Jeanfi Janssens multiplie les terrains de jeux et rêve de tourner une fiction

Jeanfi Janssens joue son deuxième spectacle ce week-end dans la région.

Encore en tournée avec son deuxième spectacle « Tombé du ciel », Jeanfi Janssens sera ce week-end à Lille et au Touquet. Des projets plein la tête avec notamment le tournage d’une fiction qu’il a écrite lui-même, on le retrouve également régulièrement dans l’émission « Les Grosses têtes » sur RTL. Etat des lieux avec l’humoriste nordiste…

Laurent Ruquier vient de fêter ses dix ans aux commandes des « Grosses têtes », vous faites partie de ses fidèles quasiment depuis le début…

« Oui, je suis arrivé en octobre 2016, c’est déjà ma neuvième saison. Il n’a pas attendu trop longtemps pour me contacter, il se doutait bien que ça allait reposer sur moi (rires). C’est fou comme ça passe vite, c’est une belle histoire pour moi, j’ai l’impression que c’était hier. »

Vous écoutiez l’émission avant de la rejoindre ?

« Je l’écoutais, mais rarement. Je suis, malgré tout, d’une génération où les parents écoutaient « Les grosses têtes » dans la voiture quand ils venaient nous chercher à l’école donc on l’a tous entendue en étant enfants, c’est une émission qui fait partie du patrimoine. Quand on m’a dit que j’étais pressenti pour faire un essai, je me suis mis à l’écouter pour comprendre un peu la mécanique, j’avais l’image d’un truc un peu vieillot mais la force de Laurent, c’est d’avoir dépoussiéré le concept. Il y a tellement de sociétaires que l’émission ne ronronne jamais, il a insufflé un vrai dynamisme. C’est une émission qui arrivait parfaitement pour moi car c’était le moment où j’arrivais à la fin de mon congés sans solde et si je n’avais rien, il aurait fallu que je remonte dans les avions et que je reprenne mon métier de steward. Je suis arrivé le premier jour avec la peur au ventre mais Christine Bravo m’a mis tout de suite à l’aise. »

Vous êtes nombreux autour de la table, est-ce facile de se faire sa place ?

« Laurent Ruquier a ce talent de composer chaque jour son équipe comme on prépare un plan de table pour un mariage. Il faut effectivement se faire sa place, l’émission m’a appris la répartie et le sens du timing. Pour une vanne, deux secondes trop tôt, c’est trop tôt ; deux secondes trop tard, c’est trop tard. On ne la rattrape pas ou on vous a coupé l’herbe sous le pied. Il ne faut pas se chevaucher, c’est comme un orchestre mais ça laisse la place à la spontanéité. »

L’émission vous a-t-elle servi pour vos spectacles sur scène ?

« C’est complémentaire, ça m’a donné des fulgurances, le sens de l’à-propos. Avant, si quelqu’un dans le public disait quelque chose, j’aurais été incapable de le rattraper. Maintenant, je le rattrape, je tire la ficelle et j’en fais quelque chose. Laurent Ruquier est un fantastique animateur de jeux de mots. Dans sa tête, ça va beaucoup plus vite que dans la mienne. Si j’arrive à devancer une vanne qu’il allait faire, je suis content, je me dis que si le maître allait la faire, c’est que je deviens bon »

En parallèle de la radio, il y a donc ce spectacle « Tombé du ciel » qui tourne depuis plus d’un an, comment l’avez-vous construit ?

« On a fait une grosse tournée de rodage, notamment à Lille, et là, je reviens dans le Nord. Je suis content, ça fonctionne bien, il y avait ce pari du deuxième spectacle, où l’on se sent attendu. Le premier avait tellement bien marché. C’est comme une chanteuse qui fait un tube, on n’attend pas moins bien du deuxième. Je savais qu’il fallait que ce soit radicalement différent. Dans le premier, j’étais catapulté des avions sur la scène. Dans le deuxième, je parle donc avec parcimonie des avions, j’évoque surtout mon arrivée dans le show-biz. Je parle toujours autant de ma famille et de ma mère, qui est le thème central du spectacle. »

En découvrant ce milieu, vous aviez tout de suite senti qu’il y avait matière à en faire un spectacle ?

« Oui parce que ça m’est arrivé tard, j’ai une carrière tardive, et donc, après 40 ans, on a déjà une vie construite. J’avais la vie de tout le monde, des dénominateurs communs avec le public donc en arrivant dans le milieu du show-biz, j’ai bien vu que certains ne sont pas dans le même monde. Il y a des névrosés, des perchés, des gens lunaires. Ce ne sont pas les mêmes codes, la même perception de la vie, les mêmes attentes. Au début, ça m’a un peu perdu. J’avais l’impression de vivre ce que je ressentais déjà dans l’avion, un monde qui fascine les gens. J’étais comme eux mais de l’autre côté de la barrière et ça a été pareil avec le milieu artistique. Je me sentais le devoir de raconter les coulisses. Je ne me suis pas mis de limites hormis peut-être celles que la société normée actuelle nous impose mais j’ai un humour qui est surtout dans l’autodérision, je me moque surtout de moi et de ma famille. »

Vous évoquez, en effet, beaucoup votre mère. Est-ce que vous lui faites valider les blagues la concernant en amont ?

« Je ne lui dis pas tout mais je la teste de temps en temps. Ma mère, c’est un baromètre. Si elle ne réagit pas, c’est qu’il faut que je retravaille la vanne ou que ça ne marchera pas. C’est très marrant pour moi de leur dire des vérités mais en même temps c’est un grand cri d’amour. Ils prennent tout bien, parce qu’il y a une façon de dire les choses, il n’y aucune méchanceté. »

Vous êtes à la radio, au théâtre, en one man show, est-ce que la télévision et le cinéma vous attirent également ?

« Comme je suis superstitieux, je ne parle pas trop, mais j’ai un projet de fiction. Je voulais d’abord lancer ce deuxième spectacle après avoir été deux ans au théâtre dans la pièce de Laurent Ruquier Un couple magique. Il fallait déjà relancer la machine mais c’est vrai que j’ai eu quelques castings malheureux. J’ai donc décidé d’écrire ma fiction, je l’ai proposée à plusieurs chaînes, on est en train de développer ça. Plusieurs personnes que j’aime beaucoup comme Chantal Ladesou, Sandrine Bonnaire et Karine Lemarchand m’ont donné un premier accord de principe donc, si ça se fait, ça serait une belle histoire de copains. Dany Boon m’avait dit : « Le cinéma n’aime pas l’humour. Tant que tu n’auras pas fait ton film, le cinéma ne t’ouvrira pas les portes ». Cette phrase m’avait marqué. Des gens semblent penser que Jeanfi Janssens ne peut faire que du Jeanfi Janssens mais Sandrine Bonnaire, la première, m’a dit qu’elle me voyait tout à fait dans un autre registre. Pour savoir comment je joue, il faut me faire tourner, je suis prêt à faire des fictions, des séries. Je peux comprendre qu’en arrivant à 50 ans, c’est plus compliqué mais j’ai soif d’apprendre. J’attends juste qu’on me donne ma chance et si on ne me la donne pas, je la prendrai moi-même. »

« Tombé du ciel », un spectacle de Jeanfi Janssens, ce vendredi 25 avril (20 h 30) au Casino Barrière de Lille,  samedi 26 avril (20 h) au théâtre du Casino du Touquet et le lundi 12 mai (20 h) à l’espace Agora à Santes.

Burlesk, un show déjanté et pétillant sur la scène du Spotlight

Les trois demoiselles du K-barré proposent un spectacle particulièrement déjanté. (c) Cunione

Si les spectacles de stand-up restent l’ADN des lieux, le Spotlight a pris la bonne habitude de surprendre son public en insérant ponctuellement dans sa programmation des propositions un peu différentes. Ce sera le cas ce samedi 26 avril avec BurlesK, un spectacle créé par Pauline Uzan, où Les Demoiselles du K-barré (Roxane Merlin, Léa Lecorvaisier et Marine Voyeux) emmènent les spectateurs dans un show déjanté où se mêlent chant, danse, effeuillage burlesque, humour et théâtre.

« Ce spectacle, c’est un peu un OVNI, il y a plein de choses, assure Roxane Merlin. On essaie à chaque fois de créer un lien unique avec le public, il y a une interaction forte avec la salle et on se permet pas mal d’excentricités. Notre ambition, c’est d’offrir un shoot de bonheur aux gens qui viennent nous voir. »

Pauline Uzan s’est appuyée sur le vécu de ses trois artistes pour construire son spectacle : « BurlesK, c’est trois jeunes femmes qui racontent leurs rêves de petites filles : l’une est issue de la danse classique, un monde difficile où il faut gérer les questions de poids, l’autre a toujours été le clown de la famille mais n’a jamais su exploiter son profil comique ; la dernière, enfin, a toujours rêvé de paillettes, de cabaret, explique Roxane Merlin. Ça s’inspire vraiment de nos parcours personnels, ce sont des histoires dans lesquelles chacun peut s’identifier. On essaie de véhiculer le message qu’il faut oser rêver grand, être audacieux, tout se permettre. »

BurlesK est l’un des spectacles de la troupe, qui propose aussi Le BurlesK show, « un spectacle moins narratif, davantage de l’ordre de la revue de cabaret » et le BurlesK Halloween show, « dans une ambiance un peu sanguinolente ».

Un spectacle pétillant, généreux, imprévisible et surtout totalement barré, à l’image visiblement de ses interprètes. Un show à double lecture qui « sous des airs de spectacle musical loufoque » se veut, selon leurs propres mots «  une ode à la vie, l’audace, l’émancipation ».

BurlesK, un spectacle des Demoiselles du K-Barré, ce samedi 26 avril (21 h) au Spotlight.

Le pasteur Cospiel est la preuve que, dans « Les traîtres », tous les candidats ne sont pas sans foi, ni loi

Cospiel, l'un des candidats les plus inattendus de cette nouvelle saison des Traîtres. (c) Lou-Anne CORE/M6

Un homme d’église dans l’émission de divertissement, « Les traîtres seront-ils démasqués ? », il faut bien dire que l’on ne l’avait pas vu venir et qu’en retenant dans son casting le pasteur et influenceur Pierre Bodin, alias Cospiel sur les réseaux sociaux, la production a frappé un joli coup.

L’intéressé n’a visiblement pas été trop dur à convaincre : « J’avais envie de sortir de ma zone de confort, de faire des rencontres. Au quotidien, je dois regarder si les gens dont je vais bénir le mariage sont bien intentionnés donc ce jeu était une occasion de tester ma capacité d’analyse et j’ai vite vu que l’être humain est très surprenant, qu’il peut te mentir dans les yeux et toi tu y crois.

Dans les premiers épisodes, déjà diffusés par M6, on a néanmoins vu que Cospiel avait tout de suite de bonnes intuitions concenant Adil Rami. «  J’arrive à voir le manque de sincérité mais là où cette émission est redoutable, c’est que plus le jeu avançait, plus je me perdais. Au début on a des certitudes, puis ça part, ça revient, confie-t-il. La charge mentale joue. Il faut savoir se couper, faire de l’ancrage, passer du temps avec soi-même car si tu baignes trop dans le jeu, tu te fais manipuler. »

Sans déflorer la suite de l’aventure, l’influenceur assure avoir beaucoup apprécié l’expérience : « Au début, je me suis senti super naïf mais ça m’a fait du bien, ça m’a enrichi, je crois que ça m’a rendu plus tolérant aussi, affirme-t-il. Je crois que c’était bien aussi de montrer qu’un pasteur peut être jeune, cool, ouvert et avec des valeurs. C’était un beau défi car je ne suis pas forcément très sociable, très blagueur et beaucoup de gens ont fait l’effort de venir vers moi. »

L’autre challenge auquel notre pasteur a dû se préparer en amont, c’est d’accepter l’idée qu’il puisse être choisi comme traître et ainsi être amené à devoir mentir : « Je savais en démarrant le jeu que c’était une possibilité et je crois que les téléspectateurs ne souhaitaient pas non plus que je sois trop bébête, sourit-il. Après, il faut avoir de la loyauté par rapport à soi, c’est comme un ADN qui reste. Il ne faut pas oublier que l’on peut aussi se confesser auprès des caméras et expliquer pourquoi on a fait telle ou telle chose , ça soulage un peu. »

« Les traîtres seront-ils démasqués », saison 4, tous les jeudis soir (21 h 10) sur M6 et en replay. 

Cristiana Reali tient le rôle de ses rêves dans « Un tramway nommé désir »

Lionel Abelanski et Cristiana Reali dans le chef d'oeuvre de Tennessee Williams. © Christophe Raynaud De Lage

Grande admiratrice de l’actrice Vivian Leigh, Cristiana Reali a rêvé presque toute sa carrière de marcher sur ses traces et d’incarner Blanche Dubois dans Un tramway nommé désir. Après plusieurs requêtes infructueuses, elle a enfin décroché ce rôle à l’approche de la soixantaine grâce à Richard Caillat qui a accepté de produire le chef d’oeuvre de Tenessee Williams et retenir sa candidature pour le personnage principal. Une pièce qui fera étape le mercredi 23 avril au Colisée de Roubaix.

« J’avais été très heureuse de jouer dans une autre pièce de cet auteur, La chatte sur un toit brûlant, mais je voulais absolument ce rôle de blanche Dubois. À 35 ans, on m’a dit que j’avais le temps, que j’étais trop jeune, se souvient la comédienne. Même chose à 45 ans, ce que j’ai moins compris car le personnage a environ 35-40 ans dans la pièce et puis, à cinquante ans, j’ai rencontré un producteur qui lui n’était juste pas intéressé par la pièce. J’ai donc pensé que c’était trop tard, que ça ne se ferait jamais, jusqu’à cette rencontre avec Richard Caillat… »

L’homme a bien tenté de repousser un peu le projet mais Cristiana Reali a refusé : « J’ai bien fait car c’est un rôle épuisant, je suis lessivée après chaque représentation, confie-t-elle. Je me suis toujours demandée pourquoi le rôle n’avait été joué que par des femmes de 50 à 60 ans et j’ai compris en le jouant : il faut une maturité de femme et une expérience d’actrice pour être à l’aise dans le personnage. »

«  C’est le plus grand rôle du répertoire classique, assure-t-elle. Il y a Hamlet pour les hommes et Blanche Dubois pour les femmes. C’est vraiment physique, deux heures et quart sans sortir de scène, elle bouge beaucoup, il y a des moments où elle devient un peu folle et se met à danser. C’est une femme torturée, brisée par la vie, humiliée. Même si elle était bourgeoise, elle a grandi dans un milieu compliqué. Elle n’est pas folle au départ mais c’est un oiseau blessé, la folie vient de la blessure. »

Passionnée par l’âme humaine, Cristiana Reali se régale dans ce rôle : « Il y avait plein de choses à jouer là-dedans, poursuit-elle. J‘aime le regard des jeunes metteurs en scène sur ce genre de propos, sur la violence de la vie sur une femme, l’emprise. Je ne fais pas du théâtre pour raconter des histoires de monsieur tout le monde, j’aime les rôles où on s’investit, sinon ce n’est pas la peine, autant lire un livre. »

Sa performance a d’ailleurs valu à la comédienne de se voir décerner un César l’an passé, une récompense après laquelle elle courait depuis de longues années. « J’avais été déjà nommée six fois auparavant sans jamais l’avoir, rappelle-t-elle. Mon père en était très triste et il me disait qu’ils ne me le donneraient jamais parce que je n’étais pas Française. Je mettais un point d’honneur à lui dire qu’il racontait n’importe quoi mais c’est vrai que la cinquième ou sixième fois, j’ai commencé à me dire qu’il avait peut-être raison et que ça ne valait plus le coup que j’y aille. J’aurais aimé l’avoir pour mon rôle de Simone Veil mais je suis tout de même ravie de l’obtenir avec celui de Blanche Dubois, mon désir de jeunesse, mon rêve d’actrice. »

« Un tramway nommé désir », une pièce de Tennessee Williams, ce mercredi 23 avril (20 h) au Colisée de Roubaix. Avec Cristiana Reali, Lionel Abelanski, Allyson Paradis.

Lynx IRL : des beaux festivals et une volonté d’exporter sa musique

Entre la finale des Inouïs du Printemps de Bourges et le Main Square Festival, de gros rendez-vous attendent Lynx IRL

La rappeuse lilloise Lynx IRL sera ce samedi 19 avril (dès 12 h 30) sur la scène du 22 Est et Ouest à Bourges à l’occasion de la finale nationale du concours Les Inouïs du Printemps de Bourges. Le début d’une belle série de festivals pour la jeune femme que l’on retrouvera également à Bailleul, le vendredi 27 juin à l’occasion du festival En Nord Beat puis le samedi 5 juillet au Main Square Festival à Arras.

Un sacré programme pour une artiste qui a lancé son projet musical il y a maintenant trois ans avec un premier EP « Myosis », sorti il y a moins de deux ans. « J’ai commencé par des scènes ouvertes et puis on m’a proposé de faire des concerts et à un moment on m’a dit que si je souhaitais faire de plus grosses scènes, il allait falloir enregistrer des titres. C’est ce que j’ai fait, j’y ai pris goût. J’ai développé une écriture freestyle, spontanée, beaucoup axée sur le flow en essayant toujours d’avoir du fond en restant le plus souvent sur des thèmes de société. J’ai sorti un premier EP et le second est quasiment prêt. »

Après avoir découvert la musique jungle à travers les Jeux vidéo sur la PS1 et la Nintendo 64, elle s’est laissée bercer par de multiples sonorités. « J’écoutais des choses comme La Cliqua, Fabe, Lacrim, Wiley… Je me suis aussi plongée dans tout l’univers sound system, le ragga, le dub, précise-t-elle. On va dire que le dénominateur commun de mes références musicales, c’est le breakbeat, le break que l’on peut retrouver autant dans le hip hop à l’ancienne que dans la jungle, la Drum and Bass, la UK Garage. J’aime bien utiliser tout ça un peu à ma sauce. »

Dans quelle catégorie se définit-elle ? « Ma manière d’utiliser ma voix et ma façon d’écrire, c’est 100 % rap, il n’y a aucun doute mais les instrus que j’utilise peuvent me faire sortir des registres habituels en France. On peut vite me cataloguer dans le rap alternatif mais ça me va, ça ne me dérange pas.  J’aime être à la croisée de plusieurs mondes, être acceptée plutôt que rejetée par tous. »

Sa participation au concours des Inouïs du Printemps de Bourges, où elle a passé plusieurs étapes dont la dernière phase régionale à l’Aéronef, avait pour but de s’ouvrir à un public plus large avec également l’espoir d’exporter encore davantage sa musique. « J’ai déjà beaucoup bougé car je suis de Lille, je suis partie à Marseille puis à Paris, avant de revenir à Lille. J’ai fait des scènes en Bretagne mais j’ai envie d’être dans des événements comme les festivals qui ne sont pas uniquement rap. J’espère que mon passage à Bourges va me donner une visibilité suffisante pour emmener ma musique dans des lieux dont je ne connaissais même pas l’existence. »

Lynx IRL sera aussi en concert le vendredi 27 juin au festival « En Nord Beat » à Bailleul et le samedi 5 juillet au Main Square Festival à Arras.