Gwendoline Hamon confesse un vrai intérêt pour la psychiatrie

Gwendoline Hamon incarne une psychiatre dans cette fiction qu'elle a contribué à créer. PHOTO FRANCE TV
Gwendoline Hamon (Estelle) renoue avec Thierry Neuvic (Thomas), son ancien grand amour. Photo France TV

Psychiatre dévouée à sa profession dans la fiction « L’impasse », diffusée ce mercredi (21 h 10) sur France 2, Gwendoline Hamon qui y partage le premier rôle avec Thierry Neuvic, est même à l’origine de la réalisation de ce téléfilm.

«  J’avais reçu à l’époque plusieurs messages d’un éditeur de livres auquel je n’ai pas répondu dans un premier temps. Il a insisté en faisant des posts sur les réseaux sociaux et en répétant qu’il souhaitait absolument me contacter, explique-t-elle. J’ai donc fini par lui répondre et il m’a donné un sac de 10 ou 15 livres qu’il me conseillait de lire. J’en ai pris un au hasard, c’était « L’impasse » et tout de suite j’ai trouvé l’histoire hyper intéressante, j’en ai parlé à deux amies productrices qui ont confirmé. Et ça a fini par se faire avec France Télévisions, la production a choisi Delphine Lemoine comme scénariste. »

Gwendoline Hamon a ensuite été retenue pour incarner le rôle d’Hélène, une psychiatre dont le destin va basculer suite aux retrouvailles avec un personnage clef de son passé. « Elle est à ce moment-là dans un passage hyper faible de sa vie, ça ne va pas bien avec son mari, elle est en conflit avec son fils et l’un de ses collègues et elle va se retrouver soupçonnée de meurtre », précise la comédienne qui avoue s’intéresser de près à la psychiatrie.

« L‘autre, l’âme humaine, le raisonnement, l’irraisonné, ça me parle. J’ai un compagnon neurologue et nous avons de grandes discussions sur l’aliénation mentale, la dégénérescence, la bipolarité, les différentes pathologies, poursuit-elle. Ce qu’on ne ne connaît pas est toujours très intéressant. Malheureusement, la psychiatrie ne ramène pas d’argent et c’est donc un peu laissé pour compte. C’est le parent pauvre de la médecine en France . C’est un drame, il y a tellement de gens qui ne vont pas bien. »

Au-delà de son intérêt pour le sujet traité, Gwendoline Hamon apprécie aussi de se retrouver dans un rôle différent de celui qu’elle incarne de façon récurrente dans Cassandre. « Quand on devient identifiée avec un personnage, les gens pensent moins à vous pour d’autres rôles, regrette-elle. On me voit plutôt dans des rôles de flics, de bourgeoise, de femmes d’autorité mais j’ai envie de jouer de tout et dans tous les registres.  J’adore Cassandre, je n’ai pas fini mon histoire avec cette femme, je vais d’ailleurs tourner de nouveaux épisodes dans les prochains mois. Je suis une fidèle mais il faut aussi que je fasse d’autres choses à côté. »

« L’impasse », ce mercredi 20 septembre (21 h 10) sur France 2.

Psychiatre dévouée à sa profession dans la fiction « L’impasse », diffusée ce mercredi (21 h 10) sur France 2, Gwendoline Hamon qui y partage le premier rôle avec Thierry Neuvic, est même à l’origine de la réalisation de ce téléfilm.

«  J’avais reçu à l’époque plusieurs messages d’un éditeur de livres auquel je n’ai pas répondu dans un premier temps. Il a insisté en faisant des posts sur les réseaux sociaux et en répétant qu’il souhaitait absolument me contacter, explique-t-elle. J’ai donc fini par lui répondre et il m’a donné un sac de 10 ou 15 livres qu’il me conseillait de lire. J’en ai pris un au hasard, c’était « L’impasse » et tout de suite j’ai trouvé l’histoire hyper intéressante, j’en ai parlé à deux amies productrices qui ont confirmé. Et ça a fini par se faire avec France Télévisions, la production a choisi Delphine Lemoine comme scénariste. »

Gwendoline Hamon a ensuite été retenue pour incarner le rôle d’Estelle, une psychiatre dont le destin va basculer suite aux retrouvailles avec un personnage clef de son passé. « Elle est à ce moment-là dans un passage hyper faible de sa vie, ça ne va pas bien avec son mari, elle est en conflit avec son fils et l’un de ses collègues et elle va se retrouver soupçonnée de meurtre », précise la comédienne qui avoue s’intéresser de près à la psychiatrie.

« L‘autre, l’âme humaine, le raisonnement, l’irraisonné, ça me parle. J’ai un compagnon neurologue et nous avons de grandes discussions sur l’aliénation mentale, la dégénérescence, la bipolarité, les différentes pathologies, poursuit-elle. Ce qu’on ne ne connaît pas est toujours très intéressant. Malheureusement, la psychiatrie ne ramène pas d’argent et c’est donc un peu laissé pour compte. C’est le parent pauvre de la médecine en France . C’est un drame, il y a tellement de gens qui ne vont pas bien. »

Au-delà de son intérêt pour le sujet traité, Gwendoline Hamon apprécie aussi de se retrouver dans un rôle différent de celui qu’elle incarne de façon récurrente dans Cassandre. « Quand on devient identifiée avec un personnage, les gens pensent moins à vous pour d’autres rôles, regrette-elle. On me voit plutôt dans des rôles de flics, de bourgeoise, de femmes d’autorité mais j’ai envie de jouer de tout et dans tous les registres.  J’adore Cassandre, je n’ai pas fini mon histoire avec cette femme, je vais d’ailleurs tourner de nouveaux épisodes dans les prochains mois. Je suis une fidèle mais il faut aussi que je fasse d’autres choses à côté. »

« L’impasse », ce mercredi 20 septembre (21 h 10) sur France 2.

Psychiatre dévouée à sa profession dans la fiction « L’impasse », diffusée ce mercredi (21 h 10) sur France 2, Gwendoline Hamon qui y partage le premier rôle avec Thierry Neuvic, est même à l’origine de la réalisation de ce téléfilm.

«  J’avais reçu à l’époque plusieurs messages d’un éditeur de livres auquel je n’ai pas répondu dans un premier temps. Il a insisté en faisant des posts sur les réseaux sociaux et en répétant qu’il souhaitait absolument me contacter, explique-t-elle. J’ai donc fini par lui répondre et il m’a donné un sac de 10 ou 15 livres qu’il me conseillait de lire. J’en ai pris un au hasard, c’était « L’impasse » et tout de suite j’ai trouvé l’histoire hyper intéressante, j’en ai parlé à deux amies productrices qui ont confirmé. Et ça a fini par se faire avec France Télévisions, la production a choisi Delphine Lemoine comme scénariste. »

Gwendoline Hamon a ensuite été retenue pour incarner le rôle d’Hélène, une psychiatre dont le destin va basculer suite aux retrouvailles avec un personnage clef de son passé. « Elle est à ce moment-là dans un passage hyper faible de sa vie, ça ne va pas bien avec son mari, elle est en conflit avec son fils et l’un de ses collègues et elle va se retrouver soupçonnée de meurtre », précise la comédienne qui avoue s’intéresser de près à la psychiatrie.

« L‘autre, l’âme humaine, le raisonnement, l’irraisonné, ça me parle. J’ai un compagnon neurologue et nous avons de grandes discussions sur l’aliénation mentale, la dégénérescence, la bipolarité, les différentes pathologies, poursuit-elle. Ce qu’on ne ne connaît pas est toujours très intéressant. Malheureusement, la psychiatrie ne ramène pas d’argent et c’est donc un peu laissé pour compte. C’est le parent pauvre de la médecine en France . C’est un drame, il y a tellement de gens qui ne vont pas bien. »

Au-delà de son intérêt pour le sujet traité, Gwendoline Hamon apprécie aussi de se retrouver dans un rôle différent de celui qu’elle incarne de façon récurrente dans Cassandre. « Quand on devient identifiée avec un personnage, les gens pensent moins à vous pour d’autres rôles, regrette-elle. On me voit plutôt dans des rôles de flics, de bourgeoise, de femmes d’autorité mais j’ai envie de jouer de tout et dans tous les registres.  J’adore Cassandre, je n’ai pas fini mon histoire avec cette femme, je vais d’ailleurs tourner de nouveaux épisodes dans les prochains mois. Je suis une fidèle mais il faut aussi que je fasse d’autres choses à côté. »

« L’impasse », ce mercredi 20 septembre (21 h 10) sur France 2.

« Prodiges pop », une version moins solennelle, plus décontractée

Faustine Bollaert entourée d'un nouveau jury avec Blanca Li (à gauche), Chimène Badi (à droite) et Ibrahim Maalouf. PHOTO FRANCE TV

Les téléspectateurs de France Télévisions connaissaient depuis 2014 l’émission « Prodiges », un concours de musique classique, destinée à révéler de jeunes talents (7 à 16 ans) dans trois catégories : le chant lyrique, la danse classique et la musique instrumentale. Une émission qui avait notamment permis de révéler le Lillois Hakob Ghasabian, vu ces derniers mois dans les comédies musicales « Je vais t’aimer » et « Roméo et Juliette » lors d’une récente tournée en Chine.

Face aux nombreuses demandes de jeunes téléspectateurs déplorant que l’émission ne soit ouverte qu’aux artistes émanant du classique, la production a décidé de lancer cette année une version pop, dont la première émission a été diffusée ce samedi sur France 2.

L’orchestre symphonique qui fait la signature de « Prodiges » est toujours présent, les trois arts (chant, danse, instruments) sont de nouveau au rendez-vous, Faustine Bollaert a conservé l’animation mais un nouveau jury a donc été composé avec la danseuse-chorégraphe Blanca Li, le trompettiste Ibrahim Maalouf et la chanteuse Chimène Badi.

Mozart et Beethoven ont donc laissé la place à Johnny Hallyday, Michael Jackson et Dalida et les petits rats de l’opéra ont cédé la scène aux danses moderne jazz et contemporaines. « L’ambiance est moins solennelle, plus décontractée, on se lâche plus, ça danse en coulisses, sourit Faustine Bollaert. Je trouve que l’émission est une porte d’entrée pour donner envie à d’autres jeunes. Et on a un super jury, très complémentaire, alors que ce n’est pas toujours simple de guider les enfants sans les blesser, sans les vexer. »

«  On est là pour les accompagner avec bienveillance, douceur, confirme Chimène Badi. Ce n’est pas facile de se retrouver sur un plateau, face à des caméras, un jury, un orchestre professionnel derrière soi. Je pense qu’à leur âge, je n’aurais pas eu le courage d’affronter tout ça. Ce sont des passionnés qui ne réfléchissent pas avant d’entrer sur scène et ça donne quelque chose de très naturel, de très vrai. »

« Quand on voit l’aisance, le savoir-faire de certains, c’est impressionnant, enchaîne Blanca Li. Certains sont déjà très professionnels. C’est une génération différente qui grandit avec des outils que nous n’avions pas comme les réseaux sociaux qui leur permettent de montrer ce qu’ils savent faire et d’échanger avec des gens qui partagent et comprennent leur passion. »

Habitué à transmettre, Ibrahim Maalouf confirme que « les jeunes sont désormais bien plus conscients de leur image qu’à notre époque ». Le trompettiste se réjouit en tout cas de la visibilité apportée par cette émission aux instrumentistes : « Je trouve qu’ils n’ont en général pas assez de visibilité dans le monde musical et médiatique, là c’est l’occasion de montrer qu’ils peuvent autant faire le show et être passionnants à suivre que des chanteurs ou des danseurs. Et participer à cette émission est une forme de continuité en ce qui me concerne, j’enseigne depuis l’âge de 17 ans, là c’est une autre manière de transmettre.  Je vais juger la virtuosité technique, le charisme, l’émotion qui se dégage. Ce sont les critères que j’utilise dans tous les concours où je suis jury. »

« Je fais attention à ce que l’on me raconte, la façon dont on me le raconte, aux grains de voix bien sûr, conclut Chimène Badi. Et puis, parfois, on a du mal à expliquer pourquoi mais nous sommes emportés par certains artistes. »

« Prodiges pop », samedi 23 septembre, à 21 h 10, sur France 2.

 

 

Ethyène à Roubaix ce samedi soir pour un concert pour l’environnement

Ethyène produit de la musique house avec des influences américaines.
Ethyène sera présent ce samedi à Roubaix.

Pour la deuxième année consécutive, le champion d’athlétisme Pierre-Ambroise Bosse, son ami et associé Bryan Cantero et toutes leurs équipes organisent depuis hier le Lille Eco Sport Challenge, un festival sportif et culturel au service de l’environnement avec de gigantesques collectes de déchets (bouteilles en plastique, canettes métalliques et surtout mégots de cigarettes) sous forme de défis. Après les entreprises vendredi, le grand public prend le relais ce samedi (10 h à 20 h) du côté du Pont de la Citadelle à Lille, où a été installé un petit village.

Pour finir en beauté et de façon festive ce week-end, les organisateurs ont décidé d’organiser, ce samedi soir, un concert au Couvent de Roubaix avec des artistes bien connus de la scène électro, tendance house et disco.

Sur deux scènes différentes (La cour des miracles et La cène) se relaieront ainsi jusqu’au petit matin X-coast, Leo Pol, Juicy Romance, Bisou, Gin Tonic Orchestra, Deborah aime la bagarre x Herr Krank, Tatie Dee et CDDBB ;

A cette liste, il faut ajouter le Lyonnais Ethyène dont la présence ce samedi est un vrai privilège pour ses fans car l’homme avoue « ne sortir de sa tanière que de manière exceptionnelle » ces derniers temps.

Actuellement en pleine phase de production, il a accepté de venir dans le Nord « par amitiés pour Pierre-Ambroise Bosse et Bryan Cantero » et pour la cause : «  Ce sont des sujets que nous sommes obligés de prendre en compte désormais, notre planète va mal. On fait ce qu’on peut à notre petite échelle pour aider ».

Ce passage dans la métropole lilloise ne sera pas une première pour Ethyène, déjà venu dans le bar La biche et le renard mais aussi au Network mais il marque son retour aux affaires, lui qui a connu une ascension fulgurante depuis une quinzaine d’années. « J’écoutais de la musique avec mon père dans la voiture, j’ai toujours eu ça dans le sang, j’ai commencé chez moi sur Lyon et ça fait maintenant quinze ans que je produis de la musique house, assez organique, avec surtout des influences américaines de Détroit et Chicago ». Que ce soit sous ses propres labels comme Moonrising hill material avec l’illustre DJ Folamour ou avec le label américain Nervous records.

Certains de ses morceaux ont cartonné à travers le monde comme Shine on, qui a dépassé le million de streams sur Spotify, ce qui lui a permis de tourner un peu partout en Europe, aux Etats-Unis, en Australie. Le retrouver ce samedi soir à Roubaix est donc un plaisir à ne pas laisser passer.

Lionel Abelanski renoue avec joie avec Les Bracelets rouges

Alors que la série espagnole originale, « Polseres vermelles » s’était arrêtée après 3 saisons, l’adaptation française « Les bracelets rouges », véritable succès d’estime et d’audience, connaît une quatrième saison. La diffusion débute ce lundi (21 h 10) sur TF1 avec de nouveaux comédiens pour incarner les jeunes malades qui vont lutter au quotidien contre la maladie. L’équipe médicale, en revanche, n’a pas trop changé. Lionel Abelanski, présent depuis le tout début de l’aventure, évoque cette nouvelle saison…

Quelle a été votre réaction quand vous avez appris qu’une quatrième saison allait voir le jour ?

« ça a été une très belle surprise, je ne m’y attendais pas du tout. Dans mon esprit, c’était terminé alors quand j’ai reçu l’appel de la production qui me disait « On reprend, est-ce que tu as envie d’être de l’aventure ? » ,j’ai tout de suite accepté. »

De nouveaux comédiens sont arrivées pour incarner une autre génération de malades. Que pouvez-vous nous dire sur eux ?

« Ce sont vraiment de nouvelles personnalités, ils n’ont pas essayé de calquer sur ceux des précédentes saisons. Le casting est formidable comme la première fois, il y a de nouvelles natures de nouvelles pathologies. Ces jeunes sont vraiment épatants. »

Avez-vous peur que la série ait du mal à se renouveler ?

« C’est toujours la crainte mais j’ai vite été rassuré par les scénarios. J’ai beaucoup discuté avec les réalisateurs Xavier De Choullens et Fabien Gorgeart, ils ont sur amener un nouveau souffle, de nouvelles histoires à traverser, nos personnages ont évolué. »

Que pouvez-vous justement nous dire sur votre personnage, le docteur Catalan ? 

« ça peut sembler paradoxal mais d’un côté il se découvre une sensibilité par rapport aux souvenirs de tout ce qu’il a pu vivre mais il a aussi une espèce de détachement indispensable vu sa fonction, la gravité des cas rencontrés. Il est plus posé, plus réfléchi, il prend plus de distances, il arrive à faire la part des choses. »

Bénéficiez-vous des conseils de vrais médecins ?

« Déjà, j’ai quelques médecins dans la famille à qui j’ai posé beaucoup de questions pour être crédible mais on est aussi encadrés quand on tourne certaines séquences. Il y a des médecins sur le plateau, ils nous indiquent les gestes à effectuer pour donner du crédit à ce que l’on va voir à l’image. »

Lionel Abelanski sera aussi à l’affiche de « Bernadette », avec Catherine Deneuve et Michel Vuillermoz, qui sortira le 4 octobre au cinéma.

 

Présent depuis la première saison, Lionel Abelanski renoue avec son rôle de docteur Catalan. Photo Jean-Claude Lother/VEMA/TF1
Lionel Abelanski a retrouvé la plupart des ses camarades de l'équipe médicale.  Photo Philippe Leroux/VEMA/TF1

Romain Watson a entamé un nouveau virage dans sa carrière

Le Lys Festival proposera une belle affiche ce week-end à Comines avec ce samedi 9 septembre une programmation plutôt électro avec deux DJ internationaux Jonas Blue (20 h à 21 h 30) puis Kungs (21 h 40 à 23 h 10). Dimanche sera plus familial avec en tête d’affiche Yannick Noah de 20 h 30 à 22 h mais aussi plusieurs talents régionaux tout l’après-midi dont l’Arrageois Romain Watson pour ouvrir le bal de 16 h à 16 h 30.

Récent lauréat du concours de la révélation de la chanson française des Hauts-de-France, organisé par la radio France Bleu, le jeune homme a, toutefois, déjà, derrière lui une belle carrière entamée dans les années 2000 avec le groupe Atlantys, avec lequel il avait bien tourné, effectué les premières parties d’artistes comme Raphaël ou les Fatals Picards.

L’aventure s’est achevée avec le départ de certains membres : « ça a été un crève-cœur d’arrêter mais je ne trouvais plus légitime de continuer à s’appeler comme ça », précise-t-il. Avec Magic Mélanie, sa compagne à la scène (batteuse et percussionniste) comme dans la vie, ils ont donc fondé Old Treez, un groupe plutôt folk avec un répertoire en Anglais.

Très vite, Romain Watson a néanmoins été rattrapé par l’envie de bâtir un projet plus personnel et surtout de s’exprimer en Français. « ça a commencé avec un défi de compositions, où je devais réaliser une chanson en 24 heures avec des contraintes données par les internautes, rappelle-t-il. J’aimais bien mais ça partait un peu dans tous les sens, il y avait de la pop, du métal, du reggae. J’ai voulu trouver une direction artistique et j’ai opté pour la pop francophone. J’écris, je compose, j’ai un studio à la maison pour enregistrer et je bénéficie de l’œil bienveillant de Mélanie qui est musicienne et a une vraie qualité d’oreille. »

Un premier album, « Tout recommencera » a vu le jour en 2021 et un autre devrait sortir en 2024 avec le titre « L’amour » qui tourne pas mal sur la play-list de France Bleu.

Pour l’heure, Romain et ses musiciens n’ont pas de maison de disque, ils doivent cravacher pour obtenir des dates auprès de programmateurs ultra-sollicités. « Trouver un label faciliterait plein de choses mais j’ai aussi une liberté actuellement qui me plaît beaucoup. » La victoire dans le concours de France Bleu a ouvert quelques portes dont celles du Lys Festival, où Romain Watson espère avoir l’occasion d’échanger avec Yannick Noah : « Je suis fan de tennis, je me ballade aussi souvent pieds nus mais je ne le connais pas, sourit-il. J’espère le rencontrer »

L’artiste avoue également qu’intégrer un gros festival peut réserver d’agréables surprises : « On ne sait pas qui sera autour de la scène, nous ne sommes pas à l’abri d’une bonne rencontre », précise-t-il. En attendant, plusieurs autres dates sont déjà prévues dans la région le 30 septembre (20 h) aux Nympheas d’Aulnoy-lez-Valenciennes, le 19 octobre à la médiathèque de Mazingarbe ou encore le 16 décembre (11 h 11) à l’auditorium de Lesquin.

Romain Watson a donné une orientation pop française à sa musique. Photo Mélanie Charrier
Romain Watson est en concert ce dimanche au Lys Festival de Comines. Photo Mélanie Charrier