Joséphine de Meaux a réintégré avec joie le groupe des affaires sensibles

Joséphine De Meaux ici entouree de Vincent Elbaz et des autres membres de-lequipe. Photo-Gilles Gustine:FTV/CPB-Films

Après le succès d’audience du premier opus de Tout le monde ment, suivi par près de 4 millions de téléspectateurs en septembre 2022, France 2 diffuse ce mercredi 13 mars (21 h 10), un deuxième épisode de cette série policière bâtie autour d’une équipe un peu spéciale, le groupe des affaires sensibles dont la mission est de coincer les intouchables, les puissants, qu’ils s’agissent de riches hommes d’affaires ou de personnalités du monde de la politique ou du show-business.

Mené par une jeune procureure, Alice Mojodi (Mariama Gueye), ce groupe aux méthodes non conventionnelles comprend différents profils qui ne le sont pas davantage avec notamment un ancien flic, Vincent Verner (Vincent Elbaz), véritable électron libre ou encore Malory (Joséphine de Meaux), une pirate informatique.

Retrouver tous ses camarades de jeu a été un vrai bonheur pour la dernière nommée : « Au départ, on avait fait un unitaire mais qui était tout de même pensé pour avoir une éventuelle suite, ce que l’on espérait après le succès du premier épisode et le plaisir que l’on a eu à tourner tous ensemble », confie-t-elle.

Absolument pas geek, à l’inverse de son personnage, Joséphine de Meaux apprécie Malory, « son côté un peu mystérieux, on sent qu’elle a eu une vie mouvementée, elle a vécu des choses difficiles qui ne sont dévoilées qu’au compte-goutte. On sait qu’elle n’a plus la garde de ses enfants et on comprend qu’elle doit avoir des addictions. Elle a un caractère assez franc, un côté geek, un peu chien perdu mais ça ne l’empêche pas d’être attachée aux autres membres du groupe, elle s’entend bien avec De Grève (Thomas Silberstein), elle est plus entre chien et chat avec Verner.

La comédienne avoue avoir été séduite par l’approche de la réalisatrice Hélène Angel : « J’avais confiance en le fait qu’elle n’allait pas faire une énième série policière, elle rentre dans le détail, dans l’humanité des personnages. Tout le monde a une vraie place, on n’est pas dans l’éternel rapport hiérarchique. On fait un peu exploser la fonction, l’interaction entre les personnages n’est pas stérile comme c’est souvent le cas. Hélène a su insuffler un état d’esprit qui a été repris pour ce deuxième épisode par Akim Isfer. »

Dans cette nouvelle aventure, le groupe des affaires sensibles enquête sur le meurtre d’une jeune femme, qui avait porté plainte pour agression sexuelle contre un acteur très populaire de série policière, Mathieu Lecerf (incarné par Julien Boisselier). Une histoire qui fait forcément écho à l’actualité. « Ce n’était pas un projet évident, le sujet est tellement épineux, tellement sensible, avoue Joséphine de Meaux. Il ne fallait pas le traiter n’importe comment, il fallait raconter quelque chose de profond et vrai sans tomber dans certains écueils car la fiction est quand même un moyen de changer les regard sur certaines choses. Il ne fallait pas tomber dans la caricature mais il y a une mise en abîme puisque l’on sait que ce sont des choses qui se passent vraiment dans ce milieu-là. »

Actuellement en plein tournage du prochain film de Franck Dubosc, Joséphine de Meaux sera aussi à l’affiche fin avril du film d’Ivan Caldérac N’avoue jamais, où elle incarne l’une des trois enfants d’un couple, constitué d’André Dussolier et Sabine Azéma, qui traverse une crise après cinquante ans de mariage.

« Tout le monde ment 2 », ce jeudi 14 mars (21 h 10) sur France 2.

Photo Gilles Gustine/FTV/CPB Films.

Une petite promenade dans « Les bois assassins » ?

Soufiane Guerrab et Hélène de Fougerolles enquêtent dans une forêt mystérieuse. Photo Caroline Dubois/FTV/Mediawan

Un meurtre étrange, une jeune femme (Raika Hazanavicius) qui vit recluse en pleine forêt et que beaucoup de villageois considèrent comme une sorcière, des affaires de famille… Bienvenue dans les Cévennes pour un polar, « Les bois assassins » pas vraiment comme les autres. L’enquête est menée par un duo pas toujours en phase composé du lieutenant Gaëlle Thomas (Hélène de Fougerolles) de la gendarmerie locale et du capitaine Malik Dahmani (Soufiane Guerrab), policier parisien, muté provisoirement suite à une enquête interne. Entretien avec le comédien dont la cote de popularité a explosé depuis son rôle dans la série Lupin sur Netflix aux côtés d’Omar Sy…

Soufiane, qu’est-ce qui vous a séduit dans ce scénario ?

«  J’aime beaucoup rencontrer les gens avant de voir les histoires que l’on va raconter, voir vers où on se dirige et le discours de la réalisatrice Anne Fassio m’a plu. Sa façon de sortir du cadre de ce que l’on peut voir habituellement dans une enquête policière. »

Parlez nous de votre personnage, le capitaine Malik Dahmani, parachuté dans les Cévennes, où il n’est pas le bienvenu et qui doit composer avec un monde qui a des codes différents et surtout des secrets…

« C’est un personnage qui va se retrouver livré à lui-même, à un moment compliqué de sa vie, dans un environnement en adéquation avec sa solitude, en plein milieu de cette forêt qui constitue un très bon cadre. Il doit faire face à ses angoisses et ses problèmes, en ressortir pour espérer repartir plus solide que lorsqu’il est arrivé. »

Le scénario est inspiré de faits réels, est-ce que ça change quelque chose pour vous ?

« Oui, je préfère les histoires vraies, où rien n’a été inventé. On fait moins de fautes dans la naration et c’est forcément plus crédible. Des histoires comme celle de cette fille qui vit dans la forêt, il y en a beaucoup, j’ai vu des documentaires, il y a énormément de gens qui se réfugient dans la forêt, qui s’isolent du monde urbain, comme les ultra sensibles qui ne supportent plus les ondes 5 G et qui choisissent délibérément se réfugier dans des endroits naturels. »

Vous êtes campagne ou vrai citadin ?

« J’adore la nature mais en étant accompagné, je n’aime pas être tout seul, la solitude telle qu’elle est montrée dans le film. Je pense qu’on a tous sans doute besoin de se retrouver parfois avec la nature, notre véritable environnement. Je crois beaucoup aux énergies. »

Votre carrière a pris une énorme dimension ces dernières années, vous devez être bien plus sollicité, ça a changé votre approche du métier et des rôles que l’on vous propose ?

« J’ai toujours été très sélectif, je fais très attention à ce que je fais, uniquement des choses que j’ai moi-même envie de regarder, qui véhiculent au moins un minuscule message. Même si c’est du divertissement, on porte quand même une responsabilité. »

D’autres projets à venir ?

« Oui, il y a de belles choses qui arrivent. Je laisse les principaux concernés en parler les premiers mais c’est du costaud. »

« Les bois assassins », ce samedi 9 mars (21 h 10) sur France 2.

Photo Caroline Dubois / FTV / Mediawan

Les femmes ont ouvert le bal au Festival Humour en Weppes

Le Cas Pucine, Elodie Arnould, Lilia Benchabane et Marina Cars (de gauche à droite)ont lancé les festivités ce venredi à La Bassée;

La douzième édition du Festival d’humour en Weppes est lancée et même bien lancée après un gala d’ouverture qui a tenu ses promesses, ce vendredi salle Vox à La Bassée. Profitant de la journée internationale des droits des femmes, les organisateurs avaient décidé, cette année, d’ouvrir les réjouissances avec un plateau 100 % féminin ou presque.

Marina Cars, Lilia Benchabane, Elodie Arnould et Le Cas Pucine, par ordre d’apparition, ont, en effet, été présentées par les Jumeaux, Steeven et Christopher, parrains de l’événement depuis sa création, transformés en maître de cérémonie avant de jouer leur dernier spectacle, dans cette même salle, ce samedi (20 h).

Afin de rester dans le thème du jour, Steeven s’est d’ailleurs glissé pour le plaisir de tous dans la peau de Carla Bruni ou plutôt de Carlita, un personnage qui a contribué à l’accroissement de la notoriété des deux Nordistes, ravis de revenir dans la ville où ils ont grandi.

Si les Jumeaux ont largement fait le show, leurs homologues féminines ont également séduit le public bassén, ce qui n’est pas forcément chose aisée dans un laps de temps limité. « C’est une vraie difficulté de prendre part à un plateau d’humoristes car on n’a que quinze minutes sur scène et on est face à des gens qui ne nous connaissent pas toujours, qui ne sont pas venus spécialement pour nous, qui ne sont pas forcément notre cible mais au moins ça nous fait un peu sortir de notre zone de confort. On a peu de temps pour convaincre », sourit Marina Cars.

La jeune femme, qui ouvrait le bal, a d’ailleurs choisi de se mettre en mode stand-up alors que dans son spectacle, elle incarne habituellement  quatre femmes de générations différentes, qui dénoncent divers points de notre société. « Là, ça aurait été trop compliqué de jouer ça car il faut quand même un peu de temps pour installer les personnages », poursuit-elle « On peut se permettre de dire plus de choses quand on joue un personnage car les gens comprennent la distance alors que dans le stand-up ils peuvent croire que ce que l’on dit est forcément ce que l’on pense. »

Petit événement lors de cette soirée : le retour sur scène pour la première fois depuis son accouchement, d’Elodie Arnould, qui a été particulièrement plébiscitée, après avoir démontré qu’elle avait déjà récupéré toute sur son énergie. La ventriloque Le Cas Pucine, révélée dans La France a un incroyable talent, également très attendue, a, de son côté, tenté de faire chanter le public, qui plus est en canon. Une expérience qui laisse supposer qu’il serait difficile de monter une chorale avec l’assistance de ce vendredi soir mais qui a permis à quelques centaines de personnes d’aller se coucher le sourire au bord des lèvres.

Marina Cars sera à la salle Pasteur à Lille le 18 octobre ; Lilia Benchabane au Spotlight de Lille le 27 avril et le 29 juin ; Le Cas Pucine au manège d’Aire-sur-la-Lys le 30 novembre. Il n’y a, en revanche, pas de dates pour l’instant dans la région pour Elodie Arnould.

Maxime Gasteuil fait ses grands débuts au cinéma

Maxime Gasteur et Romain Lancry, un duo qui fonctionne parfaitement. 2024 LAS PALMERAS – NOLITA CINEMA – M6 FILMS – WILD BUNCH – PRINCESSE BÉLI

En pleine tournée avec son spectacle, Retour aux sources, Maxime Gasteuil est également à l’affiche de son premier film au cinéma, 14 jours pour aller mieux, réalisé par son complice Edouard Pluvieux, qui le met également en scène. Et dans cette comédie, il est quelque part aussi un peu question de retour aux sources puisque l’action se déroule dans un stage de développement personnel en pleine campagne avec dans le rôle des organisateurs Lionel Abelanski et l’excellente Zabou Breitman.

Maxime Gasteuil incarne, lui, le personnage de Maxime, un cadre ambitieux, à deux doigts de se marier mais surtout au bord du burn-out, qui va se retrouver embarqué contre son gré dans ce stage par son futur beau-frère Romain (Romain Lancry). Une aventure réellement vécue par l’humoriste. « Dans nos métiers, on a beau créer, parfois on ne rencontre ni le succès, ni le public. Il y a une dizaine d’années, je bossais dur mais je n’arrivais pas à remplir le salles, au point de me dire qu’il était peut-être temps de passer à autre chose, explique-t-il. Mon ami et producteur Benjamin Demay me dit alors que son frère, branché bien-être, connaît deux personnes qui organisent un stage et il me propose d’y aller. Dès la première seconde, j’ai eu envie de me barrer, j’étais arrivé un peu comme mon personnage plein de préjugés, avec ma grande gueule. Très vite, je ne me moque pas mais je ris nerveusement en voyant des choses loufoques et je me dis qu’il y a matière à en faire un sketch. »

Maxime Gasteuil s’aperçoit néanmoins rapidement que le sujet ne peut pas être traité sur scène : « Je me suis dit que les gens n’allaient pas se rendre compte, qu’il fallait mettre ça en image, confie-t-il. On ne voulait pas faire un film parodique, d’autant que dans la réalité nous n’avions pas croisé d’énergumènes déjantés, des cracheurs de feu, mais des gens de la société civile. »

L’idée n’était ni de se moquer, ni de faire la promotion de ce type d’événement : « On ne fait pas l’apologie ou la publicité de ce genre de stage de développement personnel et je ne dis pas qu’il n’existe pas de charlatans mais lors de notre expérience on a réellement vu des gens qui allaient de mieux en mieux, poursuit-il. On a voulu coller au plus près de la réalité des personnes rencontrées. »

Le projet a néanmoins mis du temps à voir le jour. Environ huit ans, le Covid ayant perturbé les plans et surtout les financements de films. Maxime Gasteuil avoue avoir rêvé du rôle de Romain avant de reconnaître que Romain Lancry était finalement l’homme idéal. Le duo fonctionne d’ailleurs à merveille, un peu dans l’esprit Gérard Depardieu – Pierre Richard. Autour d’eux, on retrouve dans les seconds rôles, un casting 5 étoiles avec un mixte entre une génération plus ancienne (Michel Boujenah, Bernard Farcy, Chantal Lauby) et la nouvelle vague (Rosa Bursztein, Redouane Bougheraba). « Tout le monde ou presque a fait de la scène donc ce sont des gens qui possèdent le sens du rythme, du texte, ça a amené de l’efficacité sur le plateau. »

Reste à savoir si le public sera au rendez-vous et affichera la même satisfaction que lors de la tournée nationale d’avant-premières. Une chose est certaine, Maxime Gasteuil et Romain Lancry comptent bien travailler, de nouveau, ensemble à l’avenir.

« 14 jours pour aller mieux », d’Edouard Pluvieux, en salle depuis ce mercredi 6 mars. Avec Maxime Gasteuil, Romain Lancry, Zabou Breitman, Lionel Abelanski…

Photo 2024 Las Palmeras – Nolita Cinéma – M6 Films – Wild Bunch– Princesse Béli

Le Festival Humour en Weppes, déjà douze ans, et toujours en pleine croissance

Les jumeaux Steeven et Christopher sont les parrains du Festival depuis les débuts. Photo Christophe Kwiatkowski

Quel est le point commun entre Ahmed Sylla, Elie Semoun, Arnaud Tsamère, Laurent Baffie, Olivier de Benoist, Jean-Marie Bigard, Christelle Cholet, Anne Roumanoff, Gérémy Crédeville ou encore Elodie Poux ? Tous sont bien sûr des humoristes reconnus mais tous sont également passés au moins une fois par le Festival Humour en Weppes, créé en 2013 à La Bassée et dont la douzième édition se tiendra, cette année du 8 au 24 mars sur les communes de La Bassée, Sainghin-en-Weppes et Hantay.

Présents au départ de l’aventure, les Jumeaux, Steeven et Christopher Demora, sont restés fidèles au rendez-vous et, en plus de jouer leur spectacle ce samedi 9 mars à la salle Vox de La Bassée, ils joueront les maîtres de cérémonie le vendredi 8, dans la même salle  pour le gala d’ouverture placé sous le signe de la femme puisque Le Cas Pucine, Elodie Arnould, Lilia Benchabane et Marina Cars se partageront la scène.

Parmi les têtes d’affiche de cette nouvelle édition : Jeanfi Janssens (10 mars à La Bassée), Elizabeth Buffet (16 mars à La Bassée) ou encore Sellig (24 mars à Hantay). Après avoir séduit tout le monde l’an passé, l’imitateur Erick Baert sera de retour (23 mars à Hantay) mais cette fois avec ses musiciens.

Karine Dubernet (15 mars à Sainghin-en-Weppes) et l’étoile montante Franjo (17 mars à La Bassée) figurent aussi dans cette belle programmation concoctée par le directeur du Festival Jean-Pierre Rabouin et son équipe, composée d’une trentaine de bénévoles.

« L’idée, c’est que chacun amène ses idées, ses envies, précise-t-il. Tous les bénévoles me donnent ainsi 4 ou 5 noms puis on en parle tous ensemble, on essaie d’amener à chaque fois des gens différents, on regarde les artistes les plus demandés et ensuite on voit si ceux qu’on a choisis sont disponibles et si les montants demandés tiennent dans le budget. » Si on ajoute les humoristes qui assurent les premières parties et ceux du plateau de jeunes talents (jeudi 14 à La Bassée), ce sont une trentaine d’artistes qui feront travailler les zygomatiques des 3 000 spectateurs attendus au cours de neuf soirées qui devraient toutes afficher complet.

Renseignements et éventuelles dernières réservations sur https://humourenweppes.ville-labassee.fr/