Forever 90’s, l’exposition qui veut vous mettre en joie

Charlotte Blum a puisé dans ses plus beaux souvenirs pour monter cette exposition sur les séries des années 1990.
Plusieurs séries comme les Simpson sont mises à l'honneur.

C’est le grand jour ! De nombreuses personnalités artistiques et notamment du monde des séries sont attendues ce vendredi soir sur le tapis rouge de Séries Mania pour la cérémonie d’ouverture de l’édition 2025.

Un Festival qui a été officieusement lancé jeudi soir avec l’inauguration de l’exposition « Forever 90’s » au Tri Postal. Cette année encore, c’est à la journaliste et réalisatrice Charlotte Blum qu’a été confiée la mission de faire voyager les visiteurs. Bonne nouvelle, la décennie 1990 est justement la préférée de la jeune femme. « J’écoute toujours la même musique de cette époque, Nirvana, les groupes de Grunge et ma série culte reste Twin Peaks que je regarde tous les ans », avoue-t-elle.

Une décennie foisonnante avec l’arrivée sur nos écrans de séries cultes telles que Friends, Beverly Hills, X-Files, Dawson, Urgences, Buffy contre les Vampires, Le prince de Bel-Air, Sex and the City mais aussi chez nous Hélène et les garçons.

Alors comment faire le tri, par quel bout attaquer la création de cette exposition ? « Je me suis déjà demandé quelles étaient les images qui me venaient en tête quand je pensais aux années 1990, il y avait la Coupe du monde de foot, le minitel, les Jeux vidéos auxquels je jouais avec mes cousins et puis il fallait aussi tenir compte de la demande des organisateurs du Festival de rappeler le contexte politique de l’époque et de voir comment les séries rendaient compte de ce qui se passait dans le monde, précise Charlotte Blum. Il y a bien sûr aussi tous les souvenirs d’objets, de chansons, de séries que j’adorais. »

Son autre obsession en préparant cette exposition, c’était de procurer de la joie aux visiteurs : « Je n’’ai pas suivi les JO de Paris cet été mais j’ai néanmoins regardé les cérémonies d’ouverture et de clôture, et je voyais mes amis et les gens qui faisaient la fête et je me suis dit qu’on avait vraiment besoin d’être heureux, insiste-t-elle. C’est ce que j’ai voulu pour cette exposition, que ce soit festif, que les gens prennent du plaisir, s’amusent. Il fallait donc que ce soit immersif, interactif, que les gens puissent toucher des choses, que ce ne soit pas un musée de préciosités. »

Un gros travail a été effectué dans les décors et pour retrouver des objets d’époque. Le canapé du « Central Perk » de Friends constitue l’une des principales attractions pour se faire photographier mais on retrouvera aussi l’univers d’une salle de classe, d’un garage de l’époque. Il sera possible de se faire maquiller, de se déguiser, d’envoyer des petits courriers, de jouer sur des consoles vidéo de l’époque, de tester vos connaissances sur les séries et même de décrocher des téléphones en essayant reconnaître de quelle série est issue le personnage qui vous parle. Une sorte de mini-plateau de sitcom a également été installé avec des scripts de vos séries cultes à disposition pour que vous puissiez rejouer certaines scènes et vous filmer entre amis.

De multiples écrans diffusent des extraits des différentes séries. Vous en retrouverez forcément certaines que vous adorez. « En ce qui me concerne, ma série préférée c’est Twin Peaks, celle que j’ai découverte quand j’étais toute petite et qui est restée l’amour de mon existence, je collectionne tout, je vis dans un musée de David Lynch, sourit Charlotte Blum. Il y a aussi Buffy contre les Vampires qui, je pense, a fait beaucoup pour les femmes. C’était complètement nouveau à l’époque avec des premiers rôles féminins et la présence de Willow, une des premières adolescentes lesbiennes que l’on voyait sur les écrans, ça a cassé pas mal de plafonds de verre. Enfin, en comédie, je sais que tout le monde va citer Friends mais je vais dire Une nounou d’enfer, à cause de la mode, de la bienveillance de cette série, ce lien familial de Fran avec sa mère et sa grand-mère. C’était très pop culture, Fran évoquait souvent des artistes comme Barbra Streisand, Pearl Jam…. »

Exposition « Forever 90’s », durant toute la durée du Festival au Tri Postal. Entrée gratuite sur réservation via la billetterie de Séries Mania. Il est aussi possible de tenter sa chance directement sur place mais sans garantie de pouvoir y accéder.

Patrick Chesnais présente ses excuses sur scène

Patrick Chesnais a adapté son livre Lettres d'excuses pour la scène.

Quelques semaines après avoir participé à un spectacle hommage à Raymond Devos avec « Il a la côte Devos », au Casino Barrière de Lille, et quelques jours avant d’être invité d’honneur du festival du cinéma européen à Lille (du 28 mars au 2 avril), le comédien Patrick Chesnais sera ce samedi 22 (20 h) et dimanche 23 mars (16 h) dans la salle Arditi du petit théâtre de Nivelle pour son spectacle « Lettres d’excuses ».

« C’était initialement un livre, sorti en début d’année 2023, duquel j’ai choisi quelques textes pour en faire un spectacle. Je n’ai pas tout repris sinon ça aurait duré quatre heures, sourit-il. C’est assez autobiographique, ça fait rire et ça émeut les gens, deux émotions que j’aime bien provoquer. »

Seul sur scène, Patrick Chesnais s’adresse à des personnes qu’il a pu froisser sans le vouloir au cours de sa vie. « J’écris à ceux que j’ai pu blesser, délaisser, à qui je n’ai pas suffisamment fait attention privilégiant mes amis, mes carrières, énumère-t-il. J’y avoue mes oublis, mes excès, mes lâchetés mais pour enrichir le spectacle je m’adresse aussi à des lieux, à des choses : à la mort, au soleil, au jazz… On m’avait plusieurs fois soufflé l’idée de venir seul sur scène, j’ai aimé l’exercice. J’ai vu que ça fonctionnait très fort au festival d’Avignon et donc on a décidé de reprendre ce spectacle à Paris puis dans une grande tournée en Province. »

Ce week-end, il fera donc étape avec plaisir dans le Nord : « Un très bon public, bien meilleur dans sa façon de réagir, de ne pas être simple spectateur. »

« Lettres d’excuses », un spectacle de Patrick Chesnais, ce samedi 22 mars (20 h) et dimanche 23 mars (16 h) au petit théâtre de Nivelle. Prix : 28 à 32 € (20 € pour les moins de 14 ans).

Eric Gregor s’est aventuré sur les traces de Roger Salengro

Eric Gregor, vainqueur du premier prix du roman régional décerné par le Lions Club du Nord.

Planète Lille était ce week-end au salon du livre de Bondues. L’occasion d’échanger avec quelques auteurs présents et ainsi de vous suggérer quelques idées de lecture au fil des prochains jours et des prochaines semaines. Aujourd’hui, nous vous parlons de Meurs, vieux lâche !, premier prix du roman régional 2025 de la section Nord du Lions Club.

Le troisième roman d’Eric Gregor, représentant d’imprimerie, nous emmène sur les traces de Roger Salengro. « Il y a des rues dans toutes les villes, des salles de sports, des hôpitaux à son nom mais généralement les gens ne savent pas dire qui c’était, s’amuse l’auteur. On a complètement oublié qu’il était maire de Lille en 1925, qu’il a été le premier ministre de l’intérieur du gouvernement du Front populaire de Léon Blum, et qu’il s’est suicidé en 1936, à la suite d’une grosse campagne de calomnies. »

L’auteur a décidé de découper son ouvrage en deux parties : « La première concerne le reproche qui lui a été fait d’avoir déserté, de s’être laissé capturer durant la première guerre mondiale, précise-t-il. La seconde concerne les heures qui précédent son suicide. La veille, il attendait encore la visite de Léon Blum pour inaugurer la Foire Expo de Lille. » Un bâtiment qui n’existe plus aujourd’hui mais qu’Eric Gregor fait remonter dans nos mémoires, tout comme de nombreux endroits que Roger Salengro a fréquentés. Il nous emmène ainsi du côté du Boulevard Carnot où l’homme résidait, évoque l’église Saint-Maurice, la mairie de Lille que Salengro a faite construire.

« Tous les faits historiques sont vrais mais j’ai créé toute l’histoire qu’il y a autour.  Il y a des personnages qui ont réellement existé et d’autres que j’ai inventés. J’ai aussi choisi de raconter la petite histoire pour éviter de faire une biographie. D’autant qu’il en existe déjà quelques-unes. » Un choix qui lui a donc permis de décrocher le premier prix du roman régional décerné par la section Nord du Lions Club. Une jolie récompense pour ce natif de Roubaix, qui a commencé par écrire « un peu par accident ».

Invité quelques mois avant la pandémie de la Covid comme conférencier sur la franc-maçonnerie, il a fini par en faire un livre. « L’idée de départ c’était de compiler tous les éléments de la conférence et j’ai pris goût à en faire un livre. Dedans, je parlais de Joseph Guillotin, à qui l’on attribue à tort l’invention de la guillotine et du coup j’ai ensuite fait un roman historique sur ce personnage. »

Le virus de l’écriture contracté, Eric Gregor ne s’est, depuis, plus arrêté. Un autre ouvrage est déjà en cours mais pour en connaître le sujet, il faudra encore s’armer de patience. L’homme préfère pour l’instant le garder secret.

« Meurs, vieux lâche ! » par Eric Gregor. The Book Edition. 216 pages. Prix : 15,90 €.

Jeanne Mas : « Il valait mieux être une artiste des années 1980 »

Jeanne Mas est de retour sur les scènes françaises, elle sera ce dimanche 23 mars au théâtre Sébastopol de Lille.

Star du hit-parade dans les années 1980, avec des tubes comme En rouge et noir, Toute première fois ou Johnny Johnny, que l’on continue plus de quarante après à entendre dans nombre de soirées, Jeanne Mas n’a jamais cessé de faire de la musique. Son dernier album « Mon elixir » est dans les bacs et une tournée en province a été mise sur pied pour fêter ses 40 ans de carrière, avec notamment un passage ce dimanche 23 mars (17 h) au théâtre Sébastopol. Planète Lille a pu rencontrer la chanteuse et l’interroger sur ses projets, ses retrouvailles avec le public et son regard sur l’évolution de l’industrie musicale.

Jeanne, vous n’aviez plus fait de tournées en France depuis un moment, comment avez-vous appréhendé ce retour ?

« J’avais fait quelques dates à Paris l’an passé mais c’est vrai que ça faisait tellement longtemps que je n’étais plus allée en province. Cette tournée était importante car je voulais revoir ce public pour fêter mes 40 ans de carrière et, surtout allez voir les gens chez eux. Alors forcément, il y a toujours du stress parce que l’on a envie de bien faire et on se demande si on va être à la hauteur des attentes. »

Cette tournée passe dimanche par le théâtre Sébastopol à Lille. Quels souvenirs gardez-vous de vos concerts dans le Nord ?

« Toujours une immense émotion car c’est un public extrêmement chaleureux. Les gens sont toujours très accueillants. »

A quoi doit s’attendre le public ce dimanche ?

« Il y aura déjà tous les tubes que les gens connaissent et que l’on partage de nouveau. Il n’y a pas grand-chose du nouvel album parce qu’il fallait surtout choisir pour ces quarante ans de chansons des titres qui ont représenté quelque chose dans ma carrière. Il y a Angela (l’art des femmes), S’envoler jusqu’au bout, Shakespeare. C’était compliqué de choisir. »

Est-ce que la préparation de ce spectacle a été l’occasion de poser un regard sur vos 40 ans de carrière ?

« Oui, en réécoutant certaines chansons, je me suis dit qu’il y en a plusieurs que je n’ai jamais faites sur scène et certaines que je n’ai pas faites souvent. Il y avait aussi l’envie de chanter, de nouveau, certaines chansons. Les choix se sont faits aussi en accord avec mes musiciens, c’est un travail d’équipe. »

Est-ce que ça vous épate de constater que certains de vos tubes traversent les décennies, les générations ?

« J’ai été très présente dans les années 1980, moins à partir des années 1990. Je suis partie aux États-Unis mais je crois tout simplement qu’à un moment les chansons ne vous appartiennent plus, elles font partie de la vie du public, de la vie de chacun. C’est ça qui est formidable et je suis fière d’avoir pu composer des chansons qui traversent le temps et qui ne sont pas si démodées que ça. En réécoutant Johnny Johnny l’autre jour à la radio, j’ai réalisé qu’elle avait encore sa forme de modernité. Ses arrangements étaient très recherchés et sont encore très actuels. Aujourd’hui je suis plus dans la musique électronique mais je crois que les fans ont aimé Andalouses sur mon dernier album car il y a un son électronique avec une sensation des années 1980. En plus ma voix est très similaire à celle de l’époque. »

Vous ne faites pas beaucoup de chansons du nouvel album, ça signifie qu’il n’y avait pas de corrélation entre sa sortie et cette tournée ?

« Non, ce sont des projets différents. Il n’était pas question de l’album quand on a décidé la tournée mais en rentrant chez moi aux États-Unis après les concerts de 2024 à Paris, j’étais épuisée et puis peu à peu pour combler le vide vu que j’avais un an devant moi je me suis remise à travailler, j’avais envie de créer des nouveautés et l’album est né spontanément. J’ai hésité à le sortir car je me disais qu’il était trop différent de ce que je faisais avant, que ça pouvait déstabiliser les gens mais c’est dans mon tempérament d’oser. Les fans ont été déconcertés par le premier single, Nous, qui est très électronique mais par la suite avec Les vieux amant, les gens ont adhéré. L’album a fait son chemin, ça me touche de parvenir à conquérir les cœurs en ayant cette indépendance, cette liberté artistique. »

Vous abordez pas mal de thèmes différents sur l’album, vous ne cherchiez pas spécialement un fil directeur ?

« Non, ce qui me tenait à cœur c’était d’amener une nouvelle forme d’arrangements. Je partais d’une séquence, une ritournelle et je construisais autour en y posant mes textes et ma mélodie. Ça a été une nouvelle forme de créativité. »

Vous avez annoncé que ça pourrait être votre dernière tournée mais est-ce que vous continuerez la musique ou est-ce que vous aimeriez expérimenter de nouvelles choses ?

« J’adore faire rire, donc peut-être qu’un jour, je reviendrai avec une comédie. Partager le rire, c’est comme partager la musique, ça fait du bien. J’adore les comédies, on a tellement besoin de rire, ça guérit et on digère mieux, paraît-il. En fait, je ne sais pas ce que je vais faire demain. Pour l’instant, je me consacre à cette tournée, au bien-être que me procure l’échange avec le public. En début de carrière, on vit tellement de choses qu’on ne savoure peut-être pas l’instant qu’on partage et c’est justement un peu l’objectif de cette tournée : savourer, chaque salle, chaque ville. La vie passe très vite, il faut vivre chaque instant. Quand on est jeune, on a envie de tout avoir, de tout vivre, on ne réfléchit pas, on se lance et c’est très bien comme ça mais on réalise à 40 ans à 50 ans puis à 60 ans qu’on n’a pas pris le temps et donc maintenant je savoure. »

Comment avez-vous vécu l’évolution de la musique, de son industrie ?

« Très mal. J’arrive d’une époque, les années 1980, où on avait des tas d’émissions de variété, où on pouvait venir faire notre métier. Aujourd’hui, c’est du marketing et je n’aime pas me vendre, exposer ma vie personnelle. Mon métier c’est écrire, composer et chanter car je suis avant tout une interprète. On avait les radios mais tout est en train de disparaître pour le streaming où les gens dépensent une petite somme chaque mois et nous on ne gagne rien. Si ça rend les gens d’aujourd’hui heureux, je m’adapte mais je ne m’adapterai pas trop longtemps. En plus, produire un album coûte assez cher, il faut payer les musiciens, les arrangeurs, les studios. Alors c’est vrai qu’on arrive à travailler avec le monde entier depuis chez soi à travers le web mais il manque cette chaleur que l’on avait quand on était en studio. Il valait mieux être une artiste dans les années 1980 qu’en 2020.  Tout est devenu compliqué pour les jeunes. Pour vivre de sa passion, il faut partir en tournée mais c’est compliqué aussi pour le public car tout augmente et c’est un sacré budget pour aller voir un spectacle, surtout si on a des enfants. » 

Jeanne Mas, en concert ce dimanche 23 mars (17 h) au Théâtre Sébastopol de Lille

« Heure exquise ! » ou l’art de valoriser des œuvres méconnues

Heure Exquise ! diffusera le documentaire The Nomi song sur Klaus Sperber dans le cadre de son cycle LGBTQIA+ au mois de mai.

Créée en 1975 à l’initiative d’un collectif d’artistes, l’association Heure Exquise ! se donne pour mission depuis cinquante ans de distribuer, programmer et préserver des œuvres d’art vidéo et des documentaires, ce qui lui permet de posséder aujourd’hui un catalogue de plus de 4 000 œuvres. Depuis une vingtaine d’années, elle organise également une saison culturelle avec des structures partenaires comme Le Fresnoy à Tourcoing ou le Flow à Lille mais l’essentiel des projections, conférences et masterclass s’effectue dans ses murs au Palais des Beaux-Arts.

Le cycle dédié à la danse en début d’année trouve actuellement son prolongement avec le cycle Disco Stories entamé depuis deux semaines. Ce vendredi 21 mars (19 h 30), au Palais des Beaux-Arts, le journaliste musical Laurent Rieppi fera ainsi une conférence sur la carrière de Nile Rodgers, guitariste du groupe Chic, qui a collaboré comme producteur ou musicien à de nombreux succès de Madonna, Duran Duran ou encore David Bowie. Le mercredi 2 avril, même heure, même endroit, ce sera au tour d’un autre journaliste culturel, Olivier Pernot, d’animer une conférence sur l’âge d’or du Disco. Elle sera suivie d’une after party au Soultrain café, également situé boulevard de la Liberté.

En charge de la programmation, Véronique Thellier et Thierry Destriez, recommandent aussi vivement le film indien « Disco Dancer » de Babbar Subhash, le mardi 3 juin 19 h 30) au Palais des Beaux-Arts, un film « boule à facettes » qui devrait faire fonctionner vos zygomatiques.

Après avoir rendu hommage, début mars, à l’une des figures majeures de l’art vidéo, Bill Viola, décédé en juillet ; l’équipe d’Heure Exquise ! a aussi mis en place un voyage d’environ deux heures, le mercredi 30 avril (19 h 30) au Palais des Beaux-Arts, au sein de sa collection avec la diffusion de différents documentaires de pionniers de l’art vidéo comme Robert Cahen, Klaus Vom Bruch, Pascal Lièvre ou encore Jean-François Guitton, professeur d’art vidéo dans une université allemande à Brême, en présence du dernier nommé.

« Ce qu’on aime, c’est diffuser des documentaires qui ont été très peu montrés, pas du tout, ou même des inédits, ça représente un travail de recherche assez conséquent, puisque il faut trouver le film, le distributeur, ou l’ayant droit, une version sous-titrée si elle existe. Ça peut demander jusqu’à deux ans d’enquête », précisent les membres de l’association.

La saison 2025 s’achèvera avec un cycle LGBT+ au mois de mai avec une nouvelle conférence de Laurent Rieppi sur la place de la communauté Queer dans la musique, le mercredi 28 mai (19 h 30, Palais des Beaux-Arts). Une carte blanche a été offerte aux programmatrices de l’association Our Story  et parmi les projections annoncées, celle du documentaire primé, « The Nomi Song » d’Andrew Horn, sur la brève mais fulgurante carrière de Klaus Sperber, un chanteur allemand découvert par David Bowie, le mardi 27 mai (19 h 30, Palais des Beaux-Arts).

Parmi les rendez-vous à ne pas manquer, on citera, enfin, le mercredi 23 avril (19 h 30, Palais des Beaux-Arts), la projection de « Sound track to a coup d’Etat » de Johann Grimonprez, nommé aux Oscars cette année, un film qui parle de la façon dont la CIA et les États-Unis manipulaient les artistes, notamment les musiciens de jazz comme Louis Armstrong ou Nina Simone, pour défendre leurs intérêts à travers le monde.

Retrouvez toute la programmation sur le site internet www.heure-exquise.org