« Finalement », un road movie nostalgique et musical à la sauce Lelouch

Kad Merad rêvait de jouer dans un film de Claude Lelouch. C'est chose faite. (c) Metropolitan FilmExport

Depuis deux jours, le 51e film de Claude Lelouch, 87 ans, est dans les salles. Comme son titre ne l’indique pas, Finalement ne sera peut-être pourtant pas le dernier.  « Quoi qu’il arrive, personne ne pourra m’empêcher de tourner sauf le grand patron, là-haut, sourit le réalisateur. Un jour il va me dire stop. Je me rapproche de la ligne d’arrivée, je suis rentré dans une phase testamentaire. En général, les dernières paroles, on les prend un peu plus au sérieux que les autres même si on a dit des conneries toute sa vie. J’ai essayé de mettre dans ce film beaucoup de choses, que ce soit ludique, que ce soit une cour de récréation et pas une salle de classe. »

Finalement, c’est l’histoire de Lino (Kad Merad), un brillant avocat qui décide du jour au lendemain de fuir cette société qui ne lui convient plus et de se lancer dans un road movie, trompette à la main, sans prévenir ses proches Claude Lelouch offre à son personnage principal un joli voyage dans cette France qu’il adore, du Mont Saint-Michel à Avignon en passant par le circuit des 24 heures du Mans. « Je suis un vrai Parigot, je suis marié à Paris mais la France est ma maîtresse », avoue le réalisateur, qui propose aussi aux spectateurs une immersion dans sa filmographie à travers de nombreux clins d’oeil, notamment à L’aventure c’est l’aventure mais aussi La bonne année. « J’ai le sentiment de n’avoir fait qu’un seul film en 51 épisodes et c’est vrai qu’il y a plein de repères qui donnent un côté album de famille, je crois que personne n’avait jamais fait ça dans l’histoire du cinéma mais comme je suis auteur, réalisateur, producteur, j’avais tous les droits, sourit-il. Après, les gens peuvent aller le regarder sans avoir vu les précédents, ça reste un film indépendant avec sa propre histoire. »

Le message que le réalisateur a, cette fois, souhaité passer c’est que tout ce qui nous arrive dans notre vie, c’est pour notre bien : « Dans ma vie personnelle, tour ce que j’ai réussi, je l’ai d’abord raté. J’ai plus appris de mes échecs, de mes souffrances. Le bonheur, c’est un feu d’artifice, c’est très court », assure-t-il. « Je travaille avec un très grand scénariste qui s’appelle la vie, se plaît-il à répéter.Tous les personnages de mes films, je les ai croisés ; tous les dialogues, je les ai entendus. Je suis une sorte de reporter de mon temps. J’ai la conviction que l’on vit une époque charnière, que l’on a tous les outils pour fabriquer un monde nouveau ou précipiter la fin du monde, il ne faut pas se gourer de bouton. Lino c’est le portrait d’un personnage qui est lui aussi sur un fil et qui traverse, à sa façon, sa fin du monde à lui. »

Au sein d’un casting 5 étoiles comprenant notamment Elsa Zylberstein, Sandrine Bonnaire, Michel Boujenah ou encore Françoise Fabian, Claude Lelouch a convié quelques petits nouveaux dont Barbara Pravi, qui ajoute sa touche musicale à un film bénéficiant, par ailleurs, des talents de compositeur du trompettiste Ibrahim Maalouf.

Pour le rôle principal, le choix s’est tourné tardivement et avec la complicité du destin sur Kad Merad : « Je me suis retrouvé dans un train avec la femme de Claude et je lui ai expliqué que je rêvais de tourner un jour avec lui, explique l’heureux élu. Un peu plus tard, j’ai reçu un appel de Claude pour me proposer ce rôle. Je me suis régalé. Dans ses films, les personnalités des acteurs ressortent un peu plus, on peut apporter sa nature, peut-être plus qu’ailleurs. Claude, c’est un voleur mais au sens noble du terme. Bien sûr il y a les figures imposées (le scénario) mais aussi les figures libres. Il y a quelque chose d’écrit, de très imposé, et puis il y a la liberté. J’ai adoré sa méthode de travail. »

Claude Lelouch n’a pas non plus caché son admiration pour son acteur principal : « Kad, il se fout de son image, même les choses sérieuses, il les dit en déconnant et ça me plaît, insiste-il. On peut tout dire à tout le monde si on trouve la façon de le faire. Kad il peut dire des horreurs avec le sourire. J’ai eu la chance de toujours tourner avec des actrices que j’aurais pu épouser et des acteurs dont j’aurais pu être le pote. »

« Finalement », de Claude Lelouch. En salle depuis le 13 novembre. Avec Kad Merad, Michel Boujenah, Elsa Zylberstein, Françoise Gillard, Sandrine Bonnaire, Françoise Fabian, Barbara Pravi…

Le Fort de Mons Comedy Show a fait de la résistance

Les humoristes sont de retour au Fort de Mons ce vendredi 15 novembre.

Après un démarrage triomphal le 4 avril, le Fort de Mons Comedy Show a pourtant dû rendre les armes. La décision de fermer le Fort en raison de fortes inondations n’a pas permis à l’humoriste Simon Wass et son associé Alex dans la société Badin Productions de poursuivre sur leur lancée.

Qu’importe les deux hommes ont su résister à ce coup du sort, s’armer de patience, et les voilà de retour ce vendredi 15 novembre (20 h 30) avec une deuxième édition alléchante. Un plateau de huit humoristes (Céline VDB, Mustapha Lagragi, Adrien Beltoise, Adrien Bonan, Noah Plasse, Rocco Mathy, Alban Parmentier et Pilou), majoritairement de la région et évoluant dans des registres variés, qui passeront chacun environ huit minutes pour offrir aux spectateurs (la jauge est d’environ 100 places) un aperçu de leur talent.

« On a décidé d’organiser ce type de soirée une fois par trimestre, précise Alex. La fermeture du Fort de Mons avait un peu cassé l’ambiance en avril mais là on va reprendre le rythme et on a même décidé de mettre au point deux formats. On va aussi organiser un Comedy club une fois par moi où des jeunes humoristes comme des confirmés pourront venir tester leurs nouveaux sketchs. Il y aura trois ou quatre artistes lors de chaque soirée. »Les deux premières sont déjà programmées pour le jeudi 28 novembre et le mercredi 11 décembre.

Fort de Mons Comedy show n°2, ce vendredi 15 novembre (20 h 30).

Ouverture des portes à 19 h. Petite pause après les quatre premiers passages avec bar et petite restauration sur place.

« En tongs au pied de l’Himalaya », le combat touchant d’une mère pour son fils autiste

Audrey Lamy incarne une mère célibataire qui se débat pour aider son fils atteint d'un trouble autistique à bien grandir. Photo Le Pacte

Comment offrir un cadre propice à un bon développement à son enfant de 6 ans atteint d’un trouble du spectre autistique, lorsque l’on éprouve déjà toutes les peines à mener soi-même une vie stable. Pauline (Audrey Lamy) est séparée du papa de son fils Andrea (Eden Lopes), elle a du mal à joindre les deux bouts avec son petit boulot de serveuse dans un bar, elle vit chez son frère Valentin (l’excellent Benjamin Tranié), davantage adepte des substances festives que du travail.

Pas vraiment épaulée par un père qui essaie maladroitement de montrer son amour pour ses enfants en leur donnant un peu d’argent de temps en temps, Pauline est une maman dépassée par les événements, démunie, à l’image de quelqu’un qui devrait attaquer l’ascension de l’Himalaya en tongs, comme l’indique le titre de ce deuxième film de John Wax. « Elle est au pied d’une montagne mais elle va apprendre à devenir autonome pour et grâce à son petit garçon », souligne Audrey Lamy, qui se réjouit de l’évolution de son personnage. « Au début on se dit qu’elle s’y prend très mal, qu’elle n’a ni l’entourage ni le travail qu’il faut pour bien élever son petit garçon mais très vite on la comprend et on a même de l’empathie pour elle. »

La comédienne, juste et touchante démontre une fois encore dans ce film qu’elle n’est pas à l’aise uniquement dans des registres comiques. « J’ai eu un vrai coup de cœur en lisant le scénario, assure-t-elle. Il y avait tellement de choses à jouer, c’est un bonheur pour une actrice. J’ai adoré aussi que l’on soit dans un réalisme qui n’était pas plombant. Il y a des moments d’émotion mais on a pu amener de la comédie grâce aux personnages annexes qui gravitent autour de cette maman. »

« J’aime ces personnages de loser attachants, maladroits dans leur façon de parler, qui mettent mal à l’aise. C’était bien qu’il y ait ces moments de comédie, John (Wax) tenait absolument à ce qu’on ne soit pas dans le pathos car les familles qui vivent ça réellement ne sont pas là-dedans », confirme Benjamin Tranié, remarquable dans le rôle de Valentin, le frère de Pauline.

La réussite tient aussi au talent du jeune Eden Lopes qui joue le rôle d’Andrea : « On a eu de la chance d’avoir ce petit garçon car le succès du film repose beaucoup sur lui, assure Audrey Lamy. Si les spectateurs ne sont pas convaincus par lui, ils ne croient pas au film. »

La question de prendre un enfant vraiment autiste ne s’est jamais vraiment posée : « Très vite dans l’écriture, on savait qu’il y aurait des situations où l’enfant serait en crise et on ne peut pas mettre un enfant autiste dans cet état, ce serait de la maltraitance, confie John Wax. On a retenu, un gamin incroyable, très mature. Il a regardé des vidéos puis il a fait en sorte de trouver sa propre gestuelle. Il a aussi rencontré le fils de Marie-Odile Weiss, ma co-scénariste. »

Le film est d’ailleurs une adaptation du seule en scène de cette dernière : « Elle m’avait invité à la première qui fut en fait la dernière car les salles ont fermé le lendemain à cause du Covid. J’ai ri, j’ai pleuré et j’ai trouvé qu’il y avait vraiment matière à en faire un film, on a donc travaillé l’adaptation ensemble, indique le réalisateur. Il a fallu créer des personnages autour, ce qui a entraîné la création de cette famille dysfonctionnelle. L’idée était que ce ne soit pas un gag mais que ce ne soit pas non plus trop plombant, car les parents qui sont dans cette situation vivent des choses très dures mais il n’y a pas que de la souffrance, il y a des petites victoires du quotidien, des moments de rigolade. » Entre l’émotion et le rire, John Wax a trouvé le bon équilibre pour réussir cette comédie drôle et sensible.

« En tongs au pied de l’Himalaya », de John Wax, en salle depuis ce mercredi 13 novembre. Avec Audrey Lamy, Benjamin Tranié, Naidra Ayadi et Nicolas Chupin.

Photo Le Pacte.

Mieux communiquer grâce à un spectacle drôle et et haut en couleurs

Com' en couleurs, le spectacle qui permet d'apprendre à mieux communiquer, ce vendredi 15 au Zénith de Lille.

Que ce soit dans nos vies personnelles ou professionnelles, la communication, selon qu’elle existe ou pas, qu’elle soit réussie ou non, est souvent la clef de tout : des succès, des échecs, des conflits… Communiquer avec des gens qui ne pensent pas ou ne fonctionnent pas comme nous n’est pas la chose la plus simple. Heureusement, il existe des moyens pour mieux comprendre ses interlocuteurs et c’est ce que compte bien vous expliquer Vincent Lemaire dans Com’ en couleurs, ce vendredi 15 novembre (20 h) au Zénith de Lille, avec pédagogie et humour dans un spectacle haut en couleurs.

Ancien kinésithérapeute, celui-ci a découvert au gré de différentes formations sur le fonctionnement humain et la gestion des émotions, la méthode DISC, un outil conçu par un psychologue américain, Willam Marson Mouton, permettant de classer les gens en fonction de leur personnalité dans quatre catégories distinctes (Dominant, Influent, Stable, Conforme), correspondant à quatre couleurs (rouge, jaune, vert, bleu).

Avec son compère Gary Vercruysse, ils ont décidé de l’utiliser pour monter des conférences humoristiques dans les entreprises pour aider à améliorer le management. Lors de conventions ou de séminaires, devant 100 ou 1 500 personnes, Vincent Lemaire a toujours su capter et séduire son auditoire, au point d’imaginer, il y a quatre ans, en faire un spectacle. « On a travaillé avec Marie Guibourt, une metteuse en scène qui a collaboré notamment avec Claudia Tagbo, Fabrice Eboué ou Stéphane Rousseau, mais aussi avec Sacha Judaszko, un auteur qui nous a permis de pimper, mettre de l’humour, qui nous a donné les codes du one man show, précise-t-il. On a presque tout changé, c’est le même sujet mais sur scène, ça n’a rien à voir avec ce que l’on fait en entreprise. »

Alors serez-vous plutôt Roger le dominant (couleur rouge), Justine l’influente (jaune), Virginie la stable (vert) ou Bernard le conforme (bleue), les quatre personnages imaginés par Vincent Lemaire pour représenter les quatre types de personnalités. « Je caricature sur scène mais nous ne sommes jamais 100 % une même couleur, il y a beaucoup de gens qui sont un mixte de deux couleurs et selon le contexte, à la maison ou au travail, on peut ne pas avoir la même personnalité ».

L’interaction avec le public constitue évidemment le sel du spectacle : « Je fais régulièrement participer les spectateurs, je fais même monter quatre personnes sur scène qui illustrent les quatre grands profils mais ce qui est drôle aussi c’est ce qui se passe dans le public, s’amuse Vincent Lemaire. Les gens viennent souvent entre amis, en familles ou avec des collègues et forcément selon les situations évoquées, ils se reconnaissent, s’interpellent en se donnant des petits coups de coude. »

Son autre grand plaisir, c’est d’écouter les réactions à la sortie du spectacle : « Les gens disent que ça vient mettre des mots ou un code couleur sur des choses qu’ils percevaient chez eux ou chez les autres sans réussir à le formuler ; qu’ils comprennent mieux leurs maris, leurs voisins, leurs collègues ; que ça amène de la tolérance. Beaucoup ont tendance à penser que leur façon de communiquer est la meilleure et ne comprennent pas celle des autres quand elle est différente de la leur. »

Au-delà de faire rire, Vincent Lemaire retrouve en quelque sorte ses fonctions originelles de thérapeute : « Je fais du préventif. Avant, je traitais des maux dans le corps, maintenant j’aide à mettre des mots, du liant dans la communication, d’ouvrir l’échange. L’enjeu c’est de régler les problématiques de communication. »

Heureux de cette incroyable aventure Com’ en couleurs, Vincent Lemaire ne compte pas s’arrêter en si bon chemin : « Je suis devenu un passionné de la scène, avoue-t-il. C’est un tellement beau moyen de transmettre. J’ai évidemment d’autres idées en tête mais j’ai d’abord envie d’aller au bout de ce spectacle. »

Com’ en couleurs, ce vendredi 15 novembre (20 h) au Zénith de Lille.

Cat’s eyes, une nouvelle étape dans l’ascension de Claire Romain

Claire Romain (à gauche) avec ses complices Camille Lou et Constance Labbé, un trio de choc pour Cat's eyes. Photo Lucie-CSN/TF1

Très attendue, la série Cat’s eyes débarque ce lundi sur TF1 avec dans le trio des sœurs voleuses la Nordiste Camille Lou (Tamara), Constance Labbé (Sylia) et Claire Romain (Alexia). Un nouveau grand rôle pour la dernière nommée qui multiplie les beaux projets depuis quelques années.

Le grand public l’a découverte en 2021 dans la série quotidienne Ici tout commence sur TF1, où elle incarnait Ambre Martin, une jeune femme au caractère bien affirmé, pensionnaire du prestigieux institut de cuisine Auguste Armand. Une expérience de deux ans et demi qui lui a amené la notoriété et surtout une capacité à travailler vite et bien. « Cette série a été hyper formatrice, assure-t-elle. La fréquence de tournage était assez intense, il y avait énormément de textes à apprendre et ça m’a appris à travailler régulièrement avec différents réalisateurs, différentes équipes techniques. »

Au fil des épisodes, elle a pris plaisir à faire évoluer son personnage : « Quand j’ai commencé, la série avait déjà six mois d’existence, c’était une grosse machine mais j’ai tout de suite été bien accueillie, se souvient-elle. Mon personnage était au départ une grande gueule, polyamoureuse, qui venait casser les codes des couples normaux puis elle s’est assagie, elle a développé à travers plusieurs arches, dont celles de la brigade des filles, son côté féministe, droite dans ses propos et ses valeurs. »

Les auteurs ont aussi fait en sorte de créer des connections inattendues comme celle avec Thomas Da Costa (Axel Teyssier) et la réalité rattrapant la fiction, les deux comédiens qui ont eu une liaison dans la série forment désormais un véritable couple dans la vie réelle.

Après quatre saisons, la jeune femme a quitté la série, d’abord de façon provisoire puis de façon définitive : « Tous les élèves ne peuvent pas se retrouver en Masters ou devenir professeurs donc il faut bien qu’il y ait des sorties pour renouveler le casting et les intrigues, poursuit-elle. Je suis, dans un premier temps, partie deux mois et demi tourner un film en Italie et puis le dernier jour du tournage, j’ai appris que j’étais retenue pour Cat’s eyes. »

Claire Romain a également été au casting, ces deux dernières années, de plusieurs séries comme Polar Park avec Jean-Paul Rouve ou encore d’Alphonse avec Jean Dujardin, Pierre Arditti et Charlotte Gainsbourg.

Un premier grand rôle au cinéma

Au cinéma, le film Sei fratelli, La Fratrie en Français, lui a permis de décrocher son premier rôle principal : celui d’une jeune femme qui, avec ses frères et sœurs, découvrent au décès de leur père qu’ils ont en réalité une sœur en plus. Sorti en Italie au mois de mai, le film devrait être à l’affiche en France dans les prochains mois.

En attendant, l’actualité brûlante de Claire Romain, c’est la diffusion, dès ce lundi 11 novembre sur TF1, de Cat’s eyes, un manga de Tsukasa Hojo, qui avait déjà été adapté en dessin animé au milieu des années 1980 avant d’être rediffusé au début des années 2000.

Sans doute trop jeune à l’époque, Claire Romain avoue ne pas avoir tout de suite perçu l’attente que pourrait générer la série : « Je crois que je ne réalisais pas l’ampleur qu’avait pu avoir le dessin animé par le passé. » La comédienne mesure, en revanche, pleinement l’investissement nécessaire pour obtenir le rôle puis pour le défendre : « J’ai passé énormément de castings et avant de tourner, la préparation a été intense avec cinq heures de sport par jour pendant six semaines, précise-t-elle. Le réalisateur souhaitait que l’on fasse un maximum de cascades, même si avec les assurances on ne pouvait pas tout faire. J’étais ravie car j’ai toujours rêvé de faire des films d’action, d’avoir à me préparer physiquement pour un rôle. Nous avons eu des cours d’escalade, des entraînements avec un champion du monde de parkour. »

Depuis sa sortie d’Ici tout commence la cote de la jeune femme ne cesse de grimper. On la retrouvera également bientôt dans la série Montmartre ayant pour cadre le Paris du début du XXe siècle, aux côtés notamment d’Hugo Becker et Mathilde Seigner.

Un emploi du temps bien rempli qui ne l’empêche pas de s’adonner à son autre passion : la peinture. « C’est mon petit moment d’introspection », sourit l’artiste, qui a déjà exposé ses œuvres à Paris dans la galerie d’Alexandre Skinas.

« Cat’s eyes », dès ce lundi 11 novembre (21 h 10) surTF1. Avec Claire Romain, Camille Lou, Constance Labbé, Elodie Fontan, Gilbert Melki.