Premier grand rôle pour Tom Villa dans Mademoiselle Holmes

Tom Villa forme un joli duo avec Lola Dewaere dans Mademoiselle Holmes. Photo Olivier Schmitt/Marysol/TF1

Humoriste, chroniqueur, co-auteur des spectacles de Jeff Panacloc ou encore Arnaud Ducret, Tom Villa a souvent mis en avant ses talents d’écriture mais cette fois le comédien a accepté de se mettre dans les chaussons d’autres auteurs pour camper un Watson des temps modernes dans la nouvelle série de TF1, Mademoiselle Holmes, où il forme un joli duo avec Lola Dewaere.

Arrière petite-fille du célèbre détective britannique Sherlock Holmes, Charlie Holmes vit avec son grand-père (Daniel Prevost). Policière, sous traitement pour des troubles de l’humeur, elle est cantonnée à de basses besognes jusqu’à ce qu’un accident ne la pousse à ne plus prendre ses médicaments et réveille des facultés insoupçonnées et notamment une intuitivité exceptionnelle qui va vite la propulser au rang de super enquêtrice.

Une aubaine pour son stagiaire, Samy Vatel, le personnage de Tom Villa, un jeune médecin légiste tout juste sorti d’école : «Samy était dégoûté au départ d’être associé au couteau le moins aiguisé du tiroir, relégué à la rubrique des chiens écrasés mais grâce à l’accident qui va réveiller en elle le don de son ancêtre, dès la première enquête, ce ne sera plus du tout la même Charlie Holmes qu’il va accompagner. »

La complicité entre les deux personnages va vite s’avérer un point fort de la série : « On avait déjà tourné ensemble sur un épisode d’Astrid et Raphaëlle donc ça a permis de briser la glace plus rapidement et c’est toujours chouette de démarrer une nouvelle aventure, de nouveaux personnages, il y avait tout à créer ensemble », indique-t-il.

Tom Villa exprime aussi une vraie fierté de toucher à l’univers de Sherlock Holmes : « C’est sympa de toucher du doigt une franchise mondialement connue avec l’avantage de ne pas avoir de point de comparaison entre eux et nous car ce n’est pas la même époque et mon personnage n’est, lui, pas un descendant de la famille de Watson ».

Des différences qui ne l’ont pas empêché de revisionner la série de la BBC, Sherlock, lorsque le projet de Mademoiselle Holmes est devenu concret afin de se replonger dans l’atmosphère des romans de Sir Arthur Conan Doyle.

« Mademoiselle Holmes », mini-série en 6 épisodes de 52 minutes, dès ce jeudi 11 avril (21 h 10) sur TF1 avec Lola Dewaere, Tom Villa et Daniel Prevost.

 

Romain Watson, de la pop sur fond de science-fiction

Romain Watson vient de sortir son nouvel album.

Révélation 2023 en chanson française dans un concours régional organisé par radio France, avec notamment le titre L’amour, Romain Watson poursuit, depuis, son bout de chemin avec la sortie il y a quelques jours, le 5 avril, de son nouvel album Comment j’ai disparu.

« Il a fallu deux ou trois ans de gestation, ça a pris une direction puis une autre, confie-t-il.  On aurait pu le sortir l’an passé mais finalement on a préféré attendre un peu et surfer sur la victoire dans ce tremplin. »

Lors du Festival des enchanteurs, le public a, enfin, pu découvrir vendredi les titres de ce nouvel album de pop française : « J’y évoque notre part d’enfance qu’il ne faut pas oublier et la nécessité de prendre conscience de ce qui est essentiel dans nos vies. Le tout avec un fond de science-fiction, dont je suis fan depuis tout petit, et qui explique d’ailleurs le titre. »

Adepte des jeux de rôle, Romain Watson avait aussi écrit Sorciers, une trilogie de livres fantastiques avec son frère mais aujourd’hui il met son écriture au service de sa musique et fait également des arrangements, de la production musicale et du mixage. Sa compagne, Mélanie, reste son premier public, sa première juge aussi : « Quand j’écris une chanson, c’est toujours elle que j’essaie de séduire dans un premier temps, si j’ai sa validation, je sais que ça passe, sourit-il. On a commencé à faire de la musique ensemble avant d’être un couple, on a toujours été franc l’un envers l’autre donc je sais qu’elle va oser me le dire quand elle n’aime pas même si elle aura les mots pour le dire. »

Au fil des années, Romain Watson a construit un studio de plus en plus grand à son domicile, ce qui lui permet de gérer ses diverses casquettes et d’assumer son statut d’indépendant : « Je suis en auto-production et ça me va très bien car je n’ai pas trop envie de faire des concessions sur le plan musical. »

Récemment, il a fait la première partie de Lombre au Pharos, une belle expérience qu’il espère renouveler à l’avenir avec d’autres artistes du même acabit.

L’album de Romain Watson, « Comment j’ai disparu », est disponible depuis le 5 avril.

Lien d’écoute : https://linktr.ee/WatsonRom?lt_utm_source=lt_share_link#377038161

Home jacking, la série qui prend le cerveau en otage

Yannick Choirat est l'un des personnages principaux de Home jacking. PHOTO OCS

Et si à chaque épisode toutes vos certitudes étaient balayées d’un revers de main. Plus que jamais dans la série Home jacking, proposée depuis ce dimanche 7 avril par OCS, il convient de se méfier des apparences et de nos premières intuitions.

Le point de départ, c’est une agression dont sont victimes à leur domicile, un couple aisé, Isabelle (Marie Dompner) et Richard Deloye (Yannick Choirat) mais très vite on comprend que la vérité n’est peut-être pas celle que l’on croit, qu’une part de mystère entoure chaque personnage et que cette maison, à nulle autre pareille, avec ses ouvertures cachées et ses souterrains, recèle bien des secrets.

« C’est jubilatoire comme un manège, tu pars d’un fait concret et tu te retrouves ensuite bringuebalé dans tous les sens, image Yannick Choirat. Tu as un événement central avec une dramaturgie diffractée comme un rubik’s cube. Tu regardes à chaque fois d’un nouveau point de vue et tu te perds, d’autant que l’action se passe à différentes périodes. C’est un véritable jeu de piste. »

« Quand tu reçois le scénario, tu tournes les pages rapidement, tu crois savoir et trois pages plus tard tu t’aperçois que tu n’as rien compris, abonde Sofia Lesaffre, qui joue Yasmine Arrigue, une jeune femme dont le père a disparu dans des conditions troubles. Un regard, un sourire, une phrase te font te requestionner. Le téléspectateur a accès à tous les points de vue et mène lui-même son enquête. »

Ce thriller complexe a été écrit par Florian Meyer et Tigran Rosine avec l’aide d’Emmanuelle Faguer. « On avait commencé à écrire les deux premiers épisodes, on avait la mise en place de la mécanique de cette énigme qui est un vrai puzzle à reconstituer avec une vérité qui naît de la somme de tous les points de vue et comme nous avions des personnages féminins forts et complexes, on souhaitait avoir un avis de femme », ont-ils expliqué, le mois dernier, à l’occasion de la présentation de la série lors du festival Séries Mania à Lille.

Renforcés par la présence de cette maison extraordinaire qui est un personnage à elle seule, les comédiens avouent avoir pris un réel plaisir à travailler dans cette série qui sort des codes classiques. « C’est pour ça que l’on y va, parce qu’il y a un challenge, quelque chose que tu n’as pas déjà vu jusque-là », avoue Yannick Choirat. « Un décor aussi fort nous a facilité le travail », enchaîne Sofia Lesaffre, même si tout n’a pas été simple durant le tournage : « Il y a des scènes violentes, du yoyo émotionnel, souligne Marie Dompner. On a beaucoup travaillé en amont là-dessus avec Yannick (Choirat), les scénaristes et Hervé (Hadmar) le réalisateur. »

Au final, Home jacking réussit son pari : on réfléchit, on doute, on est surpris et on a hâte à chaque fois de découvrir l’épisode suivant pour en savoir plus.

« Home jacking », série en six épisodes réalisée par Hervé Hadmar avec Marie Dompner, Yannick Choirat, Sofia Lesaffre, Carl Malapa.  Les deux premiers épisodes sont disponibles depuis le 7 avril sur OCS ; épisodes 3 et 4 à partir du 14 avril ; épisodes 5 et 6 à partir du 21 avril.

Un livre et un spectacle : un après DALS bien rempli pour Adeline Toniutti

Adeline Toniutti a réalisé un joli parcours avec son partenaire Adrien Caby. Photo Pixeline photographie/TF1

Adeline Toniutti est une vraie pile électrique et là où d’autres auraient pu s’inquiéter de multiplier les projets dans le même laps de temps, la jeune femme, découverte par le grand public en qualité de professeure de chant de la Star Academy depuis la reprise du programme, y a vu un vrai challenge : « Je crois que j’ai donné beaucoup d’énergie et ils se sont dit celle-là, elle en a encore sous le pied, confiait-elle au début de l’aventure. Finir la Star Ac et entamer en même temps les entraînements pour Danse avec les stars, je crois que c’est du jamais vu. Je me me suis quand même posée la question de savoir si c’était jouable mais j’ai une super équipe autour de moi qui a tout fait pour m’aider. »

Pendant plusieurs semaines, elle a ainsi pu découvrir un univers qui lui était à la fois familier et inconnu : « J’ai toujours été proche des danseurs dans mes différents spectacles mais je ne savais pas quel était vraiment leur travail au quotidien. »

Plutôt à son avantage à plusieurs reprises, elle a finalement été éliminée ce vendredi 4 avril après une belle performance sur un jive avec son partenaire Adrien Caby mais aussi Jean-Marc Généreux, les juges étant, eux aussi, impliqués sur le dernier prime. « J’ai aimé toutes les danses que l’on a pu faire, le contemporain a été un moment très fort. J’ai découvert la peur avant d’entrer en piste mais là je repars sur quelque chose de très positif », a-t-elle confié, vendredi soir, sur le site internet de TF1.

Ce n’est toutefois pas la peur du jugement qui a le plus effrayé cette professeure passée pendant quelques semaines de l’autre côté de la barrière dans la peau d’une élève. « Toute ma vie, j’ai été jugée lors de concours de chant, de clarinette, de piano et puis je savais que même si je recevais des critiques ou des mauvaises notes, ce serait avec bienveillance », précise-t-elle.

Son parcours dans DALS est terminé mais Adeline Toniutti n’est pas en vacances pour autant. Son livre « Incandescente pour toujours » est en vente depuis quelques jours et elle prépare son spectacle Hey man !, prévu à Bobino le 16 avril. Dans un cas comme dans l’autre, elle revient sur les différentes épreuves qui ont jalonné sa vie et notamment sur l’accident qui a occasionné la perte momentanée de sa voix.

Les sujets abordés ne sont pas forcément les plus gais mais ils sont traités avec l’énergie et la bonne humeur qu’on lui connaît et la réussite qui l’accompagne aujourd’hui est un formidable message d’espoir pour tous ceux qui sont actuellement dans l’échec ou la douleur. 

Adeline Toniutti jouera son spectacle « Hey man ! », le 16 avril au théâtre Bobino à Paris. Son livre « Incandescente pour toujours », aux éditions du Rocher, est disponible depuis mercredi dans toutes les bonnes librairies.

Le jour du kiwi, un mélange de saveurs

Gérard Jugnot et Arthur Jugnot étaient réunis pour la première fois sur les planches pour Le jour du kiwi.

Expert-comptable à la retraite et veuf, Barnabé Leroux (Gérard Jugnot) a une vie bien réglée avec un rendez-vous hebdomadaire chez sa psy (Florence Pernel) et des habitudes alimentaires. Le vendredi, par exemple, c’est le jour de son yaourt au kiwi… Jusqu’au moment où ce dernier disparaît de son réfrigérateur. Convaincu que quelqu’un s’est introduit chez lui pour le lui dérober, il va tenter de mener l’enquête, suscitant l’inquiétude de son fils Benoît (Arthur Jugnot), qui craint un début d’Alzheimer et le supplie donc d’aller consulter un spécialiste.

Cette pièce qui a réuni, pour la première fois, les Jugnot, père et fils, sur les planches, mêle des répliques très drôles et des moments beaucoup plus émouvants. On oscille donc entre le rire et l’émotion, la complicité entre les deux hommes est évidemment l’un des points forts de cette pièce, inspirée d’une histoire vraie, et très bien écrite par Laëtitia Colombani .

« C’est arrivée au bon moment pour nous, a d’ailleurs expliqué Arthur Jugnot dans plusieurs interviews. Les gens se disent que c’est sympa de nous voir ensemble alors que si ça s’était fait quand j’avais dix-neuf ans, on aurait dit que je bénéficiais de la notoriété de mon père. Là, avec 25 spectacles à mon actif, j’ai beaucoup travaillé et je me sens légitime pour jouer avec lui. »

Les acteurs sont, de fait, tous, impeccables : Arthur Jugnot est touchant dans la peau du fiston inquiet pour la santé mentale du paternel ; Florence Pernel campe une psy bien perchée tandis que Gérard Jugnot excelle dans ce rôle du type ultra-procédurier qui multiplie les lettres de réclamations, et qui, depuis le décès de sa femme, vit replié sur lui-même.

Trois personnages qui vont voir leur vie basculer suite à la disparition de ce simple pot de yaourt au kiwi. 

« Le jour du kiwi », ce vendredi 5 avril (20 h) au théâtre Sébastopol de Lille ; le samedi 6 avril (20 h) au palais des congrès du Touquet et le dimanche 7 avril (15 h) au Manège à Aire-sur-la-Lys.