La Poison veut faire transpirer le public lillois

La Poison propose un univers déjanté avec des personnages hauts en couleur. © Christophe-Crénel

Après avoir sorti un nouvel album Décadanse générale au mois de janvier, le trio La Poison vient défendre ses titres sur scène. Le public lillois, qui a rarement eu l’occasion de voir ce groupe pas comme les autres, va en prendre plein les oreilles et plein les yeux ce vendredi soir (20 h 30) à La Bulle Café. Explications de la chanteuse Moon.

Comment est venue l’idée de créer ces personnages hauts en couleur ?

« Au départ, je jouais dans un groupe pop rock exclusivement féminin, Le maximum Kouette, et puis les garçons sont arrivés dans l’histoire, on a continue à faire de la musique rock, ska et on a montré un spectacle théâtral le Maxi music monster show où l’on incarnait des monstres de foire, j’étais une femme à barbe et je me suis aperçue que le fait d’être costumée permet de s’oublier et d’aller plus loin sur scène alors quand a monté un projet plus sauvage, plus électro rock avec La Poison, on a gardé cette idée des personnages. »

Comment les avez-vous construits ?

« J’ai fait une école d’art, j’aime bien peindre et dessiner donc je me suis amusée sur ma tablette. J’aimais bien pour mon personnage le contraste de cette poupée un peu manga, petit écolière avec du maquillage trash. L’idée des trois couleurs blanc, vert et noir me plaisait aussi et le vert étant synonyme de malchance dans le monde du spectacle, c’était sympa de faire ce pied de nez en portant justement du vert. Pour David Menard, ce personnage de Lars Sonic collait bien avec le groupe, avec le poison et, enfin, le guitariste Daniel Jalmet n’était pas Fugu Shima au départ mais le personnage a évolué en deux ans. »

Le résultat est très réussi mais tout ça doit être très chronophage ?

«  Oui le délire du maquillage c’est une bonne heure de préparation mais c’est un moment important car nous sommes tous les trois devant notre miroir, on met de la musique qu’on aime et c’est un temps de détente, de concentration. Un moment qui nous permet de rentrer dans l’univers de nos personnages. »

Votre nouvel album Décadanse générale est en Français, contrairement au précédent. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?

« Ce n’était pas prévu mais j’écoute toujours les retours des gens, les critiques bonnes ou mauvaises et un jour quelqu’un m’a dit que ce serait génial de chanter en Français. On s’est un peu creusé la tête, on a travaillé les morceaux d’une autre façon en partant davantage sur le texte. J’avais pris des cours d’anglais pour la prononciation mais c’est vrai que là avec ma langue natale, c’est plus direct. »

C’est aussi une façon de faire mieux passer vos messages, sur notre monde égocentré, sur la haine des autres, sur les addictions….

« Oui c’est plus frontal, les gens le prennent plus directement et ça crée une osmose directe avec le public, notre univers est plus rapidement compréhensible. On véhicule un message mais on ne donne pas de leçons de morale. On essaie de le faire avec humour car nous sommes les premiers à passer des heures sur nos écrans. »

L’intelligence artificielle, c’est une thématique qui interroge l’artiste que vous êtes ?

« Oui d’ailleurs, je suis fan de peintures, de dessins et parfois je trouve certains artistes géniaux sur les réseaux sociaux et je me rends compte ensuite que c’est de l’intelligence artificielle, que je me suis faite avoir. Je n’ai jamais testé mais je me dis que ça va peut-être aider à écrire des textes de chansons en tapant des idées, des thèmes. La question c’est comment s’en servir sans que tout le monde fasse la même chose. »

Votre univers se prête particulièrement à la scène, à quoi doit s’attendre le public lillois ?

« Oui on a créé un univers qui nous est propre, un gars de l’éclairage nous a d’ailleurs dit qu’il n’y avait qu’avec nous qu’il pouvait mettre des spots verts. On projette aussi des visuels, on veut que les gens qui viennent nous voir soient en immersion, qu’ils oublient le réel, le quotidien. Je suis hyper contente de venir dans le Nord. Le but va être de se lâcher pendant une heure et demie. La Poison est là pour la décadence générale, il faut que ça bouge, que ça transpire. »

La Poison est à la Bulle Café à Lille, ce vendredi (20 h 30).

Un marathon Mozart pour les 20 ans du Lille piano(s) festival

Alexandre Bloch sera de la fête tout comme son prédecesseur et son successeur à la tête de l'Orchestre national de Lille. Photo Marco Borggreve

Vingt ans et plus que jamais en forme olympique, le Lille Piano(s) festival, imaginé en 2004 par Jean-Claude Casadessus fêtera du 14 au 16 juin sa 21e édition en organisant, clin d’oeil au label « olympiade culturel » obtenu dans le cadre de cette année de Jeux olympiques en France, un marathon Mozart.

Au programme quinze concertos pour piano à l’occasion de cinq concerts avec l’orchestre national de Lille et l’orchestre de chambre de Wallonie. L’occasion de voir, tour à tour, à l’oeuvre les trois directeurs musicaux de l’ONL : l’historique Jean-Claude Casadessus, l’actuel patron des lieux Alexandre Bloch et son successeur, Joshua Weilerstein, qui prendra ses fonctions en septembre.

D’autres grands pianistes français comme François-Frédéric Guy, Cédric Tiberghien ou encore Abdel Rahman El Bacha sont attendus à la fête au cours de ce festival qui accueillera 70 artistes dans différents lieux comme le Nouveau siècle, bien sûr, mais aussi le conservatoire, la gare Saint-Sauveur et la cathédrale Notre dame de la Treille. Le Forum des sciences offrira également un terrain d’échauffement inédit le jeudi 13 juin dans la galerie d’expositions avec deux sonates de Mozart par le duo composé de Jean-Michel Dayez et Hans Ryckelynck.

La billetterie est ouverte depuis ce lundi 15 avril avec une douzaine d’événements gratuits et le reste de la programmation à des tarifs très accessibles compris entre 6 et 27 euros. Outre Mozart, d’autres grands noms de la musique classique comme Debussy, Ravel ou encore Chopin sont convoqués pour cette édition 2024, qui a aussi choisi d’accorder une place conséquente au jazz et de s’ouvrir à la musique électronique.

Le public (15 000 spectateurs en moyenne lors des dernières éditions) aura aussi l’occasion de découvrir une nouvelle vague de virtuoses avec les présences de Rodolphe Menguy, Kevin Chen ou encore du Japonais Masaya Kamei.

Lille Piano(s) Festival, du 14 au 16 juin 2024. Billetterie ouverte au Nouveau siècle du lundi au vendredi de 10 h à 18 h , sur internet sur www.lilllepianosfestival.fr ou par téléphone au 03 20 12 82 40 du lundi au vendredi de 10 h à 13 h et de 14 h à 17 h 30.

Azize Diabaté est de retour dans Les bracelets rouges

Azize Diabaté, alias Mehdi (à droite) est de retour dans Les bracelets rouges, cette fois parmi le personnel soignant. Photo Philippe Leroux/VEMA/TF1

La cinquième et ultime saison de la série Les bracelets rouges est diffusée à partir de ce lundi 15 avril (21 h 10) sur TF1. Les téléspectateurs retrouveront parmi les jeunes patients des personnages connus comme Emma, Nathan Zoé ou encore César mais aussi une nouvelle forte tête, Prudence, qui, pour le coup, ne porte pas bien son prénom. L’une des grandes attractions de cette nouvelle saison c’est aussi l’arrivée dans le personnel soignant, en qualité de kiné, de Mehdi Kamissoko, qui fut l’un des patients marquants des trois premières saisons. Explications du comédien Azize Diabaté que les téléspectateurs connaissent également bien pour son rôle d’Enzo Lopez dans la série Ici tout commence.

Azize, racontez-nous ce retour au sein des Bracelets rouges ? Comment avez-vous vécu cette proposition ? Est-ce que ça avait été envisagé dès le départ ou est-ce que ça a été une surprise ?

« Disons qu’il y avait une idée pour une suite mais le confinement a arrêté beaucoup de projets. Je suis alors passé à autre chose, je me suis un peu mis sur la musique et on m’a ensuite appelé pour Ici tout commence. Avec le rythme d’une quotidienne, j’avais des doutes mais je me suis adapté, j’ai kiffé d’être de nouveau appelé pour Les bracelets rouges, c’est un peu la famille qui m’a fait grandir. »

Cette série a grandement contribué au développement de votre popularité  ? Que gardiez-vous comme souvenirs de la première aventure ?

« C’est clair que ça a fait remonter beaucoup de souvenirs. Avant d’aller sur le tournage, j’ai appelé la production, on s’est fait un rendez-vous, j’étais trop content de reprendre, je voulais les remercier. Les bracelets rouges m’ont fait évoluer, grandir. J’ai eu des petites galères quand j’étais plus jeune mais ils ont toujours su faire la part des choses et pour ça je ne peux que les remercier. »

Comment se sont passées les retrouvailles ?

« Très bien, j’ai vite trouvé mes repères, l’accueil était jovial. C’est comme si je n’avais jamais grandi, j’ai retrouvé le même réalisateur, la même production, ce qui a changé c’est juste mon rôle, mon personnage qui a pris de la maturité. »

Quel regard portez-vous sur la nouvelle génération des jeunes patients

« Ils sont géniaux. Quand je vois Chaili (Souffir) qui joue l’un des rôles principaux avec le personnage de Prudence à seulement 16 ans, ça me rappelle que j’avais à peu près son age quand j’ai commencé la série. ça passe trop vite. »

Votre personnage doit apprendre à se situer de l’autre côté de la barrière mais il a envie d’être pote avec les patients. Comment avez-vous appréhendé l’évolution de votre personnage ?

« Comme j’ai commencé en étant patient, toute cette vision que les autres médecins peuvent avoir, je ne l’ai pas. C’est légitime d’être plus proche. Mehdi n’a pas tout de suite le recul pour faire la part des choses mais avec le temps il va comprendre. »

La série évoque un thème grave : celui des enfants malades et il y a forcément des moments touchants mais aussi beaucoup d’humour. Ce mélange d’émotions, c’est la clef du succès des bracelets rouges ?

« Sûrement, s’il n’y avait que des choses tristes ça ne fonctionnerait pas aussi bien, il y a bien sûr l’impact de la maladie sur ces jeunes et leurs familles mais à chaque fois on essaie de faire passer les messages avec humour, on essaie de faire en sorte que tout se passe au mieux. »

Dernière question : que pouvez-vous nous dire de l’évolution de votre personnage dans Ici tout commence et de vos éventuels projets?

« Je peux juste dire que ça va bien se passer pour Enzo. Franchement, il a une belle évolution, il est parti d’un personnage un peu cancre, qui fout la merde à un gars qui devient champion de France de pâtisserie, et qui a eu son masters. Sinon, il y a des choses qui se préparent en musique mais il est trop tôt pour en parler, ça doit encore être affiné. »

« Les bracelets rouges », saison 5, dès ce lundi 15 avril (21 h 10) sur TF1.

 

Dans Machine, les arts martiaux s’allient au marxisme pour mener le combat social

Margot Bancilhon (Machine) et Joey Starr (JP) forment un duo détonant dans la série Machine. Photo Fabien CAMPOVERDE

Lorsqu’on a lui a proposé le scénario de Machine, une mini-série actuellement diffusée sur Arte le jeudi soir et en accès libre sur la plate-forme de la chaîne, Margot Bancilhon a rapidement adhéré à l’histoire même si elle a vite eu également des interrogations sur la façon d’appréhender ce personnage baptisé Machine, dont la vie est menacée par un commando militaire, et qui, pour subsister, va se faire embaucher comme manutentionnaire dans une usine d’électroménager en plein conflit social.

Fille cachée de Uma Thurman et de Bruce Lee, Machine adopte un look très particulier avec une tunique jaune qui n’est pas sans rappeler Kill Bill et Le jeu de la mort, mais elle est aussi tatouée et coiffée de dreads. « Pour être honnête, l’idée des dreads vient du réalisateur Fred Grivois et je n’y croyais pas jusqu’au dernier moment mais finalement ça l’a fait et pour les tatouages, je me suis dit autant y aller à fond dans le personnage, avoue la comédienne. Alors que je me demandais comment j’allais appréhender ce rôle très physique et peu bavard, je dois avouer que les costumes m’ont permis de me mettre vraiment dans la peau de mon personnage. Pour une fois, on peut dire que l’habit a fait le moine. »

La préparation physique, dans tous les sens du terme, n’a pas été de tout repos. « Il a déjà fallu que je sois crédible au niveau du corps sur le plan musculaire, j’ai fait quelques cours de boxe thaï pour commencer puis j’ai suivi une formation en cascades assez intensive durant dix journées et j’ai eu trois séances hebdomadaires avec un coach sportif, énumère-t-elle. On a aussi pris une semaine pour enregistrer presque toutes les chorégraphies de baston du film. » Le réalisateur Fred Grivois tenait, en effet, à ce que l’actrice effectue elle-même la quasi-totalité des cascades.

La coiffure et les tatouages ont aussi nécessité du temps : « J’avais une perruque sur une moitié de la tête et devant 18 dreads étaient vraiment cousues, c’était deux heures de préparation tous les matins. Pour le tatouage, semi-permanent, il fallait également plusieurs heures pour le refaire tous les dix jours. »

Joey Starr en terrain connu

L’autre point de passage dans la préparation de son rôle fut la rencontre avec son partenaire Joey Starr : « Je dois dire qu’il y avait un mélange de curiosité et d’appréhension, on a rapidement organisé un dîner, je crois qu’il a dû se demander qui était cette pimbêche en doudoune blanche et bottes en cuir, sourit-elle , mais ça a très vite collé entre nous et ça a été un partenaire en or. »

Celui-ci ne cache pas avoir été animé également d’un sentiment de curiosité : « Je connaissais un peu le parcours de Margot et je ne l’attendais pas dans un rôle si physique mais j’ai vite vu que ça le faisait grave. Et quand on m’a présenté ce personnage de JP, ancien toxicomane reconverti au marxisme, sur fond de kung-fu, de syndicalisme et de cyclisme, je me suis demandé comment tout ce mélange allait opérer. »

Le sujet de la réappropriation de l’outil de production par le prolétariat parlait aussi beaucoup au comédien : « Je viens d’un milieu populo, j’ai grandi dans une ville communiste et ce contexte des années 1990 je le connais bien. C’était aussi l’époque où je sévissais avec NTM et nous étions bien au fait de tout ce qu’il se passait autour de nous.  Là, j’ai aimé l’interaction entre nos personnages et le fait que le mien amène celui de Margot à s’intéresser à ce qui se passe autour d’elle. »

La maîtrise du kung-fu de cette dernière va, en effet, s’avérer d’une aide précieuse pour ses collègues lors de différents conflits. « Elle passe d’une lutte solitaire à une lutte solidaire, poursuit Margot Bancilhon. J’adore la trajectoire suivie par Machine, cette femme très en colère, fermée sur elle au départ, qui va peu à peu sortir de son enfermement au contact de JP et des autres ouvriers. »

« L’idée, c’était aussi de montrer la différence entre quelqu’un qui avait une vision marxiste assez pure de ce que pouvait être la lutte sociale et résignation des syndicats prêts à signer des accords de fermeture des usines en touchant des contreparties financières, expliquent les créateurs de la série, primée il y a un mois au festival Séries Mania de Lille dans la compétition française. Le personnage de JP reste lui sur sa position de principe pour défendre l’usine et Machine va mettre son grain de sel là-dedans, passant ainsi du combat individuel au combat collectif. »

« Machine », six épisodes disponibles gratuitement sur la plate-forme Arte.tv et dont la diffusion continue sur Arte ce jeudi 18 avril à 21 h.

Kevin Levy, un hyperactif qui ne veut pas être enfermé dans une case

Kevin Levy a gagné en notoriété avec la série Demain nous appartient. Photo TelSete/TF1

Le grand public le connaît désormais sans doute davantage sous le nom de Bruno Paoletti, le père de Nathan dans la série quotidienne de TF1, Demain nous appartient, mais Kevin Levy est aussi un artiste de scène et le public du Spotlight, qui va le découvrir ce samedi 13 avril (21 h) dans son seul en scène Cocu  peut s’attendre à en prendre plein les yeux. Danse, chant, humour, le comédien entend bien mettre à profit tout ce qu’il a appris lors de sa formation pluridisciplinaire dans une école de comédie musicale.

Cocu  ? le titre de son spectacle interpelle forcément : « En fait, j’ai toujours été passionné par les histoires d’amour mais tout le monde se trompe et personne ne le dit. Dans ma vie, j’ai été cocu, j’ai fait cocu donc, oui, on peut dire qu’il y a du vécu dans ce show, il n’y a même que du vrai », sourit-il.

On vous rassure, aujourd’hui Kevin Levy vit une belle romance avec une autre comédienne de série, Aurore Delplace, qui incarne l’avocate Johanna Lemeur dans Un si grand soleil sur France 2 et la complicité du couple est palpable dans les pastilles humoristiques qu’il propose régulièrement sur les réseaux sociaux. « On ne veut pas jouer dans la même série mais il est évident qu’on fera un jour un spectacle ensemble, indique-t-il. On en a encore parlé récemment et puis il arrive d’ailleurs déjà à Aurore, qui écrit des chansons, de venir faire ma première partie. »

Très heureux de revenir à Lille, où il avait adoré la chaleur du public lors d’un passage précédent, Kevin Levy avait aussi pris le temps de visiter un peu la ville en revenant pour le tournage du téléfilm A côté de ses pompes avec Jarry.

L’artiste se réjouit aussi de monter sur scène : « Je ne voulais pas faire la même chose tous les jours, je suis servi. L’emploi du temps est sportif entre la scène, les tournages, un enfant de deux ans et demi mais ça me va bien car je suis hyper actif, assure-t-il. Sur scène, il y a la rencontre avec le public, l’improvisation, l’extravagance. Il y a un fil rouge, une ligne conductrice mais je me laisse des libertés, c’est ce qui rend le spectacle vivant. J’admire les mecs comme Paul Mirabel ou Redouane Bougheraba qui arrivent à être brillants avec juste un micro alors que moi j’ai besoin d’artifices, de bouger, je suis un électron libre. Et à côté de tout ça il y a le côté plus cadré des tournages où on peut moins sortir du texte. Il y a de l’adrénaline dans tous les cas mais on ne place pas le curseur au même endroit. »

Et dans ses spectacles, Kevin Levy retrouve évidemment des fans de Demain nous appartient : « La différence entre l’avant et l’après DNA est flagrant, poursuit-il. Quand tu es tous les soirs à la télé, ça met forcément un grand coup de projecteur sur toi. Ce qui est bien, c’est que le spectacle était à maturité, prêt à être montré au plus grand nombre quand j’ai commencé la série. »

Kevin Levy a aussi réussi le pari de donner un vrai capital sympathie à son personnage : « Au début, tout le monde a dû se dire c’est quoi ce vieil alcoolique mais il y a de plus en plus d’empathie pour lui, les auteurs l’ont écrit dans ce sens et je souhaitais que ce soit comme ça. J’adore jouer les mecs un peu ratés, les anti-héros mais qui sont des gentils. Il est toujours sur la corde raide, ses vieux démons peuvent revenir à tout moment mais ce n’est pas un mauvais père, il a juste pas de bol et notre duo fonctionne très bien avec Adher qui joue le personnage de mon fils Nathan. »

Kevin Levy joue son spectacle « Cocu » ce samedi 13 avril (21 h) au Spotlight à Lille et dimanche 14 (17 h) au pont de Singes à Arras. On le retrouve aussi dans Demain nous appartient, du lundi au vendredi vers 19 h 20 sur TF1.