Déjà l’amour fou avec le Nord pour les comédiens de L’Amour ouf !

Tout le casting du film L'Amour ouf était réuni ce dimanche au Kinepolis de Lomme.

Trois jours avant sa sortie officielle dans toutes les salles de France, le nouveau film de Gilles Lellouche, L’Amour ouf, était projeté ce dimanche en avant-première, avec en exclusivité la présence de toute l’équipe du film, au Kinépolis de Lomme.

François Civil, Adèle Exarchopoulos, Benoît Poelvoorde, Alain Chabat, Elodie Bouchez, Jean-Pascal Zadi, Vincent Lacoste étaient, entre autres, au rendez-vous aux côtés de la jeune génération représentée par la Valenciennoise Mallory Wanecque et Malik Frikah, les deux acteurs principaux de la première partie de ce film coup de poing et coup de foudre, savant mélange d’amour et de violence.

Un film de 2 h 40, qui germait depuis dix-sept ans dans l’esprit de Gilles Lellouche. Un film au casting et au budget (plus de 30 millions d’euro) colossal, tourné essentiellement dans le Nord. « C’est l’adaptation d’un roman qui se passe en Irlande, je voulais retrouver un décor similaire. J’adore les briques rouges, les usines métallurgiques de Dunkerque, les plages, les couchers de soleil du Nord qui sont formidables. Je voulais un film romanesque, romantique et tout ça s’y prêtait parfaitement », expliqua le réalisateur, entre deux photos au milieu des centaines de spectateurs qui avaient fait le déplacement pour apercevoir cette pléiade de stars.

Le sens de l’accueil et la générosité des gens du Nord

Personnages majeurs de la deuxième partie du film, François Civil et Adèle Exarchopoulos ont fait le bonheur des fans mais le reste de l’équipe n’a pas été en reste, à commencer par deux monstres sacrés de la comédie : Alain Chabat et Benoît Poelvoorde. « Quelle joie d’être là, quelle ambiance. J’ai énormément tourné dans le Nord durant ma carrière, notamment avec mon ami Dany Boon », rappela le comédien belge avec son enthousiasme habituel, avant de prononcer un vœu dans un large sourire : « Je suis toujours invité pour le cinéma mais j’attends qu’on me propose de venir sur un festival de la frite. Je suis un grand spécialiste. »

Après dix-huit semaines de tournage dans le Nord, les comédiens ont été unanimes pour vanter les mérites de la région. « Je savais qu’on allait être bien accueillis ici, les gens sont bienveillants, drôles, j’avais déjà passé six mois à Lille pour le tournage de « La vie d’Adèle », je vivais au dessus du marché de Wazemmes », confie Adèle Exarchopoulos. « Les gens sont fiers de leur région et ils ont raison de l’être », approuve François Civil. « Je suis très heureux d’être là car on ne peut avoir un meilleur accueil qu’ici », avoue Alain Chabat. « Quel accueil, quelle générosité, je viens du Sud où les gens sont cool mais ici c’est incroyable, c’est hyper chaleureux », insiste, de son côté, le jeune Malik Frikah.

Pas de doutes, entre cette bande d’artistes et le Nord, avant même la projection du film, ce dimanche, c’était déjà l’amour ouf !

Luminescence, une claque visuelle et sonore

Luminescence, un magnifique spectacle son et lumière.
Zack et Stan, les sales gosses de la magie vont bluffer le public du Casino Barrière le 4 juin. Photo @Lisa Levy.

Si vous ne faîtes pas partie des plus de trente mille spectateurs qui ont déjà assisté au spectacle son et lumière « Luminescence », proposé depuis début septembre, au sein de la cathédrale Notre-Dame de la Treille à Lille, il est encore temps de réserver vos billets.

Cerise sur le gâteau, depuis quelques jours un orchestre de treize musiciens, dirigé par Pierre-Alexis Touzeau, vient se greffer le vendredi et le samedi soir, à la soixantaine de choristes et à l’orgue pour donner une dimension encore supplémentaire aux grands airs classiques et sacrés qui y sont joués, chantés et qui magnifient le spectacle.

La cathédrale se raconte

« Luminescence » est une claque sonore et visuelle, un voyage sensoriel à travers le temps où la cathédrale se raconte, du début de sa construction en 1856, deux ans après la pose de la première pierre, jusqu’à nos jours pour aboutir à cette édifice singulier, mélange de style contemporain et néo-gothique avec cette façade à nulle autre pareille.

L’aventure commence par une déambulation dans les différentes chapelles de la cathédrale avant de prendre place au cœur de la nef pour un show d’environ 45 minutes pour lequel l’installation de 32 vidéo-projecteurs et 26 enceintes a été nécessaire. Un spectacle envoûtant en quatre actes qui retrace les différentes étapes de la vie de cette cathédrale. Une leçon d’histoire comme on aurait tellement aimé en apprendre à l’école.

« Luminescence » jusqu’au 9 novembre, à la cathédrale Notre-Dame de la Treille, place Gilleson à Lille. du mercredi au samedi, deux à trois séances selon les jours à 19 h, 20 h 20 ou 21 h 40. Places à 29 € ; Les tarifs réduits sont à 23 € et le pack famille (2 adultes, 2 enfants) à 21 € par personne ; pour un groupe (au moins 6 personnes) comptez 26 € par personne.

Marion Rampal, une oiselle de bon augure pour le Tourcoing Jazz Festival

Marion Rampal, la plus rockeuse des chanteuses de jazz sera lundi à Tourcoing. (c) Alice Lemarin

Bercée durant sa jeunesse marseillaise aussi bien par les sonorités rock de Pantera, Led Zeppelin et des Beastie Boys, que par le jazz de Duke Ellington, Marion Rampal a d’abord fait partie d’un groupe de rock avant d’entreprendre des études de jazz dans une école professionnelle.

« On aime bien mettre les artistes dans des cases, ça nous rassure, mais je trouve qu’il y a beaucoup de correspondances artistiques entre les différents courants musicaux. Qu’est-ce que ça veut dire être une chanteuse de jazz ? Faire du Mimi Perrin ? Du Ella Fitzgerald ? En fait, je puise dans différentes sources », avoue la jeune femme, qui sera en concert, ce lundi 14 octobre, au théâtre municipal de Tourcoing dans le cadre du Tourcoing Jazz Festival.

Un événement auquel Marion Rampal a déjà pris part il y a quelques années avec Anne Paceo : « J’ai fait partie de son groupe S.H.A.M.A.N.E.S et je me souviens qu’il y avait en même temps le concert d’une amie Cécile Mc Lorin Salvant, confie-t-elle. Ça n’a été que des super expériences de venir jouer dans le Nord, et pas que sur scène avec le public mais aussi tous les moments à côté qui peuvent parfois être longs dans une tournée. L’ambiance chez vous est simple et généreuse. »

Récits de solitude

Récompensée d’une victoire du jazz en 2022, Marion Rampal qui en vingt ans de carrière a gagné aussi bien le respect du public que de la profession, vient ce lundi présenter une partie de son répertoire et notamment les titres de son nouvel album, intitulé Oizel. « Le Z est très utilisé dans certaines zones créoles comme la Réunion, les Antilles, la Louisiane, des terrains qui m’inspirent beaucoup, explique-t-elle. Je me suis amusée sur ce disque-là, j’avais besoin d’aller plus loin dans la langue pour exprimer mieux, exprimer plus. Il y a pas mal de titres qui sont des créations, des mots inventés. »

Un album qui s’inscrit dans la continuité du précédent Tissé avec la même équipe : « On suit un fil poétique. Sur Tissé, il y avait la thématique du deuil, de la fin de vie ; Là, on est davantage sur la solitude, des récits d’enfance, j’ai travaillé sur des souvenirs avec ma grand-mère Madeleine, des mots avec ma faune et ma flore de Provence. » Un nouvel opus dans lequel figurent des feats avec Bertrand Belin et Laura Cahen, « des artistes dont les écritures me plaisent, qui ont le même rapport que moi à la langue française »

En parallèle, Marion Rampal mène plusieurs projets, l’un en compagnie de Pierre-François Blanchard pour reprendre des airs classiques, des vieilles chansons françaises ; l’autre avec l’équipe d’Oizel, pour s’attaquer au répertoire d’une grande chanteuse de jazz. « Un autre type d’exercice, ça peut être ressourçant d’autant que même si j’ai tendance à préférer écrire mes propres textes, l’artiste que je suis aime aussi chanter les mots et les mélodies des autres. »

Marion Rampal sera ce lundi 14 octobre (20 h) au théâtre municipal de Tourcoing, dans le cadre du Tourcoing Jazz Festival, lors d’une soirée où sont également attendus le chanteur de Feu! Chatterton, Arthur Teboul, et Baptiste Trotignon.

Lucien Jean-Baptiste se penche sur la délicate reconversion des jeunes seniors

Gérard Darmon, Isabelle Nanty et Lucien Jean-Baptiste, associés sur un surprenant projet de reconversion professionnelle. © Jean-Claude Lother_2024 Nolita Cinema

Parrain de l’atelier d’écriture et invité du festival CineComedies de Lille, il y a presque un an, l’acteur et réalisateur Lucien Jean-Baptiste venait alors d’achever le tournage de son film On fait quoi maintenant ?, sorti mercredi passé dans les salles obscures.

Un film qu’il définit comme « une comédie bilan de notre société, de nos rapports avec nos vieux, les enfants, le temps qui passe, le vivre-ensemble ». Un film dans lequel il tient l’un des rôles principaux, celui d’Alain 58 ans, brutalement licencié, qui souhaite rebondir rapidement en créant sa propre boîte, dans le secteur de la garde d’enfants.

Un projet dans lequel il va se lancer avec le soutien de deux camarades, Véronique (Isabelle Nanty), une ancienne collègue qui a sombré dans la dépression, et Jean-Pierre Savarin (Gérard Darmon), un ancien animateur vedette d’un jeu télévisé. Le tout sous le regard inquiet de son épouse « Chachou », incarnée par Zabou Breitman.

Forcément, tout ne va pas se passer comme prévu : « Mon personnage ne veut pas rester sur le bord de la route et il s’entoure donc de deux pieds nickelés, des sortes de Don Quichotte pas décidés à partir à la retraite, qui vont se battre contre les injustices et tenter à leur niveau de transformer le monde, explique Lucien Jean-Baptiste. Vont-ils réussir à escalader cette montagne ? »

Pour incarner ses associés, le réalisateur a réussi à s’entourer d’Isabelle Nanty et Gérard Darmon. « Quand je me vois avec ces comédiens qui envoient du bois, qui sont des monstres sacrées du cinéma, je ne réalise pas, expliquait-il à l’époque. J’avoue que j’en suis un peu fier même si le but est surtout de durer et de faire des films jusqu’au bout, de me lever le matin en racontant des histoires et si elles peuvent éclairer la pensée commune, tant mieux. »

« Déjà petit, je traînais avec des copains près du cinéma arts et essais de Créteil, « La lucarne », et le projectionniste nous disait de venir voir les films, j’ai vu plusieurs chefs d’œuvres, poursuit Lucien Jean-Baptiste. Je suis un enfant du cinéma de minuit, du noir et blanc, du cinéma italien des années 1960. En tant que gamin, mon émerveillement n’était pas sur Star Wars mais plutôt sur Little Miss Sunshine ». Avec On fait quoi maintenant ?, il signe un nouveau film plein de bienveillance sur un sujet dans l’air du temps.

« On fait quoi maintenant ? », en salle depuis le 2 octobre. De et avec Lucien Jean-Baptiste mais aussi Isabelle Nanty, Zabou Breitman et Gérard Darmon.

Photo Jean-Claude Lother.

Axel Marbeuf revient à Lille avec la troupe de « Je vais t’aimer »

Axel Marbeuf prolonge son aventure avec la troupe de Je vais t'aimer. (c) Quantin Lamande

Le Zénith de Lille n’aura bientôt plus le moindre secret pour lui. Venu à plusieurs reprises en avril-mai avec ses camarades de la tournée de la Star Academy, Axel Marbeuf, demi-finaliste de l’émission de TF1, y fera son retour ce vendredi 11 octobre avec une autre troupe : celle de la comédie musicale Je vais t’aimer.

Initialement, le jeune homme ne devait participer qu’à quelques dates au Casino de Paris, avec une autre ancienne candidate du fameux télé-crochet, Lucie Bernardoni, mais il va finalement prolonger un peu l’aventure alors que sa camarade, finaliste de l’édition 2004 aux côtés du regretté Grégory Lemarchal, va reprendre du service du côté du château de Dammarie-les-Lys dans ses fonctions de répétitrice pour la nouvelle promotion à découvrir ce samedi 12 octobre.

« Je vais t’aimer est un projet arrivé en dernière minute. J’ai été contacté par Roberto Ciurleo, le producteur, pour faire quelques dates à Paris, rappelle-t-il. Dès le lendemain de son appel j’étais en répétition et j’ai trouvé ça tellement formidable qu’il y avait une petite frustration de le faire si peu mais je ne voulais pas prendre la place de l’autre Axel qui joue le rôle divinement bien. Finalement, je vais prolonger sur quelques dates de tournée jusqu’au 17 novembre. »

Le 11 octobre, Axel Marbeuf fera donc la première des deux dates lilloises de cette comédie musicale qui rencontre un immense succès depuis trois ans. « Ce n’est pas du tout un spectacle sur la carrière de Michel Sardou, c’est une histoire qui utilise ses chansons, précise-t-il. C’est un spectacle comme à Broadway avec des artistes qui chantent, qui dansent, qui jouent la comédie, qui font vivre le décor avec des dialogues, des ellipses dans le temps, de nombreux changements de costumes. Je peux vous assurer qu’en coulisses ça courre dans tous les sens. »

Axel Marbeuf y incarne le rôle de Nicolas, celui qu’occupait initialement le Lillois Hakob Ghasabian. « C’est un peu le conteur de l’histoire, celui qui explique ce qui se passe dans le passé, comment ça avance pour en arriver à l’époque actuelle », explique-t-il.

Une aventure qui a permis à Axel Marbeuf de découvrir certaines chansons du répertoire de Michel Sardou : « Je connaissais plusieurs titres intemporels comme Les lacs du Connemara, Chanteur de jazz, La maladie d’amour… mais j’ai fait aussi plein de belles découvertes, avoue-il. Et il y a, bien sûr, aussi la chanson Je vais t’aimer, que j’avais chantée dans une battle sur un prime de la Star Academy et qui m’avait porté chance. »

Cette nouvelle aventure collective pourrait permettre au jeune artiste de susciter l’intérêt d’un nouveau public : « J’espère ouvrir mon public à de nouvelles personnes, des gens qui aimeront le spectacle et qui auront peut-être envie de savoir ce que je fais à côté. »

Deux single qui fonctionnent bien

Après le succès de son premier single Chante, sorti sous le label Sony, et qui a déjà dépassé les 3 millions de streams en cumulant les différentes plateformes d’écoute, Axel Marbeuf connaît aussi le succès avec son deuxième titre : Pour la première fois. « C’est dingue car je suis désormais en indépendant et j’ai encore du mal avec la notoriété. Je ne suis toujours personne mais quand je vois des gens qui viennent nous voir en solo, comme ce fut le cas lors d’une tournée que j’ai pu effectuer cet été, c’est rassurant. On sait qu’il y a beaucoup de fans de l’émission, qui suivent les différents candidats mais l’important c’est qu’il y ait des gens qui suivent quand on devient artiste. »

S’il a pris plaisir à redécouvrir sa vie et à retrouver ses amis d’avant, l’ancien star académicien n’a pas trop de temps pour lui : « Même si la musique reste ma priorité, je multiplie les projets pour me diversifier et à partir de ce mois-ci, je vais sortir une fois par mois des livres pour enfants que j’ai écrits et qui parlent des émotions au sens large car il n’est jamais trop tôt pour transmettre certaines valeurs aux enfants et les aider aussi, dans certains cas, à parler davantage. »

Pet-être reverra-t-on dans quelques années Axel Marbeuf au Zénith de Lille pour son propre album mais le jeune artiste ne veut pas griller les étapes. Il espère déjà remplir des petites salles puis un jour Le café de la danse ou l’Olympia. En attendant c’est bien avec la troupe de Je vais t’aimer qu’il devrait faire vibrer ce vendredi le public nordiste.

« Je vais t’aimer », vendredi 11 et samedi 12 octobre au Zénith de Lille.