Hakob Ghasabian, un Roméo en Chine

L'humoriste Lilia Benchabane a fait de l'autodérision sa force. Photo Pascal Ito
Hakob en dédicace en Chine

Passionné d’aéronautique, Hakob Gasabian espère bien, lorsque son agenda le lui permettra, trouver un peu de temps pour passer son brevet de pilote privé et même des permis bateau et moto. En attendant, à défaut de traverser le monde en tant que pilote de ligne comme il se l’imaginait enfant, le jeune homme a déjà l’occasion de voyager grâce à son autre rêve, qu’il a transformé en réalité, en devenant artiste.

Révélé au grand public dans des émissions de télévision comme « Prodiges » ou « The Voice », le Lillois est actuellement en Chine, où il incarne Roméo dans la fameuse comédie musicale « Roméo et Juliette » qui tourne à travers tout le pays : « On chante en Français et c’est sous-titré en Anglais, c’est une nouvelle expérience et une chance incroyable », confie-t-il.

Une aventure qui suit celle, non moins passionnante, qui lui a permis de découvrir toutes les plus grandes salles de France avec la comédie musicale « Je vais t’aimer », qui reprend tous les plus grands titres de Michel Sardou.

« La tournée a duré un an et demi jusqu’au mois d’avril, on a commencé et on a fini à Lille, ça a été à chaque fois une émotion particulière de jouer devant ma maman, les membres de ma famille, mes amis … Vivre ça à dix-neuf ans, jouer devant plusieurs milliers de spectateurs dans tous les Zéniths de France, c’est un truc de malade, sourit-il. Je rêvais de ça depuis que j’étais enfant, j’ai même arrêté mes études pour ça. Pourtant, j’adorais apprendre, me cultiver, malgré les nombreuses absences, j’ai obtenu mon brevet et mon bac avec mention très bien. J’envisageais de faire de grandes études mais après mon passage à « The Voice », l’opportunité « Je vais t’aimer » est arrivée très vite ».

Hakob a opté pour la voie artistique et n’a pas eu à regretter son choix : « C’est aussi un métier où l’on apprend tous les jours, où il faut se remettre en question à l’issue de chaque représentation, insiste-t-il. On a fait 86 représentations et on a signé pour 100 nouveaux shows à partir de 2024. Il faut toujours garder la flamme, ne pas laisser la routine s’installer. »

Initialement, il n’y avait pas de places pour un garçon de son âge dans le spectacle mais Roberto Ciurleo, le producteur, a cru en son potentiel et a ajouté ce personnage de Nicolas, le narrateur du spectacle, pour l’intégrer au casting. « C’est valorisant de savoir que le livret a été modifié pour que je puisse rejoindre l’aventure, avoue-t-il. Forcément ça met de la pression car on veut encore moins décevoir, même si je suis naturellement exigeant avec moi-même. »

S’il connaissait quelques grands classiques de Michel Sardou, le Lillois a aussi appris à découvrir le reste de son immense répertoire, ce qui lui a permis d’évoluer plus à l’aise sur les différents tableaux : « Dans le spectacle, il y a plein de flash back dans les différentes décennies et sur les différentes chansons, on peut intervenir comme figurants avec des costumes pour être moins reconnaissables.. » Hakob s’est ainsi glissé tour à tour dans la peau d’un violoniste en Irlande sur « Les lacs du Connermara », d’un aveugle sur « La java de Broadwway » ou encore d’un mec bourré sur « Les bals populaires ».

Chouchouté par ses camarades en tant que benjamin de la troupe, Hakob Ghasabian s’est démené pour être au niveau dans tous les domaines : le chant bien sûr, mais aussi la danse et la comédie. « Je voulais qu’on me dise que c’était bien pour mes performances, pas en raison de mon âge, poursuit-il.  Les ateliers, les sessions de travail ont permis de progresser, de prendre confiance. Une équipe artistique nous donnait des notes personnelles à la fin de chaque spectacle et le metteur en scène Serge Denoncourt a énormément aidé dans la direction d’acteur. »

Avec « Roméo et Juliette », le Nordiste engrange donc encore de l’expérience avant de retrouver avec un immense plaisir, l’an prochain, son rôle de Nicolas dans « Je vais t’aimer ». Le retour au Zénith de Lille est programmé pour les 11 et 12 octobre 2024.

Eric Antoine s’est régalé sur la saison 2 des « Traîtres » sur M6

Eric Antoine entouré des 18 personnalités de la saison 2. Photo Etienne Jeanneret:/M6

Magicien, humoriste, metteur en scène… Eric Antoine jongle, depuis des années, avec différentes casquettes et celle d’animateur prend de plus en plus d’épaisseur année après année sur M6, qui en a fait une des figures fortes de la chaîne.

Pour la deuxième saison consécutive, l’homme sera dès ce mercredi 12 juillet (21 h 10) aux manettes de l’émission de divertissement, « Les traîtres seront-ils démasqués ? », un jeu où 18 personnalités sont regroupées dans un château. Certaines seront désignées traîtres, les autres seront considérées comme loyales mais personne ne sait qui est qui et le but des uns comme des autres sera d’éliminer tous les membres de l’autre catégorie, sans se faire éliminer soi-même.

Stratégies, alliances, instinct, bluff, trahisons… Tout est bon pour aller au bout de cette aventure avec à la baguette un Eric Antoine qui se délecte de son statut : « L’an passé, je découvrais ce rôle de méchant, j’y suis allé en mettant les doigts de pieds dans l’eau. Cette fois, j’ai plongé la tête la première, c’était tellement plaisant de jouer ce personnage de salopard », sourit-il.

Car sa mission première est bien de fausser les cartes, de troubler les esprits, d’emmener les candidats sur de fausses pistes même si ces derniers sont les vrais maîtres du jeu. « Je suis très content du casting (1), il y a un éclectisme dingue, se réjouit Eric Antoine. Entre Jean Lassalle et Norbert Tarayre, ce n’est pas vraiment la même carte mentale. Mettre en scène ces rencontres de façon machiavélique est très jouissif. Nous étions déjà excités avant que l’émission commence avec les équipes de production rien qu’à l’idée d’imaginer comment les candidats allaient réagir à ce qu’on allait leur présenter. »

L’expérience de la première saison est là pour démontrer que tout ne se passe pas toujours comme prévu. Loin s’en faut. « L’auteur Bernard Werber, qui était sur la précédente saison, me disait justement « J’aurais voulu écrire ça que ça n’aurait pas pu se passer mieux » , poursuit Eric Antoine. Il y a tellement de rebondissements, de retournements de situations. On sait comment ça commence, on se doute à peu près de où ça va finir, mais on ne sait jamais le chemin qu’ils vont emprunter entre deux. Et ça offre des moments délicieux, notamment ceux où ça commence à péter des plombs. »

Si l’émission reste avant tout un jeu, les conditions ne sont pas si simples avec l’interdiction d’échanger en dehors des tournages avec les autres candidats, des « nounous » étant en permanence aux côtés des personnalités pour s’assurer qu’aucune information ne fuite, sans oublier l’usure et la météo : «  Pour les personnalités comme pour les 120 personnes présentes sur le plateau, ce sont quand même dix jours avec 3 à 4 heures de sommeil, parfois des températures de 3 ou 4 degrés près d’un lac gelé, avec des odeurs de feu de bois qui ne vous quittent plus, tu ne vis pas vraiment la soirée de ta « life », confie Eric Antoine. C’est une expérience physique, psychique et forcément avec la fatigue tu tombes sur de l’humain. Et c’est chouette à voir. »

Ce qui l’est moins pour ce grand bavard, c’est de devoir se tenir éloigné des candidats : « Dès que je finis de tourner, je m’éloigne d’eux pour ne pas faire des lapsus, même quand je m’adresse à eux, en leur disant « chers traîtres, chers loyaux », je dois faire attention à ce que mon regard ne me trahisse pas, avoue-t-il. Le secret, c’est le sujet de cette émission. »

Ce qu’il retient de cette deuxième saison ? «  Les moments à la table ronde sont toujours incroyables, une vraie allégorie de notre société, assure-t-il. On voit le pouvoir de ceux qui parlent le mieux. Qu’ils soient justes ou pas, éthiques ou pas, gentils ou pas, il suffit de posséder l’art oratoire pour convaincre. Quand je m’en suis aperçu, ça m’a vraiment inquiété, c’est tellement ce que l’on vit dans nos quotidiens. »

(1) Les 18 concurrents de cette édition 2023 sont la chanteuse Natasha Saint-Pier ; l’homme politique Jean Lasalle ; l’ancienne championne d’escrime Laura Flessel ; l’humoriste Kheiron ; Kristofer Hedia, le petit prodige belge de l’émission « N’oubliez pas les paroles » ; le cuisinier Norbert Tarayre ; les comédiens Vincent Desagnat et Charlotte de Turckheim ; l’animateur Guillaume Pley ; l’ex-miss France Nathalie Marquay-Pernault et son fils Tom ; l’aventurier de Koh Lanta Claude Dartois ; la présentatrice météo Genifer Demey ; le philosophe Vincent Cespedes ; l’antiquaire Caroline Mageridon d’Affaire Conclue ou encore les youtubeurs Andy raconte, Juju fitcats et Tibo InShape.

Franck Monsigny a toujours envie d’apprendre et de s’amuser

Franck Monsigny est aussi attiré par le monde de la musique.  Photo Lilia Monsigny
Franck Monsigny partage notamment l'affiche, dans "Demain nous appartient", avec Ingrid Chauvin. Photo TelSete/TF1

Planète Lille a décidé d’aller régulièrement à la rencontre de comédien(ne)s qui tiennent des rôles récurrents dans différentes séries télévisées pour évoquer leur personnage mais aussi leur parcours et leurs différentes actualités.

Après Julien Alluguette, le fameux chef pâtissier Zacharie Landiras de la série « Ici tout commence », on poursuit notre série avec Franck Monsigny, qui incarne  Martin Constant, commandant du commissariat de Sète, dans la série  « Demain nous appartient »,  diffusée du lundi au vendredi vers 19 h 15 sur TF1.

Les dernières semaines ont été éprouvantes pour son personnage sérieusement blessé dans une explosion au cours d’une enquête. Les téléspectateurs ont même cru un moment à sa mort suite à une tentative d’empoisonnement. Les fans le savent désormais : le chef du commissariat de Sète va heureusement très bien mais tous ces événements vont amener son personnage à prendre un peu de repos.

« Je vais encore être encore présent dans les épisodes jusque mi-juillet mais ensuite je vais disparaître pendant environ deux mois, confie l’intéressé. Mon personnage va partir se rétablir en rééducation, même si on devrait entendre encore parler de lui par le biais de Raphaëlle (l’avocate, qui entretient une relation avec Martin). »

Tournage de Joséphine Ange Gardien

Une petite mise en retrait qui va permettre à Franck Monsigny d’explorer d’autres terrains de jeux : « J’ai commencé à tourner dans un épisode de Joséphine Ange Gardien dans lequel je vais avoir la chance de chanter », poursuit celui qui voue une vraie passion pour la musique et qui ne s’en cache plus. «  ça sommeille en moi depuis longtemps mais en France, nous ne sommes pas habitués à pratiquer tous les arts en même temps. Ça choque certains qu’un comédien fasse de la chanson, déplore-t-il. J’ai procrastiné avec cette envie, j’avais un sentiment d’illégitimité, je n’osais pas et puis il y a deux ans je me suis dit que j’allais faire tout ce que je voulais. Je me suis organisé un combat de boxe, je suis allé faire un camp de surf au Costa Rica et j’ai trouvé un bon partenaire pour me mettre au chant. »

D’une simple envie de « comprendre comment composer un morceau, comment vient l’inspiration », Franck Monsigny a fini par sortir une chanson et ce fut la belle surprise avec le titre « A quel moment on kiffe »  avec une signature dans un label. « Je n’ai pas compris ce qui m’arrivait, c’était très enthousiasmant, je savais qu’il y avait du travail mais au moins j’avais la preuve que je n’étais pas au mauvais endroit. J’ai donc continué à prendre des cours de chant. »

Rencontre fascinante avec Victor Jacob

Son producteur l’accompagne toujours et un autre titre pourrait voir le jour à la rentrée. Voire même quelques autres si tout va bien avec le désir de sortir un EP. « J’aime m’amuser et apprendre. Sur le tournage de Joséphine Ange Gardien, j’ai rencontré Victor Jacob, révélation dans la catégorie chefs d’orchestre aux Victoires de la musique. C’est un maître dans son domaine, j’étais fasciné en le regardant travailler , avoue-t-il. On a aussi enregistré des chansons en studio. J’ai été traité comme un vrai chanteur, c’est une journée que je n’oublierai jamais. »

En revanche, Franck Monsigny n’a pas prévu de se produire pour le moment sur scène : « J’ai connu une expérience l’an passé, sur un festival où il y avait 3 000 personnes qui n’étaient pas venus pour moi. J’ai été bien accueilli mais j’ai senti que ce n’était pas le feu, sourit-il. Si je dois y retourner un jour, ce sera préparé avec une chorégraphie, une scénographie. Après, je ne cherche pas à être à une star, ni même à faire de l’argent, je veux juste évoluer. »

Martin Constant, personnage central

Et c’est justement la chance qui s’offre à lui depuis le début de « Demain nous appartient » : « J’avais demandé à la production des informations au début sur mon personnage mais on m’a répondu que dans une quotidienne, l’écriture allait se faire aussi en fonction de ce que les auteurs allaient découvrir de nous, de nos aptitudes à l’humour, à la sensibilité… Il y a donc eu cet exercice anticipatif de réfléchir à ce que l’on voudrait que l’on écrive sur nous, il fallait faire attention à ce qu’on allait proposer. »

Au fil du temps, Martin Constant s’est imposé comme un personnage central, au coeur de nombreuses intrigues. « Avec les comédiens qui font partie de l’équipe du commissariat, nous sommes souvent mis en avant donc on s’est mis une obligation d’exigence, il n’y a pas une journée à lâcher. »

Un casting de qualité

Aux yeux de Franck Monsigny, le succès de DNA tient à de multiples raisons dont le talent des auteurs mais aussi et surtout à la qualité du casting. « dès le début, ils ont pris des gens costauds dans le jeu, qui ont su tout de suite trouver le bon rythme et se rendre attachants ».

La difficulté d’une quotidienne ? « On avance un peu à tâtons, sans trop savoir ce qui va arriver à notre personnage et il faut que le scénario soit bien dilué, il ne faut pas résoudre trop vite une enquête, il ne faut pas qu’un premier baiser arrive trop vite sur une histoire d’amour… C’est compliqué d’écrire tous les jours pour tout le monde et que les gens restent à l’affût de ce qui va nous arriver. »

Pleinement impliqué dans la série, Franck Monsigny reconnaît que diverses expériences ont démontré qu’avec de l’organisation et de l’anticipation, il est possible de travailler par ailleurs. Le comédien a des envies, au théâtre, avec trois projets dans les tiroirs aussi bien comme comédien qu’en tant qu’auteur mais le théâtre nécessite énormément de temps. Le cinéma pourrait offrir des opportunités plus facilement : « Il faudrait que je m’intéresse davantage aux gens qui sortent des écoles de cinéma, qui font de très bons court-métrages. Je suis sûr que certains pourraient signer un long métrage impactant avec le feu sacré de la première fois, j’ai envie de dire à ces jeunes réalisateurs que si leur histoire est bonne, j’aurais envie de la défendre. » Le message est passé.

« Macha » au Festival d’Avignon pour s’offrir une nouvelle vie

Macha, une comédienne et un musicien seuls sur scène. Photo Simon Gosselin.

Deès vendredi et jusqu’au 29 juillet, le Festival d’Avignon va accueillir comme chaque été plus de 1400 spectacles. Parmi eux, une dizaine a été sélectionnée et soutenue par la région des Hauts de France. « Macha » de la compagnie LaZlo en fait partie. Une pièce dérivée de « Quatre soeurs », une œuvre dont la metteuse en scène Audrey Chapon avait commandé l’écriture dès 2016 à Géraldine Selbourdin et qui parle d’une femme qui va mourir d’un cancer et qui convoque ses trois sœurs à son chevet. De cette annonce va découler différents règlements de compte. L’idée est ensuite venue d’écrire un monologue pour chacune des trois sœurs (Irina, Laura et donc Macha) qui reçoivent cette terrible nouvelle.

« J’ai une tendresse particulière pour Macha, concède Audrey Chapon. Pour le personnage, pour le texte, l’écriture tripale, très organique, ce mélange de colère, de rage, de rire, d’auto-dérision. Macha est sans doute celle qui a le caractère le plus fort mais dont la vie bascule suite à une séparation concomitante à la découverte de la maladie de sa sœur. » Alors qu’elle évoluait dans la sérénité, croyant en la force de l’amour, de la fidélité, du savoir-vivre à deux, Macha voit subitement tout s’effondrer autour d’elle. « Elle revisite sa vie, l’alcool et le plaisir se mettent en jeu, on découvre comment se détacher de l’ancien monde. »

« Macha n’a pas été créée à la même époque que les autres monologues, il y a quelque chose de plus actuel, plus mûr dans l’écriture même si les autres textes sont aussi très bien, poursuit-elle. Il n’y a pas trop de tabous, tout est dit, on n’a pas peur de parler de l’amour. »

Pour incarner ce personnage, Muriel Colvez avait initialement été choisie mais son rôle a été repris par Caroline Mounier : « Elle est parfaite car elle a un jeu instinctif, c’est une ancienne étudiante de l’Ecole Professionnelle Supérieure d’Art dramatique (EPSAD) de Lille et j’avais envie de travailler avec elle depuis très longtemps, poursuit Audrey Chapon. Elle est subtile, elle sait tout faire, c’est un texte très compliqué à apprendre mais c’est aussi un vrai cadeau pour une comédienne. » Un monologue qu’elle défend sur scène accompagnée uniquement d’un musicien Thimothée Couteau, « qui possède une façon exceptionnelle de se servir de son violoncelle » et qui est tantôt celui qui prend pour les autres, tantôt son complice.

Heureuse que « Macha » ait été retenue pour Avignon et bénéficie du soutien de la Région, Audrey Chapon espère que la pièce va pouvoir rencontrer différents publics et que des programmateurs viennent la voir pour qu’elle puisse être rejouée après. « C’est important d’être à Avignon pour le réseau , pour être identifié par les acteur culturels de la Région ».

Nolwenn Leroy et Slimane, nouveaux coachs de The Voice Kids

Kendji Girac, Slimane, Nolwenn Leroy et Patrick Fiori, les quatre coachs de cette neuvième saison. PHOTO THOMAS BRAUT - Bureau 233/ITV/TF1

La neuvième saison de The Voice Kids sera lancée ce mardi soir (21 h 10) sur TF1, « une saison de la bienveillance grâce à la générosité du quatuor de coachs » à en croire Rémi Faure, le directeur des programmes, et Nikos Aliagas, le présentateur emblématique.

Pour accompagner Patrick Fiori, qui n’a loupé que la première saison et qui possède déjà quatre victoires au compteur, les téléspectateurs retrouveront Kendji Girac bien décidé pour sa troisième participation à voir triompher l’un de ses protégés.

Deux petits nouveaux, Slimane et Nolwenn Leroy vont amener leur générosité et leur connaissance de ce type d’émissions. Lors de la présentation à la presse de cette saison dans l’un des auditoriums de TF1, Nolwenn Leroy n’a pas caché son émotion en montant sur la scène où vingt ans plus tôt elle avait passé le casting de Star Academy  et où elle n’avait plus remis les pieds depuis. «  La boucle va être bouclée, sourit-elle. J’ai eu la chance d’être coach mystère l’an passé, ce qui m’a permis d’intégrer le format tranquillement mais quand je me lance dans une aventure j’y mets tout mon coeur.  »

Slimane, lui, connaît encore mieux la maison : « Je suis un enfant de « The Voice » et je vais devenir un papa de « The Voice Kids », confie-t-il. J’ai déjà été coach sur « The Voice » en Belgique aussi bien chez les enfants que chez les adultes, ça a été une expérience exceptionnelle. C’est un bonheur de rentrer à la maison, de vivre ça avec les équipes qui m’ont vu naître sur le plan artistique. Je sais à quel point cette émission peut changer des vies, je veux être dans le partage. »

Petit clin d’oeil symbolique, Slimane aura l’honneur de s’installer dans le fauteuil occupé dans la version adulte par Florent Pagny. « C’est le coach emblématique de cette émission, c’est en grande partie grâce à lui que j’en suis là. C’est quelqu’un qui m’a appris à toujours dire bonjour, au-revoir, à savoir dire quand quelque chose ne plaît pas mais aussi quand ça plaît. Je lui ai envoyé un message quand j’ai su que j’étais dans son siège. » Un siège que ses collègues auront l’opportunité de retourner puisque le « super block », qui a fait sourire ou grincer des dents selon la position occupée dans la version adulte, fait son apparition dans la version kids.

Pour le reste, le format ne change pas, les coachs ont fait appel durant les répétitions à d’autres personnalités comme Bilal Hassani et Joyce Jonathan pour Nolwenn Leroy, Claudio Capéo et Vitaa pour Slimane, Christophe Willem et Ycare pour Patrick Fiori et enfin Soolking et Wejdene pour Kendji Girac. les équipes de production promettent de vrais moments d’émotions et une programmation musicale transgénérationnelle.