Plus de 80 convives prestigieux pour fêter les 30 ans de « Taratata »

Nagui a reçu plus de 80 artistes pour fêter les 30 ans de Taratata. Photo France TV

84 artistes de 20 à 80 ans réunis sur une scène de 1 000 m² à l’Accor Arena de Bercy pendant plus de 3 h 30 pour fêter, devant 40 000 personnes, les 30 ans de l’émission « Taratata », c’est le défi fou réalisé par Nagui et ses équipes. 970 personnes mobilisées, 800 projecteurs, 96 tonnes de matériel accrochées au-dessus de la scène et 18 caméras ont été nécessaires pour capter un concert qui fut, à en croire ceux qui y ont assisté en direct, l’un des plus grands de l’histoire de la musique en France. Les téléspectateurs de France 2 vont pouvoir en profiter à leur tour ce vendredi 3 novembre (21 h 10).

« On se demandait ce qu’on pouvait faire pour les 30 ans, il y a eu plusieurs idées dont celle d’aller dans un lieu incroyable, se souvient Nagui. Une fois la date bloquée, on a contacté les artistes pour savoir qui pouvait venir . On a eu plus de 80 réponses positives, Ed Sheeran a été le premier à dire oui et sachant qu’il n’était pas possible que chacun passe seul on a créée des duos, des trios, des collégiales par affinités, par amitiés, pour l’expérience, en raison du choix des chansons. On a même fait un trio de groupe avec Dionysos, Louise Attaque et Texas.

Les amis de la première heure étaient bien évidemment presque tous là. Bernard Lavilliers, Zazie ou encore Pascal Obispo qui ont participé à la toute première émission sont de la revue. « Florent Pagny espérait pouvoir venir également mais avec sa santé, il avait besoin de repos », précise l’animateur de cette émission emblématique, qui aurait pourtant pu connaître une existence très courte sans un certain Jean-Jacques Goldman… « Il a fait le générique de l’émission et il nous a sauvé la mise car la veille de la deuxième émission nous n’avions aucun invité et il a accepté de venir, le remercie encore Nagui. Quelques jours plus tard, il me rappelait pour me dire que suite à son passage dans l’émission, ses ventes d’albums avaient explosé, que toutes les autres maisons de disques allaient vite s’en apercevoir et que nous n’aurions plus aucun mal par la suite à avoir des artistes. »

De fait, trente ans plus tard, et malgré quelques péripéties, l’émission est devenue incontournable et pour fêter les 30 ans, Nagui n’a pas eu de mal à trouver des convives. « On a eu quelques désistements à cause du Covid, de la maternité, de séjours à l’étranger mais à l’inverse certains ont annulé ou décalé des concerts pour être présents. Matthieu Chedid a même, en guise de cadeau, écrit une chanson spécialement pour l’occasion. »

Pour le reste, de « La Javanaise » à « Highway to Hell », ce sont plus d’une cinquantaine de chansons qui sont au programme de cette soirée incroyable. De Véronique Samson à Mentissa, de Skip the Use à Shaka Ponk, de Julien Clerc à Vianney, de Nile Rodgers à Mc Solaar, de Grand Corps Malade à Vincent Delerm, de Sheila à Juliette Armanet, ce sont des dizaines d’artistes de tout horizon et de toutes générations qui sont venus célébrer les 30 ans de Taratata avec une seule règle immuable, faire du live et rien que du live. « Le play-back n’existera jamais dans Taratata », assure un Nagui pas peu fier de ce concert, sans interviews, avec rien que de la musique, qui aura permis de récolter 1,2 millions d’euros pour la lutte contre le cancer.

Le concert des 30 ans de « Taratata », ce vendredi 3 novembre à 21 h 10 sur France 2.

Photo Gaëlle Ghesquière

« Flo » ou l’histoire d’une femme amoureuse de la vie et de la mer

Symbole de liberté et de courage, pionnière dans le monde de la voile en devenant la première femme victorieuse de la Route du Rhum en 1990, Florence Arthaud a un nom connu de tous. Son histoire, son parcours l’est peut-être moins.

Son décès tragique dans un accident d’hélicoptère sur le tournage d’une émission de télévision en 2015 en Argentine a marqué les esprits mais cet ultime épisode d’une vie vécue à cent à l’heure avec tous les excès que cela peut laisser supposer ne figure toutefois pas dans le film « Flo » de sa grande amie Géraldine Danon : une fiction inspirée de la vie de Florence Arthaud plus qu’un véritable biopic, qui sort ce mercredi 1er novembre au cinéma.

« Je n’avais pas envie de traiter de l’Argentine et ça ne me paraissait pas représentatif de sa vie, confie la réalisatrice. La première image que j’ai eue en commençant le scénario, c’est cette scène un peu christique, spirituelle, lors de son sauvetage en mer en 2011. Elle est seule au milieu de l’océan, le ciel et la mer ne font plus qu’un et il y a cet hélicoptère qui vient la sauver et qui semble en même temps menaçant. On a beaucoup travaillé sur la bande-son. »

Géraldine Danon a donc préféré achever son récit à cet instant, occultant la dernière partie de la vie de son amie mais pour le reste, la réalisatrice n’a rien voulu dissimuler. Et surtout pas les excès qui ont accompagné la navigatrice tout au long de sa carrière. Ses penchants pour l’alcool, les hommes, le sexe ne sont pas passés sous silence. « Dans la mise en scène, il faut faire le moins de concessions possibles et je suis naturellement quelqu’un qui n’en fait qu’à sa tête, sourit Géraldine Danon. On a pu me demander de faire quelque chose de plus « feel-good »mais je ne me voyais pas raconter Flo sans évoquer ses excès. Elle est avant tout solaire mais on ne peut pas côtoyer le soleil et les étoiles, si on n’a pas des parts d’ombre. Flo était une femme extrême à tous points de vue : extrêmement forte, extrêmement fragile… Une boulimique de la vie. Je ne pouvais pas en faire quelqu’un de lisse. »

Selon Géraldine Danon, « un marin , c’est quelqu’un qui côtoie les éléments, qui vit des moments de grande extrémité, de spiritualité. Comme pour Romy Schneider, dont la vie privée est intiment liée à sa carrière d’actrice, la vie sentimentale de Flo a influencé sa carrière sportive. C’était une grande amoureuse, ça transpirait de sa personne, ça aurait été un non sens de ne pas l’évoquer.  C’est parce que Jean-Luc Parisis l’a contrainte à rester à terre qu’elle a trouvé la volonté de gagner la Route du Rhum et c’est parce que certains marins et notamment De Kersauson l’ont fait souffrir, qu’elle a trouvé la gnaque pour relever d’autres défis. »

Avec l’aide, pour l’adaptation du scénario, de l’écrivain Yann Queffelec, auteur d’un livre posthume sur Florence Arthaud, Géraldine Danon a donc dépeint ce monde des marins qu’elle connaît si bien, elle qui a vécu en couple avec Titouan Lamazou et aujourd’hui avec Philippe Poupon. « Les marins dont je parle sont des amis, je ne pense pas les avoir trahis dans ce film », précise-t-elle.

Dans son casting, après avoir vu à l’oeuvre quelques grandes actrices françaises, la réalisatrice a eu un coup de coeur pour Stéphane Caillard, capable d’incarner la luminosité, les forces et les faiblesses de la navigatrice. « C’est presque le rôle d’une vie, un cadeau, un rôle physique, un rôle d’icône. »

Elle a aussi visé juste en confiant le rôle d’Olivier de Kersauson à Alexis Michalik. « C’est un rôle impressionnant, celui d’un personnage haut en couleur, confie-t-il. Je connaissais le monde de la voile de loin et j’ai découvert plein de choses en lisant le scénario. Je pensais avoir deux scènes mais à la lecture du scénario je me suis rendu compte de son importance dans le film. »

Battante, Géraldine Danon a attendu le premier jour de tournage pour être certaine que le film se ferait, qu’il serait bien financé. Elle n’a pas non plus cherché la facilité d’un décor de studio sur fond vert pour rendre crédible les scènes en mer. « L’équipe a tourné en Guadeloupe et en Bretagne en s’adaptant presque en temps réel à ce qui se passait autour de nous », précise-t-elle. Il lui manquait néanmoins des scènes de « gros temps ». Elle a donc guetté le bon moment pour se rendre au large des Îles du Frioul à Marseille pour obtenir ce qu’elle souhaitait et donner encore plus de relief à son premier long métrage.

« Flo » de Géraldine Danon avec Stéphane Caillard, Alison Wheeler et Alexis Michalik. Durée : 2 h 05. En salle depuis ce mercredi 1er novembre.

Entre Florence Arthaud et Olivier De Kersauzon, l'histoire d'amour fut intense. PHOTO LAURA POUPON
Stéphane Caillard est parfaite dans le rôle de Florence Arthaud. PHOTO LAURA POUPON

W9 convie ses téléspectateurs au mariage des Capone

Dani et Nico Capone se marient pour W9 et poursuivent donc leur aventure à la télévision. Photo Patrick Robert/W9

Depuis quelques années, Dani et Nico Capone régalent leur communauté sur les réseaux sociaux en mettant en scène leur quotidien dans des vidéos vues par des milliers de personnes. De TikTok à Instagram, ils comptent, en effet, désormais  plus de 45 millions de followers.

Récemment, le grand public les a découverts dans l’émission de TF1 Mask Singer, cachés dans un déguisement de chameau, où ils ont atteint la finale davantage pour leur capital sympathie, il faut bien l’avouer, que pour leurs qualités vocales.

Alors, forcément à l’heure de passer le cap des réseaux sociaux à la télévision, le couple n’a pas opté pour une comédie musicale mais bien pour une fiction humoristique qui sera diffusée ce mercredi 1er novembre sur W9 (21 h 05), avec deux épisodes à la suite de 45 minutes. Le thème retenu : « le mariage des Capone ». « On avait d’autres options en tête mais c’est sur le mariage que tout le monde s’est mis d’accord », confie Daniela, ravie d’avoir pu mener à bien ce projet qui leur tenait à coeur depuis des années.

«  Nous sommes très ambitieux, poursuit-elle. On avait en tête dès le début d’y arriver un jour. On a fait notre petit bonhomme de chemin sur les réseaux sociaux mais la télévision c’est autre chose.  Est-ce qu’on allait en être capable ? On a fait face à beaucoup de gens qui n’y croyaient pas, qui nous disaient de rester sur les réseaux mais ça nous a donné encore davantage la rage d’y arriver. »

« On a fait des propositions au producteur, on a fait un pilote qu’on a proposé aux chaînes, enchaîne Nico. On s’était dit qu’il faudrait prendre des cours de théâtre mais quand on a reçu les textes et les dates de tournage, c’était trop juste, nous n’avions pas le temps. »

Le couple y est donc allé au culot, avec le naturel qu’on lui connaît et l’ensemble tient largement la route avec des vrais moments de fous rires et des invités très bien choisis comme Issa Doumbia, Julien Arruti ou Amir. «  On a choisi les gens qu’on voulait, on les a contactés, ils ont tous été partants », se réjouit Nico. « C’était cool d’avoir nos potes avec nous mais on ne voulait pas avoir trop de « guests », tous les rôles ont vraiment été pensés pour eux », ajoute Daniela.

Habitués à écrire leurs textes dans leurs vidéos, les Capone ont dû, cette fois, laisser l’écriture aux mains des auteurs mais le résultat fut à la hauteur de leurs attentes. « C’était super de travailler en ayant une vraie équipe derrière nous, des auteurs, un réalisateur, des caméramen. C’est l’une des plus belles expériences que j’ai pu vivre avec Nicolas, assure Daniela. On avait à coeur de mener ce projet à deux, on a encore plein d’idées en tête. On espère que ça fonctionnera et qu’il y aura une suite mais on est aussi ouvert à des tas de projets pour le futur. »

En attendant, le couple n’a pas voulu bousculer toutes ses habitudes : « Je continue à travailler comme peintre en bâtiment le matin dans l’entreprise familiale et en rentrant on fait les vidéos », sourit Nico. « Je n’ai pas pu continuer mon emploi d’assistante dentaire, explique de son côté Dani. En revanche, ce n’est pas parce que l’on a commencé à faire de la télévision que l’on va arrêter les réseaux sociaux. C’est là d’où l’on vient, on ne veut pas l’oublier, on aime notre communauté. »

Pour débarquer dans le foyer des Français, Dani et Nico Capone savaient néanmoins qu’il ne fallait pas se comporter comme sur les réseaux sociaux, même s’ils avouent avoir vécu quelques bons moments de rigolade sur le plateau. Ils ont aussi compris qu’il fallait « créer un événement pour arriver sur la chaîne » Et quoi de plus festif qu’un mariage et tout ce qui en découle de la demande au plan de table en passant par toutes les étapes des préparatifs comme le choix de la bague, les tenues et la fameuse annonce aux parents.

« Nous sommes Suisses mais j’ai des origines portugaises et lui italienne, rappelle Daniela Capone. Ça fait un mélange explosif dont on se sert. On y a mis du vécu, le quotidien d’un couple, et je pense franchement que tout le monde peut s’identifier. C’est un super challenge pour nous d’essayer de toucher un autre public. » Sans spoiler, on peut déjà prédire que le défi va être relevé haut la main.

« Les Capone se marient », mercredi 1er novembre (21 h 05) sur W9.

Photo Patrick Robert/M6.

Mohammed Qissi, une vedette hollywoodienne à Tourcoing

Si vous êtes fan d’arts martiaux et de films américains, le nom de Mohammed Qissi ne vous est certainement pas inconnu. Et si c’est le cas, peut-être pourrez-vous davantage visualiser de qui l’on vous parle en citant le nom de Tong Po.

Adversaire le plus redoutable de Jean-Claude Van Damme dans le film « Kickboxer », sorti en 1989, Mohammed Qissi est, en réalité, dans la vie, l’un de ses plus proches amis. « Nous nous sommes connus enfant, je faisais de la boxe anglaise, lui du karaté shotokan dans la même salle, explique-t-il. Il venait de temps en temps nous voir et on a commencé à se lier d’amitié. On avait les mêmes idoles (Mohamed Ali, Bruce Lee), on allait souvent l’un chez l’autre. En 1982, nous avons décidé de partir ensemble à l’aventure à Hollywood. »

Les deux potes ont galéré pendant quatre ans. « Personne ne croyait en lui hormis moi et inversement, se souvient-il. Seul je ne crois pas que j’y serai arrivé, on a su s’accrocher et mettre toutes nos forces pour apparaître dans ces films d’action et d’arts martiaux. »

Alors que JCVD était sur le point de renoncer, Mohamed Qissi l’a poussé à s’accrocher et la carrière du premier nommé a fini par décoller en 1988 avec « Bloodsport », un film sur lequel son pote obtint aussi un petit rôle de comédien mais surtout celui de chorégraphe martial.

L’heure de gloire de Mohammed Qissi est arrivée l’année suivante avec le film « Kickboxer » et ce rôle de méchant inoubliable, le fameux Tong Po. Il enchaîna les années suivantes avec « Full contact » puis « Kickboxer 2 ».

L’homme est ensuite rentré en Europe mais a continué son bonhomme de chemin dans le monde du cinéma. « Je viens encore d’enchaîner plusieurs tournages. L’an prochain devrait sortir « The mast kumite » avec des légendes des années 80 comme Billy BlanksLe dernier samaritain » avec Bruce Willis ou « Le collectionneur » avec Morgan Freeman) mais aussi Cynthia Rothrock, révélée dans « Le sens du devoir 2 » avec Michelle Yeoh, ou encore Kurt Mc Kinney, qui fut le disciple de Bruce Lee dans « Le tigre rouge », explique-t-il. Jai aussi tourné un film, où je joue un papa, dans un film de deux réalisateurs marocains.

À 61 ans, père de quatre garçons qui brillent tous dans leur domaine, Mohamed Qissi vient également de s’imaginer un nouveau concept de série TV avec Frédéric Savary, l’entraîneur principal du club de boxe thaï « Luxury Fight Gym » de Tourcoing. « Un monsieur extraordinaire qui m’a contacté sur mes réseaux sociaux il y a quelques mois. Il est venu me rencontrer à Bruxelles et je me suis aperçu que nous étions sur la même longueur d’ondes », confie Mohammed Qissi à son propos.

Au-delà de sa présence comme invité de prestige du gala de boxe thaï, samedi soir au théâtre Raymond Devos de Tourcoing, les deux hommes ont donc désormais des projets en commun  : «  On veut motiver les jeunes à faire du sport et à s’éloigner de tout ce qui est mauvais. » Le comédien n’a donc pas fini de programmer des passages dans le Nord.

Mohamed Qissi est devenu proche avec le Tourquennois Frédéric Savary.
Tong Po, le rôle majeur de sa carrière, icii avec Jean-Claude Van Damme dans Kickboxer;

La France a toujours autant d’incroyables talents

Eric Antoine, Hélène Segara, Marianne James, Karine Le Marchand et SUGAR Sammy ont rempilé pour une nouvelle saison. Photo Benjamin Cecoin

Forte des excellents scores d’audience de la saison précédente (3,3 millions de téléspectateurs en moyenne), « La France a un incroyable talent » fait son grand retour ce soir (21 h 10) sur M6 pour une dix-huitième saison qui, à en croire, les membres du jury, n’a rien à envier, loin de là, à ses devancières.

Autour de Karine Le Marchand, toujours à la présentation, le quatuor du jury n’a pas bougé. Eric Antoine, Hélène Segara, Marianne James et Sugar Sammy sont toujours fidèles au rendez-vous. La nouveauté se situe en coulisses avec l’arrivée dans l’équipe de la youtubeuse Juju Fitcats, récente lauréate de la deuxième saison des « Traîtres » sur M6.

La mécanique du programme a également un peu évolué avec l’apparition d’une étape supplémentaire, les quarts de finale, et la création d’un buzzer platinium qui permet d’envoyer, si les quatre juges sont unanimes, un(e) unique candidat(e) directement en finale. Chaque membre du jury garde, en revanche, un golden buzzer pour propulser un artiste en demi-finale.

Les journées d’auditions ont encore été intenses mais chacun s’est replongé dans l’aventure avec plaisir : « Il n’y a pas de lassitude. C’est comme au pays de Candie, sourit Hélène Segara. On s’amuse, on pleure, on rit… » Comme dans le générique du dessin animé, dans le jury, il y parfois des méchants et des gentils. « Nous sommes redoutables, ça ne doit pas être facile de passer devant nous, avoue Marianne James. La première saison, j’avais difficilement mis trois non, cette fois j’en ai mis des rafales. »

« On devient plus exigeant avec les saisons, poursuit Eric Antoine. Et puis, j’en ai un peu marre des gens qui commencent à parler et qui sont là pour passer un message. Je les arrête tout de suite en leur demandant de nous procurer d’abord des émotions avec leurs numéros et de nous raconter seulement après. En revanche, j’ai tendance à soutenir les plus barrés, les plus « what the fuck » parce que je pense qu’on a besoin de folie dans nos vies. »

Hélène Segara confie, elle, venir sans chercher à savoir ce qui l’attend : « J’arrive, j’observe, je me laisse porter par le courant et je suis mes goûts, mon instinct. Quand ça me séduit, ça se voit et quand je suis moins emballée, ça se voit aussi », rigole-t-elle.

Tous assurent faire leur maximum pour ne pas laisser la fatigue altérer leur jugement afin d’offrir le même regard à ceux qui passent en début ou en fin de journée, le premier ou le dernier jour. » Tous sont également toujours autant bluffés par la qualité et la diversité des propositions.

La France a un incroyable talent, 18e saison dès ce mardi 24 octobre (21 h 10) sur M6.

Photo Benjamin Decoin/M6