation destinée aux petits comme aux plus grands des aventures de Piocchio, ce pantin de bois, créé par le menuisier Gepetto, qui s’exprime comme un véritable enfant et dont le nez s’allonge à chaque fois qu’il profère un mensonge.

« On a choisi de faire preuve d’une grande fidélité, de ne jamais trahir l’œuvre de Collodi. Du coup, i y a des choses que les gens redécouvrent, explique-t-il. Après comme il s’agit d’un bouquin de plus de 200 pages, il a fallu faire des choix pour en faire une version théâtrale d’environ 1 h 20. On a retiré des passages qui pouvaient être effrayants pour rester sur un divertissement familial et on a essayé de simplifier. »

Le spectacle qui tourne depuis environ cinq ans sera présenté ce mercredi 17 décembre (17 h) au Zéphyr de Hem. Sur scène, dix artistes, des musiciens qui jouent en direct mais aussi six comédiens qui interprètent tous les personnages. « On a voulu faire un spectacle très rythmé, dynamique, chanté, dansé, avec cinq changements de décor, poursuit Florian Hanssens. On a aussi fait en sorte d’avoir un double niveau de lecture pour que le spectacle plaise aussi aux adultes. »

« Pinocchio, l’incroyable voyage », ce mercredi 17 décembre (17 h) au Zéphyr de Hem. À partir de 3 ans. Prix : 18 € (12 € pour les moins de 10 ans).