Mohammed Qissi, une vedette hollywoodienne à Tourcoing

Si vous êtes fan d’arts martiaux et de films américains, le nom de Mohammed Qissi ne vous est certainement pas inconnu. Et si c’est le cas, peut-être pourrez-vous davantage visualiser de qui l’on vous parle en citant le nom de Tong Po.

Adversaire le plus redoutable de Jean-Claude Van Damme dans le film « Kickboxer », sorti en 1989, Mohammed Qissi est, en réalité, dans la vie, l’un de ses plus proches amis. « Nous nous sommes connus enfant, je faisais de la boxe anglaise, lui du karaté shotokan dans la même salle, explique-t-il. Il venait de temps en temps nous voir et on a commencé à se lier d’amitié. On avait les mêmes idoles (Mohamed Ali, Bruce Lee), on allait souvent l’un chez l’autre. En 1982, nous avons décidé de partir ensemble à l’aventure à Hollywood. »

Les deux potes ont galéré pendant quatre ans. « Personne ne croyait en lui hormis moi et inversement, se souvient-il. Seul je ne crois pas que j’y serai arrivé, on a su s’accrocher et mettre toutes nos forces pour apparaître dans ces films d’action et d’arts martiaux. »

Alors que JCVD était sur le point de renoncer, Mohamed Qissi l’a poussé à s’accrocher et la carrière du premier nommé a fini par décoller en 1988 avec « Bloodsport », un film sur lequel son pote obtint aussi un petit rôle de comédien mais surtout celui de chorégraphe martial.

L’heure de gloire de Mohammed Qissi est arrivée l’année suivante avec le film « Kickboxer » et ce rôle de méchant inoubliable, le fameux Tong Po. Il enchaîna les années suivantes avec « Full contact » puis « Kickboxer 2 ».

L’homme est ensuite rentré en Europe mais a continué son bonhomme de chemin dans le monde du cinéma. « Je viens encore d’enchaîner plusieurs tournages. L’an prochain devrait sortir « The mast kumite » avec des légendes des années 80 comme Billy BlanksLe dernier samaritain » avec Bruce Willis ou « Le collectionneur » avec Morgan Freeman) mais aussi Cynthia Rothrock, révélée dans « Le sens du devoir 2 » avec Michelle Yeoh, ou encore Kurt Mc Kinney, qui fut le disciple de Bruce Lee dans « Le tigre rouge », explique-t-il. Jai aussi tourné un film, où je joue un papa, dans un film de deux réalisateurs marocains.

À 61 ans, père de quatre garçons qui brillent tous dans leur domaine, Mohamed Qissi vient également de s’imaginer un nouveau concept de série TV avec Frédéric Savary, l’entraîneur principal du club de boxe thaï « Luxury Fight Gym » de Tourcoing. « Un monsieur extraordinaire qui m’a contacté sur mes réseaux sociaux il y a quelques mois. Il est venu me rencontrer à Bruxelles et je me suis aperçu que nous étions sur la même longueur d’ondes », confie Mohammed Qissi à son propos.

Au-delà de sa présence comme invité de prestige du gala de boxe thaï, samedi soir au théâtre Raymond Devos de Tourcoing, les deux hommes ont donc désormais des projets en commun  : «  On veut motiver les jeunes à faire du sport et à s’éloigner de tout ce qui est mauvais. » Le comédien n’a donc pas fini de programmer des passages dans le Nord.

Mohamed Qissi est devenu proche avec le Tourquennois Frédéric Savary.
Tong Po, le rôle majeur de sa carrière, icii avec Jean-Claude Van Damme dans Kickboxer;

La France a toujours autant d’incroyables talents

Eric Antoine, Hélène Segara, Marianne James, Karine Le Marchand et SUGAR Sammy ont rempilé pour une nouvelle saison. Photo Benjamin Cecoin

Forte des excellents scores d’audience de la saison précédente (3,3 millions de téléspectateurs en moyenne), « La France a un incroyable talent » fait son grand retour ce soir (21 h 10) sur M6 pour une dix-huitième saison qui, à en croire, les membres du jury, n’a rien à envier, loin de là, à ses devancières.

Autour de Karine Le Marchand, toujours à la présentation, le quatuor du jury n’a pas bougé. Eric Antoine, Hélène Segara, Marianne James et Sugar Sammy sont toujours fidèles au rendez-vous. La nouveauté se situe en coulisses avec l’arrivée dans l’équipe de la youtubeuse Juju Fitcats, récente lauréate de la deuxième saison des « Traîtres » sur M6.

La mécanique du programme a également un peu évolué avec l’apparition d’une étape supplémentaire, les quarts de finale, et la création d’un buzzer platinium qui permet d’envoyer, si les quatre juges sont unanimes, un(e) unique candidat(e) directement en finale. Chaque membre du jury garde, en revanche, un golden buzzer pour propulser un artiste en demi-finale.

Les journées d’auditions ont encore été intenses mais chacun s’est replongé dans l’aventure avec plaisir : « Il n’y a pas de lassitude. C’est comme au pays de Candie, sourit Hélène Segara. On s’amuse, on pleure, on rit… » Comme dans le générique du dessin animé, dans le jury, il y parfois des méchants et des gentils. « Nous sommes redoutables, ça ne doit pas être facile de passer devant nous, avoue Marianne James. La première saison, j’avais difficilement mis trois non, cette fois j’en ai mis des rafales. »

« On devient plus exigeant avec les saisons, poursuit Eric Antoine. Et puis, j’en ai un peu marre des gens qui commencent à parler et qui sont là pour passer un message. Je les arrête tout de suite en leur demandant de nous procurer d’abord des émotions avec leurs numéros et de nous raconter seulement après. En revanche, j’ai tendance à soutenir les plus barrés, les plus « what the fuck » parce que je pense qu’on a besoin de folie dans nos vies. »

Hélène Segara confie, elle, venir sans chercher à savoir ce qui l’attend : « J’arrive, j’observe, je me laisse porter par le courant et je suis mes goûts, mon instinct. Quand ça me séduit, ça se voit et quand je suis moins emballée, ça se voit aussi », rigole-t-elle.

Tous assurent faire leur maximum pour ne pas laisser la fatigue altérer leur jugement afin d’offrir le même regard à ceux qui passent en début ou en fin de journée, le premier ou le dernier jour. » Tous sont également toujours autant bluffés par la qualité et la diversité des propositions.

La France a un incroyable talent, 18e saison dès ce mardi 24 octobre (21 h 10) sur M6.

Photo Benjamin Decoin/M6

Louis Albi, un premier album pour faire les présentations

Découvert par le grand public, il y a quelques mois, dans l’émission Star Academy, dont il fut l’un des quatre finalistes, Louis Albi vient de sortir ce vendredi 20 octobre son tout premier album, plutôt pop, composé de treize titres qu’il a écrit ou coécrit avec le renfort d’autres artistes comme Adé et Pierre-Paul (47ter).

« J’ai eu beaucoup de chance car tout est allé très vite depuis ma sortie du château, explique-t-il. J’ai signé chez Sony Columbia, j’ai formé ma petite équipe et j’ai vite sorti deux single « Que tu mentes » et « Pleurer de joie », qui est aussi le titre de l’album. »

Fier de son aventure dans l’émission de TF1, le jeune homme originaire du Lot et Garonne était néanmoins impatient de pouvoir se raconter avec ses propres mots et dévoiler son univers : « J’ai eu la chance de chanter avec de grands artistes leurs titres ou de faire des reprises mais là c’est différent, je suis auteur-compositeur, j’aborde vraiment les sujets dont j’ai envie, avec mes textes. Ce sont deux exercices très différents mais je suis content d’être devenu artiste, de ne plus être élève, c’est d’autant plus passionnant de pouvoir chanter ce que l’on est profondément. »

Assumer qui l’on est et ne pas avoir peur d’afficher ses différences sont les idées maîtresses de ce premier opus, où le jeune homme, qui n’a pas eu le parcours de vie le plus simple, a vraiment voulu se dévoiler. « Tout est réfléchi, sourit-il. Pour un premier album, il était important de se présenter, je parle donc de moi, de ce que j’ai vécu, poursuit-il. J’y ai mis mes émotions, mes failles, mes forces. J’évoque des sujets compliqués mais avec toujours de l’espoir, un peu de lumière. Il y a ce côté pop rafraîchissant qui donne envie de positiver. »

Et qui donnera, il l’espère, du plaisir à ceux qui le suivent depuis l’aventure Star Academy ou l’envie, à un nouveau public, de s’intéresser à sa musique.

Pour capter des gens qui n’étaient pas forcément adeptes de l’aventure télévisuelle, Louis Albi, 21 ans, sera un peu partout en France sur scène durant le mois de novembre , et notamment, à La Bulle Café à Lille. «J’ai hâte de rencontrer le public, la scène est désormais ce qui m’anime, là où je me sens heureux, assure-t-il. J’espère créer des moments de cohésion autour de mes chansons. »

Louis Albi sera le vendredi 10 novembre (20 h 30) en concert à la Bulle Café à Lille.

Maëlle vient de sortir un deuxième album. Photo Tintin reporter
Maëlle s'est mise à écrire et à composer. Photo Tintin reporter

Magalie Vaé se dévoile au fil de ses albums

Magalie Vaé sera dimanche à Willems. Photo Pulsart in Astris Photographie

Son dernier passage dans le Nord commençait à dater un peu, alors les fans nordistes de Magalie Vaé seront forcément aux anges de la retrouver ce dimanche 22 octobre dès 16 h 30 sur un plateau d’artistes lors d’un concert organisé à Willems.

La lauréate de la cinquième édition de la Star Academy en 2005 viendra y présenter les titres de son dernier EP, sorti au mois d’avril ; et notamment le titre « Devenir fou »  : « C’est une chanson qui reflète ce dont on a besoin en ce moment : de la légèreté, de la bonne humeur, confie-t-elle. Ce nouvel EP correspond aussi à une envie de montrer une facette plus joyeuse de ma personnalité que les gens, habitués à me voir sur des chanson à voix et à textes, connaissent moins. »

Comme elle l’avait déjà fait dans son deuxième album  « très autobiographique », Magalie Vaé continue petit à petit à se dévoiler à son public. « Je chante aux gens ce que je suis au moment où j’écris les chansons, le positif comme le négatif, poursuit-elle. J’écris certains textes, je travaille avec des auteurs-compositeurs pour d’autres mais à chaque fois comme on discute beaucoup en amont avec les auteurs, les gens peuvent penser que c’est de moi et je me dis d’ailleurs toujours que chaque chanson, c’est 100 % moi J’ai construit ça avec la maturité, ça fait dix-huit ans que je fais ce métier. »

Dix-huit ans qu’elle a quitté la Star Academy et ce fameux château de Dammarie-les-Lys dont elle a vu se rouvrir les portes, l’an passé, avec plaisir et émotion. «Le château et Nikos, c’est ce qui représente le mieux la Star Academy, indique-t-elle. Je souhaite bon courage aux futurs candidats »

En n’oubliant pas tout ce que l’émission a pu lui apporter : «  Une très belle aventure humaine, des copains pour la vie, des moments partagés avec de grands artistes et tellement de choses que j’ai pu apprendre, que j’ai mis du temps à comprendre et qui me servent toujours aujourd’hui. Les cours de chant de Richard Cross, avec qui j’étais encore en spectacle récemment, ceux d’expression scénique de Raphie (Raphaëlle Ricci). Et aujourd’hui, je vis toujours de ma passion. »

Magalie Vaé a même, au fil du temps, ajouté d’autres cordes à son arc, d’abord en participant il y a une dizaine d’années à la série « Dreams » sur NRJ12 puis en faisant ses débuts au cinéma en 2022 dans « Ne m’oublie pas ». « Même si la musique restera toujours ma première passion, j’apprécie énormément la comédie. Chaque expérience est géniale et plus le temps passe, plus on me propose des personnages éloignés de ma vraie personnalité. »

La jeune femme invite d’ailleurs ses fans à suivre ses réseaux sociaux pour découvrir prochainement quelques projets en cours, dont elle ne peut pas encore parler.

« Le plato live part en live » dimanche à 16 h 30, au pôle multifonctionnel ECLAT à Willems. Outre Magali Vaé, le public pourra voir Sloane, Patsy, le groupe « De temps en temps », Boris

Photo Pulsart in Astris Photographie.

« Vise le coeur », une saison 2 riche en rebondissements

Lannick-Gautry-et-Claire-Keim-sont-de-retour-pour-une-deuxieme-saison-de-Vise-le-coeur.-Photo-Olivier-Seignette-TF1

Le comédien Lannick Gautry retrouve son personnage de Novak, ce jeudi soir (21 h 10) sur TF1 pour la deuxième saison de « Vise le coeur », avec notamment Claire Keim (Julia), et nous livre son regard sur cette suite et sur le succès de cette mini-série.

Le final de la saison 1 ne pouvait que nous inciter à penser à une saison 2, était-ce une évidence pour vous et est-ce que ça aurait été une vraie déception s’il n’y avait pas eu une suite ?
« Ça aurait été surtout une grosse frustration dans le sens où ça aurait voulu dire que le succès n’était pas au rendez-vous. On a tous été très heureux de repartir sur une saison 2 et ce que les scénaristes ont fait est très bien. Ils ont gardé l’ADN de la saison 1 en y ajoutant plus de lumière car le postulat de départ était assez noir. Ils ont mis plus de rapports entre Julia et Novak. »

La saison 1 s’achève justement sur un moment très compliqué entre Julia et Novak. Visiblement dans cette saison 2, ce sont un peu des montagnes russes relationnelles qui attendent vos deux personnages avec des rapprochements mais aussi de nouvelles tensions…
« Novak a avoué son secret à Julia, la raison pour laquelle il est parti. Ça va pousser Julia à confier à son tour son secret et ça va être très pesant, quelque chose d’énorme qui amène des questions. Vont-ils réussir à se faire de nouveau confiance, à s’aimer malgré tout, à se dire que le temps a fait son œuvre. »

La série fonctionne avec un système d’intrigues à tiroir, les enquêtes classiques du commissariat et celles que votre personnage va mener pour connaître le secret de Julia puis suite à sa révélation…
« Oui, c’est ce que je trouve fort, il y a d’un côté les enquêtes professionnelles et de l’autre les intrigues plus personnelles mais les deux vont s’entremêler, vont se chevaucher et un personnage du passé va revenir leur proposer un jeu de piste macabre. »

Même s’il y a la pression de confirmer le succès de la saison 1, est-ce plus facile de tourner quand on connaît déjà bien ses partenaires ?
« Avec Claire Keim, c’était déjà fluide au départ, on se connaît depuis longtemps, c’est sans doute l’une des actrices avec laquelle j’ai le plus joué. Elle a beaucoup de talent et une faculté d’écoute, d’adaptation. Au-delà de Claire, tout le monde a été impliqué et forcément comme on se connaît, on a moins de mal à se dire les choses. »

Vous avez joué dans pas mal de mini-séries de ce type à 6-8 épisodes, c’est un format qui fonctionne bien. Est-ce mieux à vos yeux qu’un unitaire ?
« Pas forcément, les scénaristes savent boucler une histoire selon la durée qu’ils ont. Ce qui est bien avec ce genre de format, c’est que ça laisse le temps de développer un personnage sur le long terme. Quand on doit tout raconter en une heure et demie, c’est forcément plus condensé et il faut faire l’impasse sur certains détails. ».

« Vise le coeur, saison 2 », premiers épisodes ce jeudi 19 octobre (21 h 10) sur TF1.