Benoît Robbe n’aurait jamais imaginé vivre l’aventure « The Voice »

Natif de Lille, le Coulonnois Benoît Robbe sera ce samedi sur le plateau de The Voice. Photo TF1/TV

Songez-y à l’heure de faire un petit karaoké avec des amis : si vous avez un joli grain de voix, votre destin pourrait basculer quasiment du jour au lendemain. C’est en tout cas ce qui est arrivé à Benoît Robbe, natif de Lille et désormais installé du côté de Coulogne, qui se retrouvera ce samedi 8 mars à passer les auditions à l’aveugle sur la scène de « The Voice » devant Vianney, Zaz, Patricia Kaas et Florent Pagny.

« J’ai toujours aimé la musique mais je n’avais jamais osé chanter, hormis pour coucher mes enfants, sourit-il. Un jour, je suis allé faire un karaoké, on m’a proposé de participer un concours de chant amateur dans un bar à Calais et c’est là que quelqu’un qui travaille pour l’émission m’a suggéré d’envoyer une vidéo. C’était la première fois que je chantais en public. Je me suis pris au jeu et j’ai osé. »

Pour préparer sa vidéo, Benoît Robbe a alors demandé au guitariste David Masouyé de l’accompagner. Voilà comment le tandem s’est retrouvé sur scène à espérer qu’un des quatre coachs se retourne avec une légère préférence pour Zaz, « qui a un profil un peu roots qui nous plaît bien » Une association loin d’être sans lendemain puisque les deux hommes ont décidé de créer un groupe baptisé Diplomatico qui commence à bien tourner dans la région. « On fait des reprises de chansons françaises, aussi bien Brassel, Aznavour, Brel que Tryo ou HK et puis on travaille aussi sur nos propres titres. On a déjà sept compositions que l’on a mis sur les réseaux et que l’on compte bien enregistrer prochainement pour sortir un petit EP ».

Un passage remarqué dans « The Voice » pourrait forcément faire office d’accélérateur pour le tandem et notamment pour Benoît Robbe qui, à 35 ans, met toute son énergie dans sa musique. « J’ai été éducateur spécialisé pendant douze ans avec des mineurs en difficulté sociale mais j’ai eu des changements dans ma vie personnelle, j’ai arrêté mon boulot d’abord pour rénover ma maison et là j’ai le luxe de pouvoir me consacrer pleinement à mon projet musical avant de devoir reprendre un boulot ».

Venu initialement pour vivre une expérience, découvrir comment se passe un casting, le Nordiste a eu le bonheur de passer les différentes étapes en recevant à chaque fois des retours très encourageants, ce qui ne l’a pas empêché de se présenter sur ces auditions aveugles avec une bonne dose de stress. « On a proposé huit chansons et on a suivi les conseils des équipes de l’émission pour choisir celle des auditions à l’aveugle. Une minute avant de passer, j’étais pétrifié, je tremblais comme une feuille, je n’avais plus les mots, avoue-t-il. Heureusement une fois sur scène, j’ai été porté par la musique et je me suis souvenu des paroles. » Reste à savoir si sa performance a convaincu un coach de se retourner. 

« The Voice », ce samedi 8 mars (21 h 10) sur TF1. Le groupe « Diplomatico » sera, par ailleurs, en concert le 13 mars à l’Antre de bières à Maubeuge  ; le 5 avril à l’espace socio-culturel de Fort-Mardyck ; le 9 avril à Boulogne sur mer ;le 26 avril à La Grange à Vieille Église  ou encore le 3 mai à Guînes.

François Berléand n’avait pas prévu « La note » dans sa partition

François Berléand est ravi de partager cette aventure avec Sophie Marceau. © Bernard Richebé

Après trois belles dates dans la région (deux au Colisée de Roubaix et une à Calais), ces derniers jours, François Berléand et Sophie Marceau prendront le cap plus au Sud pour la suite et la fin de la tournée de la pièce de théâtre « La note », qui marquait le grand retour au théâtre d’une comédienne qui y est rare depuis le début de son immense carrière.

« ça a été une bonne surprise de la voir revenir sur scène et c’est un vrai régal de faire cette pièce ensemble, Sophie est travailleuse, simple, toujours de bonne humeur, elle n’est pas du tout capricieuse, apprécie son camarade de jeu. Dès le départ, elle a eu un vrai impact sur le succès de la pièce puisqu’il a suffi d’un article de presse et en deux jours tout était complet. Le directeur du Colisée de Roubaix me disait qu’on aurait pu faire 5-6 dates supplémentaires sans problème. »

Pour la petite anecdote, François Berléand n’aurait pourtant pas dû jouer dans cette pièce : « On m’avait sollicité pour faire des lectures mais j’avais déjà des choses prévues et j’ai tout de suite annoncé que je ne pourrais pas la faire. J’ai trouvé le texte intéressant et peu de temps après, je me suis finalement désengagé d’un projet, j’ai rappelé l’autrice en lui disant que si le rôle était toujours disponible, je le prenais. »

Si la tournée s’achève prochainement, le comédien ne va toutefois pas disparaître de la scène médiatique. On le verra à plusieurs reprises ces prochains mois aussi bien sur petit que sur grand écran. Dès le 7 mai sortira ainsi au cinéma le film « Anges et Cie », dans lequel il incarne Cupidon. Un film avec notamment Élodie Fontan et Romain Lancry. « On vient de finir la post-synchro, je n’ai pas encore vu le résultat final mais je suis sûr que ça va être drôle, je suis entouré d’une bande de jeunes comédiens formidables. On suit un couple de jeunes amoureux que deux anges gardiens vont tenter de séparer. »

On le retrouvera aussi à une date encore indéterminée sur France Télévisions pour une série intitulée « Alpha » : « Pour une fois je joue un gentil, une sorte de professeur d’écologie dans une faculté qui compte dans ses classes un étudiant brillant mais qui envoie promener ses études pour se consacrer à la défense de la planète qu’il refuse de voir mourir sous ses yeux, explique-t-il. Le problème, c’est qu’il va commettre des actions illégales en prenant en otage les enfants de patrons de grandes entreprises qui polluent énormément. Ils demandent une rançon qu’il va donner à une fondation que je dirige mais sans que je sache, au départ, comment cet argent a été récolté. »

François Berléand a également tourné dans un film pour Amazon de Simon Astier une parodie de SWAT : « C’est avec la bande de Kaameloot, c’était très drôle à faire, c’est potache, je suis le chef de la nouvelle unité spéciale (la Nus, vous aurez saisi vers quelle direction le propos se dirige). » On le retrouvera aussi dans la série, « Le remplaçant », sur TF1, avec Joey Starr. Bref, si « La note » se conclut prochainement, François Berléand a encore bien des partitions à jouer cette année.

Avec « Joseph », Lucien Jean-Baptiste fait un beau clin d’oeil à Columbo

Lucien Jean-Baptiste, un policier pas comme dans les autres dans Joseph, la nouvelle série de TF1. (c)Jean-Claude Lother/TF1

 La série policière est un genre qui fonctionne très bien en France mais encore faut-il amener sa petite touche d’originalité pour se démarquer dans une offre de plus en plus conséquente. Ces derniers temps, les chaînes et les réalisateurs ont beaucoup misé sur le caractère du personnage principal. C’est le cas de « Joseph », incarné par Lucien Jean-Baptiste, qui débarque ce jeudi 5 mars (21 h 10) sur TF1. Un policier qui n’en a ni la tenue, ni le profil mais qui n’est pas sans rappeler l’un des inspecteurs les plus célèbres de l’histoire de la télévision.

« Cette série est, en effet, née de mon admiration pour Columbo mais c’est lié aussi au travail que j’aime faire dans mon cinéma avec ces anti-héros qui arrivent à faire des grandes choses, précise le comédien. Ça avait commencé avec mon film « La première étoile » et l’histoire de ce père de famille désargenté qui doit apporter du rêve à ses enfants. J’avais dit à Sébastien Mounier, le scénariste avec qui je travaille, que j’aimerais créer une série où un petit mec arrive chez les riches, des personnages un peu dédaigneux, et qu’ arrive à les retourner. »

Le principal écueil à éviter était évidemment de faire un copier-coller : « Ce serait stupide car Columbo est unique, Peter Falk est unique. L’objectif c’est de prendre l’ADN de la série, tout comme Columbo avait pris l’ADN d’Hercule Poirot, d’Agatha Christie, précise-t-il. De nombreuses séries sont des matrices non avouées de Colombo. Là, on a repris cet ingrédient de l’intrigue inverseé, cette partie d’échecs qui s’installe entre le criminel et l’enquêteur. »

Si Joseph travaille, lui aussi, en solo, il a, en revanche, une famille qui l’accompagne. Une ex-femme dont il n’arrive pas à divorcer, un fils et surtout une mère au caractère bien trempé. « C’est un peu le fil rouge et un élément de distanciation avec Columbo dont on ne voit jamais la famille », poursuit le comédien. Un policier qui n’a pas de collègues pour l’accompagner sur ses enquêtes et que l’on ne voit quasiment jamais dans un commissariat : « On s’est dit que ce serait bien de ne pas dire non plus son poste exact. Quand il arrive les gens ne pensent pas qu’il est de la police car il arrive toujours de façon un peu détourné. L’intérêt est de voir comment il va résoudre le crime et il a fallu trouver à chaque fois un petit élément, un détail qui va faire qu’il a tout d’un coup un soupçon et ensuite s’engage ce petit jeu où il va avancer ses pions pour faire commettre la faute au meurtrier. »

Lucien Jean-Baptiste désirait aussi soigner les différentes arènes de tournage : « Je souhaitais que l’on découvre différents milieux : celui de la cuisine, du golf, de la couse au large, de la musique. .. » Dan un souci de détails, même l’habillage du générique a été soigneusement pensée avec à chaque fois un petit élément dans le « O » de Joseph en lien avec l’univers de chacun des épisodes, comme une spatule pour la cuisine par exemple . Chacune des enquêtes a été validée par des consultants policiers afin que tout soit le plus crédible possible. Le tout saupoudré de belles touches d’humour.

« Joseph », dès ce jeudi 6 mars (21 h 10) sur TF1. Avec Lucien Jean-Baptiste, Claire Borotra, Firmine Richard…

Pierre-Louis Jozan, un « papa moderne » sur la scène du Spotlight

Pierre-Louis Jozian sera ce samedi 8 mars sur la scène du Spotlight. (c) Sébastien Vallée

C’est en conduisant son fils à l’école que le comédien Pierre-Louis Jozan a eu l’idée de se lancer dans l’aventure du seul en scène. « Je faisais jusque-là du théâtre mais en voyant tous ces papas le matin ou le soir à la sortie de l’école, je me suis dit que l’on était une génération charnière, que les choses commençaient à changer, explique-t-il. À l’époque de nos parents, les pères travaillaient beaucoup mais ne faisaient pas grand-chose à la maison et j’ai eu envie de parler de ça. »

Franchir le cap n’était pas forcément évident mais l’artiste a pu compter sur le soutien de Mathilde Moreau, directrice d’un café-théâtre à Nantes, habituée à travailler avec des humoristes « J’avais un trac immense mais c’était en même temps jouissif, j’avais besoin de me donner des challenges, faire ce saut dans l’inconnu, découvrir l’interaction avec le public, les improvisations, poursuit-il. Mathilde m’a aussi apporté un œil féminin sur ce que j’avais écrit. »

« Papa moderne » se veut un spectacle qui dépasse le stand-up : « J’ai essayé d’avoir les codes du stand-up mais en gardant un côté théâtral et en amenant des choses très visuelles, indique-t-il. Des programmateurs et humoristes aguerris m’avaient dit qu’un spectacle n’est pas prêt avant la centième et de fait il y a un rythme à trouver, je vois l’évolution au fur et à mesure. »

Dans son spectacle, Pierre-Louis Jozan ne cherche pas à réhabiliter les hommes : « Je veux juste dire que les choses vont dans le bon sens, indique-t-il. Les couples de mon âge cassent les codes, il y a une vraie volonté de changer le fonctionnement familial même si le modèle de la société patriarcale est très ancré pour tout le monde. »

Pendant toute la phase d’écriture, l’humoriste a donc guetté dans les moindre détails les conversations lors des soirées entre amis, les discussions entre parents de l’école : « J’ai une copine qui, sur la question de la charge mentale, m’a donné bien de la matière et j’ai aussi fait des recherches, j’ai regardé des conférences sur l’éducation, le fait qu’on nous demande d’être des parents parfaits, ce qui est impossible, s’amuse-t-il. J’évoque bien sûr l’éducation positive et j’offre aux spectateurs un concept unique pour gérer les enfants. Rien que pour ça, il faut venir me voir ».

Impatient de vivre sa grande première au Spotlight, Pierre-Louis Jozan se réjouit même d’un petit clin d’œil du calendrier : son spectacle à Lille est programmé le 8 mars, soit à l’occasion de la journée internationale du droit des femmes.

« Papa moderne », un spectacle de Pierre-Louis Jozan, ce samedi 8 mars (21 h) au Spotlight à Lille.

Avec Marc-Antoine Le Bret, l’imitation a aussi voix au chapitre au festival « Humour en Weppes »

Marc-Antoine Le Bret est l'une des têtes d'affiche du festival Humour en Weppes cette année.

L’édition 2025 du festival « Humour en Weppes » démarre ce jeudi 6 mars avec Laura Domenge en ouverture puis, dès vendredi, la salle Vox de La Bassée accueillera Marc-Antoine Le Bret, que les auditeurs peuvent entendre tous les jours de 18 h à 19 h 15 dans « Le Bret King News » sur RTL.

Les organisateurs ont réussi un joli coup en parvenant à programmer l’un des meilleurs imitateurs du moment pour un spectacle qui mêlera sketchs, improvisations et actualités, ce qui permet de livrer à chaque fois une performance différente : « Il y a tout un passage sur l’actualité de la semaine voire parfois du jour, sous forme de questions-réponses avec le public, c’est là que je fais souvent pas mal d’improvisations, précise-t-il. Sinon, il y a aussi une partie où j’imagine à quoi vont ressembles les médias en 2040 et notamment quelques émissions de télévision. »

Chaque événement est susceptible de faire évoluer le spectacle : « Tous ces changements de gouvernement, c’est intéressant car ça permet d’amener de nouvelles voix même si parfois ça ne dure pas longtemps, indique Marc-Antoine Le Bret.  J’avais facilement réussi à imiter Michel Barnier mais il n’est resté que deux ou trois mois donc je ne m’en suis pas servi longtemps. » L’humoriste a, en effet, pour habitude de mettre en retrait les personnages qui disparaissent de la scène médiatique. « Je ne faisais plus François Bayrou puisqu’on n’entendait presque plus parler mais là il a effectué un retour en force. »

Politiques, artistes, sportifs : l’imitateur explore tous les registres et termine d’ailleurs avec un sketch où il enchaîne un maximum de voix. Souffrant de trouble de l’attention, Marc-Antoine Le Bret avoue avoir généralement du mal à se concentrer longtemps sur quelque chose mais son cerveau s’active dès qu’il entend une voix intéressante. « Quand j’étais à l’école, je regardais mes professeurs, je ne les écoutais pas mais si certains avaient une intonation étonnante ou originale, je le retenais tout de suite. »

Parmi les nouveautés, on peut noter celle du chanteur Orelsan et parmi celles qui fonctionnent le mieux auprès du public, on retrouve Gabriel Attal, Vincent Cassel ou encore Jean-Claude Van Damme. « J’écoute beaucoup la radio et dès qu’on parle d’un nouveau ministre ou d’un nouveau sportif, j’essaie tout de suite de voir si la voix est intéressante, si elle est imitable ou non, explique-t-il. Parfois, ça vient très vite, parfois je mets énormément de temps comme ce fut le cas avec Nagui par exemple. »

Les autres spectacles du Fesival Humour en Weppes : Roman Doduick le 8 mars (20 h), Pierre Thévenoux, le 9 mars (17 h), soirée jeunes talents le 13 mars (20 h), soirée de gala le 14 mars (20 h), Elodie Arnould le 15 mars (20 h), Thaïs le 16 mars (17 h). Tous ces spectacles ont lieu salle Vox à La Bassée. Les Jumeaux le 21 mars (20 h), espcare culturel des étangs à Aubers. Booder le 22 mars (20 h) et Bernard Mabille le 23 mars (18 h 30), salle Gallicante à Hantay.