Ethyène à Roubaix ce samedi soir pour un concert pour l’environnement

Ethyène produit de la musique house avec des influences américaines.
Ethyène sera présent ce samedi à Roubaix.

Pour la deuxième année consécutive, le champion d’athlétisme Pierre-Ambroise Bosse, son ami et associé Bryan Cantero et toutes leurs équipes organisent depuis hier le Lille Eco Sport Challenge, un festival sportif et culturel au service de l’environnement avec de gigantesques collectes de déchets (bouteilles en plastique, canettes métalliques et surtout mégots de cigarettes) sous forme de défis. Après les entreprises vendredi, le grand public prend le relais ce samedi (10 h à 20 h) du côté du Pont de la Citadelle à Lille, où a été installé un petit village.

Pour finir en beauté et de façon festive ce week-end, les organisateurs ont décidé d’organiser, ce samedi soir, un concert au Couvent de Roubaix avec des artistes bien connus de la scène électro, tendance house et disco.

Sur deux scènes différentes (La cour des miracles et La cène) se relaieront ainsi jusqu’au petit matin X-coast, Leo Pol, Juicy Romance, Bisou, Gin Tonic Orchestra, Deborah aime la bagarre x Herr Krank, Tatie Dee et CDDBB ;

A cette liste, il faut ajouter le Lyonnais Ethyène dont la présence ce samedi est un vrai privilège pour ses fans car l’homme avoue « ne sortir de sa tanière que de manière exceptionnelle » ces derniers temps.

Actuellement en pleine phase de production, il a accepté de venir dans le Nord « par amitiés pour Pierre-Ambroise Bosse et Bryan Cantero » et pour la cause : «  Ce sont des sujets que nous sommes obligés de prendre en compte désormais, notre planète va mal. On fait ce qu’on peut à notre petite échelle pour aider ».

Ce passage dans la métropole lilloise ne sera pas une première pour Ethyène, déjà venu dans le bar La biche et le renard mais aussi au Network mais il marque son retour aux affaires, lui qui a connu une ascension fulgurante depuis une quinzaine d’années. « J’écoutais de la musique avec mon père dans la voiture, j’ai toujours eu ça dans le sang, j’ai commencé chez moi sur Lyon et ça fait maintenant quinze ans que je produis de la musique house, assez organique, avec surtout des influences américaines de Détroit et Chicago ». Que ce soit sous ses propres labels comme Moonrising hill material avec l’illustre DJ Folamour ou avec le label américain Nervous records.

Certains de ses morceaux ont cartonné à travers le monde comme Shine on, qui a dépassé le million de streams sur Spotify, ce qui lui a permis de tourner un peu partout en Europe, aux Etats-Unis, en Australie. Le retrouver ce samedi soir à Roubaix est donc un plaisir à ne pas laisser passer.

Lionel Abelanski renoue avec joie avec Les Bracelets rouges

Alors que la série espagnole originale, « Polseres vermelles » s’était arrêtée après 3 saisons, l’adaptation française « Les bracelets rouges », véritable succès d’estime et d’audience, connaît une quatrième saison. La diffusion débute ce lundi (21 h 10) sur TF1 avec de nouveaux comédiens pour incarner les jeunes malades qui vont lutter au quotidien contre la maladie. L’équipe médicale, en revanche, n’a pas trop changé. Lionel Abelanski, présent depuis le tout début de l’aventure, évoque cette nouvelle saison…

Quelle a été votre réaction quand vous avez appris qu’une quatrième saison allait voir le jour ?

« ça a été une très belle surprise, je ne m’y attendais pas du tout. Dans mon esprit, c’était terminé alors quand j’ai reçu l’appel de la production qui me disait « On reprend, est-ce que tu as envie d’être de l’aventure ? » ,j’ai tout de suite accepté. »

De nouveaux comédiens sont arrivées pour incarner une autre génération de malades. Que pouvez-vous nous dire sur eux ?

« Ce sont vraiment de nouvelles personnalités, ils n’ont pas essayé de calquer sur ceux des précédentes saisons. Le casting est formidable comme la première fois, il y a de nouvelles natures de nouvelles pathologies. Ces jeunes sont vraiment épatants. »

Avez-vous peur que la série ait du mal à se renouveler ?

« C’est toujours la crainte mais j’ai vite été rassuré par les scénarios. J’ai beaucoup discuté avec les réalisateurs Xavier De Choullens et Fabien Gorgeart, ils ont sur amener un nouveau souffle, de nouvelles histoires à traverser, nos personnages ont évolué. »

Que pouvez-vous justement nous dire sur votre personnage, le docteur Catalan ? 

« ça peut sembler paradoxal mais d’un côté il se découvre une sensibilité par rapport aux souvenirs de tout ce qu’il a pu vivre mais il a aussi une espèce de détachement indispensable vu sa fonction, la gravité des cas rencontrés. Il est plus posé, plus réfléchi, il prend plus de distances, il arrive à faire la part des choses. »

Bénéficiez-vous des conseils de vrais médecins ?

« Déjà, j’ai quelques médecins dans la famille à qui j’ai posé beaucoup de questions pour être crédible mais on est aussi encadrés quand on tourne certaines séquences. Il y a des médecins sur le plateau, ils nous indiquent les gestes à effectuer pour donner du crédit à ce que l’on va voir à l’image. »

Lionel Abelanski sera aussi à l’affiche de « Bernadette », avec Catherine Deneuve et Michel Vuillermoz, qui sortira le 4 octobre au cinéma.

 

Présent depuis la première saison, Lionel Abelanski renoue avec son rôle de docteur Catalan. Photo Jean-Claude Lother/VEMA/TF1
Lionel Abelanski a retrouvé la plupart des ses camarades de l'équipe médicale.  Photo Philippe Leroux/VEMA/TF1

Romain Watson a entamé un nouveau virage dans sa carrière

Le Lys Festival proposera une belle affiche ce week-end à Comines avec ce samedi 9 septembre une programmation plutôt électro avec deux DJ internationaux Jonas Blue (20 h à 21 h 30) puis Kungs (21 h 40 à 23 h 10). Dimanche sera plus familial avec en tête d’affiche Yannick Noah de 20 h 30 à 22 h mais aussi plusieurs talents régionaux tout l’après-midi dont l’Arrageois Romain Watson pour ouvrir le bal de 16 h à 16 h 30.

Récent lauréat du concours de la révélation de la chanson française des Hauts-de-France, organisé par la radio France Bleu, le jeune homme a, toutefois, déjà, derrière lui une belle carrière entamée dans les années 2000 avec le groupe Atlantys, avec lequel il avait bien tourné, effectué les premières parties d’artistes comme Raphaël ou les Fatals Picards.

L’aventure s’est achevée avec le départ de certains membres : « ça a été un crève-cœur d’arrêter mais je ne trouvais plus légitime de continuer à s’appeler comme ça », précise-t-il. Avec Magic Mélanie, sa compagne à la scène (batteuse et percussionniste) comme dans la vie, ils ont donc fondé Old Treez, un groupe plutôt folk avec un répertoire en Anglais.

Très vite, Romain Watson a néanmoins été rattrapé par l’envie de bâtir un projet plus personnel et surtout de s’exprimer en Français. « ça a commencé avec un défi de compositions, où je devais réaliser une chanson en 24 heures avec des contraintes données par les internautes, rappelle-t-il. J’aimais bien mais ça partait un peu dans tous les sens, il y avait de la pop, du métal, du reggae. J’ai voulu trouver une direction artistique et j’ai opté pour la pop francophone. J’écris, je compose, j’ai un studio à la maison pour enregistrer et je bénéficie de l’œil bienveillant de Mélanie qui est musicienne et a une vraie qualité d’oreille. »

Un premier album, « Tout recommencera » a vu le jour en 2021 et un autre devrait sortir en 2024 avec le titre « L’amour » qui tourne pas mal sur la play-list de France Bleu.

Pour l’heure, Romain et ses musiciens n’ont pas de maison de disque, ils doivent cravacher pour obtenir des dates auprès de programmateurs ultra-sollicités. « Trouver un label faciliterait plein de choses mais j’ai aussi une liberté actuellement qui me plaît beaucoup. » La victoire dans le concours de France Bleu a ouvert quelques portes dont celles du Lys Festival, où Romain Watson espère avoir l’occasion d’échanger avec Yannick Noah : « Je suis fan de tennis, je me ballade aussi souvent pieds nus mais je ne le connais pas, sourit-il. J’espère le rencontrer »

L’artiste avoue également qu’intégrer un gros festival peut réserver d’agréables surprises : « On ne sait pas qui sera autour de la scène, nous ne sommes pas à l’abri d’une bonne rencontre », précise-t-il. En attendant, plusieurs autres dates sont déjà prévues dans la région le 30 septembre (20 h) aux Nympheas d’Aulnoy-lez-Valenciennes, le 19 octobre à la médiathèque de Mazingarbe ou encore le 16 décembre (11 h 11) à l’auditorium de Lesquin.

Romain Watson a donné une orientation pop française à sa musique. Photo Mélanie Charrier
Romain Watson est en concert ce dimanche au Lys Festival de Comines. Photo Mélanie Charrier

« Les secrets du paquebot » sur fond de naufrage méconnu

Un navire qui coule en pleine mer, des centaines de disparus : forcément, vous pensez au « Titanic ». Et, pourtant si la fiction proposée ce samedi 9 septembre sur France 3 (21 h 10) concerne bien le naufrage d’un autre bateau, c’est celui beaucoup moins connu de « L’Afrique », survenu le 12 janvier 1920, et qui constitue le plus gros accident maritime de l’histoire dans les eaux françaises en temps de paix.

« Je n’en avais absolument jamais entendu parler avant de lire le scénario et je dois dire que vu l’ampleur du drame, j’ai été étonnée que ça ne soit pas plus connu que ça, que l’on ne nous l’enseigne pas dans les livres d’histoire », confie la comédienne Léonie Simaga,qui incarne Léa Tounkara, l’un des personnages principaux de la fiction « Les secrets du paquebot », réalisée par Christophe Lamotte.

Elle y endosse le rôle d’une policière qui en enquêtant sur le meurtre d’un journaliste va être amenée à se pencher sur le drame qui s’est noué un siècle plus tôt sur ce fameux bateau. Au-delà de la fascination que chacun peut éprouver pour ce genre de tragédie, Léonie Simaga a surtout été sensible au drame humain et à la présence à bord d’environ 200 tirailleurs sénégalais. « Ces hommes avaient déjà vécu l’épreuve de la première guerre mondiale, ils avaient été arrachés à leur pays pour défendre une nation qui les colonisait. Très peu y avaient réchappé et alors qu’ils s’apprêtaient à rentrer chez eux, ils ont péri pour la plupart dans ce naufrage sans que jamais aucun hommage ne leur soit rendu. Ils sont restés dans l’anonymat. »

Selon la comédienne, « Les secrets du paquebot » est « un film métisse à mi-chemin entre le polar de facture classique et le documentaire historique. Je suis assez friande de ça et je trouve que c’est une manière ludique de faire de l’histoire. »

Afin de pimenter le tout, les scénaristes ont bien évidemment intégré une relation compliquée où se mêle travail et amour, sans oublier un historique familial perturbé. «  ça rajoute de la chair au personnage, je le trouve épais, il y avait des choses denses à jouer, la petite histoire qui rencontre la grande, des fils qui se croisent, poursuit-elle. C’est un rôle dans une veine dramatique, un peu sombre, j’aime bien ça. »

On retrouvera aussi Léonie Simaga dès le mardi 12 sur M6 dans « Respire » avec la première apparition comme acteur de Calogero : « Il a été admirable, c’est surprenant de voir un artiste extrêmement confirmé dans un domaine apparaître soudain beaucoup plus fragile, avoue-t-elle. Il a été d’une grande humilité et c’est un gros travailleur. Il m’a fait penser à Nolwenn Leroy avec qui j’ai tourné aussi récemment et qui avait une démarche très comparable. Ça a été un plaisir de leur transmettre ce que je pouvais. »

Peut-être un jour lui rendront-ils la pareille, la comédienne ne cachant pas son goût pour la musique : « J’ai toujours beaucoup chanté, notamment du baroque à l’opéra, indique-t-elle. Ça me plairait d’essayer mais les journées ne font que 24 heures. »

« Les secrets du paquebot », ce samedi 9 septembre (21 h 10) sur France 3.

Léonie Simaga incarne le personnage principal de cette fiction. Photo Aurélien Faidy/France TV/Authentic Prod
Arthur Dupont et Léonie Simaga mènent l'enquête. Photo France TV/Authentic Prod

La famille Le Kervelec goûte à la vie de château

Après avoir enchanté l’été des téléspectateurs de M6 avec leurs aventures dans leurs décors habituels, à l’occasion de la diffusion de la douzième saison de la série « En famille », les membres de la tribu Le Kervelec prennent du galon ce jeudi soir avec la diffusion d’un prime de 52 minutes baptisé « Un château en héritage ».

Dans cet opus, la vie de la famille va être bousculée par l’annonce d’un héritage touché par Brigitte (Marie Vincent) dont le passé, inconnu de tous, va resurgir au premier plan. Fruit des amours illégitimes de sa maman, une baronne, avec le jardinier du domaine, Brigitte avait totalement délaissé sa vie de bourgeoise en rencontrant Jacques (Yves Pignot), issu du monde ouvrier.

« Les auteurs ont trouvé amusant que Brigitte vienne d’une famille de grands nobles, qui ne ressemble absolument pas à celle de son mari, un homme brut de pomme, aux origines populaires », confie Marie Vincent.

Cet héritage va forcément profondément modifier le quotidien des Le Kervelec : « Brigitte devient une grande comtesse et elle en use volontiers auprès des siens », poursuit Marie Vincent. Ce qui va profondément déplaire à Jacques. « Elle avait éliminé tout ça de sa vie et ça lui tombe dessus subitement et, par ricochet ça se répercute sur tout le monde », confirme Yves Pignot.

Ses filles Marjorie (Jeanne Savary) et Roxane (Charlie Bruneau) se prêtent, elles, au jeu avec d’abord un grand plaisir jusqu’à ce qu’un événement ne vienne jeter le trouble chez les deux jeunes femmes.

Si tous les comédiens se souviennent avoir eu très froid au sein du château dont les portes restaient ouvertes pour les besoins du tournage en novembre-décembre, tous plébiscitent ce genre de format événementiel. «  ça permet de s’exprimer sur un terrain de jeu différent même si le rythme était très costaud avec seulement dix jours de tournage », précise Axel Huet, qui incarne Antoine, le fils de Marjorie. « C’est l’occasion de sortir de nos studios, de prendre l’air, de faire des choses qu’on ne peut pas faire habituellement comme prendre des voitures, des motos » poursuit Yves Pignot. « J’aime quand il y a du costume, du burlesque, embraye Olivier Mag, alias Jean-Pierre le nouveau compagnon de Marjorie. Et, pour le coup, les héritages c’est bien un sujet de famille. »

« Un château en héritage », jeudi 7 septembre (21 h 10) sur M6 puis en replay. 

La famille Le Kervelec prend du galon dans la hiérarchie sociale. Photo Cécile Rogue/M6/Kabo
Brigitte (Marie Vincent) renoue avec son passé d'aristocrate. Photo Cécile Rogue/M6/Kabo