Les Fatals Picards, des têtes d’affiche tellement évidentes pour le festival des Bricos du cœur

Convier les Fatals Picards sur la scène du premier festival des Bricos du cœur, ce samedi à Ronchin,  c’est comme retrouver Stéphane Bern dans un gala de têtes couronnées : ça sonne comme une évidence. « C’est vrai que ça s’inscrit logiquement dans notre logiciel naturel, confie le guitariste Laurent Honel. Leur action d’entraide et de solidarité envers les associations qui aident les gens, ça nous plaît. On fait régulièrement avec plaisir des concerts qui n’ont d’autre but que de faire de la musique mais là ça ajoute un bon supplément d’âme. »

Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, les Fatals Picards se réjouissent également de faire partie d’un événement festif et collectif avec plusieurs groupes et artistes qui vont se relayer pendant douze heures pour assurer le show. « On adore la période des festivals, ça permet d’aller à la rencontre d’autres artistes, d’un nouveau public, poursuit Laurent Honel J’aime ces ambiances que certains qualifient d’un peu bof et prolo mais que je définis comme populaires et joyeuses. »

Présents sur la scène française depuis maintenant 23 ans, la réputation des Fatals Picards ne semble plus à faire même si leur guitariste y met un petit bémol : « En fait, je pense que nous sommes un groupe très connu et très inconnu en même temps. Des gens nous découvrent régulièrement sur scène dans les festivals, 14 juillet, fêtes de la musique mais nous ne sommes pas trop médiatisés, estime-t-il. Attention, je ne me victimise pas en disant ça. Je suis très heureux de notre carrière et je sais aussi que nous nous sommes tirés quelques balles dans le pied, plus ou moins volontairement, avec notre côté engagé, notre façon de parler de certains sujets de manière pas très consensuelle. On n’a jamais adhéré non plus au cahier des charges sonores des radios, on ne veut pas faire de concessions pour l’esthétisme musical. Comme on dit dans certaines revues, c’est plurifactoriel. »

Ceci n’a pas empêché le groupe de mener sa barque depuis 23 ans en faisant évoluer leur musique, sans renier leur raison d’être : « On progresse avec les années, on ne s’est jamais pris au sérieux mais on a toujours aimé bien faire les choses, insiste Laurent Honel. En 23 ans, je pense être devenu meilleur guitariste, on a amélioré notre écriture. On a fait en sorte de trouver le point d’équilibre entre humour, engagement et musicalité. »

Mais la plus grande fierté des Fatals Picards, au-delà d’une longévité à laquelle ils n’auraient même pas osé penser, c’est ce lien jamais démenti avec leur public, cette connivence, cette adhésion sans cesse renouvelée à leurs albums. « Plus le temps passe, plus on est amis, savoure-t-il également. Il y avait déjà très peu de tensions avant mais il y en a de moins en moins. »

Pour un prochain album, il faudra néanmoins attendre au moins jusque 2024 : « On vient de finir d’enregistrer un live, nous n’en sommes qu’aux prémices de l’écriture du prochain album. Il faut du temps pour se renouveler, on a déjà exploré pas mal de sujets. Heureusement, il y a toujours des choses dans l’actualité pour nous inspirer. »

Festival des Bricos du coeur, samedi 10 juin de 12 h à 22 h, 135 rue Sadi Carnot à Ronchin avec Les Fatals Picards, Miss Dominique, Bruno Monroe, Gad 80’20, Woven Wave, 6 toyz et Trust Killer.

Les Fatals Picards seront aussi ce vendredi 9 juin (20 h) à Saint-Jans Cappel dans le cadre du festival Sapidays puis sur le site minier d’Arenberg le 8 juillet (20 h). Une date à l’Aéronef devrait aussi arriver au printemps 2024.

Les Fatals Picards, des têtes d'affiche qui collent parfaitement à l'esprit des Bricos du coeur. Photo Nathanael Masson.
Les Fatals Picards, déjà plus de 20 ans de carrière. Photo Nathanael Masson

Liane Foly, une sexygénaire qui sait user de sa voix

Liane Foly prend un immense plaisir dans son nouveau spectacle "La folle repart en thèse" PHOTO DR
Faire rire est la sensation la plus forte éprouvée par Liane Foly.

Musique, théâtre, humour, cinéma, télévision… Liane Foly passe depuis le début de sa carrière d’une scène à l’autre avec des sensations différentes mais avec le même succès, une recherche perpétuelle du plaisir et avec ce goût prononcé pour le music-hall, « l’entertainment » si cher aux Anglo-saxons mais qui  peine encore à se frayer un chemin dans le paysage culturel de notre pays.

Mélanger tout ce qu’elle a appris dans sa vie et utiliser toutes ses cordes, avec toujours la voix, sa voix, comme dénominateur commun à tous ses talents, a toujours guidé le chemin de l’artiste, qui vient de franchir le cap des 60 ans et se définit volontiers comme une « sexygénaire » dans son nouveau seule en scène baptisée « La folle repart en thèse », qu’elle viendra jouer le samedi 17 octobre au Casino Barrière de Lille.

« J’ai su très tôt, après « La folle part en thèse » et « La folle part en cure » qu’il y aurait un troisième spectacle, avoue-t-elle. J’avais besoin de cette trilogie et j’ai senti avec le covid que c’était le moment de le faire, que les gens avaient besoin de rire. »

Dans ce nouvel opus, Liane Foly nous replonge dans l’histoire de sa vie et notamment de sa jeunesse, elle nous invite à suivre ses premiers pas dans l’orchestre musical de son père, dans le magasin familial  « La droguerie du sourire » et dans son voyage, elle convoque une foule de personnalités dont Catherine Frot, Clara Luciani, France Gall, Juliette Armanet, Chantal Ladesou et bien d’autres, démontrant une palette d’imitations toujours plus large.

« Je ne travaille pas les voix que j’imite, je ne cherche pas à faire de la performance vocale, ce sont juste des voix que j’aime beaucoup, indique-t-elle. C’est quelque chose qui me tient depuis que je suis toute petite, même à l’école j’en faisais, ça m’a valu plusieurs punitions. »

« Faire rire, c’est ce qu’il y a de plus fort »

Des personnages qui aident l’artiste à se livrer encore davantage : « Je me raconte, je ne triche pas, je fais un petit bilan de mon état de femme, de ce que je pense des hommes… Les imitations, ça ne permet pas de se planquer mais ça permet d’aller parfois plus loin que si je m’adressais directement au public », acquiesce-t-elle.

Si l’on chante (beaucoup), si l’on rit (très souvent), ce nouveau spectacle comporte aussi quelques moments plus émouvants, plus touchants. Liane Foly se fixe néanmoins comme défi principal d’amuser ses convives : « C’est du divertissement pur, assure-t-elle. Faire rire c’est ce qu’il y a de plus fort. Il y a bien sûr un peu de réminiscence nostalgique mais c’est une nostalgie heureuse. »

Alors pourquoi avoir attendu une dizaine d’années pour se lancer dans ce troisième acte ? « Tout simplement parce qu’il y a eu d’autres projets : la pièce de théâtre « Jamais deux sans trois » que j’ai adorée jouer puis l’album « Crooneuse » que je voulais faire pour mes parents qui étaient très malades. Hélas, je n’ai pas eu le temps, ils sont partis avant que je le finisse. Puis, il y a eu le film de Claude Lelouch « Chacun sa vie » et puis ce confinement, qui a été très long. »

Retrouver la scène a donc été un vrai bonheur pour Liane Foly, qui a compris avec le temps qu’il fallait laisser ses inquiétudes et ses angoisses dans sa loge : « J’ai longtemps eu ce trac qui transforme la voix, qui empêche de bien chanter. Et puis j’ai réalisé avec le temps que les gens qui viennent nous voir nous aiment et qu’il faut juste s’appliquer à bien faire. Plus les années passent, moins je supporte le mot peur, j’ai une approche plus sereine. Et puis, je sais que je suis plus près de la fin que du début de ma carrière,  je ne suis pas Benjamin Button », conclut dans un grand éclat de rire cette « sexygénaire » qui a gardé son âme d’enfant et savoure plus que jamais l’instant présent.

« La folle repart en thèse » de Liane Foly, le 17 juin au Casino Barrière de Lille.

« Marinette », bien plus qu’un simple biopic

Sa vie est un roman, sa carrière fut un chef d’œuvre, les deux combinés ont donné un livre. Mais ce mercredi, c’est bien sur grand écran que la France va découvrir l’histoire de Marinette Pichon, l’une des plus grandes joueuses de l’histoire du football français, une pionnière qui fut la première à partir gagner sa vie à l’étranger en rejoignant l’équipe de Philadelphie. Une ascension symbolisée par une montée des marches en forme de clin d’œil à un certain Rocky Balboa.

Mais le parcours de Marinette Pichon ne se résume pas à ses exploits balle au pied et son combat pour faire progresser le statut des joueuses de football. Dans « Marinette », en salle ce mercredi 7 juin, la réalisatrice Virginie Verrier s’est attachée à mettre en lumière l’envers du décor, bien moins réjouissant, beaucoup plus sombre même avec une jeunesse passée dans un climat familial anxiogène avec un père alcoolique et violent, interprété par un Alban Lenoir éclatant de monstruosité, et une mère courage (Emilie Dequenne) qui fait ce qu’elle peut pour protéger sa fille et l’aider à accomplir son rêve de jouer au football avec l’équipe masculine du village.

La place des femmes, les violences conjugales, les orientations sexuelles sont autant de thèmes qui ont accompagné la jeunesse de Marinette Pichon, magnifiquement incarnée par Garance Marillier, et qui deux à trois décennies plus tard sont, hélas, toujours tristement d’actualité.

« Ce film évoque des valeurs qui me sont chères, j’ai été touchée par les messages qui sont véhiculés sur la place des femmes, la violence, la liberté d’aimer qui on veut », confie Emilie Dequenne, qui, malgré sa passion du ballon rond, n’a découvert l’histoire de Marinette Pichon qu’après avoir été sollicitée par la réalisatrice Virginie Verrier. « Je ne la connaissais pas. Pourtant à l’époque, j’achetais L’Equipe tous les matins et je suivais assidûment notamment les matchs de Marseille mais la médiatisation du football féminin était très faible. »

Depuis qu’elle a rencontré son mari, « lui aussi gros footeux », il y a une quinzaine d’années, Emilie Dequenne reconnaît avoir pris ses distances avec le ballon rond : « J’ai lâché, sourit-elle. Je suis toujours les grandes compétitions internationales mais si vous me parlez de la Ligue 1, je suis totalement larguée. » Mais le film de Virginie Verrier a réveillé chez elle de grands souvenirs de jeunesse : « En lisant le scénario, j’ai repensé aux mangas que je regardais comme « Olive et Tom » ou « Jeanne et Serge », plein d’envie de vaincre, de volonté de ne jamais rien lâcher, poursuit la comédienne. Quand la vie qui peut parfois être une belle salope vous pousse dans vos retranchements pour vous en sortir, vous accomplir, forcément ça me parle, ça me plaît. »

Voilà pourquoi Emilie Dequenne, révélée au grand public en 1999, avec le film « Rosetta » des frères Dardenne, récompensé d’une palme d’or et d’un prix d’interprétation féminine pour la comédienne belge, a accepté d’endosser le rôle de cette mère courage. « La relation entre Marinette et sa mère me touche en plein cœur, avoue-t-elle. Je suis moi-même maman, mes parents m’ont accompagné dans mes passions et m’ont permis de réaliser mon rêve, c’est comme ça que je vois les relations parents-enfants. Et en même temps Marinette est sa porte de sortie, ce qui va lui permettre de quitter cette maison atroce. »

Un film riche de messages et de valeurs, qui dépasse largement le cadre du simple biopic. 

« Marinette », de Virginie Verrier, en salle ce mercredi 7 juin avec Garance Marillier, Emilie Dequenne, Alban Lenoir, Fred Testot, Sylvie Testud…

Emilie Dequenne (à gauche) et Garance Marillier, un duo mère-fille qui se soutient dans les épreuves. PHOTO THE JOKERS
Garance Marillier incarne parfaitement Marinette Pichon. Photo The Jokers.

François Alu n’est vraiment pas un danseur classique

François Alu a décidé de se lancer dans un seul en scène mêlant danse, théâtre et humour. Photo Julien Benhamou
François Alu sera en spectacle à Lille Grand Palais les 17 et 18 juin. Photo Julien Benhamou

Nommé danseur Etoile du Ballet de l’Opéra de Paris en avril 2022, François Alu a tout plaqué quelques mois plus tard pour se lancer dans une carrière artistique différente. Après un passage remarqué comme membre du jury de l’émission de TF1 « Danse avec les stars », il a surpris tout le monde en se lançant seul sur scène dans un spectacle, « Complètement jetés », mêlant danse, théâtre et humour.

Un mixte entre la danse et le stand up, « une sorte de danse up » comme il le dit lui-même. « Un spectacle très dense avec un E ou très danse avec un A, comme on veut, poursuit-il. Il y a plein de personnages différents, 12 solos de danse, du classique, du contemporain, du hip hop. Plusieurs fils rouges s’entremêlent, le principal étant comment briser le qu’en dira-t-on, comment arrêter d’être prisonnier du regard de l’autre. Ce serait tellement génial de se débarrasser de ce carcan. Il faut accepter notre singularité, ce qui est bizarre est rare, ce qui est rare est précieux. Au lieu de se dénigrer, on devrait plutôt en rire. »

Avec son co-auteur Samuel Murez, François Alu a voulu dépeindre la société actuelle via son prisme : « Je me suis focalisé sur les personnages, sur ce qu’ils racontent, explique-t-il.  J’ai voulu essayer au risque de me prendre un bide, j’étais prêt à vivre cette expérience même si je ne me suis pas lancé comme ça dans le vide, on avait montré le spectacle à quelques personnes avant. »

Envie de théâtre et de cinéma

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le pimpant trentenaire n’a pas le moindre regret : « Pendant douze ans je n’ai fait que de la danse mais dans un ballet c’est assez cloisonné, alors que dans un spectacle on peut échanger avec le public, rebondir, partir sur une improvisation, apprécie-t-il. J’étais fan de Patrick Dupond que je trouvais libre, qui a beaucoup voyagé mais ce n’est plus la même époque. On est corps de ballet, soliste, premier danseur, il y a des évolutions possibles mais c’est quand même beaucoup de contraintes, de restrictions. J’ai signé pour être interprète, reproduire ce qui a déjà été fait à la lettre c’est juste de l’exécution, même avec des petites nuances, ce n’est pas intéressant. »

Si on lui proposait de revenir au classique, même pour un « Don Quichotte », François Alu déclinerait gentiment la proposition. « Je ne ferme pas de porte mais j’ai plutôt envie aujourd’hui de faire du théâtre, du cinéma, créer mes œuvres en me servant de la danse qui est un bagage dont je ne veux pas me débarrasser, assure-t-il. Pendant le confinement le silence s’est instauré et j’ai commencé à écouter mon bruit intérieur. Je ne voulais pas être aigri, frustré, ne pas être dans une chose unilatérale, en côtoyant toujours les mêmes personnes. ça aurait été dommage de passer à côté d’autres opportunités. » Pour lui comme pour son public.

« Complètement jetés » par François Alu, les 17 et 18 juin 2O23 à Lille Grand Palais (Grand théâtre) mais aussi au Colisée de Roubaix le 18 avril 2024.

Dark minimal project prend une dimension internationale

Ange et Guillaume touchent doucement le fruit de leur investissement. PHOTO ERIK JARRIGEON

La Belgique, l’Allemagne, les Pays-Bas et bientôt le Danemark figurent parmi les étapes de leur tournée. Petit paradoxe, le groupe electro synthwave nordiste Dark Minimal Project, composé de Guillaume VDR et Ange Vesper, peine à jouer devant son public. La date du 1er juillet à la Brat’cave à Lille est certes cochée mais pour le reste c’est surtout à l’étranger que « DMP » va jouer en live les titres issus du deuxième album, « Ghost of modern times », sorti au cours du mois de mai.

La bonne nouvelle, c’est que le groupe s’offre petit à petit une reconnaissance internationale. « On passe sur des grosses radios au Royaume-Uni, au Mexique et en Australie, mais aussi dans l’émission du DJ américain Scott Durand et  une jeune américaine a parlé de nous sur le réseau Tik Tok, s’amuse Ange, on a eu des commandes de notre dernier album depuis l’Irlande, les Etats-Unis, l’Allemagne, les Pays-Bas… On s’en fout de la notoriété, de l’argent  mais vu notre investissement ça fait du bien d’avoir un peu de reconnaissance. On a eu plusieurs retours positifs de gens assez connus, ça fait plaisir. »

 La collaboration avec Dominatrix, grand DJ berlinois, a aussi fait exploser la notoriété du groupe : « En deux jours, grâce à lui on a gagné plus de mille vues », sourit Guillaume VDR, qui a longtemps gardé ses compositions et ses reprises pour lui et quelques proches et qui a eu le déclic grâce à une autre rencontre,, celle avec Peter Rainman, producteur, membre de People theatre et Waiting for Words, qui a remixé des gens comme Martin Gore ou IAMX. « Je lui ai envoyé mes démos et il m’a dit qu’il fallait non seulement les sortir mais aussi faire un album, il m’a alors laissé un peu de temps pour lui proposer d’autres titres. »

Et voilà comment Guillaume  VDR a effectué la bascule après avoir longtemps réservé ses compositions et ses reprises à lui-même ou à quelques proches. Jusqu’au jour où il a ressenti « le besoin d’exprimer des choses au plus grand-monde. »

 Le premier album « Cold black room » sorti en 2022 était d’ailleurs très personnel : « ll y avait mes craintes, mes doutes, ma colère envers moi-même », avoue-t-il. Présente dans l’ombre, lors de la conception de ce premier opus, Ange Vesper a vite rejoint son camarade sur scène  pour une tournée d’une vingtaine de dates et elle s’est encore davantage impliquée sur ce deuxième album, le dernier titre, « Catharsis… »,  étant d’ailleurs entièrement son œuvre.

Grand fan des années 80 et plus particulièrement de Depeche Mode, Guillaume VDR ne rate pas une occasion de glisser quelques clins d’œil à son groupe de cœur : «  Le titre du premier album Cold Black Room vient en fait des paroles de Satellite, une chanson de leur album A broken frame, explique-t-il. Et celui du deuxième Ghost of modern times, était en fait déjà un titre du chanteur de Depeche Mode, Vincent Clarke, dans son groupe précédent  « Composition of Sound ». Après, même si c’est le groupe qui m’a donné envie de faire de la musique, on ne se revendique pas comme eux, on a plein d’influences différentes. »

Si les membres de Dark Minimal Project ne souhaitent pas, pour l’heure, intégrer un label afin de garder la liberté de faire ce qu’ils veulent et de chanter où ils veulent, Guillaume, informaticien, et Ange, qui donne des cours particuliers et du soutien de niveau Primaire, ne cachent pas leur désir de pouvoir s’investir un jour uniquement dans la musique. « On gère tout et on ne compte pas nos heures, c’est vrai que ça a pris beaucoup de place dans nos vies depuis un an et demi », admet Ange.  Guillaume lui se réjouit d’avoir eu des gens pour le pousser et compte bien également en profiter pleinement en espérant que l’aventure prenne progressivement une dimension de plus en plus forte.

Dark Minimal Project sera en concert le 1er  juillet à la Brat’Cave, 113 rue Barthélémy Delespaul à Lille avec le groupe Waiting for words et deux DJ sets.