Booba fait ses premiers pas dans l’univers des séries avec Ourika

28/03/2024 | A vos télécommandes, Actualités, Séries, Télé

La série Ourika, co-produite par le rappeur Booba, est disponible depuis ce jeudi sur Amazon Prime Vidéo. Photo Mika Cotellon - Prime Vidéo

Selon ses partenaires de travail c’est avec beaucoup d’envie, de rigueur et surtout d’humilité qu’Elie Yaffa, plus connu sous le nom de Booba, s’est investi à de multiples niveaux dans la création de la série Ourika, dont la saison 1 est disponible depuis ce jeudi 28 mars sur Amazon Prime Vidéo.

« Tout est né d’une rencontre en 2016, confie Clément Godart, co-créateur de la série. Booba a été présent sur les différentes étapes de la création, il s’est mis au service de la série, sur la tonalité qu’on voulait lui donner, sur la musique évidemment, sur la dimension artistique. Ça parle de la banlieue, de notre France et surtout du développement du trafic de stupéfiants qui a pris une nouvelle ampleur à partir de 2005. »

2005, point de départ d’Ourika avec les émeutes de banlieue qui servent en réalité de toile de fond au véritable propos de la série. « On n’a pas choisi cette époque pour le plaisir de plonger dans un épisode de contexte tendu dans les banlieues mais parce que c’est le moment où il se passe des choses importantes dans le trafic de stupéfiants, c’est l’émergence dans les cités de voyous qui vont progressivement prendre une envergure internationale, précise Marine Francou, qui a aussi pris part à l’écriture. On voulait faire un polar réaliste, une série puissante, addictive avec une dramaturgie forte. Il y a ce grand classique du face à face flic et voyou avec plein de références mais aussi l’exploration de la névrose de la famille Jebli qui est très dysfonctionnelle. »

Ourika évoque l’évolution de deux jeunes hommes, Driss (Adam Bessa) et William (Noham Edje) dont les destins vont se croiser et finir par être liés. Le premier, membre d’une famille de trafiquants, qui avait pris ses distances avec l’entreprise familiale pour suivre des études de finances, va se retrouver contraint de revenir aux affaires suite à l’arrestation de son frère Moussa (Salim Kechiouche), malgré la volonté de le garder dans le droit chemin de sa petite amie, Inès (Sawsan Abès), avocate. Le second, William, est un jeune flic très ambitieux, prêt à tout pour se faire un nom.

La présence de Clément Godart, ancien policier, a permis d’amener de la crédibilité à la fiction d’autant que celui-ci a ouvert quelques portes inattendues aux comédiens. « Un jour, j’ai demandé à Clément s’il y avait moyen de rencontrer un vrai trafiquant, confie Adam Bessa. Je n’ai pas eu de réponse pendant deux semaines et un jour il m’a envoyé un message en me donnant une heure et un lieu de rendez-vous. » La rencontre a été puissante : «  On est dans un processus professionnel artistique et soudain la vie vous rattrape, poursuit-il. Cette personne n’avait rien à faire de qui j’étais, si j’étais un acteur… J’ai découvert que les trafiquants français figuraient parmi les plus réputés et les plus redoutés au niveau international. Avoir accès à cette source-là pour préparer mon rôle a été une opportunité incroyable. Il a fallu gagner sa confiance. La première fois, nous avons peu parlé, Clément faisait le lien et lui me regardait. Il analysait chacun de mes mots, de mes comportements mais quand la confiance a été gagnée, il a baissé la garde et on a pu partager. Je dois dire que j’ai été dans une fascination infantile. Je ne savais pas si je devais penser que c’était bien ou mal, je l’ai pris comme un artiste en m’efforçant de ne pas juger. »

« Clément a été d’un grand conseil, il m’a aidé à comprendre que le personnage de William était quelqu’un qui ne reculait devant rien », poursuit Noham Edje. « Je me suis complètement inspiré de mon vécu, du changement que j’ai pu observer au fil du temps, confirme Clément Godart. Il y a vingt ans trouver un kilo de cocaïne, c’était énorme. Aujourd’hui, des centaines de tonnes sont saisies chaque année. Après, je voulais que la série soit réaliste, elle raconte une réalité dure, il fallait donc ne pas être timoré sur le niveau de violence de certaines scènes. »

Pensée pour s’inscrire sur plusieurs saisons, Ourika devrait donc connaître une suite, si, bien sûr, l’accueil du public est favorable.

« Ourika », saison 1 (7 épisodes), disponible depuis ce jeudi 28 mars sur Amazon Prime Vidéo.

Photo Mika Cotellon/Amazon Prime Vidéo.

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