Roman Doduik, du parquet des discothèques à celui de Danse avec les Stars

Roman Doduik a fait belle impression lors de son premier passage avec Ana Riera. Photo Pixeline/TF1

Cette fois, ça y est : on entre dans le vif du sujet sur le parquet de Danse avec les Stars. Le troisième prime de l’édition 2024 sera marqué, le vendredi 8 mars (l’émission n’est pas diffusée cette semaine en raison de la retransmission du concert des Enfoirés), par une première élimination.

Un danger qui ne semble pas trop menacer le jeune humoriste, Roman Doduik, 25 ans, révélé sur les réseaux sociaux, et qui a fait belle impression avec sa partenaire, Ana Riera, la semaine passée pour son premier passage.

« J’ai très envie de faire du quickstep, ça a l’air trop stylé même si ça semble aussi très compliqué », nous avait-il confié avant le lancement de l’émission. Son vœu a été exaucé et il s’en est très bien tiré sur le titre It’s not unusual de Riverdale Cat. « ça a été la meilleure réunion parents-profs de ma vie », a-t-il lancé en accueillant les louanges d’un jury qu’il redoutait. « Ils sont très sympas, ils boivent des cafés avec nous en souriant mais je sais très bien qu’ils sont sans merci et qu’à la première occasion, ils vont me mettre un 4 », annonçait-il, hilare, lors des premiers entraînements.

Ravi et fier d’avoir intégré le casting de cette treizième saison, Roman Doduik assure pourtant avoir un rapport très limité avec la danse jusque-là : « Pour moi, la danse c’était à quatre heures du matin en boîte de nuit après trois shots. C’était assez lamentable, on était très loin du tango, de la bachata ou même du paso doble ».

Le jeune homme s’est néanmoins préparé pour tenir la distance physiquement en arrêtant de fumer avant même d’avoir la confirmation définitive de la production. « J’adore l’émission et je sais qu’elle demande une grande discipline, poursuit-il. C’est un honneur de me retrouver dedans avec des gens qui ont beaucoup d’humanité, de générosité dont certains que je connaissais déjà comme Black M mais aussi Caroline Margeridon avec qui j’avais déjà fait Fort Boyard. Et puis il y a James Denton, qui est d’une gentillesse et d’une classe absolue, c’est le mec auquel je veux ressembler quand j’aurai son âge. »

Au-delà du challenge, cette participation à Danse avec les Stars sera aussi une occasion pour Roman Doduik de se faire connaître d’un autre public. Ses fans pourront d’ailleurs le retrouver le 16 juin au Splendid à Lille dans son spectacle ADOrable : « Je raconte comment j’ai explosé sur les réseaux sociaux sans le faire exprès, la face cachée de ces réseaux, comment je survis à ce monde où je suis suivi par plein de gens. Les ados vont apprendre des choses sur leurs parents, les parents sur leurs enfants. La question, c’est qui va en apprendre le plus ? », s’amuse-t-il.

Photo Pixeline/TF1.

Benjamin Bourgois : « J’ai de la chance d’être dans Un si Grand soleil »

Benjamin Bourgois incarne le lieutenant de police Alexandre Levy. Photo Fabien Malot/FTV

Planète Lille a décidé d’aller régulièrement à la rencontre de comédien(ne)s qui tiennent des rôles récurrents dans différentes séries télévisées pour évoquer leur personnage mais aussi leur parcours et leurs différentes actualités.

C’est dans une brasserie parisienne que nous avons pu discuter avec le sympathique Benjamin Bourgois, alias Alexandre Levy, lieutenant de police depuis les débuts de la série Un si grand soleil, diffusée du lundi au vendredi vers 20 h 40 sur France 2.

Benjamin, pouvez-vous nous raconter votre arrivée dans la série ?

« Initialement, j’avais passé le casting pour un personnage plus dramatique puis j’ai reçu un message me disant que j’étais bien lors des essais mais que je correspondais davantage à un autre rôle, celui d’Alex, un gars un peu gauche, bonne pâte, qui ne sait pas trop y faire avec les filles. Bref, ne nous le cachons pas, ce n’était pas très glorieux. C’était un peu vexant qu’on me catalogue d’entrée comme le boulet qui allait en chier avec les nanas (rires) mais je me suis surtout dit que c’était chouette d’intégrer la série, d’avoir ce personnage à défendre. Finalement, ça fait plus de cinq ans que ça dure. »

Comment expliquez-vous le succès de la série ?

« Les Français aiment ce format. Depuis Plus belle la vie, c’est un peu une tradition française de faire des quotidiennes. Au départ on ne connaissait pas l’horaire mais je crois que le fait d’être diffusé vers 20 h 40 après les informations du soir a aussi été un élément déterminant. Ça aurait été plus dur de commencer à quasiment 4 millions de téléspectateurs si nous étions arrivés vers 18 h en concurrence avec une autre quotidienne. Depuis, on a un peu baissé mais on se maintient bien et ça reste largement convenable en part de marché. Je sais qu’on a un public assez âgé mais la chaîne et la production s’efforcent à travers les histoires proposées de ramener un public plus jeune devant la télévision, ce qui n’est pas simple car les 18-25 ans sont désormais sur d’autres supports. »

La distribution est imposante dans une quotidienne mais vous avez la chance de faire partie des acteurs que l’on voit le plus…

« Oui, les policiers font partie des récurrents les plus présents, avec aussi les avocats je pense. Les gens aiment les séries policières et c’est très rare qu’il n’y ait pas une enquête policière en cours. En plus, les auteurs peuvent mettre des intrigues autour de nos vies personnelles comme ça avait été le cas dans l’arche où ma compagne me trompait et était impliquée dans une histoire de vol. »

Est-ce possible d’amener ses idées pour faire évoluer son personnage ?

« La production est à l’écoute mais vu la machine qu’est la série, c’est difficile d’entendre tout le monde. Si les auteurs devaient prendre en compte les désidératas, ne serait-ce que de la trentaine de personnages récurrents, ce serait compliqué. Comme le dit, Olivier Szulzynger (le créateur de la série), une quotidienne c’est comme un paquebot, on ne peut pas faire un 90 degré sur 100 m, il faut le dévier de 5 degrés sur plusieurs kilomètres et il faut une cohésion totale. Si on a une idée d’évolution que l’on partage, ça peut pendre du temps à mettre en place, il faut trouver une occasion de l’aborder dans une arche et savoir comment rebondir derrière.  On peut plutôt agir dans notre jeu d’acteur, faire un peu les salles gosses en ne respectant pas le texte mot pour mot. On peut faire quelques improvisations mais ça reste à dose homéopathique, on est dans un terrain de jeu surveillé. »

Jouer un personnage récurrent est-ce un frein pour mener d’autres projets ?

« Au début, j’avais entre 80 et 100 dates de tournage par an, ce qui était beaucoup. Là, je suis plutôt à une cinquantaine de jours. Le théâtre me manque cruellement mais je sais que ce ne serait pas possible, ça me ferait m’absenter de la série trop longtemps, ce qui compliquerait la vie de la production. En revanche, je continue à passer des castings pour la télévision. On ne connaît pas les raisons pour lesquelles nous ne sommes pas pris donc je ne sais pas si parfois des productions ou des chaînes se disent « ah non, lui on le prend pas parce que c’est un mec étiqueté France 2 ou Un si grand soleil  ».

Quels sont ceux qui ont abouti ?

« J’avais fait deux épisodes de la saison 3 de la série Les invisibles et aussi un unitaire Meurtre dans le Cantal, qui sont passés en fin d’année 2023 sur France Télévisions, et j’ai également tourné dans un épisode de la série Le négociateur avec François-Xavier Demaison et Michel Jonasz, qui sera bientôt diffusé sur TF1, où je joue un directeur de banque pris en otage.

Pour être honnête, je pensais au départ faire trois ou quatre ans dans la série puis passer à autre chose mais aujourd’hui je me rends compte que j’ai de la chance d’être dans Un si Grand soleil, je m’éclate, je m’entends bien avec les autres comédiens et les auteurs me proposent quand même régulièrement des arches super sympas. »

Retrouvez sur notre site, les autres articles de cette rubrique avec Julien Aluguette, Florence Coste et Kathy Packianathan (Ici Tout commence), Franck Monsigny, Adrien Rob et Juliette Mabillat (Demain nous appartient), Alban Aumard, Franck Adrien et Maxence Victor (Un si grand soleil), Amélie Etasse (Scènes de ménage) ou encore Charlotte Gaccio (Sam, Demain nous appartient).

Photo Fabien Malot / FTV

Booder, un nounou d’enfer

Bpoder, ici avec Gérémy Crédeville, va se retrouver contraint d'endosser le rôle de nounou. Photo Nivolas Roucou/Alef one/TF1

Vous aimez Booder ? Bonne nouvelle, vous aurez le droit à une double dose de plaisir la semaine prochaine sur vos écrans de télévision. Son dernier spectacle Booder is back, dont la captation a eu lieu au théâtre Sébastopol de Lille, sera diffusé par TMC ce mercredi 28 février (21 h 25).  Un retour sur scène, après plusieurs années consacrées au cinéma et à la télévision, qui a été couronné de succès.

Deux jours plus tôt, lundi 26 février (21 h 10), le comédien montrera différentes facettes de son talent, l’humour bien sûr mais aussi la bienveillance, dans une fiction sur TF1, Le nounou  où, suite à un problème de santé de sa maman, il va devoir la remplacer au pied levé et garder les enfants adoptifs d’un couple aisé composé du Nordiste Gérémy Crédeville et de… Florent Peyre. Pas vraiment dans le même registre que Fran Fine, une autre Nounou d’enfer, pour ceux qui étaient adeptes de cette série télévisée américaine des années 1990 mais avec tout de même ses particularités, Booder, alias Samir, va être confronté à ses préjugés et à ceux des autres. Quand les beaux quartiers rencontrent la cité, ça occasionne quelques étincelles.

L’homosexualité, le racisme, les sexisme ou encore le harcèlement scolaire font partie des nombreux thèmes évoqués dans cette fiction : «  On survole les sujets mais on a voulu un peu parler de tout ça en forçant bien sûr le trait parce qu’avec le rire on peut guérir plein de choses. Les différences ne sont pas des tares mais des qualités », confie Booder.

«  Le point de départ c’est que j’étais consommateur de programmes comme Une nounou d’enfer, Madame est servie ou Super Nanny, ça me faisait rire et je me suis demandé comment adapter ça, poursuit-il. Je me suis renseigné pour savoir s’il y avait des nounous hommes mais ce sont quasiment tout le temps des femmes, des étudiantes. »

Fan de ballon rond, Booder a forcément intégré une partie football dans cette fiction : « Là encore, je voulais parler des préjugés sur le monde de football et c’était l’occasion de parler un peu des parents qui veulent imposer une activité physique ou artistique à leurs enfants pour réaliser leurs rêves à travers eux. »

Heureux d’avoir pu travailler avec des acteurs « qui sont aussi des amis dans la vie » et en qui il voyait « une force comique assez exceptionnelle et beaucoup de générosité », Booder ne cache pas son envie que ces deux épisodes diffusés lundi ne soient pas sans lendemain. « Mon rêve serait que le personnage de Samir aille régler des problèmes dans d’autres familles après on verra si ça fonctionne ou pas, c’est la magie de la télé. »

Booder sera le samedi 18 mai (20 h) à la salle Salengro. Son spectacle « Booder is back » sera également retransmis ce mercredi 28 février (21 h 25) sur TMC.

Photo Nicolas Roucou/Alef one/TF1.

James Denton, tête d’affiche de Danse avec les stars, incertain pour cause de blessure

Il y a quelques semaines, lors de la soirée d’officialisation des personnalités choisies pour cette édition 2024 de Danse avec les stars, James Denton s’était inquiété d’éventuelles difficultés liées à son manque de souplesse des hanches, en particulier pour les danses latines. L’acteur américain de 61 ans, popularisé, il y a vingt ans, par son rôle dans la série à succès Desperate Housewives, ne se doutait alors pas que c’est une déchirure à l’ischio-jambier qui allait l’empêcher de danser lors du premier prime de la saison et remettre en cause sa participation à la suite de l’aventure.

Un coup dur pour la production et TF1 qui ont fait de James Denton, alias Mike Delfino, le plombier sexy, petit ami de Susan Mayer (Teri Hatcher), l’une de ses têtes d’affiche, quelques années après avoir déjà accueilli Pamela Anderson.

Convaincre le comédien de rejoindre le casting n’avait déjà pas été une mince affaire : « Quand ils m’ont approché, j’ai d’abord dit non car je ne suis pas danseur et je voyais surtout une occasion de me mettre dans un embarras terrible. À mon âge, il y a beaucoup de choses qui deviennent effrayantes, explique-t-il. C’est finalement ma fille de dix-huit ans qui m’a dit que je devais vraiment le faire alors j’ai rappelé la production pour dire oui. »

James Denton a aussi été convaincu par la qualité de l’émission : « J’ai regardé quelques vidéos sur Youtube des saisons précédentes et j’ai vu un super show, bien plus grand qu’aux Etats-Unis. » Il n’a bien évidemment pas manqué d’informer son ancienne partenaire Teri Hatcher avec laquelle il a tourné un téléfilm de Noël : « Elle était très jalouse, elle aussi aurait voulu venir à Paris », sourit-il.

Le comédien a rapidement pu constater depuis son arrivée en France que sa cote de popularité était restée intacte malgré le temps qui passe : « Le rôle de Mike a totalement changé ma vie, avoue-t-il. Avant, on ne me proposait que des rôles de méchants mais en décidant que Susan Mayer allait tomber amoureuse d’un homme comme moi, les scénaristes ont changé mon image, j’ai été beaucoup plus reconnu, respecté. Je suis l’un des passagers du train Desperate Housewives, une énorme série avec un super casting. ça a été un carton partout dans le monde et ça m’a permis de payer les études de mes enfants. Je serai éternellement reconnaissant. »

La notoriété acquise grâce à la série pourrait aussi l’aider, si son corps le lui permet, dans l’aventure Danse avec les stars : « J’espère fortement le soutien du public français, sourit-il. Si les gens peuvent regarder, se dire « oh, c’est Mike Delfino » et trouver ça divertissant, ce sera super. » L’homme mise moins sur ses qualités de danseurs : « Je suis au niveau zéro, ça va être un challenge pour ma partenaire (Candice Pascal), annonce-t-il. Je suis musicien donc pour le rythme ça devrait aller, pour le reste il va falloir travailler très dur d’autant que les passages sont deux fois plus longs que dans la version américaine où ça ne dure qu’une minute. »

Alors, James Denton apte ou non à enflammer la piste de danse ? Verdict ce vendredi 23 février.

James Denton, lors de la soirée de lancement de Danse avec les stars. Photo Laurent Vu/TF1
James Denton a retrouvé Teri Hatcher dans un téléfilm de Noël. Photo Hallmark Channel

Kathy Packianathan : « ITC est une très bonne école pour une comédienne »

Kathy Packianathan, alias Deva, dans Ici tout commence. Photo ITC-TF1

Planète Lille a décidé d’aller régulièrement à la rencontre de comédien(ne)s qui tiennent des rôles récurrents dans différentes séries télévisées pour évoquer leur personnage mais aussi leur parcours et leurs différentes actualités.

C’est dans le cadre somptueux du château de Calvières, situé à Saint-Laurent d’Aigouze dans le Gard, que nous avons eu le plaisir de discuter, il y a quelques semaines, avec Kathy Packianathan, arrivée dans la série en 2021 pour incarner Deva Syed, une nouvelle élève de la prestigieuse école de cuisine dans Ici tout commence sur TF1.

« Je regarde très peu la télévision donc je ne connaissais pas la série mais quand j’ai su que j’allais passer le casting, je me suis renseignée en regardant quelques épisodes », se souvient-elle. Séduite dès le départ par les caractéristiques de son personnage, « son humanité, sa sensibilité, son écoute, sa volonté de toujours faire au mieux », Kathy Packianathan se réjouit de l’évolution de Deva. « Elle était réservée, un peu à l’écart au départ mais désormais elle se lâche, elle parle davantage, elle s’intègre de plus en plus dans le groupe ».

S’il semble que la jeune femme s’apprête à quitter (provisoirement?) la série, elle n’a eu de cesse d’en louer ses mérites : « C’est une très belle école pour une comédienne, assure-t-elle. Une quotidienne, ça va très vite, il faut s’adapter, apprendre à composer avec son humeur du jour mais on travaille avec des gens incroyables, très bienveillants. Les scénaristes réalisent un travail de fou, je trouve qu’il y a une vraie qualité de jeu. Les personnages sont attachants et on essaie de les défendre du mieux possible. »

Les raisons de son départ, visiblement mi-mars à l’antenne, ne sont pas encore connues mais Kathy Packianathan nous confiait lors de notre entrevue ne pas s’inquiéter du sort que lui réservaient les auteurs : «  Je suis toujours curieuse de connaître les intrigues quand je reçois les textes mais mon premier réflexe n’a jamais été de me demander ce qui allait m’arriver, confie-t-elle.

La comédienne, déjà aperçue par le passé dans Camping paradis et plus récemment dans

la fiction à côté de ses pompes avec Jarry, a appris à gérer sa notoriété croissante avec plaisir : « Nous sommes arrivés à plusieurs en même temps et je n’étais donc pas seule dans cette aventure. Au début, c’est un peu étrange mais les gens ont toujours été gentils, bienveillants et c’est très agréable de rendre les gens heureux lorsqu’ils viennent à notre rencontre. »

Sollicitée pour d’autres projets à la télévision mais aussi au cinéma, après être passée par la case théâtre en début de carrière, Kathy Packianathan n’a jamais eu peur d’être étiquetée actrice de séries quotidiennes et se réjouit à l’idée de « rencontrer des gens et de défendre différents rôles ». Que ce soit dans Ici tout commence ou ailleurs.

Retrouvez sur notre site, les autres articles de cette rubrique avec Julien Aluguette, Florence Coste (Ici Tout commence), Franck Monsigny, Adrien Rob et Juliette Mabillat (Demain nous appartient), Alban Aumard, Franck Adrien et Maxence Victor (Un si grand soleil), Amélie Etasse (Scènes de ménage) ou encore Charlotte Gaccio (Sam, Demain nous appartient).

Photo ITC/TF1