Gaétan Petit réalise son rêve d’enfant

Gaétan Petit sera la semaine prochaine en première partie d'Erick Baert.. Photo Tintin reporter

Un diadème et une brosse à dents : il n’en fallait pas plus, gamin, à Gaétan Petit pour se confectionner un micro-casque et faire le show dans les soirées familiales. « Dès mon plus jeune âge, j’ai voulu monter sur scène, faire rire les gens, je ne sais pas d’où ça vient car je n’ai personne qui vient du monde du spectacle dans mon entourage », indique-t-il.

Le jeune homme a pourtant mis du temps à se lancer. « Je n’ai jamais eu le courage de le faire jusqu’à ce que je découvre une école du rire, des arts et de l’humour à Mouvaux en 2018. Il fallait présenter un sketch de cinq minutes pour les auditions », se souvient-il.

Deux ans plus tard, après le premier confinement, il décida qu’il était temps de s’y mettre pleinement et de monter son spectacle. « J’avais des sketchs sur ma ville de Fouquières-lès-Lens, sur ma femme, sur mon rôle de surveillant dans un lycée et j’ai construit mon spectacle d’une heure en partant de ces trois thèmes. Je suis venu demander à l’ancienne patronne du Spotlight si je pouvais avoir une date et c’est comme ça que tout a vraiment commencé. »

S’il ne se considère pas encore comme « un collègue » de ses idoles Dany Boon, Franck Dubosc, Jérôme Commandeur ou Maxime Gasteuil, Gaétan Petit tourne de plus en plus et pas seulement dans la région avec son spectacle, Un ch’ti va la vie, où il dépeint sa vie dans les corons avec ses copains, sa famille mais aussi avec les élèves du lycée où il travaille toujours à mi-temps, à Avion. « J’aurais sans doute pu arrêter mais j’ai eu un enfant et j’avais besoin de la sécurité d’un salaire fixe qui rentre tous les mois, avoue-t-il. En plus, au lycée, tout le monde me soutient. Ils sont tous venus me voir sur scène ».

Après avoir effectué la première partie de Jean-Marie Bigard et Sellig, il fera la semaine prochaine celle d’Erick Baert. « C’est à chaque fois l’occasion de recevoir des conseils et ce sont de super moments. J’ai la vidéo où Bigard m’annonce, je la garde précieusement dans mon téléphone, sourit-il. Récemment, Franck Dubosc qui avait vu un de mes sketchs m’a aussi envoyé un message sur Instagram pour me donner quelques conseils. »

Également à l’affiche d’une pièce de théâtre, D’un sexe à l’autre, avec Mathilde Schrevel, Gaétan Petit se réjouit à l’avance de jouer son spectacle cet été à Avignon. « J’en attends beaucoup, peut-être même trop, mais je me dis que ce sera l’occasion de voir du monde. »

Gaétan Petit sera sur le plateau « jeunes talents » du Festival Humour en Weppes, ce jeudi 14 mars (20 h) à la salle Vox à La Bassée ; au Hurlu Comédy Club de Mouscron le vendredi 22 mars à 20 h 30 ; en première partie d’Erick Bart le samedi 23 mars à La Gallicante à Hantay ; le venderedi 29 mars (20 h 30), salle Robert Delefosse à Wattignies et au Spotlight, à Lille, les mercredis 10 avril, 8 mai et 5 juin, à chaque fois à 19 h.

Manon Azem renoue avec un rôle de flic dans Mercato

Manon Azem a beaucoup apprécié le tournage avec Arnaud Ducret. Photo François Lefebvre UGC/Itinéraire prroduction/TF1

Après avoir incarné pendant quatre saisons le lieutenant Sara Casanova dans la série Section de recherches sur TF1, la comédienne Manon Azem avait décidé en 2016 de tourner la page et de ranger la tunique de flic pour un moment. « Je m’étais jurée de ne reprendre un rôle de policière qu’à la condition qu’elle soit un peu différente, ripoux ou avec de vraies particularités. Là, dans Mercato, avec le rôle de Nora Kader, je trouve qu’on prend le contre pied des séries policières habituelles, une sorte de version 2.0, où l’on amène du second degré et beaucoup d’actions », indique-t-elle.

La comédienne aurait voulu faire toutes les cascades mais ce ne fut bien sûr pas possible pour des raisons d’assurances : « J’aurais aimé faire la scène où on saute de l’avion mais on m’a dit que ça n’allait pas le faire, sourit-elle. J’ai, malgré tout, beaucoup travaillé en amont avec un cascadeur pour être crédible en flic, j’ai appris à faire des clefs de bras, à recharger un gun… » Un rythme intense qui ne lui a pas fait peur bien qu’elle soit sportive sur courant alternatif : « Je suis très extrême, poursuit-elle. Soit je fais énormément de sport, soit je ne fais rien du tout. J’ai toujours rêvé de faire de la boxe mais je n’ai jamais osé, j’ai toujours eu peur pour mon nez. »

Dans la série, elle incarne une policière qui va, avec son équipe, devoir composer avec l’arrivée d’un flic parisien, muté à Marseille après avoir malencontreusement blessé par balle un footballeur star recruté par l’OM. Un choc entre deux flics qui n’ont rien en commun mais qui vont devoir apprendre à travailler ensemble. Dans le rôle du Parisien un peu coincé et gaffeur, on retrouve Arnaud Ducret. « Je connaissais l’artiste mais je ne l’avais jamais vu, ça a été une rencontre fabuleuse, se réjouit Manon Azem. On a le même rapport à la comédie, la même exigence vis-à-vis du texte. Il est tellement joyeux, on a travaillé dans une trop bonne ambiance, il n’y a pas eu une journée sans fous rires pendant les trois mois de tournage. »

La comédienne a également apprécié les caractéristiques de son personnage : « Les codes ont changé, je ne suis pas la faire-valoir du policier, c’est moi qui cours, qui tire, qui conduis la voiture à 200 km/heure (joli clin d’oeil à la saga Taxi de Luc Besson). C’est chouette d’avoir déstructuré tout ça, sans tomber dans les clichés. Nora est présentée comme une femme forte mais elle est aussi sensible, elle a ses failles, il y a des nuances. »

Un joli rôle pour Manon Azem, qui vient, par ailleurs, de finir le tournage du film Le routard au Maroc avec Hakim Jemili et Michel Blanc, où elle joue le rôle d’une guide dans le désert. On la retrouvera aussi prochainement à l’affiche d’Abime avec Julie Gayet.

Mercato, mini-série en 8 épisodes, dès ce jeudi 14 mars (21 h 10) sur TF1.

Photo François Lefebvre Itinéraire Production/ UGC/ TF1

Michael Jones heureux de continuer à faire vivre les chansons de Jean-Jacques Goldman

Elsa Esnoult sera sur la scène du théâtre Sébastopol. Photo Tintin reporter

Complice de Jean-Jaques Goldman sur scène pendant plus de quinze ans, Michael Jones a accepté de monter sur scène aux côtés d’artistes de la nouvelle génération pour reprendre les plus grands tubes de son ami dans le spectacle Héritage Goldman  que la troupe revient jouer au Zénith de Lille, ce mercredi 13 mars, moins d’un an après un premier passage qui avait mis le feu à l’Arena nordiste.

Michael, quand Erick Benzi vous a proposé le projet, avez-vous tout de suite répondu oui ?

« Oui. J’avais participé à l’enregistrement des deux albums et la tournée était donc une suite logique. J’ai vite accepté car ça me permettait de faire revivre les chansons d’un proche. »

Avez-vous eu un rôle particulier auprès des jeunes artistes qui vous accompagnent sur la tournée ?

«J’ai surtout le rôle du chef d’orchestre, le directeur musical est Erick Benzi. Je fais un travail musical avec eux, je vois la façon dont ils perçoivent les chansons, la façon dont ils les interprètent mais on tient à ce qu’ils conservent tous leur personnalité. » 

Ce n’est pas un tribute mais une réorchestration, c’était une volonté forte de votre part ?

« Reprendre des chansons tout le monde le fait, on voulait que ce soit différent. Nous ne sommes pas en concurrence avec le spectacle de Goldmen, où le chanteur a vraiment une voix qui ressemble à celle de Jean-Jacques. »

On imagine que le choix des chansons n’a pas été évident à réaliser

« Le choix a été difficile, nous sommes partis avec une liste de chansons. On en a même préparé plusieurs en plus au cas où et sur les premiers concerts on a un peu tout essayé en suivant les réactions du public pour ajuster et en ajouter ou en retirer. Ceux qui ont vu le spectacle l’an passé et qui reviennent cette année ne verront pas la même chose. »

Le casting a-t-il évolué avec le temps ?

« Non. On a eu un seul départ, Nérac, pour des raisons professionnelles. Il a un travail, une famille, il ne pouvait pas se permettre d’être sur les routes tout le temps mais ça ne veut pas dire qu’il ne reviendra pas de temps en temps et, a priori, il ne sera pas remplacé. »

Avez-vous demandé à Jean-Jacques Goldman ce qu’il en pensait et est-il venu vous voir ?

« Non il n’est pas encore passé mais il viendra sûrement et je pense qu’il n’est pas inquiet. Il avait écouté les deux albums et il avait justement dit ce qu’il en pensait. Ça lui plaît.  »

En voyant « Je vais t’aimer », Michel Sardou a eu le déclic, il a repris la chanson alors qu’il avait décidé d’arrêter, est-ce que vous espérez le même phénomène avec Jean-Jacques ?

« La seule personne qui a la réponse, c’est lui-même. Par ailleurs, j’ai vu le spectacle sur Michel Sardou « Je vais t’aimer », c’est super bien.

Avez-vous le temps en parallèle de mener d’autres projets personnels ?

« Il y a eu plein de nouveautés, des albums ou des EP pour Lilian Renaud, Mary Cooper ou encore Céphaz. Pour le moment, je travaille sur le live, j’ai déjà assez de boulot comme ça. On verra plus tard.  »

« Héritage Goldman », ce mercredi 13 mars au Zénith de Lille mais aussi à Saint-Amand le 22 juin et à Scénéo (Longuenesse) le 13 octobre.

Joséphine de Meaux a réintégré avec joie le groupe des affaires sensibles

Joséphine De Meaux ici entouree de Vincent Elbaz et des autres membres de-lequipe. Photo-Gilles Gustine:FTV/CPB-Films

Après le succès d’audience du premier opus de Tout le monde ment, suivi par près de 4 millions de téléspectateurs en septembre 2022, France 2 diffuse ce mercredi 13 mars (21 h 10), un deuxième épisode de cette série policière bâtie autour d’une équipe un peu spéciale, le groupe des affaires sensibles dont la mission est de coincer les intouchables, les puissants, qu’ils s’agissent de riches hommes d’affaires ou de personnalités du monde de la politique ou du show-business.

Mené par une jeune procureure, Alice Mojodi (Mariama Gueye), ce groupe aux méthodes non conventionnelles comprend différents profils qui ne le sont pas davantage avec notamment un ancien flic, Vincent Verner (Vincent Elbaz), véritable électron libre ou encore Malory (Joséphine de Meaux), une pirate informatique.

Retrouver tous ses camarades de jeu a été un vrai bonheur pour la dernière nommée : « Au départ, on avait fait un unitaire mais qui était tout de même pensé pour avoir une éventuelle suite, ce que l’on espérait après le succès du premier épisode et le plaisir que l’on a eu à tourner tous ensemble », confie-t-elle.

Absolument pas geek, à l’inverse de son personnage, Joséphine de Meaux apprécie Malory, « son côté un peu mystérieux, on sent qu’elle a eu une vie mouvementée, elle a vécu des choses difficiles qui ne sont dévoilées qu’au compte-goutte. On sait qu’elle n’a plus la garde de ses enfants et on comprend qu’elle doit avoir des addictions. Elle a un caractère assez franc, un côté geek, un peu chien perdu mais ça ne l’empêche pas d’être attachée aux autres membres du groupe, elle s’entend bien avec De Grève (Thomas Silberstein), elle est plus entre chien et chat avec Verner.

La comédienne avoue avoir été séduite par l’approche de la réalisatrice Hélène Angel : « J’avais confiance en le fait qu’elle n’allait pas faire une énième série policière, elle rentre dans le détail, dans l’humanité des personnages. Tout le monde a une vraie place, on n’est pas dans l’éternel rapport hiérarchique. On fait un peu exploser la fonction, l’interaction entre les personnages n’est pas stérile comme c’est souvent le cas. Hélène a su insuffler un état d’esprit qui a été repris pour ce deuxième épisode par Akim Isfer. »

Dans cette nouvelle aventure, le groupe des affaires sensibles enquête sur le meurtre d’une jeune femme, qui avait porté plainte pour agression sexuelle contre un acteur très populaire de série policière, Mathieu Lecerf (incarné par Julien Boisselier). Une histoire qui fait forcément écho à l’actualité. « Ce n’était pas un projet évident, le sujet est tellement épineux, tellement sensible, avoue Joséphine de Meaux. Il ne fallait pas le traiter n’importe comment, il fallait raconter quelque chose de profond et vrai sans tomber dans certains écueils car la fiction est quand même un moyen de changer les regard sur certaines choses. Il ne fallait pas tomber dans la caricature mais il y a une mise en abîme puisque l’on sait que ce sont des choses qui se passent vraiment dans ce milieu-là. »

Actuellement en plein tournage du prochain film de Franck Dubosc, Joséphine de Meaux sera aussi à l’affiche fin avril du film d’Ivan Caldérac N’avoue jamais, où elle incarne l’une des trois enfants d’un couple, constitué d’André Dussolier et Sabine Azéma, qui traverse une crise après cinquante ans de mariage.

« Tout le monde ment 2 », ce jeudi 14 mars (21 h 10) sur France 2.

Photo Gilles Gustine/FTV/CPB Films.

Une petite promenade dans « Les bois assassins » ?

Soufiane Guerrab et Hélène de Fougerolles enquêtent dans une forêt mystérieuse. Photo Caroline Dubois/FTV/Mediawan

Un meurtre étrange, une jeune femme (Raika Hazanavicius) qui vit recluse en pleine forêt et que beaucoup de villageois considèrent comme une sorcière, des affaires de famille… Bienvenue dans les Cévennes pour un polar, « Les bois assassins » pas vraiment comme les autres. L’enquête est menée par un duo pas toujours en phase composé du lieutenant Gaëlle Thomas (Hélène de Fougerolles) de la gendarmerie locale et du capitaine Malik Dahmani (Soufiane Guerrab), policier parisien, muté provisoirement suite à une enquête interne. Entretien avec le comédien dont la cote de popularité a explosé depuis son rôle dans la série Lupin sur Netflix aux côtés d’Omar Sy…

Soufiane, qu’est-ce qui vous a séduit dans ce scénario ?

«  J’aime beaucoup rencontrer les gens avant de voir les histoires que l’on va raconter, voir vers où on se dirige et le discours de la réalisatrice Anne Fassio m’a plu. Sa façon de sortir du cadre de ce que l’on peut voir habituellement dans une enquête policière. »

Parlez nous de votre personnage, le capitaine Malik Dahmani, parachuté dans les Cévennes, où il n’est pas le bienvenu et qui doit composer avec un monde qui a des codes différents et surtout des secrets…

« C’est un personnage qui va se retrouver livré à lui-même, à un moment compliqué de sa vie, dans un environnement en adéquation avec sa solitude, en plein milieu de cette forêt qui constitue un très bon cadre. Il doit faire face à ses angoisses et ses problèmes, en ressortir pour espérer repartir plus solide que lorsqu’il est arrivé. »

Le scénario est inspiré de faits réels, est-ce que ça change quelque chose pour vous ?

« Oui, je préfère les histoires vraies, où rien n’a été inventé. On fait moins de fautes dans la naration et c’est forcément plus crédible. Des histoires comme celle de cette fille qui vit dans la forêt, il y en a beaucoup, j’ai vu des documentaires, il y a énormément de gens qui se réfugient dans la forêt, qui s’isolent du monde urbain, comme les ultra sensibles qui ne supportent plus les ondes 5 G et qui choisissent délibérément se réfugier dans des endroits naturels. »

Vous êtes campagne ou vrai citadin ?

« J’adore la nature mais en étant accompagné, je n’aime pas être tout seul, la solitude telle qu’elle est montrée dans le film. Je pense qu’on a tous sans doute besoin de se retrouver parfois avec la nature, notre véritable environnement. Je crois beaucoup aux énergies. »

Votre carrière a pris une énorme dimension ces dernières années, vous devez être bien plus sollicité, ça a changé votre approche du métier et des rôles que l’on vous propose ?

« J’ai toujours été très sélectif, je fais très attention à ce que je fais, uniquement des choses que j’ai moi-même envie de regarder, qui véhiculent au moins un minuscule message. Même si c’est du divertissement, on porte quand même une responsabilité. »

D’autres projets à venir ?

« Oui, il y a de belles choses qui arrivent. Je laisse les principaux concernés en parler les premiers mais c’est du costaud. »

« Les bois assassins », ce samedi 9 mars (21 h 10) sur France 2.

Photo Caroline Dubois / FTV / Mediawan