Franck Monsigny a toujours envie d’apprendre et de s’amuser

Franck Monsigny est aussi attiré par le monde de la musique.  Photo Lilia Monsigny
Franck Monsigny partage notamment l'affiche, dans "Demain nous appartient", avec Ingrid Chauvin. Photo TelSete/TF1

Planète Lille a décidé d’aller régulièrement à la rencontre de comédien(ne)s qui tiennent des rôles récurrents dans différentes séries télévisées pour évoquer leur personnage mais aussi leur parcours et leurs différentes actualités.

Après Julien Alluguette, le fameux chef pâtissier Zacharie Landiras de la série « Ici tout commence », on poursuit notre série avec Franck Monsigny, qui incarne  Martin Constant, commandant du commissariat de Sète, dans la série  « Demain nous appartient »,  diffusée du lundi au vendredi vers 19 h 15 sur TF1.

Les dernières semaines ont été éprouvantes pour son personnage sérieusement blessé dans une explosion au cours d’une enquête. Les téléspectateurs ont même cru un moment à sa mort suite à une tentative d’empoisonnement. Les fans le savent désormais : le chef du commissariat de Sète va heureusement très bien mais tous ces événements vont amener son personnage à prendre un peu de repos.

« Je vais encore être encore présent dans les épisodes jusque mi-juillet mais ensuite je vais disparaître pendant environ deux mois, confie l’intéressé. Mon personnage va partir se rétablir en rééducation, même si on devrait entendre encore parler de lui par le biais de Raphaëlle (l’avocate, qui entretient une relation avec Martin). »

Tournage de Joséphine Ange Gardien

Une petite mise en retrait qui va permettre à Franck Monsigny d’explorer d’autres terrains de jeux : « J’ai commencé à tourner dans un épisode de Joséphine Ange Gardien dans lequel je vais avoir la chance de chanter », poursuit celui qui voue une vraie passion pour la musique et qui ne s’en cache plus. «  ça sommeille en moi depuis longtemps mais en France, nous ne sommes pas habitués à pratiquer tous les arts en même temps. Ça choque certains qu’un comédien fasse de la chanson, déplore-t-il. J’ai procrastiné avec cette envie, j’avais un sentiment d’illégitimité, je n’osais pas et puis il y a deux ans je me suis dit que j’allais faire tout ce que je voulais. Je me suis organisé un combat de boxe, je suis allé faire un camp de surf au Costa Rica et j’ai trouvé un bon partenaire pour me mettre au chant. »

D’une simple envie de « comprendre comment composer un morceau, comment vient l’inspiration », Franck Monsigny a fini par sortir une chanson et ce fut la belle surprise avec le titre « A quel moment on kiffe »  avec une signature dans un label. « Je n’ai pas compris ce qui m’arrivait, c’était très enthousiasmant, je savais qu’il y avait du travail mais au moins j’avais la preuve que je n’étais pas au mauvais endroit. J’ai donc continué à prendre des cours de chant. »

Rencontre fascinante avec Victor Jacob

Son producteur l’accompagne toujours et un autre titre pourrait voir le jour à la rentrée. Voire même quelques autres si tout va bien avec le désir de sortir un EP. « J’aime m’amuser et apprendre. Sur le tournage de Joséphine Ange Gardien, j’ai rencontré Victor Jacob, révélation dans la catégorie chefs d’orchestre aux Victoires de la musique. C’est un maître dans son domaine, j’étais fasciné en le regardant travailler , avoue-t-il. On a aussi enregistré des chansons en studio. J’ai été traité comme un vrai chanteur, c’est une journée que je n’oublierai jamais. »

En revanche, Franck Monsigny n’a pas prévu de se produire pour le moment sur scène : « J’ai connu une expérience l’an passé, sur un festival où il y avait 3 000 personnes qui n’étaient pas venus pour moi. J’ai été bien accueilli mais j’ai senti que ce n’était pas le feu, sourit-il. Si je dois y retourner un jour, ce sera préparé avec une chorégraphie, une scénographie. Après, je ne cherche pas à être à une star, ni même à faire de l’argent, je veux juste évoluer. »

Martin Constant, personnage central

Et c’est justement la chance qui s’offre à lui depuis le début de « Demain nous appartient » : « J’avais demandé à la production des informations au début sur mon personnage mais on m’a répondu que dans une quotidienne, l’écriture allait se faire aussi en fonction de ce que les auteurs allaient découvrir de nous, de nos aptitudes à l’humour, à la sensibilité… Il y a donc eu cet exercice anticipatif de réfléchir à ce que l’on voudrait que l’on écrive sur nous, il fallait faire attention à ce qu’on allait proposer. »

Au fil du temps, Martin Constant s’est imposé comme un personnage central, au coeur de nombreuses intrigues. « Avec les comédiens qui font partie de l’équipe du commissariat, nous sommes souvent mis en avant donc on s’est mis une obligation d’exigence, il n’y a pas une journée à lâcher. »

Un casting de qualité

Aux yeux de Franck Monsigny, le succès de DNA tient à de multiples raisons dont le talent des auteurs mais aussi et surtout à la qualité du casting. « dès le début, ils ont pris des gens costauds dans le jeu, qui ont su tout de suite trouver le bon rythme et se rendre attachants ».

La difficulté d’une quotidienne ? « On avance un peu à tâtons, sans trop savoir ce qui va arriver à notre personnage et il faut que le scénario soit bien dilué, il ne faut pas résoudre trop vite une enquête, il ne faut pas qu’un premier baiser arrive trop vite sur une histoire d’amour… C’est compliqué d’écrire tous les jours pour tout le monde et que les gens restent à l’affût de ce qui va nous arriver. »

Pleinement impliqué dans la série, Franck Monsigny reconnaît que diverses expériences ont démontré qu’avec de l’organisation et de l’anticipation, il est possible de travailler par ailleurs. Le comédien a des envies, au théâtre, avec trois projets dans les tiroirs aussi bien comme comédien qu’en tant qu’auteur mais le théâtre nécessite énormément de temps. Le cinéma pourrait offrir des opportunités plus facilement : « Il faudrait que je m’intéresse davantage aux gens qui sortent des écoles de cinéma, qui font de très bons court-métrages. Je suis sûr que certains pourraient signer un long métrage impactant avec le feu sacré de la première fois, j’ai envie de dire à ces jeunes réalisateurs que si leur histoire est bonne, j’aurais envie de la défendre. » Le message est passé.

« Macha » au Festival d’Avignon pour s’offrir une nouvelle vie

Macha, une comédienne et un musicien seuls sur scène. Photo Simon Gosselin.

Deès vendredi et jusqu’au 29 juillet, le Festival d’Avignon va accueillir comme chaque été plus de 1400 spectacles. Parmi eux, une dizaine a été sélectionnée et soutenue par la région des Hauts de France. « Macha » de la compagnie LaZlo en fait partie. Une pièce dérivée de « Quatre soeurs », une œuvre dont la metteuse en scène Audrey Chapon avait commandé l’écriture dès 2016 à Géraldine Selbourdin et qui parle d’une femme qui va mourir d’un cancer et qui convoque ses trois sœurs à son chevet. De cette annonce va découler différents règlements de compte. L’idée est ensuite venue d’écrire un monologue pour chacune des trois sœurs (Irina, Laura et donc Macha) qui reçoivent cette terrible nouvelle.

« J’ai une tendresse particulière pour Macha, concède Audrey Chapon. Pour le personnage, pour le texte, l’écriture tripale, très organique, ce mélange de colère, de rage, de rire, d’auto-dérision. Macha est sans doute celle qui a le caractère le plus fort mais dont la vie bascule suite à une séparation concomitante à la découverte de la maladie de sa sœur. » Alors qu’elle évoluait dans la sérénité, croyant en la force de l’amour, de la fidélité, du savoir-vivre à deux, Macha voit subitement tout s’effondrer autour d’elle. « Elle revisite sa vie, l’alcool et le plaisir se mettent en jeu, on découvre comment se détacher de l’ancien monde. »

« Macha n’a pas été créée à la même époque que les autres monologues, il y a quelque chose de plus actuel, plus mûr dans l’écriture même si les autres textes sont aussi très bien, poursuit-elle. Il n’y a pas trop de tabous, tout est dit, on n’a pas peur de parler de l’amour. »

Pour incarner ce personnage, Muriel Colvez avait initialement été choisie mais son rôle a été repris par Caroline Mounier : « Elle est parfaite car elle a un jeu instinctif, c’est une ancienne étudiante de l’Ecole Professionnelle Supérieure d’Art dramatique (EPSAD) de Lille et j’avais envie de travailler avec elle depuis très longtemps, poursuit Audrey Chapon. Elle est subtile, elle sait tout faire, c’est un texte très compliqué à apprendre mais c’est aussi un vrai cadeau pour une comédienne. » Un monologue qu’elle défend sur scène accompagnée uniquement d’un musicien Thimothée Couteau, « qui possède une façon exceptionnelle de se servir de son violoncelle » et qui est tantôt celui qui prend pour les autres, tantôt son complice.

Heureuse que « Macha » ait été retenue pour Avignon et bénéficie du soutien de la Région, Audrey Chapon espère que la pièce va pouvoir rencontrer différents publics et que des programmateurs viennent la voir pour qu’elle puisse être rejouée après. « C’est important d’être à Avignon pour le réseau , pour être identifié par les acteur culturels de la Région ».

Nolwenn Leroy et Slimane, nouveaux coachs de The Voice Kids

Kendji Girac, Slimane, Nolwenn Leroy et Patrick Fiori, les quatre coachs de cette neuvième saison. PHOTO THOMAS BRAUT - Bureau 233/ITV/TF1

La neuvième saison de The Voice Kids sera lancée ce mardi soir (21 h 10) sur TF1, « une saison de la bienveillance grâce à la générosité du quatuor de coachs » à en croire Rémi Faure, le directeur des programmes, et Nikos Aliagas, le présentateur emblématique.

Pour accompagner Patrick Fiori, qui n’a loupé que la première saison et qui possède déjà quatre victoires au compteur, les téléspectateurs retrouveront Kendji Girac bien décidé pour sa troisième participation à voir triompher l’un de ses protégés.

Deux petits nouveaux, Slimane et Nolwenn Leroy vont amener leur générosité et leur connaissance de ce type d’émissions. Lors de la présentation à la presse de cette saison dans l’un des auditoriums de TF1, Nolwenn Leroy n’a pas caché son émotion en montant sur la scène où vingt ans plus tôt elle avait passé le casting de Star Academy  et où elle n’avait plus remis les pieds depuis. «  La boucle va être bouclée, sourit-elle. J’ai eu la chance d’être coach mystère l’an passé, ce qui m’a permis d’intégrer le format tranquillement mais quand je me lance dans une aventure j’y mets tout mon coeur.  »

Slimane, lui, connaît encore mieux la maison : « Je suis un enfant de « The Voice » et je vais devenir un papa de « The Voice Kids », confie-t-il. J’ai déjà été coach sur « The Voice » en Belgique aussi bien chez les enfants que chez les adultes, ça a été une expérience exceptionnelle. C’est un bonheur de rentrer à la maison, de vivre ça avec les équipes qui m’ont vu naître sur le plan artistique. Je sais à quel point cette émission peut changer des vies, je veux être dans le partage. »

Petit clin d’oeil symbolique, Slimane aura l’honneur de s’installer dans le fauteuil occupé dans la version adulte par Florent Pagny. « C’est le coach emblématique de cette émission, c’est en grande partie grâce à lui que j’en suis là. C’est quelqu’un qui m’a appris à toujours dire bonjour, au-revoir, à savoir dire quand quelque chose ne plaît pas mais aussi quand ça plaît. Je lui ai envoyé un message quand j’ai su que j’étais dans son siège. » Un siège que ses collègues auront l’opportunité de retourner puisque le « super block », qui a fait sourire ou grincer des dents selon la position occupée dans la version adulte, fait son apparition dans la version kids.

Pour le reste, le format ne change pas, les coachs ont fait appel durant les répétitions à d’autres personnalités comme Bilal Hassani et Joyce Jonathan pour Nolwenn Leroy, Claudio Capéo et Vitaa pour Slimane, Christophe Willem et Ycare pour Patrick Fiori et enfin Soolking et Wejdene pour Kendji Girac. les équipes de production promettent de vrais moments d’émotions et une programmation musicale transgénérationnelle.

 

Eloïz a troqué le képi de gendarme pour le micro d’artiste

Eloïz vit l'instant présent sans trop se soucier des lendemains. PHOTO "Jo and Co"
Eloïz vit un rêve éveillé mais garde les pieds sur terre. Photo "Jo and Co"

C’est fou comme une vie peut changer en quelques mois. Découverte en novembre 2020 dans l’émission de télévision de M6, « La France a un incroyable talent », une jeune nordiste a vu son destin basculer en début d’année en seulement quelques semaines. Signature en février dans un beau label « Jo and Co », celui de Claudio Capéo, Hoshi ou encore Zaz, puis sortie, en mars, de son single « Hey Bro » : Eloïse Lapaille a cédé la place à Eloïz, son nom de scène, et elle a troqué son uniforme de gendarme dans la métropole lilloise pour devenir une artiste à plein temps. « Quand je vois mon emploi du temps du mois de juin, il aurait été impossible de concilier les deux activités, avoue-t-elle. Je reste tout de même réserviste de la gendarmerie, je peux me positionner sur des missions si je le souhaite. »

Un tourbillon que la jeune femme de 24 ans assume avec beaucoup de calme et de simplicité : « Je pense avoir la tête sur les épaules, je suis assez terre-à-terre, il y a beaucoup de changements dans ma vie, je suis très contente de ce qui m’arrive mais je sais aussi que dans la musique ça peut vite monter et aussi vite redescendre, tout peut basculer dans un sens comme dans l’autre du jour au lendemain. Je fais tout pour que cela fonctionne mais je ne me prends pas la tête sur la suite. »

Eloïz savoure l’instant présent, chaque moment vécu, comme ce premier grand direct en prime time sur France Télévisions où elle reconnaît « avoir eu la tête dans les étoiles » au milieu d’un énorme plateau d’artistes pour la Fête de la musique ou ce show-case plus intime partagé avec Elisa Tovati en attendant de retrouver ce vendredi 7 juillet le public de Calais pour une soirée organisée par Radio Contact.

Pour trouver trace d’autres dates de concerts, il faudra suivre son actualité sur ses réseaux sociaux : « L’été c’est plus calme et la programmation des festivals se fait un an à l’avance et il y a un an je n’en étais pas là, sourit-elle. Je ne peux pas encore en parler mais il y aura sûrement une date en septembre dans le Nord. »

Si l’émission de M6 a été un déclic, « j’ai senti que c’était vraiment ce que j’avais envie de faire », Eloïz a ensuite pu bénéficier du soutien de la radio Mona FM et notamment de son directeur d’antenne et des programmes, Frédéric Laquet qui l’a beaucoup aidée dans son développement avant qu’elle ne soit repérée par les équipes de « Jo and Co ».

Soutenue par ses camarades gendarmes et par l’institution qui l’a encouragée à suivre sa voie, Eloïz va sortir un premier EP prochainement « avec des textes très personnels, qui parlent de mon histoire, mon caractère, mon petit frère, d’une amie qui a perdu sa sœur… ». Elle devrait aussi faire quelques premières parties d’artistes chevronnés.

Un nouvel environnement avec lequel elle se familiarise tout doucement : « Il y a une part de moi qui reste impressionnée de se trouver à côté d’artistes que je suis depuis des années mais je dois aussi prendre conscience que je suis désormais à ma place avec eux, poursuit-elle. Je ressens beaucoup de soutien, de bienveillance, j’ai un label extraordinaire où l’on s’entraide les uns, les autres. »

Eloïz a aussi pu compter sur des conseils précieux : « Claudio Capéo est un peu comme un grand-frère ; j’ai eu une longue conversation avec Slimane et j’ai aussi pu échanger deux fois avec Vianney, qui était mon idole », précise-t-elle. Il ne reste qu’à lui souhaiter de suivre le même chemin que ses prestigieux interlocuteurs.

Eloïz sera sur un plateau « Grand Live » radio Contact le 7 juillet à Calais sur la place d’armes avec notamment Slimane et Vitaa.

« En famille », la série qui porte vraiment bien son nom

Comme chaque été depuis 2012, la série « En famille » prend le relais sur M6 de « Scènes de ménage » pour une diffusion quotidienne du lundi au vendredi à 20 h 30. Chez les Le Kervelec, la vie n’est jamais un long fleuve tranquille et cette nouvelle saison réserve encore bien des surprises. Il va notamment être beaucoup questions de retrouvailles et de bébés.

Jacques (Yves Pignot), le patriarche de la famille voit ainsi d’un mauvais œil un ancien compagnon revenir dans la vie de son épouse Brigitte (Marie Vincent), d’autant que ce retour ne semble pas la laisser de marbre. Dans le même temps, dans la génération du dessous, Yvan (Yvan Le Bolloc’h) revient annoncer qu’il va de nouveau être papa à son ex-femme Marjorie (Jeanne Savary) et ses enfants Antoine (Axel Huet) et Chloé (Lucie Bourdeu). De bébé il est aussi question dans le couple Roxane (Charlie Bruneau) – Milo (Gérémy Credeville) mais les désirs de vie commune et d’enfant semblent davantage être dans les projets de Roxane que de Milo…

Bien d’autres aventures attendent cette belle famille, à commencer par les préparatifs du mariage de tata Lucienne (Marie-Pierre Casey), de nouvelle situations qui sont le fruit d’une belle collaboration entre les auteurs et les comédien(ne)s.

« Le succès de cette série, c’est une affaire de collaboration énorme entre les auteurs avec lesquels on a la chance de travailler en amont, qu’on connaît, qui nous connaissent de mieux en mieux d’année en année et qui inventent des caractéristiques supplémentaires pour nos personnages », assure ainsi Marie Vincent, qui incarne le rôle de Brigitte. « On nous propose des pistes, on en propose aussi. On a le droit d’argumenter », confirme Yves Pignot, alias Jacques, son mari à l’écran.

Très sollicitée sur différents projets télévisuels, Charlie Bruneau (Roxane) évoque, elle, un état d’esprit qui fait la réussite du programme : « Sincèrement, le succès nous dépasse complètement, on ne sait jamais vraiment ce que les gens aiment ou attendent de nous mais je crois que la sincérité avec laquelle on fait évoluer nos personnages, le plaisir que l’on a à se retrouver, ce fonctionnement familial entre nous, font que les gens se reconnaissent dans nos personnages, confie-t-elle. En ce qui me concerne, c’est vrai que l’agenda est parfois serré, je fais moins de journées de tournage mais elles sont bien plus intenses. Et ce rendez-vous est une vraie soupape de décompression, j’ai l’impression à chaque fois de rentrer chez moi, poser mes valises, ça me fait du bien. Je repars à chaque fois gonflée à bloc. »

Un sentiment partagé par les aînés de la bande : « Nous avons un casting théâtral, nous fonctionnons comme une troupe avec ce que ça sous-entend comme humilité, écoute de l’autre. Plus les années passent, plus on s’aime et ça nous donne la liberté de se dire les choses pour s’améliorer », poursuit Marie Vincent (Brigitte). « Cette série est un espace de jeu dans lequel on vient travailler bien sûr mais surtout s’amuser avec une équipe sympa, joyeuse. Depuis plus de dix ans, il n’y a jamais eu de conflits entre nous, à l’inverse des vraies familles. Les conflits chez nous ne sont que des fictions et notre troupe s’agrandit régulièrement de nouveaux comédiens, on a enfanté beaucoup de grands talents », estime Yves Pignot (Jacques).

« Au départ, j’avais juste un petit rôle, je fais aujourd’hui partie de la bande des acteurs principaux, j’ai la chance que ça ait duré aussi longtemps, indique pour sa part Olivier Mag. Il faut du travail, du talent et de la chance, j’ai le souvenir de séries qui ont été arrêtées en plein succès. On sait que chaque saison on remet notre titre en jeu. » 

 « En famille » sur M6 du lundi au vendredi à 20 h 30 dès le 3 juillet.

Les téléspectateurs de M6 vont retrouver pour une douzième saison la famille Le Kervelec. Photo Pierre Olivier/M6
Déjà une douzième saison pour les acteurs de la série "En famille". Photo Pierre Olivier/M6