Danse avec les stars veut confirmer le succès de 2024

La saison 14 de Danse avec les stars commence ce vendredi 7 février sur TF1. (c) Thomas Braut/TF1

Le concours de danses de salon de TF1 revient ce vendredi 7 février (21 h 10) pour une quatorzième saison, une belle longévité confortée par les excellents scores de la dernière saison marquée par la victoire de la chanteuse Natasha Saint-Pier.

Plus de 266 millions de posts sur les réseaux sociaux, 35 millions de Français qui ont regardé au moins une fois Danse avec les Stars l’an passé avec 48 % des 15-24 ans, soit une hausse de quinze points : des chiffres qui ont forcément donné le sourire du côté de la production et de la chaîne. « Battre plusieurs records d’audience en saison 13, ce n’est pas courant », se réjouit Rémi Faure, directeur des programmes et des flux du groupe TF1.

Fort de ce succès, il a été décidé de rallonger un peu le programme cette année, sans dévoiler la durée exacte. La mécanique de l’émission ne change pas, le jury non plus puisque l’on retrouvera les tauliers Fauve Hautot, Jean-Marc Généreux, Chris Marques et la petite dernière Mel Charlot qui s’était parfaitement intégrée l’an passé. « En cours de saison 13, on avait déjà décidé de les garder pour cette année », poursuit Rémi Faure. L’incontournable Camille Combal qui a amené une vraie touche d’humour à l’émission en sera évidemment encore l’animateur.

Afin de susciter le même intérêt, la production a donc tenté de bâtir l’un des plus gros castings de l’histoire de l’émission en prenant soin d’effectuer comme toujours un subtil mélange des genres et des générations.

Une tonalité très sportive a néanmoins été donnée avec deux ex-footballeurs, Frank Leboeuf et l’ancien joueur du LOSC Adil Rami mais aussi le nageur Florent Manaudou et le commentateur sportif Nelson Monfort.

Dans les rangs nordistes, on retrouve aussi la Miss France 2024 Eve Gilles. L’aventurier multi-vainqueur de Koh Lanta, Claude Dartois, a accepté de se frotter à un milieu qui lui est moins familier. Comme toujours on retrouvera des personnalités du milieu de la chanson (Julie Zenatti, Jungeli, Lénie), du cinéma (Charlotte de Turckheim, Mayane) et de la télévision (Sophie Davant).

Les favoris ? « J’espère vaincre la malédiction des Miss France puisqu’aucune n’a encore remporté le concours », confie Eve Gilles. L’ancienne pensionnaire de la Star Academy, Lénie avait déjà démontré de belles qualités de danseuse. Nelson Monfort ne cache pas « un vrai plaisir pour la danse », lui qui pratique aussi le patinage qu’il « hésite à qualifier d’artistique ».

Frank Leboeuf admet « savoir bouger mais avoir trop de respect pour les danseurs pour affirmer qu’il sait bien danser » tandis qu’Adil Rami n’exclut pas totalement l’hypothèse « d’être le futur Billy Elliot » et promet « qu’il n’y aura ni bagarre, ni conflit » en faisant référence aux tensions de la saison précédente entre Natasha Saint-Pier et Ines Reg. Sa complicité avec Camille Combal qui l’a présenté comme « un champion du monde en ayant joué autant de matchs que moi » lors de la soirée de lancement, promet quelques bons moments de rigolade.

Du rire mais surtout du travail et un peu de stress pour certains candidats. « Je suis en panique totale », confiait la comédienne Charlotte de Turckheim avant de se lancer dans l’aventure. « Mon niveau de danse n’est pas fou fou, j’ai plus peur d’apprendre le cha-cha-cha que des araignées », admet Claude Dartois. « Il y a forcément du stress, nous sommes dans un nouvel environnement, on sort de notre zone de confort mais c’est chouette », relativise la chanteuse Julie Zenatti.

Tous mettent en avant le plaisir et la progression : « J’ai envie de prendre confiance, ce n’est pas grave de partir de très bas, c’est normal qu’il y ait des imperfections à corriger. Le but c’est de se dépasser, d’évoluer de semaine en semaine », indique l’animatrice Sophie Davant, finalement assez impatiente, comme la plupart de ses camarades, de débuter l’aventure.

« Danse avec les stars », saison 14, à partir de ce vendredi 7 février (21 h 10) sur TF1.

Thomas Deseur est vraiment entré dans la cour des grands

Thomas Deseur va enflammer le Zénith de Lille mercredi soir. Photo Christophe Kwiatkowski

L’humour made in Nord-Pas-de-Calais se porte bien, merci pour lui. Dans la lignée de Dany Boon et Jeanfi Janssens, toute une nouvelle génération talentueuse trace son chemin depuis quelques années avec notamment Gérémy Crédeville, les Jumeaux mais aussi un certain Thomas Deseur, découvert il y a quelques années sur les réseaux sociaux, et qui connaît une ascension fulgurante.

Après avoir fait carton plein au Spotlight puis au théâtre Sébastopol, c’est le Zénith de Lille qui affiche complet depuis des mois pour venir le voir ce mercredi 5 février (20 h). « On a vendu plus de 65 000 billets sur la tournée, on aura fait entre 75 et 80 dates », se réjouit-il

Pour cette grande dernière, Thomas Deseur devrait réserver quelques surprises à son public à la fin de « Bien », un seul en scène pour le moins original. « Il y a un peu d’humour noir, surtout de l’absurde, du décalé-absurde, indique-t-il. C’est l’histoire d’un gars, moi en l’occurrence, qui cherche quelque chose d’intéressant à raconter à son public et on essaie de trouver tous ensemble ce qui vaudrait le coup de faire le spectacle. »

Un immense succès qui a bien évidemment incité le Nordiste à commencer l’écriture du deuxième spectacle qu’il viendra probablement rôder au Spotlight mais qui va aussi peut-être lui permettre de prendre conscience de son nouveau statut. « Je suis beaucoup dans la remise en question. Je suis content d’avoir déjà fait tout ça, d’avoir rempli de jolis salles, d’être dans des Zéniths comme les Franck Dubosc, Gad Elmaleh ou Élie Semoun que j’allais voir quand j’étais petit. Ce n’est pas de la fausse modestie mais je n’arrive pas à réaliser que je fais le même métier qu’eux, assure-t-il. Cet été, j’ai fait une scène avec Franck Dubosc, qui était mon idole, j’en ai profité pour lui glisser quelques mots, lui dire que s’il n’avait pas été là, je ne serai pas là non plus. Je pense qu’il ne sait pas qui je suis mais pour moi ça boucle un peu la boucle même si je considère qu’ils sont sur une autre planète que la mienne. J’en suis à mon premier spectacle, ils en ont déjà au moins sept ou huit. Ils sont en Ligue des champions et moi en Nationale. J’ai encore un petit complexe à évacuer. »

Que Thomas Deseur se rassure, il joue lui aussi désormais dans la cour des grands. Le Nordiste a même commencé à se diversifier en faisant aussi un peu de fiction. Il a également obtenu un petit rôle au cinéma dans le film de Thomas Combret « Mourir or not mourir » mais pour ce passionné du septième art, qui avait créé un podcast sur le cinéma à ses débuts, c’est surtout sur les planches et dans des vidéos qu’il souhaite pour le moment continuer à faire rire son public.

Thomas Deseur joue son spectacle « Bien » ce mercredi 5 février (20 h) au Zénith de Lille. Complet.

Camille Lou et Hugo Becker illuminent « Tout le bleu du ciel »

Camille Lou et Hugo Becker réunis pour un périple improbable à travers les Pyrénées. (c) Francois Lefebvre-En voiture Simone /TF1

Quelques années après avoir incarné un couple dans « Je te promets », remake de la série américaine à succès « This is us », Camille Lou et Hugo Becker ont, de nouveau, été réunis pour tourner dans l’adaptation du roman de Mélissa Da Costa « Tout le bleu du ciel », diffusée ce lundi 27 janvier (21 h 10) sur TF1.

Hugo incarne Émile, un jeune homme d’un peu moins de trente ans atteint d’une maladie dégénérative qui lui fait, entre autres, perdre progressivement la mémoire. Il décide de se lancer dans un ultime voyage et lance une petite annonce pour trouver une personne pour l’accompagner. Joanne (Camille Lou), une jeune femme peu bavarde et mystérieuse, visiblement marquée par la vie, sera sa camarade de route durant ce périple qui va bouleverser leurs existences.

Les deux comédiens étaient ravis de ses retrouvailles, surtout pour des rôles aussi forts : « Il y a une alchimie qui ne se contrôle pas, qu’on ne peut fabriquer, explique-t-elle. On a une manière de travailler similaire, on est très investis dans ce que l’on fait. C’est un acteur incroyable. Dans un road movie, où il y a beaucoup de choses à construire, une vraie complicité, c’est important de jouer avec quelqu’un en qui on a entièrement confiance, ça fait gagner du temps. »

Mélissa Da Costa ravie du casting

Ce casting a également séduit Mélissa Da Costa : «  Je n’avais pas de visages précis en tête mais je trouve que Camille (Lou) a cette espèce de sensibilité, cette capacité à être dans la pudeur, la fragilité, qui est tout à fait celle de Joanne. Je l’ai retrouvée tout de suite, apprécie-t-elle. Hugo, je l‘ai découvert sur le tournage. J’entendais sa façon de parler, son côté un peu désinvolte, qui était tout à fait celui que j’avais imaginé pour Émile ».

Tournée essentiellement dans les Pyrénées, qui offrent un décor à couper le souffle, cette fiction compte aussi un « personnage » inattendu mais essentiel : le van dans lequel va s’effectuer le périple d’Émile Et Joanne : « On a fait un gros casting pour le Van, sourit le réalisateur Maurice Barthélémy. Le problème de ces voitures-là, c’est que ça tombe en panne trop facilement donc il fallait en trouver un qui n’allait pas nous lâcher pendant le tournage. Je voulais retrouver celui de la couverture du livre et on a finalement choisi un comni Volkswagen des années 1970-1980, très confortable. »

Afin de tenir dans un format de 90 minutes, la scénariste Claire LeMaréchal a dû faire des choix tranchés : « Le plus difficile a été de supprimer tous les flashbacks car on n’avait pas la possibilité de raconter le passé des personnages, avoue-t-elle. La grande difficulté était donc de faire en sorte que l’on puisse, sans tout dire, ressentir l’histoire de ces personnages, ce qui les amenés là, ce qui les traumatise et ce vers quoi ils vont ensemble. »

Trouver l’âme du personnage

Mélissa Da Costa a, elle, préféré se mettre en retrait : « J’ai décidé de faire confiance. On s’est rencontrés au début, elle m’a exposé sa vision, j’ai vu que l’on avait la même sensibilité donc je l’ai laissé travailler, confie-t-elle. J’ai eu l’occasion de lire le scénario à un niveau déjà bien avancé, j’ai pu faire quelques retours et puis j’ai de nouveau lâché prise. Un auteur a du mal à se détacher de son œuvre et puis j’écris pour la littérature, pas pour la télévision ou le cinéma mais j’étais là à distance et je suis venu quelques jours sur le tournage. »

Pour préparer son rôle, Camille Lou a eu besoin de relire le livre : « Je voulais trouver l’âme du personnage pour l’incarner au mieux. J’ai pris des notes car je ne voulais pas trahir ce qu’elle était et je voyais ce que je pouvais changer, ce que je ne pouvais pas faire autrement.  Dans l’inconscient collectif les gens me voient plutôt joyeuses, un peu badasse depuis Cat’s eyes mais pas pudique et triste. C’était un challenge de jouer cette femme qui a été brisée, qui s’est coupée de son empathie parce que sa souffrance était trop forte, et qui va se reconstruire en aidant Émile. »

Hugo Becker, lui, était plus réticent à lire le livre avant de tourner : « Si vous vous attachez à trop de choses, il peut y avoir des frustrations immenses mais ne pas lire du tout peut aussi être un problème mais je crois qu’il y avait déjà beaucoup de choses dans le scénario pour nourri ce personnage, estime-t-il. Je ne veux pas en dire trop mais ce que j’aime chez Émile, c’est sa façon de voir la vie et de la vivre, de l’aborder avec un humour qui est en fait une pudeur déguisée et cette capacité de prendre des décisions radicales et de tout plaquer du jour au lendemain parce qu’il est dans une urgence de vie. e n’avais jamais joué de rôle comme ça. »

« Tout le bleu du ciel », de Maurice Barthélémy, d’après le roman de Mélissa Da Costa. Avec Camille Lou et Hugo Becker, ce lundi 27 janier (21 h 10) sur TF1 et sur la plateforme Nerflix.

Du beau monde pour un spectacle hommage à Raymond Devos

Plusieurs comédiens se succèdent pour rendre hommage à Raymond Devos. © Philip Ducap

Quelques années après avoir monté un spectacle pour rendre hommage à Pierre Desproges, Daniel Benoin a décidé de célébrer le centenaire de la naissance de Raymond Devos. Plusieurs comédiens, de Gérard Jugnot à Mathilda May, en passant par Zabou, Christophe Alévêque, Michel Boujenah, Clémentine Célarié ou encore François Berléand, se relaient sur chaque date pour déclamer les principaux textes et sketchs de l’humoriste tourquennois.

Patrick Chesnais n’a pas hésité un instant à rejoindre cette belle troupe lorsque la proposition lui a été faite : « C’est bien car chacun peut venir en fonction de son agenda, ça n’empêche pas de faire des choses à coté et si l’on excepte quelques sketchs qui ont un peu vieilli, il y a une puissance, une force comique qui est toujours d’actualité, assure-t-il. Les gens rient énormément et dans ces sketchs, il y a la fois de la drôlerie et une forme de poésie, ce qui ne va pas toujours ensemble. »

Reprendre les textes de Raymond Devos, le comédien le faisait déjà durant sa jeunesse : « Je me souviens qu’on les refaisait avec des camarades dans la cour de récréation », poursuit-il. Plus tard, devenu à son tour acteur, Patrick Chesnais est allé plusieurs fois le voir sur scène mais il se souvient aussi avoir eu le plaisir de le rencontre dans sa loge après un spectacle : « Je me souviens qu’il était très content parce que, disait-il, le public avait été bon contrairement à la veille, sourit-il. Il avait raison, ça change tout, le public joue énormément sur la réussite d’un spectacle. »

Interpréter des textes de Raymond Devos n’est pas si facile : « Je crois que pour le jouer, il ne faut pas perdre de vue ce qu’il était. Il faut de la cadence, de la puissance, un sens de la rupture, des phrases qu’il faut asséner car si on les dit en demi-teinte ça ne fonctionne plus. On met chacun notre personnalité mais il faut essayer de retrouver ce mélange de force et de finesse, cette subtilité dans l’énormité. »

Selon les soirées, chacun peut s’emparer de différents sketchs mais Patrick Chesnais reconnaît s’en être attribué deux historiques : « La mer démontée » et « Caen ». Un spectacle durant lequel le comédien avoue être autant acteur que spectateur : « C’est très intéressant de voir toutes ces personnalités qui se prêtent à l’exercice et qui donnent des couleurs différentes ». 

« Il a la côte Devos ! », mise en scène de Daniel Benoin. Avec Patrick Chesnais et plusieurs comédiens parmi la liste suivante : Gérard Jugnot Mathilda May, Zabou, Christophe Alévêque, Michel Boujenah, Clémentine Célarié, François Berléand, Stéphane Guillon ou encore Daniel Benoin.

© Philip Ducap 

Camille Berthollet cherche toujours à démocratiser la musique classique

Camille Berthollet sera seule ce samedi sur la scène du Colisée de Roubaix. ⓒ Simon Fowler

Sans sa sœur Julie, contrainte de renoncer pour le moment à la tournée en raison de soucis de santé, la violoniste et violoncelliste Camille Berthollet sera néanmoins bien présente ce samedi 25 janvier (20 h) sur la scène du Colisée de Roubaix. Accompagnée de Vincent Forestier (piano) et Maxime Ferri (claviers, percussions), elle assurera le spectacle comme prévu initialement : « La trame, le programme, les titres choisis restent les mêmes. Il y aura la belle scénographie, les jeux de lumière que nous avons mis en place avant la tournée, promet-elle. Après, il y a quelques ajustements au niveau des arrangements mais je le faisais déjà par le passé sur certains concerts donc il n’y a rien de problématique. »

Le public nordiste, que la jeune femme a hâte de retrouver, aura bien évidemment droit à une bonne partie du dernier album « Dans nos yeux » mais il y aura aussi beaucoup de clins d’œil aux albums précédents avec quelques titres incontournable, réarrangés et revisités pour l’occasion. « Il y aura forcément « L’été de Vivaldi » que les gens attendent puisque c’est ce qui m’a permis de gagner l’émission Prodiges et m’a fait connaître, précise-t-elle, mais j’aime bien amené quelques surprises donc il y aura aussi des titres inédits qui ne sont pas dans nos albums. »

La musique classique fait son retour en force : « On ne s’en est jamais vraiment éloignée car le classique c’est notre base même si on aime explorer plein de genres différents mais ça faisait un moment que l’on avait envie de rendre hommage aux grands compositeurs qui nous ont fait grandir musicalement », explique-t-elle.

L’ouverture à d’autres styles est néanmoins toujours bien réelle avec plusieurs titres de Queen : « Harmoniquement leurs chansons sont très intéressantes, ça permet de faire des choses très riches avec nos instruments.  Nous n’avons jamais voulu mettre de barrières entre les différentes musiques et on a aussi grandi avec la chanson française, la variété internationale, la pop… »

Un album déjà en préparation pour la fin d’année

Un éclectisme dont elle use volontairement depuis ses débuts pour démocratiser ses instruments et la musique classique de façon générale : « Les gens mettent des barrières quand ils connaissent moins et il était donc important d’amener le public par le biais de musique qu’ils connaissent, qu’ils ont déjà entendu dans des films, poursuit-elle. J’aime bien lors des dédicaces, après les concerts, échanger avec des gens qui venaient pour la première fois et à qui on a donné envie de revenir. Le classique est une musique ancienne, il faut la jouer avec les codes de notre âge, avec des jeux de lumière, des tenues dans l’air du temps. »

Heureuse du chemin accompli durant cette première décennie de carrière qu’elle n’a pas vu passer, Camille Berthollet se réjouit surtout «  de ce lien avec le public qui a grandi, qui est resté, tout ce que l’on a construit au fil de ces dix ans » ; tout en avouant avoir encore plein d’idées et de rêves en tête : « Je suis déjà en préparation d’un album pour la fin de l’année, annonce-t-elle. J’ai envie de duos avec d’autres artistes, ça me challenge à chaque fois, et d’aller dans des pays ou dans des salles que je n’ai pas encore pu découvrir. »

Concert de Camille Berthollet, ce samedi 25 janvier (20 h) au Colisée de Roubaix.

Photo Simon Fowler