Vingt ans plus tard, Armelle remercie encore Caméra Café

Envie en cette période anxiogène d’un bon moment de rigolade ? On vous conseille, ce dimanche soir (21 h 10), de zapper sur France 4 pour suivre la pièce, Le vison voyageur, adaptation française d’une œuvre du Britannique Ray Cooney, qui a fait un carton au théâtre de la Michodière, où la captation a été effectuée cet été.

L’action se passe dans un magasin de fourrure, propriété de Steve Bodley (incarné par Michel Fau), où un jeune vendeur talentueux Arnold Crouch (Sébastien Castro) va céder au dixième de son prix réel un superbe manteau de vison pour les beaux yeux d’une cliente. S’en suivra évidemment toute une série de quiproquos et de situations loufoques.

Au casting de cette pièce, on retrouve également Armelle Lesniak, l’inoubliable Maéva Capucin de  Caméra café, qui nous avait confié, il y a quelques semaines, lors du festival « CineComedie » de Lille, le plaisir qu’elle avait eu à jouer cette pièce. « C’était merveilleux. Je suis très heureuse de faire partie de la nouvelle distribution de cette pièce qui avait été adaptée pour la première fois en France en 1969 avec Michel Serrault et Jean Poiret, rappelle-t-elle. C’est de la fantaisie anglaise des années 1960 avec des costumes très élégants, des décors très colorés. J’incarne la responsable clientèle du magasin de fourrure, toujours impeccable avec une petite robe, bien coiffée, il n’y a rien qui bouge, décrit-elle. Tout va partir de façon chaotique autour d’elle et elle va essayer de maintenir tant bien que mal les choses avec un humour pince sans rire. »

Pour les amateurs du genre, autant en profiter ce dimanche devant votre téléviseur car on ne sait pas encore si la pièce va tourner en Province, « Sébastien Castro et Michel Fau ont des agendas de ministre donc on en a un pour moment avant qu’ils ne soient libres », sourit Armelle, qui vient d’être appelée pour réintégrer la distribution initiale d’une autre pièce, « Le chalet à Gstaadt », de et avec Josiane Balasko. « Je suis ravie. Josiane a quelque chose de très singulier dans l’écriture, elle a cette énergie du café théâtre. C’est une satire sociale très réussie, haute en couleur, dans laquelle je joue une aristocrate complètement conne », s’amuse-t-elle.

Un personnage qu’elle retrouve donc avec plaisir, tout comme elle avait été folle de joie de se glisser, de nouveau, il y a quelques mois dans la peau de Maeva pour les 20 ans de Caméra Café.

« Jusqu’à la fin de ma carrière, je serai reconnaissante pour ce rôle. Je dis merci Caméra café, merci Maéva. Ça a été une aventure artistique et humaine merveilleuse. C’est grâce à cette série que le grand public m’a connue, ça m’a apporté la notoriété et ça c’est comme la perte de sa virginité, ça ne peut arriver qu’une fois », sourit la comédienne.

Caméra Café a été un formidable outil pour développer ses compétences : «J’ai appris à développer un rôle pendant longtemps et ça m’a permis d’écrire des sketchs, ce que je continue à faire aujourd’hui pour pour Scènes de ménage. »

Les retrouvailles avec toute l’équipe furent donc particulièrement joyeuses : « Il y avait eu plusieurs annonces mais finalement jusqu’au 20 ans, rien ne s’est produit et, quelques mois après, ça s’est soudain fait très rapidement, précise-t-elle. Nous n’avons pas tourné à Paris, nous étions donc ensemble à l’hôtel le soir, ça a été une belle fête de se retrouver et ça a bien fonctionné, l’accueil du public nous a touchés. Se revoir avec les costumes, les décors, tout se tenait encore, ça n’avait rien de dépassé. »

« Le vison voyageur », ce dimanche 3 décembre (21 h 10) sur France 4.

Photo Christophe Bonamis.

Armelle dans Le vison voyageur. Photo-Matthew Totaro
Armelle était de passage à Lille, il y a quelques semaines. © Pauline Maillet

Loïc Nottet promet un véritable show au public roubaisien

Après celui d'Armentières en septembre, Loïc Nottet devrait enflammer le public roubaisien ce samedi 2 décembre. Photo Tintin reporter

Il y a quelques semaines, Loïc Nottet était à Armentières, lors du concert organisé par la radio Mona FM. Sans ses danseurs et sans ses costumes, il avait néanmoins déjà donné un petit aperçu de ce qui attend les spectateurs de La Condition Publique, ce samedi 2 décembre.

Roubaix marquera l’une des premières dates de la tournée où l’artiste belge viendra défendre les titres de son troisième album, baptisé Addictocrate, le premier intégralement en Français. « J’en suis très fier, il me correspond vraiment dans les textes, confie-t-il. C’était déjà le cas avant mais avec des chansons en Anglais, je rentrais moins dans l’intimité des gens. Le Français est une langue difficile à utiliser, musicalement parlant, et j’avais donc très peur de décevoir ma base de fans, le noyau dur qui me suit depuis le début mais les gens ont compris ce que je voulais faire, ce que je voulais dire et ça m’encourage à continuer en ce sens. »

« Je dévoile un nouveau Loïc, que les gens n’avaient pas encore découvert, poursuit-il. Le but n’était pas de détrôner Mr/Mme mon premier titre en Français, qui avait connu un gros succès mais de rester dans la même lignée. »

Très impliqué dans tous les domaines de la création de son album, Loïc Nottet met un point d’honneur à ne rien laisser au hasard : « J’ai envie que les gens voient un vrai show, avec des danseurs, des changements de costumes, du live, insiste-t-il. J’aime bien me positionner sur les choix scénographiques, sur les costumes mais j’ai toujours plus de stress par rapport à la musique. Si ton univers plaît musicalement, après en général les gens suivent pour le reste. »

Depuis son plus jeune âge, Loïc Nottet « a beaucoup d’histoires dans la tête » qu’il a envie de raconter.  Et pas seulement en chansons. Il planche ainsi déjà sur la sortie d’un deuxième tome de sa saga littéraire, après Les aveuglés : le palais des murmures. « On aurait pu essayer de faire un clip ou un film mais tu finis toujours par te faire rattraper par l’argent et certaines choses ne sont finalement plus réalisables à l’inverse d’un livre… Écrire me permet d’être polyvalent et de ne pas m’ennuyer artistiquement. »

Loïc Nottet sera en concert, ce samedi 2 décembre (20 h) à la Condition Publique à Roubaix

Photo Tintin reporter

Stars 80 : « Notre force c’est d’être ensemble »

Près de huit mois après un énième passage triomphal, la troupe de  Stars 80  envahit, une nouvelle fois, ce mercredi 29 novembre (20 h) le Zénith de Lille pour le spectacle « Encore » qui va, de nouveau, faire le plein et ravir les nostalgiques de cette décennie dorée qui a généré des tubes qui font toujours danser dans les différents événements festifs.

Si le public peut s’attendre à passer une excellente soirée, les artistes, sur scène, vont également se régaler car au fil des années une vraie complicité et même de belles amitiés ont pu se créer. « On passe plus de temps entre nous qu’avec nos proches, rappelle Patrick Hernandez. On connaît la famille des uns et des autres, il arrive souvent qu’on passe des jours « off » ensemble. On s’aide, on s’aime beaucoup, on partage de la musique. »

Parmi les nouvelles venues, Joniece Jamison, l’ex-complice de François Feldman, dont la vie a changé avec le titre « Joue pas », admet avoir découvert « une ambiance colonie de vacances. »

« C’est une aventure incroyable qui nous lie, poursuit Jean-Pierre Mader. Jouer et prendre le bus avec des potes, vivre des choses incroyables ensemble. Nous sommes une vraie bande de pieds nickelés. On n’a plus la pression. Je ne suis pas Jimi Hendrix mais je sens dans les yeux du public une vraie sympathie. »

William Picard (Début de soirée), n’en revient toujours pas de la cote de popularité du spectacle : « Des milliers de gens viennent nous voir depuis des années, c’est surréaliste et forcément ça a crée des liens, on retrouve presque toujours les mêmes, on traverse quelque chose de magique. »

« On rigole beaucoup, il y a une très bonne ambiance. Dès le départ, j’avais trouvé l’idée géniale », confie Jean-Louis Pujade du groupe Emile et Image. « Nous sommes devenus des amis intimes, ça nous donne une force supplémentaire, confirme Emile Wandelmer. Je pense que notre amitié transpire sur scène, que le public le voit et aime ça ».

Tous avouent avoir laissé les egos aux vestiaires depuis bien longtemps et tous sont conscients qu’une telle aventure n’était possible qu’en troupe. « Dans les années 80, il y avait beaucoup d’artistes de « one shot », de la concurrence, on était jeunes, c’était intense mais aujourd’hui nous n’avons plus rien à prouver », assure Mario Ramsamy, le chanteur des légendaires Démons de minuit .

« On sait très bien qu’individuellement, on ne pourrait jamais s’attaquer au Stade de France alors qu’ensemble on l’a fait plusieurs fois, rappelle Patrick Hernandez. On a fait tous les zéniths, toutes les Arena de France, des salles que nous n’aurions pas fait tout seul. On représente une décennie, notre force c’est d’être ensemble. » Et de partager, toujours avec le même plaisir, tous ces tubes qui ont accompagné nos vies.

« Stars 80 » au Zénith de Lille, ce mercredi 29 novembre (20 h). Le spectacle sera de retour dans cette même salle le 21 avril 2024.

Photos Pïxeline et Anthony Ghnassia.

Les membres du groupe Emile et Images croquent à pleines dents dans l'aventure Stars 80. © Pixeline
Patrick Hernandez a conscience que le collectif fait la force. Photo Anthony Ghnassia

Bernadette de Lourdes réapparaît ce dimanche au Zénith de Lille

La troupe de Bernadette de Lourdes sera encore au Zénth ce dimanche. Photo Huguette et Prosper

Au coeur d’une tournée triomphale, le spectacle Bernadette de Lourdes avait prévu une double halte ce week-end à Lille et pour ceux qui n’ont pas eu la chance de le voir hier soir, il reste une nouvelle possibilité ce dimanche après-midi (15 h).

Une œuvre destinée à tous. « Ce n’est pas un spectacle religieux fait par des catholiques pour des catholiques, même si on a commencé à le jouer à Lourdes. Personne dans l’équipe n’est spécialement croyant et on ne voit pas la vierge apparaître dans la grotte », précise Roberto Ciurleo producteur notamment de Robin des bois et, plus récemment, de Je vais t’aimer, qui a eu encore le flair de sentir le bon projet.

« Je peux dire en toute modestie que c’est un chef-d’œuvre car je n’y ai rien fait, je n’ai pas écrit l’histoire, ni les chansons, je ne fais que le produire avec Eleonore de Galard mais aussi Gilbert Coullier et Gad Elmaleh, qui s’est énormément investi », poursuit-il.

Le spectacle se présente plutôt comme une enquête policière : « Nous sommes partis des procès verbaux et nous avons tout repris à la virgule près, rien n’a été inventé. On évoque le sujet de la rumeur, qui reste très actuel et nous fait penser aux réseaux sociaux », enchaîne Roberto Ciurleo.

Bernadette Soubirous était, on le rappelle, une jeune femme de quatorze ans, issue d’une famille très pauvre qui a connu un destin incroyable pour elle comme pour les autres en allant ramasser du bois dans un endroit très sale et pas très bien fréquenté.  Elle y a vu cette apparition de la vierge Marie qui a changé le cours de sa vie : « Celle-ci lui aurait demandé de venir à la grotte pendant quinze jours et coûte que coûte, malgré d’énormes pressions de toute part, Bernadette Soubirous a tenu sa promesse. C’est même devenu une affaire d’État puisque s’inquiétant du désordre ambiant, Napoléon III a demandé à faire barricader la grotte, précise Roberto Ciurleo. Il y a eu ensuite sa découverte de l’eau et les premières guérisons qui sont arrivées mais face auxquelles même l’église est restée sceptique puisqu’elle n’a reconnu officiellement que 70 miracles alors qu’il y a tout le temps des guérisons inexpliquées là-bas. »

Vu à Lourdes par plus de 200 000 pèlerins, le spectacle a connu un tel succès que le bouche à oreille a pleinement fonctionné. Bernadette de Lourdes n’a sans doute pas fini d’apparaître dans les différentes salles de France.

« Bernadette de Lourdes », ce dimanche 26 novembre (15 h) au Zénith de Lille.

Photo Huguette et Prosper

Louis Bonhoure a gagné en visibilité grâce à Gad Elmaleh

Plus de quatre ans après avoir joué pour la première fois son premier spectacle, « Un bobo pas comme les autres », au Spotlight de Lille, l’humoriste Louis Bonhoure y sera de retour ce lundi 27 novembre (21 h). Entre ces deux passages, le Villeneuvois a déménagé plusieurs fois et fait quelques belles rencontres… 

Vous avez quitté le Nord depuis quelques années mais visiblement pas votre passion pour la scène ?

« Non, en effet, je suis parti pour des raisons personnelles pendant trois ans en Bretagne, où j’ai monté des « Comedy clubs » comme je l’avais déjà fait dans le Nord. Puis, je me suis installé à Grenoble depuis plus d’un an et j’ai continué à travailler, à faire des scènes ouvertes, pour améliorer mon spectacle. »

Jusqu’à cette rencontre inattendue avec Gad Elmaleh au mois de février…

«  J’ai reçu un appel me demandant ce que je faisais trois jours plus tard. J’ai répondu que j’étais disponible et on m’a alors proposé de faire la première partie de Gad Elmaleh à Grenoble. Je n’y ai pas cru, j’ai pensé à une blague mais c’était bien vrai. Gad Elmaleh souhaitait avoir un artiste local pour faire sa première partie et grâce au bouche à oreille c’est mon nom qui a été donné. »

Comment s’est passé cette expérience ?

« Très bien. On a pu discuter avant et après le spectacle. Il m’a regardé et il m’a dit ensuite qu’il avait apprécié ce que j’avais fait. Il a pris le temps de me donner quelques conseils sur mon style du jeu, sur l’importance d’être vraiment percutant. J’avais l’habitude de jouer devant une centaine de personnes, hormis une fois devant un peu plus de mille personnes en première partie du Comte de Bouderbala à Lille, et là, je me suis retrouvé devant 3 000 spectateurs. Ça fait bizarre mais le public a été chouette, j’ai vraiment été bien accueilli. »

Et l’aventure ne s’est pas arrêtée là…

« J’ai en effet été rappelé pour deux dates à Annecy. Et si Gad revient dans l’Isère, on pourrait être amené à refaire des choses ensemble. »

Cette rencontre a boosté votre carrière ?

« ça m’a ouvert quelques portes, ça m’a donné des contacts, de la visibilité mais surtout de la motivation. Quand tu as une équipe comme celle de Gad qui aime ce que tu fais, ça donne confiance mais après c’est le travail qui fera la différence. J’ai monté une société de production avec mon frère et ma belle sœur et je vais obtenir, enfin, le statut d’intermittent. J’arrive désormais à vivre de ma passion. C’est une récompense après des années de galère. »

Lundi, vous serez de retour à la maison, à Lille, au Spotlight avec votre spectacle « Caméléon ». A quoi faut-il s’attendre ?

« C’est l’évolution de mon premier spectacle que je n’avais pas tant joué que ça. Je raconte ma vie, le fait que je me suis toujours adapté en me retrouvant dans plein de situations avec plein de style de personnes et je prône le vivre ensemble. C’est chouette de jouer là-bas, je vais en profiter pour passer plusieurs jours sur Lille pour voir les copains et la famille. »

Louis Bonhoure au Spotlight de Lille, le lundi 27 novembre à 21 h.

Louis Bonhoure commence enfinà vivre de sa passion.
Louis Bonhoure a fait la première partie de Gad Elmaleh.