Bruno Sanches : « Le succès d’HPI nous dépasse un peu »

Bruno Sanches a vu sa carrière prendre un nouvel élan avec la série HPI. (c) Philippe Leroux/TF1

Alors que les premiers épisodes de la cinquième et, a priori, dernière saison de la série HPI sont annoncés pour le jeudi 15 mai sur TF1, Bruno Sanches qui y incarne le personnage de Gilles est très présent sur les écrans. Il était récemment dans Clean une fiction diffusée M6, accessible, en replay, qui n’a pas eu le succès d’audience qu’elle aurait mérité. « C’est une chouette série avec des femmes de ménage qui deviennent des espionnes, même un peu des escrocs en trouvant des combines pour profiter de la vie », explique-t-il.

On peut aussi le voir actuellement dans la version française de Ghosts : fantômes en héritage sur la plateforme Disney+. « C’est un divertissement familial, une comédie fantastique sur un château hanté dont hérite un couple joué par Camille Chamoux et Hafid Benamar, précise-t-il. Suite à un accident et plusieurs mois de coma, elle se réveille avec le pouvoir de voir les fantômes des occupants des différentes époques. C’est vraiment drôle. »

Le comédien a visionné quelques épisodes des versions anglaises et américaines : « Je n’ai pas trop accroché à l’adaptation américaine. En revanche, j’ai trouvé la série britannique vraiment bien mais je me suis vite arrêté car je n’avais pas envie d’être trop inspiré par ce que je voyais, je voulais faire mon rôle à ma sauce et ne pas tomber dans l’imitation.

Son personnage est celui d’un chef scout, tué d’une flèche dans le cou, ce qui a donc obligé le comédien à tourner avec une flèche pas forcément pratique pour se mouvoir, notamment lorsque les fantômes se déplacent en groupe. « C’était assez complexe quand je me déplaçais sur le plateau, j’ai mis un jour ou deux à m’habituer mais c’était marrant. Et, en ce qui concerne le scoutisme, je n’en ai jamais fait mais j’ai des potes qui en faisaient et j’ai toujours trouvé leur costume rigolo. »

Au sein d’un casting de premier choix avec notamment Natacha Lindinger, Fred Testot, Monsieur Poulpe, Typhaine Daviot, Camille Combal ou encore Paul Deby, Bruno Sanches reconnaît que l’ambiance sur le tournage a été parfois un peu dissipée mais que chacun a su trouver sa place : « On a beaucoup rigolé mais Athur , le réalisateur, nous tenait bien. Il y avait beaucoup de gens qui aiment faire rire donc c’est vrai que ça aurait pu tourner à la « battle » de blagues et même être très chiant mais pour le coup chacun a été l’écoute de l’autre. On avait plaisir à être ensemble comme une troupe de théâtre. »

La joie de se retrouver, c’est ce qu’il ressent également à chaque fois que reprennent les tournages de la série HPI avec peut-être un sentiment particulier cette fois car il s’agit de la cinquième et dernière saison ? « Je n’y pense pas trop en fait, je pense qu’on commencera à se le dire sur les deux derniers jours puisque le tournage se fait en deux blocs. Pour le premier, j’ai vraiment vécu le moment présent et puis même si ce sera bientôt la fin d’un aventure, ça ne va pas nous empêcher de nous voir en dehors par la suite et qui sait on va peut-être se retrouver sous un autre format, des petites portes peuvent toujours s’ouvrir. »

Si Audrey Fleurot confiait récemment que HPI avait changé sa vie, Bruno Sanches estime, lui, que cette série a forcément aidé son parcours : « Je ne vais pas dire que ça a changé ma carrière mais ça a permis que le chemin continue, s’allonge. On est encore dedans donc on a du mal à prendre du recul mais c’est vrai que ça a fait des audiences incroyables. On va dire que le succès nous dépasse un peu. »

Son prochain rendez-vous ?  « Les aventurières, une mini-série d’espionnage, d’aventure pour France 2 que je tourne actuellement avec Fanny Cottençon, Charlie Bruneau et Lionel Astier ».

Eve Druelle, plus de quinze ans d’expérience au service de Fabricurious

Eve Druelle adore son personnage dans Fabricurious. Photo Casino Barrière Lille

C’est désormais presque une habitude, le spectacle annuel du Casino Barrière de Lille se fait une place de choix lors de la cérémonie des trophées de la Comédie musicale. Fabricurious a été nommé dans quatre catégories : meilleur spectacle musical, meilleures chorégraphies, meilleur collectif, meilleurs costume pour l’édition 2025 dont les lauréats seront connus le 23 juin à Paris. Le tout aux côtés de productions prestigieuses comme La Haine, Les dix commandements, Les misérables.

Une belle récompense pour le créateur et metteur en scène Alexis Meriaux et toute sa troupe dont fait partie Eve Druelle, une artiste lilloise qui avait vécu les premiers spectacles en 2010 au Casino Barrière de Lille en prenant part aux shows de Roger Louret sur les années 1970-1980. « Treize ans plus tard, j’y suis revenue pour jouer dans In my eighties, où j’incarnais l’une des émotions de l’héroïne Eve Petit, je jouais la joie, la gourmandise, j’avais toujours un paquet de chips à la main », sourit-elle.

Entre ces deux expériences, la jeune femme a appris le métier sur Paris, elle a intégré une école de comédie musicale, s’est perfectionnée en chant, danse et théâtre, ce qui lui a permis de prendre part à de nombreux spectacles, notamment musicaux comme Starmania ou des hommages à Jacques Brel et Edith Piaf.

Enchantée de son expérience lilloise avec In my eighties, Eve Druelle a rempilé avec joie pour le spectacle de cette année, Fabricurious, qu’elle définit comme « une expérience unique, où il faut venir prendre l’énergie des machines, adhérer à une histoire. C’est plein de couleurs et en même temps c’est profond, c’est la machine et l’humain donc on est totalement dans l’actualité avec l’intelligence artificielle. Il y a une vraie énergie, une vraie fusion dans la troupe. »

Eve Druelle y incarne un personnage à son opposé : « Je l’aime, il est tellement différent de moi, c’est un humanoïde qui a été créé pour les joies du divertissement, qui en fait toujours trop, qui a toujours des choses à dire. C’est un peu la maman du groupe. »

Un registre bien différent des spectacles qu’elle crée au quotidien : « J’interviens pour la toute petite enfance, dans des crèches. Ce sont des comptines avec du visuel, des marionnettes mais aussi dans des maison de retraite, je donne également des cours de chant à des enfants handicapés, j’ai plein de facettes. Ce qui me fait vibrer, c’est d’être en rapport direct avec le public, quel qu’il soit. »

« Fabricurious », au Casino Barrière de Lille, ce samedi 26 avril puis les 16, 17, 23 et 24 mai, à chaque fois à 19 h 30.

Pour Julie Zenatti, il est venu le temps des cathédrales

Julie Zenatti a créé ce nouvel album pour se lancer dans une série de concerts dans des églises.

Née artistiquement sur le parvis de Notre Dame, il y a plus de vingt-cinq ans, Fleur-de-Lys a bien grandi. Que de chemin parcouru depuis ses débuts dans la comédie musicale « Notre Dame de Paris ». Julie Zenatti s’est installée, au fil des années, dans le paysage musical français avec plusieurs album solo, un album en duo avec Chimène Badi et des aventures télévisuelles que ce soit dans Mask Singer ou plus récemment dans Danse avec les stars.

Il était peut-être écrit que son chemin repasserait un jour par des lieux saints. Son nouvel album « Le chemin », sorti ce vendredi 25 avril, lui permet, de fait, d’explorer un terrain d’expression inhabituel avec une série de concerts dans des églises ou des cathédrales. Si aucune date dans la région n’a, pour l’heure, été annoncée, la jeune femme sera chez nos voisins belges, entre le 9 et 11 mai, du côté de Liège, Namur et Frameries.

Un album qui n’était pas forcément prévu jusqu’à ce que l’artiste reçoive la proposition de chanter dans des églises. « Ce lieu ne fait pas partie de ma vie, je n’avais chanté qu’une fois dans une église mais c’était en hébreu avec des Corses, rappelle-t-elle. Je me suis demandée avant de me lancer dans l’aventure quelle place je pourrais trouver là-dedans et surtout je n’avais pas envie d’y faire un « best-of » de mes anciennes chansons. J’ai donc commencé à écrire, à construire un répertoire qui corresponde à ces lieux. »

Julie Zenatti s’est plongée dans la lecture de passages de la Bible, des Évangiles, de la Torah : « J’ai voulu m’imprégner de tous ces textes, j’ai écrit des choses sur le pardon, la filiation, l’amour, la main tendue. Je suis en train de trouver ma spiritualité, ça m’a amenée une forme d’apaisement dans ce monde qui va très vite, où l’on ingurgite beaucoup d’images, extraire un sens à ces lectures ardues était très nourissant. »

L’artiste évoque un rendez-vous de spiritualité, de communion, de partage et invite le public à franchir le pas : « J’espère que les gens auront la curiosité de venir même s’ils ne sont pas religieux, poursuit-elle. On m’invite dans ces lieux, j’aimerais y accueillir aussi le public. » Ce nouvel album est une occasion de faire un point sur son parcours d’artiste mais aussi de femme : « J’évoque la femme que j’ai été, celle que je suis, celle que je tends à être. Il y a l’aboutissement de quelque chose et un renouveau vers autre chose, mais ce sont les deux à la fois, je ne me sens pas à la croisée d’un chemin. »

Pour ce nouvel opus, Julie Zenatti a décidé de collaborer avec plusieurs artistes dont Ycare, « il y a une vraie spiritualité dans sa façon d’écrire, il est instinctif, pertinent. Nous n’avions jamais réussi à faire aboutir une chanson ensemble et là, en même pas 24 heures, la chanson Païenne est arrivée. » Admirative de Camille Berthollet, elle a également sollicité sa participation sur Reste la prière. « Je la suis depuis longtemps, je suis amoureuse du violoncelle, je l’avais vue faire des interventions avec des artistes pop, j’avais vraiment envie qu’on travaille aussi ensemble et je lui ai donc demandé d’écrire la partition. »

Chanter dans des églises n’est évidemment pas anodin et nécessite quelques ajustements : « Chacune a sa résonance, il y a tout un challenge pour contenir le son, d’autant que c’est un album très organique mais, en revanche, je n’ai pas adapté ma voix. »

« Le chemin », le nouvel album de Julie Zenatti est disponible depuis ce vendredi 25 avril.

Vincent Niclo voulait retrouver un chœur symphonique

Vincent Niclo voulait absolument repartir en concert avec un choeur pour l'accompagner.

Le Bel Canto Tour fera étape ce samedi 26 avril à Sceno Saint-Omer (20 h) puis le lendemain (18 h) au Casino Barrière de Lille. Vincent Niclo y sera accompagné, comme pour chacune de ses dates par une chorale régionale, sur dix titres, soit une petite moitié du concert, le reste étant plus intimiste en piano-voix ou avec un violon. Chanter avec un chœur était sa priorité pour son dernier opus Bel Canto. « Je ne l’avais plus fait en tournée depuis les concerts avec les chœurs de l’Armée rouge en 2012, qui m’avaient vraiment révélé », confie-t-il.

Pour cet album, il a choisi de reprendre dix titres dans des registres bien différents : « J’ai choisi des chansons qui avaient une signification pour moi, soit parce qu’elles ont été importantes dans ma carrière, soit parce qu’elles ont compté dans ma vie privée, explique-t-il. Il y a « Diego, libre dans sa tête » qui m’a permis de remporter l’émission Mask Singer, ce qui m’a fait connaître auprès d’un public plus jeune ; « My way » en hommage à mon père ; « L’Assasymphonie » parce que je viens des comédies musicales ou encore « Con te partiro » pour le côté lyrique. Il y a eu des choix difficiles, il fallait retenir celles qui fonctionnent le mieux avec des chœurs, celles à qui ça pouvait donner une valeur ajoutée. »

Le plus complexe est bien évidemment de trouver une organisation sur scène pour faire tenir des chorales de quarante à soixante personnes. « Il faut aussi faire les partitions bien en amont alors qu’habituellement on travaille sur les shows jusqu’à la dernière minute, souligne-t-il. Les répétitions se font le jour même. »

Parmi la sélection de Vincent Niclo, on retrouve aussi « The prayer » qu’il a chanté sur l’album en duo avec Adeline Toniutti : « C’est lié à Céline Dion, qui a toujours été bienveillante avec moi, précise-t-il. Céline avait chanté cette chanson avec Andrea Bocelli et j’ai donc aussi décidé de faire un crossover pop-opéra. Adeline, je l’avais vue en tant que professeure de la Star Académy mais je ne la connaissais pas personnellement, on s’est rencontrés sur le projet « Céline symphonique », on a bien accroché et j’ai trouvé qu’avec sa voix un peu rauque, elle pourrait donner une version différente de cette chanson. »

La jeune femme sera présente le 23 mai à l’Olympia. Pour les autres dates, Vincent Niclo a trouvé une violoncelliste, aussi douée avec sa voix qu’avec son instrument, et avec laquelle il partage trois duos dont « The Prayer ».

« Bel Canto Tour », Vincent Niclo, ce samedi 26 avril (20 h) à Sceneo Saint-Omer et dimanche 27 avril (18 h) au Casino Barrière de Lille.

« Poulets grillés », de superbes souvenirs de tournage dans la métropole lilloise

La brigade des Poulets grillés dirigée par le commandant Capestan (Barbara Cabrita, en bas à gauche). (c)Sarah Alcalay - France TV

France 3 rediffuse ce jeudi 24 avril (21 h 05), le deuxième épisode de la série « Poulets grillés », intitulé « La belle et le clochard », qui a été tourné dans la métropole lilloise, notamment du côté de Lille, Roubaix et Tourcoing.

« Poulets grillés », c’est l’histoire d’une brigade de bras cassés, réunissant des éléments ayant eu des soucis avec l’alcool, la hiérarchie, le règlement, dont la responsabilité a été confiée à la commandante Anne Capestan, interprétée par Barbara Cabrita.

Une série librement inspirée des romans de Sophie Hénaff qui a réalisé lors des premières diffusions des scores honorables regroupant entre 3,5 et 5 millions de téléspectateurs et plus de 20 % de parts d’audience mais qui hélas a été stoppée après le troisième épisode.

Présente, il y a quelques semaines, à la médiathèque Andrée Chedid de Tourcoing, dans le cadre du « Off » du Festival Séries Mania, la réalisatrice des deux derniers épisodes, July Hygreck a confié avoir gardé de superbes souvenirs des tournages. « La production aimait bien ces personnages un peu pied nickelés et ils étaient venus me chercher en me demandant de relooker un peu, de pimper un peu le projet, explique-t-elle. J’avais relativement carte blanche même s’il a fallu jouer avec les curseurs pour que ça corresponde aux attentes de la chaîne et de la production mais j’ai trouvé un casting super avec des acteurs qui avaient tous un petit quelque chose de leur personnage et des équipes techniques formidables. Il y avait une énergie positive et joyeuse sur le tournage. »

Dans ce deuxième épisode, alors que toutes les polices sont mobilisées pour retrouver une jeune femme qui a été enlevée, la brigade du commandant Cabestan enquête, de son coté, sur la mort d’un SDF mais rapidement les deux affaires vont se rejoindre.

« Poulets grillés », ce jeudi 24 avril (21 h 05) sur France 3, avec Barbara Cabrita, Sophie Duez, Marie-Armelle Deguy…