En Fanfare et sans la moindre fausse note

Jimmy (Pierre Lottin) et Thibaut (Benjamin Lavernhe), deux frères unis par une passion commune pour la musique. (c) 2023 - Agat Films - France 2 Cinéma

Alerte coup de cœur ! En fanfare, le nouveau film d’Emmanuel Courcol (Welcome, Un triomphe) s’annonce comme l’un des grands succès de cette fin d’année. Le film, drôle et émouvant, évoque la rencontre entre deux frères, séparés à l’enfance, qui ignoraient l’existence l’un de l’autre et dont les chemins vont se croiser de façon inattendue suite à la maladie (leucémie foudroyante) de l’aîné .

En apparence, les deux hommes n’ont rien en commun. L’un, Thibaut (Benjamin Lavernhe), brillant chef d’orchestre reconnu à l’international, a grandi dans une famille bourgeoise. L’autre, Jimmy (Pierre Lottin), a été élevé dans les corons, dans un milieu modeste et travaille comme employé dans une cantine scolaire. Un élément réunit néanmoins les deux hommes : leur passion pour la musique ; Jimmy, qui possède l’oreille absolue, joue du trombone dans la fanfare de l’usine locale menacée de fermeture.

« Je suis sensible aux histoires fraternelles, j’aime la confrontation de cultures, de milieux sociaux très opposés », confie Emmanuel Courcol, qui avait ce scénario dans ses tiroirs depuis une bonne dizaine d’années et qui après avoir bouclé d’autres projets s’est enfin mis, durant le premier confinement, à l’écriture, aidé par sa compagne, la scénariste Irène Muscari.

Le duo a réussi à délivrer une comédie sociale, inspirée de plusieurs films anglais comme Full Monty ou Les virtuoses, laquelle aborde de multiples thèmes comme la maladie, l’adoption, la lutte syndicale, la solidarité sans jamais perdre sa ligne directrice : « On ne voulait pas, par exemple, faire un film sur la maladie, même si c’est un élément fondamental de l’histoire. L’idée c’était qu’on l’oublie parce que ce n’est pas le sujet principal. Le fil  rouge du récit, c’est vraiment la rencontre de ces deux frères, comment ils se découvrent, comment ils bâtissent une relation. »

Une rencontre marquante avec l’harmonie de Lallaing

La réussite du film, c’est aussi la connexion entre deux acteurs remarquables. « Pierre (Lottin), on y a pensé assez vite en cours d’écriture, explique le réalisateur. Je le connaissais bien pour avoir tourné avec lui dans Un triomphe. On a vite su que ce serait lui, il a même inspiré le personnage et durant le tournage, il s’en est emparé, il a sublimé ce que l’on avait écrit par sa présence, son jeu d’acteur. »

Benjamin Lavernhe (Le sens de la fête, Jeanne du Barry) est arrivé un peu après dans le casting : « On cherchait un profil très différent et quand on le voit dans le film, je crois que l’on comprend très vite pourquoi on a pensé à lui. »

On se réjouit forcément de retrouver aussi les décors et l’atmosphère du Nord-Pas-de-Calais : « J’aurais pu tourner ailleurs mais je trouvais que ce sens de la solidarité et du partage, que l’on retrouve ici était inspirant pour le film », confie le réalisateur.

La collaboration avec l’harmonie de Lallaing, qui a accompagné la plupart des avant-premières, a aussi marqué Emmanuel Courcol : « Pendant le tournage, ça a été une grande rencontre humaine, précise-t-il. On avait déjà fait la montée des marches à Cannes avec eux et quand ils ont joué dans la salle à la fin de la projection, ça a été un moment très fort en émotions. Ona donc décidé de faire encore un bout de chemin avec eux pour la promotion du film. » Pour le plus grand bonheur des spectateurs qui ont assisté à ces avant-premières.

Que ceux qui vont découvrir le film ces prochains jours se rassurent : même sans fanfare dans la salle, l’émotion sera très certainement au rendez-vous.

« En fanfare », d’Emmanuel Courcol. En salle depuis le mercredi 27 novembre. Avec Pierre Lottin, Benjamin Lavernhe, Sarah Succo…

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Les boules de Noël ou quand une famille s’enguirlande

Valérie Bonneron et Kad Merad ont un rapport compliqué avec le réveillon de Noël.

Que représente Noël pour vous ? Le moment le plus attendu de l’année, celui où la famille est réunie pour un temps de partage, de générosité et de plaisir ou une corvée que vous redoutez des semaines à l’avance, à l’idée d’être contraint de passer la soirée avec un oncle ou une belle sœur que vous ne supportez pas et qui vont vous offrir des cadeaux bien pourris ?

Pour la famille d’Antonin (Kad Merad) et Nathalie (Valérie Bonneton), Noël est depuis toujours synonyme de cauchemar, chaque année apportant son lot de catastrophes au point d’amener le couple à consulter un psy.

Convaincue qu’une malédiction entoure ce jour si spécial, Nathalie prend la décision radicale de ne plus le fêter mais le reste de la famille ne l’entend pas de cette oreille et avec la complicité des enfants, Antonin organise quand même une soirée avec en cadeau surprise la présence de Nicole (Noémie Lvovsky), la sœur de Nathalie, qu’elle n’a plus vue depuis une trentaine d’années en raison d’un vieux conflit qui va évidemment refaire surface au cours de la soirée.

« Noël je l’aime et je ne l’aime pas, indique la réalisatrice Alexandra Leclère. Il y a parfois l’obligation de se retrouver avec des gens de la famille avec lesquels on n’a pas toujours d’atomes crochus mais il y a aussi des moments géniaux. Ne pas le fêter c’est terrible, j’ai connu ça il y a quelques années où je me suis subitement retrouvée seule non pas en raison d’une dispute mais à cause du Covid. »

«  C’est bien que cette fête existe mais il y a un côté obligatoire qui fait que parfois ça déraille et j’avais envie que ça déraille dans ce film pour faire rire les gens, poursuit-elle. Quand les gens se désinhibent après quelques verres, il se passe parfois des choses assez surprenantes, j’en ai déjà entendu des vertes et des pas mûres à propos des soirées de Noël. »

Pétillante Valérie Bonneton

Pour faire pétiller ce huis-clos familial, Alexandra Leclère a misé sur le potentiel explosif de Valérie Bonneton, déjà exprimé à travers son rôle de Fabienne Lepic dans la série Fais pas ci, fais pas ça. « Je l’avais remarquée bien avant dans la pièce Le Dieu du carnage et je me suis tout de suite dit qu’elle avait un truc de dingue, une capacité à nous faire rire et dans l’instant d’après à nous offrir des moments d’émotions et de vérité, un talent qui n’appartient qu’à elle », assure la réalisatrice qui a également, enfin, osé approcher Kad Merad. «J’y pensais depuis longtemps mais, je ne sais pas pourquoi , j’avais peur de lui proposer des rôles. Je trouve qu’ils forment tous les deux un couple tellement crédible. On peut avoir un bon scénario et de bons dialogues, il faut quand même des acteurs incroyables pour faire décoller un film ».

Et si certains peuvent être surpris que le film ne soit pas sorti durant les vacances de Noël, Alexandra Leclère trouve la date du 27 novembre intéressante : « Sortir un film qui s’appelle Les boules de Noël en août n’aurait bien sûr pas été idéal mais là quelques semaines avant Noël, les vitrines sont déjà décorées. »

La réalisatrice n’a pas hésité par moments à aller loin dans l’humour un peu trash et c’est aussi ce qui a séduit Valérie Bonneton : « J’aime prendre des risques, pousser les choses, aller vraiment loin. Avec Alexandra et avec Noémie, c’est le rêve, on peut y aller. Noémie c’est quelqu’un qui aime aller à fond comme moi, qui n’a peur de rien, le tournage a été un régal. »

Ce qui a aussi séduit la comédienne, dans cette tragi-comédie, c’est cette relation contrariée avec sa sœur : «Il y a des énormes non-dits, des rancœurs pour des raisons délicates et tout est exacerbé car on ne s’est pas vues depuis près de trente ans mais il y a quelque chose de très fort entre ces deux sœurs, beaucoup d’amour, beaucoup de douleur, confie-t-elle. Il y a un drame dans le fond et je trouvais ça bien d’amener de la comédie. En fin de compte, on voit que malgré tous les problèmes, cette famille est quand même réunie, ils sont tous là, ensemble. »

« Les boules de Noël », d’Alexandra Leclère, en salle depuis ce mercredi 27 novembre. Avec Valérie Bonneton, Kad Merad, Noémie Lvovsky…

Léman écrit désormais les chansons engagées dont il avait envie

Léman sera en concert ce vendredi soir à La Bulle Café à Lille.

Que ce soit jeudi à La Maroquinerie à Paris ou vendredi à La Bulle Café à Lille, Léman affiche déjà complet. Une belle réussite pour cet artiste lyonnais dont le premier EP « On est plein », sorti au mois de juin, a déjà généré plus de quinze millions de streams.

Passionné de musique depuis son jeune âge, bercé par différents styles musicaux d’ACDC à Mozart, en passant par Radiohead, Pink Floyd, Alain Bashung ou Daniel Balavoine, Léman a découvert le chant avec Jeff Buckley. « J’essayais de le copier sans cesse à l’époque », confie l’artiste qui a démarré sa carrière collectivement avec le groupe Hokins : « On a pas mal galéré, on dormait dans les camions, on mangeait des pizzas surgelées mal réchauffées car on n’avait pas d’argent mais on avait quand même réussi à faire deux Zéniths en ouverture de Shaka Ponk. Puis le groupe a fini par s’arrêter. »

C’est donc en solo qu’il a décidé de poursuivre l’aventure. Son passage dans « The Voice » sur TF1 où il a d’abord réussi à convaincre Zazie de se retourner après son interprétation de Vivre ou survivre de Daniel Balavoine, avant d’être éliminé à l’étape suivante (malgré un repêchage initial par Mika), a marqué un tournant dans sa carrière. « C’était une aventure très riche, humainement on apprend beaucoup sur soi-même, assure-t-il. Professionnellement j’ai découvert un monde que je ne connaissais pas ; musicalement, j’ai joué avec des gens très forts, j’ai aussi rencontré des candidats très forts qui sont devenus pour certain des amis. Et puis des gens m’ont découvert à l’époque et me suivent toujours, je sais que ce sera le cas de Mathilde et Léa, qui viendront me voir vendredi à Lille ».

Depuis, Léman s’est affirmé en proposant des titres plus engagés : « Au début, je me disais que c’était trop clivant, trop risqué, je ne le sentais pas, j’écrivais des chansons pas très politiques, je m’interdisais de le faire alors que c’est quelque chose qui m’intéresse énormément, avoue-t-il. J’écoute beaucoup de sociologues, d’économistes. »

Sexisme, racisme (Petit garçon), alcoolisme (On attend) ou encore lutte sociale (Les plus bornés) font partie des thèmes abordés par l’artiste. « Je fais les chansons dont j’ai envie, je suis plus authentique et je crois que le public ressent quand on est profondément aligné avec nos musiques ».

Des chansons plutôt pop rock même si le jeune homme s’efforce de « glisser des ingrédients empruntés au rap, à l’électro ou à la musique classique ». Des titres qu’il se réjouit de défendre sur scène, un terrain d’expression qu’il a appris à apprivoiser au fil du temps, avec l’espoir que le public lillois sera, vendredi soir, « à la hauteur de sa réputation ».

Léman sera en concert à La Bulle Café à Lille, le vendredi 29 novembre à 20 h 30 .

Kamel Belghazi a découvert avec plaisir le monde du théâtre

Linda Hardy et Kamel Belghazi seront vendredi au Zéphyr à Hem pour vous offrir un bon moment de rire.

Est-ce que vous êtes déjà partis en vacances avec des amis ? Est-ce que ça a été un merveilleux souvenir ou une source de conflits inattendus ? Dans la pièce de théâtre de Marilyne Bal, « Vive les vacances… ou pas ! », jouée ce vendredi 29 novembre (20 h) au Zéphyr de Hem, trois couples partent en vacances ensemble pour la première fois sur une île. Entre jalousies, sautes d’humeur, rancœurs enfouies et révélations surprises, le séjour va connaître quelques turbulences….

Connus du grand public notamment pour leurs rôles récurrents dans plusieurs séries à succès de TF1, Linda Hardy (Section de recherches, Demain nous appartient) et Kamel Belghazi (Une famille formidable, Section de recherches, Demain nous appartient) forment l’un de ces couples. « C’était un grand plaisir car nous sommes amis depuis plus de 15 ans, confie le dernier nommé. C’est d’ailleurs elle qui a parlé de moi à l’auteure, ça a été un point important dans ma décision de jouer dans cette pièce. »

L’autre élément, plus déterminant encore, fut la qualité du texte : « Ce n’est pas vraiment une comédie de boulevard, il y en a les ressorts mais il y a aussi un fond social et sérieux sur les relations humaines, poursuit Kamel Belghazi. Est-ce qu’on peut vraiment compter sur les autres ? Est-ce qu’on connaît vraiment ses amis ? Est-ce que le fait de partir avec eux, c’est le risque de se retrouver dans des situations un petit peu critiques ? C’est révélateur de la personnalité de chacun. Donc il y avait un fond humain qui m’intéressait sur les relations entre les uns et les autres. »

Les vacances entre amis, Kamel Belghazi a déjà testé : « Mes amis sont cools et on se connaît suffisamment bien. Si on est un peu égoïste et centré sur soi ça peut poser des problèmes mais quand on est consensuel et diplomate, ça se passe bien », assure-t-il.

Afin de se libérer du temps lorqu’il a reçu la proposition pour cette pièce, le comédien, qui incarne le docteur William Daunier dans Demain nous appartient (DNA), a parlé à son agent qui a pris contact avec la production de la série. « On a donné mes plannings, les auteurs ont fait en sorte que je puisse ne pas être là, ils ‘ont intégré dans l’écriture et ils ont même créé une intrigue autour de moi afin de me libérer un peu, explique-t-il.

Kamel Belghazi signé à cette occasion ses grands débuts au théâtre : « Ce n’est pas que j’attendais le bon moment ou la bonne pièce, c’est juste que je n’avais pas d’opportunités , sourit-il. En fait j’avais failli en faire deux : l’une avec le regretté Pierre Mondy mais j’ai alors commencé la série « Section de recherches » et la seconde fois on avait commencé les lectures mais ça a été annulé pour des raisons de coût de production. J’attendais que la porte s’ouvre, j’en avais très envie depuis longtemps et j’ai donc saisi l’opportunité. »

L’acteur ne cache pas une certaine appréhension lors de la découverte de ce nouvel exercice : « J’avais un peu de pression, ça ressemblait à un saut dans l’inconnu, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Comment se passent les répétitions ? Comment le metteur en scène va travailler ? Faut-il apprendre son texte en totalité dès le départ ». Il s’est aussi montré très curieux : « Je savais que j’allais apprendre des choses, j’étais curieux de voir comment on fabriquait une pièce, comment on dirigeait les acteurs et puis il y a ce rapport direct avec le public. C’est un fonctionnement très différent. »

Ce nouvel univers l’a visiblement conquis et conforte son désir de se lancer un jour, lui aussi, dans la mise en scène.

« Vive les vacances… ou pas ! », un pièce de Marilyne Bal avec Linda Hardy et Kamel Benghazi, ce vendredi 29 novembre (20 h) au Zéphyr à Hem.

Gilbert Montagné a mis tout son cœur dans un livre-CD de comptines pour enfants

Gilbert Montagné s'est lancé un nouveau challenge en écrivant des comptines pour les petits.

Gilbert Montagné sera ce samedi 23 novembre à Lille puis à Englos pour dédicacer un livre-CD de comptines pour enfants qu’il vient de sortir aux éditions Fleurus. Loin de ses tubes On va s’aimer ou Les sunlights des tropiques, l’artiste a pris un plaisir qu’il ne soupçonnait pas à écrire, composer et chanter pour les enfants…

Gilbert, comment est née cette idée de faire un album de comptines  ?

« C’est une proposition des éditions Fleurus. Je n’avais jamais écrit pour les enfants. On a choisi cinq comptines très connues et il y en a cinq autres inédites dont j’ai écrit les paroles et la musique. Au début, je me me demandais comment j’allais faire puis j’ai décidé d’arrêter de penser, je me suis mis au clavier, au piano et les mélodies sont arrivées simplement. J’ai pris beaucoup de plaisir à faire ça, je me suis surpris de l’intérêt que j’y ai pris mais en même temps je ne sais pas faire semblant donc si ça n’avait pas été le cas, je n’aurais pas pu le faire. J’ai apprécié de me replonger dans l’enfance, dans nos racines. »

Avez-vous collaboré avec des spécialistes de la petite enfance pour trouver les mots adaptés ?

« Non, je ne voulais pas quelque chose de trop réfléchi, je voulais que ce soit naturel, spontané, je voulais le faire avec le cœur. J’aime travailler de façon instinctive et là peut-être encore plus que d’habitude. Je ne m’y suis pas repris à plusieurs fois pour composer, c’est venu tout de suite et j’aime quand c’est comme ça car les deux choses magiques dans notre métier, c’est le public et l’inspiration. Je me suis justement inspiré de ce que je faisais avec mes enfants, mes petits-enfants. »

Comment avez-vous opéré le choix pour les comptines déjà existantes ?

« On m’a présenté une liste et j’ai choisi au feeling. J’ai bien aimé « Tourne, tourne, petit moulin », j’ai pris « Une souris verte » parce que mes petits-enfants la connaissent. J’ai surtout décidé de les chanter avec presque une autre voix, pas avec la pleine potentialité de la mienne, un peu comme si j’étais tout près de mes petits-enfants. Je voulais une autre interprétation. »

La plupart des comptines sont joyeuses et entraînantes mais il y en a quelques-unes plus mélancoliques comme « C’est l’heure de faire dodo » et surtout  Je m’ennuie de maman ». Pourquoi ce choix ?

«  Avec « Je m’ennuie de maman », je me suis penché sur la temporalité d’un enfant. La maman qui lui dit « à demain » en le couchant le soir mais, pour lui, demain c’est quand ? C’est loin ? C’est plus tard ? Je me suis branché sur l’intime d’un enfant avec sa maman et son papa d’ailleurs. Quand je dis « Et après son travail il reviendra, je sauterai sur son dos, on fera de la moto ». ça me ramène aussi à mon enfance, mon père m’emmenait aussi en moto, c’était ma distraction. »

Sur « Les fleurs qui chantent », vous chantez avec des enfants. C’était prévu dès le départ ?

« Quand je racontais « Le petit chaperon rouge » à mes enfants et à mes petits enfants, on imaginait toujours qu’il y avait des fleurs qui chantaient et qui l’accompagnaient sur son chemin. Au départ, j’avais fait des voix très hautes comme les petits enfants mais j’ai finalement trouvé ça plus intéressant de le faire chanter par des petites filles. On a déjà fait une écoute dans une librairie et j’ai constaté que les enfants aimaient bien cette version. »

Vous serez samedi au Furet du Nord à Lille et Englos pour dédicacer ce livre-CD…

«Oui et ça me fait très plaisir, j’aime beaucoup le Nord. Ça me rappelle à chaque fois des souvenirs d’enfance quand j’allais en vacances avec mes parents à Blériot ou à Wissant, ce sont des souvenirs qui me tiennent à coeur. Il y a un côté sentimental, j’espère qu’il y aura beaucoup de parents et d’enfants. »

Ce livre-CD pourrait-il un jour donner lieu à un spectacle ?

« C’est marrant que vous me posiez cette question car justement j’y pensais. Je ne sais pas mais ce ne sera pas pour tout de suite de toute façon car je suis aussi dans l’élaboration de mon nouvel album, qui sortira en avril, et je ne me vois pas mélanger les deux. Cela dit, je suis très agréablement surpris dans mes concerts de voir qu’il y a des enfants très jeunes qui connaissent mes chansons et pas que les grands succès. Je crois que mon apparition dans l’émission Mask singer y est pour beaucoup. »

Gilbert Montagné sera en dédicaces ce samedi 23 novembre de 11 h à 13 h au Furet du Nord à Lille puis de 15 h à 17 h au Furet du Nord à Englos pour son livre-CD de comptines « On chante, on danse » avec Gilbert Montagné, édité aux éditions Fleurus