Grégori Miège s’attaque à une discrimination invisibilisée : la grossophobie

Grégori Miège est seul sur scène pour ce spectacle sur la grossophobie. © Frédéric Iovino

Avant de prendre la route du Festival d’Avignon, où il jouera du 5 au 24 juillet au théâtre du Train Bleu, Grégori Miège fait étape pendant quatre jours du 14 au 17 mai au théâtre du Nord pour présenter son spectacle « Comme tu me vois, récits d’une grossophobie ordinaire ».

Un spectacle né de l’envie du comédien de s’investir sur les questions de grossophobie, ce qui l’a amené à échanger avec le sociologue Arnaud Alessandrin et la sémiologue Marielle Toulze. « Elle m’a confirmé que c’était une discrimination encore très invisibilisée mais qu’il existait de nombreux témoignages, explique-t-il. Je me réjouissais donc de mettre en scène un spectacle avec des amateurs qui livreraient leurs expériences mais très vite ils m’ont dit que ce serait ingérable, qu’il fallait écrire une pièce et que je la joue. Ils m’ont assez vite convaincu, on a effectué une résidence d’écriture un été. »

Très vite, le théâtre du Nord a accepté d’accompagner le projet : « Cette discrimination est l’une des plus violentes. En résumé, si tu es gros c’est forcément de ta faute, c’est le seul prisme de lecture, déplore le directeur David Bobée. À force de travailler avec Grégori, j’ai pu voir les différents obstacles qu’il est obligé de traverser pour travailler normalement, les textes sont passionnants et on espère que ça donnera de la force aux personnes concernées d’avoir des outils d’affirmation de soi. Et pour les autres, il faut arrêter de se regarder de travers. Ce qui est dingue c’est que personne n’est vraiment heureux de son corps. »

Dans une société où près de la moitié des plus de 18 ans souffre de surpoids ou d’obésité, le sujet de ce spectacle est donc d’utilité publique.

Très vite, il fut également décidé que Grégori Miège serait seul sur scène pour porter des textes qui ne sont pas forcément les siens : « Il a fallu que je ramène tous ces textes à moi, même ceux écrits par des femmes, que l’on ait l’impression que c’est toujours mon histoire », précise-t-il.

Dans la mise en scène, il a été décidé de proposer la forme la plus épurée possible : « Je suis un passionné de costumes et j’avais donc au départ des idées un peu folles, pas mal de velléités esthétiques mais on s’est dit avec David que ça risquait de brouiller les pistes et qu’il fallait donc supprimer tout le superflu pour ne garder que l’essentiel », poursuit Grégori Miège.

Un spectacle auquel le comédien espère donner plusieurs vies et qu’il aimerait, par exemple, jouer dans des écoles ou des hôpitaux.

« Comme tu me vois – récits d’une grossophobie ordinaire », un spectacle interprété par Grégori Miège, du 14 au 17 mai au théâtre du Nord à Lille.

 

Emilie Deletrez oscille entre humour et émotion

Emilie Deletrez sera ce mardi 13 mai à Marcq dans son spectacle "Dieu est une caissière".

Plus le temps passe, moins Émilie Deletrez supporte l’injustice, les bobards des hommes politiques, la duplicité. A tel point qu’elle avait décidé de construire son nouveau spectacle sur le mensonge mais en creusant un peu le sujet, la comédienne et metteuse en scène nordiste s’est aperçue que cet état d’esprit était la conséquence d’une enfance pas toujours facile entre une maman schizophrène et un papa un peu affabulateur.

Dans ses précédentes créations, la jeune femme «  se cachait derrière des personnages » pour évoquer des sujets qui la touchait personnellement. « Il a toujours été un peu question de quête de soi. Dans Le journal d’une majorette, par exemple, ça parlait d’une nana issue d’un milieu populaire, qui a envie de briller et en fait c’est un peu aussi mon histoire », confie-t-elle. Un rêve qui, même si elle ne l’avais pas forcément conscientisé à l’époque remonte à sa petite enfance.

« Quand j’avais 5-6 ans, le moment un peu festif de la semaine, c’est quand j’allais au supermarché avec mon père, se souvient-elle. On avait un petit jeu, il cachait une banane dans un rayon, je devais la retrouver et ensuite aller en caisse dire que j’avais perdu mon papa pour qu’il fasse un appel et un jour la caissière m’a fait parler dans le micro, elle est alors devenue un Dieu pour moi, d’où le titre du spectacle, et j’ai pris à ce moment-là goût à parler derrière le micro ».

Pendant une dizaine d’années, son auditoire fut avant tout celui des élèves des classes où elle officiait comme institutrice spécialisée mais en parallèle, elle a découvert le théâtre d’improvisation, s’est mise à jouer de plus en plus et à attirer pas mal de monde, au point d’être un jour prête à faire le grand saut et à quitter son métier d’enseignante pour se consacrer pleinement à la scène. « J’ai eu la chance d’avoir un professeur de théâtre qui m’a dit un jour de me lancer et d’arrêter d’attendre que les autres viennent me chercher. Il avait raison, dans la vie, il faut impulser les choses. » Aujourd’hui c’est d’ailleurs, elle, qui met le pied à l’étrier à de nombreux jeunes artistes, certains totalement débutants lors de différents cours ou ateliers, d’autres plus confirmés mais encore en développement, en mettant en scène leurs spectacles.

Construction collective

Plus mature, plus confiante en ses capacités, Émilie Deletrez a, elle-même, franchi un cap supplémentaire avec ce spectacle : « Plus j’avançais dans l’écriture, plus je me rendais compte que j’étais complètement en train de parler moi. Je me suis dit qu’à 45 ans, il fallait assumer et effectuer ce virage artistique. Je voulais montrer que je n’étais pas qu’une humoriste. Dans ce spectacle, il y a bien sûr des moments drôles car ça reste mon ADN mais il y a aussi beaucoup d’émotions. C’est en fait un récit de vie, avec évidemment des choses exacerbées, et le souhait de passer le message que d’une faiblesse on peut faire une force.  Ce qui m’intéressait c’était de raconter une histoire personnelle dans laquelle chacun peut se reconnaître. Ce spectacle a été quelque part ma psychothérapie, il m’a fait grandir. »

Un seule en scène qu’elle a toutefois construit collectivement, faisant appel à une co-autrice Santine Munoz et confiant la mise en scène à Marie Liagre. « Ca évitait de tomber dans le nombrilisme et j’avais besoin de regards exigeants », précise-t-elle.

Bercée durant sa jeunesse par Zouk puis Elie Kakou, admirative de comédiennes comme Isabelle Nanty et Yolande Moreau « populaires sans être populistes », Émilie Deletrez se plaît à varier les plaisirs : « Je ne pourrais pas faire que du seule en scène comme je ne pourrais pas faire uniquement du théâtre collectif, j’ai besoin de nager entre les deux, de me prouver à la fois que je peux faire des choses seule mais aussi que j’ai besoin des autres.  »

« Dieu est une caissière », un spectacle d’Émilie Deletrez, ce mardi 13 mai (20 h) au théâtre de la Rianderie à Marcq-en-Baroeul. Prix : 15 € (10 € pour les moins de 14 ans, retraités, chômeurs et intermittents).

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Victor Pontecorvo a eu un vrai coup de foudre pour Cœurs noirs

Victor Pontecorvo ne tarit pas d'éloges sur la série Coeurs noirs, disponible sur Prime Vidéo.

La deuxième saison de la série d’actions Cœurs noirs est disponible à partir de ce vendredi 9 mai sur la plateforme Prime Vidéo. La première saison s’était achevée avec (attention spoiler) l’enlèvement de l’un des membres d’un commando des forces spéciales françaises déployées en Irak et l’objectif du groupe, cette saison-ci, va être bien évidemment de le récupérer.

Aux côtés de Nicolas Duvauchelle, Marie Dompnier, Thierry Godard ou encore Nina Meurisse, Victor Pontecorvo se réjouit du retour à l’écran de son personnage de Spit, l’un des opérateurs du groupe. « Franchement, je ne dis pas ça parce que je suis dedans car j’ai fait plein d’autres séries mais celle-là est formidable.  Avec Le bureau des légendes, c’est l’une des meilleures séries françaises, assure-t-il. Mon personnage a été fragilisé par la guerre, il est sur un début de syndrome post-traumatique et ça me tient à cœur d’évoquer ce sujet car ce sont des blessures invisibles, beaucoup plus de soldats qu’on ne le croit sont touchés par ça. Aujourd’hui des techniques ont été développées pour les soigner mais ce n’était pas le cas avant. Mon personnage va essayer de trouver des solutions pour aller mieux et pour mener à bien sa mission. »

Rester focalisé sur cet objectif sera le défi de cette saison 2 alors que chacun a des événements personnels à gérer comme l’arrivée d’un bébé pour Martin, le personnage de Nicolas Duvauchelle, ou encore la relation de son épouse avec un autre homme pour celui de Louis Séguier.

Pour préparer ce rôle, Victor Pontecorvo n’a rien laissé au hasard : « J’ai énormément lu, j’ai regardé des films mais j’ai aussi eu de longues discussions avec un opérateur des forces spéciales qui m’a raconté toute son histoire, explique-t-il. Grâce à la production, j’avais fait un stage d’immersion au sein du treizième régiment de dragons parachutistes avant la saison 1, ce qui m’avais permis d’être en immersion avec des opérateurs, d’évoluer dans des conditions un peu difficiles ; pour cette saison 2, j’ai eu la chance d’aller chez les commandos de marine, la FORFUSCO : c’était extraordinaire, j’ai réalisé un rêve de gosse, j’ai pu sauter dans la cuve. »

Le comédien espère évidemment qu’une troisième saison de Cœurs noirs verra le jour : « ça dépendra des audiences, des gens qui financent la série mais si ça se fait, je suis évidemment partant, confie-t-il. Je pense que le parcours de mon personnage n’est pas terminé et pour les autres aussi, il y a encore plein de choses à écrire. Ce rôle, c’est quand même quatre ans d’investissement. Déjà, on prépare le casting, on se renseigne sur les forces spéciales, les rôles des opérateurs, et puis, il y a la préparation physique et les contraintes liées au tournage. J’ai passé presque 8 mois au Maroc avec des problématiques similaires à celles des militaires. J’étais censé ne pas être là pour la naissance du premier, heureusement, le Covid m’a sauvé, j’ai finalement pu être présent. »

Adepte des films d’action, Victor Pontecorvo se plaît malgré tout dans différents registres. « J’ai aussi fait une comédie romantique, « A toute allure », sortie cet hiver au cinéma, avec Pio Marmaï et José Garcia qui devrait arriver sur une plateforme et un gros film chinois « Fox Hunt », également avec José Garcia et Olga Kurylenko qui est sorti en avril en Chine, j’espère qu’on le verra aussi en France. Il y a également la série policière « 66.5 », toujours disponible en replay sur Canal+.

Cœurs noirs, saison 2 est disponible depuis ce vendredi 9 mai sur la plateforme Prime Vidéo.

Waly Dia s’appuie sur son public pour créer ses spectacles

Waly Dia a pris l'habitude de construire ses spectacles avec son public.

Depuis dix ans, Waly Dia a pris l’habitude d’écrire ses textes avec son complice Mickaël Quiroga mais, depuis son précédent spectacle, les deux hommes s’appuient également sur des dizaines de contributeurs anonymes. « On part en tournée d’improvisation sur une trentaine de dates, ce sont en quelque sorte des spectacles-débats où j’échange avec les gens sur leurs préoccupations du moment et je me rends compte en traversant la France qu’elles sont les mêmes un peu partout. »

Cette manière de procéder permet non seulement à l’artiste de s’immerger dans le quotidien de tout un chacun mais aussi de sortir de sa zone de confort. « Quand tu écris chez toi, il n’y a pas ce sentiment d’urgence alors que lorsque tu es sur scène, il faut que tu sois drôle, là, maintenant, tout de suite. Ca déclenche un mécanisme dans ton cerveau pour trouver quelque chose à dire. Il se met en ordre de bataille, en mode survie, pour aller chercher la vanne et après tu peux la retravailler un peu chez toi. C’est plus productif. »

Pour les premières dates de sa tournée de préparation, Waly Dia prépare bien sûr une base d’une vingtaine de minutes. La suite est totalement expérimentale : « C’est le jeu de la création, les gens savent qu’on va construire le spectacle ensemble. J’adore cette phase, je laisse beaucoup de place aux gens pour parler, je pense que ça leur plaît de se sentir impliqués, investis. Je prends des notes sur scène, je ramène tout chez moi et j’essaie de traiter ça ensuite à ma façon, mais j’écris aussi des choses dont je veux parler sans passer par le prisme du public. »

La difficulté peut être de tomber sur des sujets complexes ou qu’il ne maîtrise pas mais ça n’est absolument pas une inquiétude à ses yeux : « Je vais vous donner un exemple : on m’avait parlé un jour de la fongibilité asymétrique. Quand tu entends ça, ton cerveau fait quatre tours et te dit « Bon, laisse tomber, on ne va rien en faire ». En fait, c’est un principe de loi qui dit que dans le domaine public, on n’engage pas des gens et qu’on préfère prendre des consultants extérieurs, les fameux cabinets de conseil. Le principe est donc de ne pas former des gens à acquérir ce savoir-faire mais d’aller dépenser de l’argent. Ça m’a ultra intéressé. J’ai fait une chronique là-dessus l’an passé et, en fait, tu découvres énormément de choses parce que dans les salles, il y a des experts dans de nombreux domaines qui ont des choses à t’apprendre. C’est une chance de les rencontrer et de découvrir leur savoir-faire car dans la vie c’est impossible de tout apprendre. »

Gare à ceux qui chercheraient à piéger l’humoriste : « Des gens essaient de me titiller mais quand je ne sais pas, je les oblige à m’expliquer, précise-t-il. Ce n’est pas juste tu m’as donné un sujet et je me débrouille. Il faut m’éclairer et je vais réagir à ce que tu me dis. »

Son constat après auditions de ses co-auteurs d’un soir ? «  Les sujets sont très variés, les causes peuvent être différentes mais souvent l’objectif est commun . Chacun aspire à vivre dignement.  Il n’y a personne qui a envie de souffrir, précise-t-il. Il nous reste donc à trouver ce qui nous empêche de le faire et le fil rouge du spectacle c’est : pourquoi, alors qu’on a très bien compris qu’on était dominés par une toute petite portion de la population qui nous dicte des règles auxquelles eux-mêmes, ne sont pas assujettis, comment ça se fait qu’en sachant tout ça, on n’arrive pas à faire basculer les choses ? J’essaie de décrypter les mécanismes de division qui font qu’on déteste plus son voisin que le milliardaire qui te fout son discours médiatique dans la gueule. C’est le jeu qu’il mène sur nous donc autant avoir des clés pour résister. Quand tu as un travail, que tu pars de chez toi de 8 h à 19 h, tu n’as pas le temps de te renseigner sur tout, moi c’est mon boulot de le faire, de chercher, sourcer, croiser et ensuite vulgariser pour que tout le monde puisse le comprendre. »

L’actualité l’oblige-t-il à faire évoluer constamment son spectacle ? « Un peu parce qu’il y a des choses brûlantes dont j’ai envie de parler mais le fond ne bouge pas car ce qui m’intéresse ce sont les mécanismes. En fait, les noms changent mais les phénomènes restent les mêmes. On prend l’exemple de Le Pen mais deux mois avant c’était Sarkozy et encore avant c’était Fillon. Peu importe les personnes, le vrai sujet c’est l’impunité politique : comment se fait-il que ces gens soient au-dessus des lois. »

Waly Dia joue son spectacle « Une heure à tuer », ce jeudi 15 mai (20 h) au théâtre Sébastopol de Lille.

Paul Deby croque à pleines dents dans tous les rôles

Paul Deby figure au casting du film Anges et Cie avec Elodie Fontan, Julien Pestel et Romain Lancry. Les improductibles - TF1 Films Production - Marvelous Productions - Kaly Productions

Quel est le point commun entre The Walkind Dead : Daryl Dixon, Antigang 2 ; 4 zéros, Monsieur Aznavour ; Ghosts : fantômes en héritages ; Anges et Cie ; Lucky Luke ou encore Moso ? Sur le papier, ces films et séries n’ont pas grand-chose à voir mais que ce soit pour quelques apparitions ou dans un rôle principal, tous figurent dans la filmographie de plus en plus riche de Paul Deby, qui prouve ainsi qu’il est un comédien tout-terrain.

« Je peux comprendre que certains aiment se spécialiser dans un registre mais à mes yeux, la définition d’un acteur c’est justement d’être un caméléon, de pouvoir tout jouer, se transformer, changer de style, de manière de parler. Ma plus grande peur c’est d’être étiqueté donc même si de manière naturelle, je suis plus attiré depuis tout petit par la comédie, on essaie toujours avec mon agent de me mettre sur des castings très différents. »

Arrivé sur le tard et un peu par hasard dans le métier – « J’accompagnais ma cousine à un casting, il manquait quelqu’un pour une scène, je me suis proposé en mentant au réalisateur en lui disant que je faisais le cours Florent », sourit-il -, Paul Deby profite ainsi de chaque tournage pour parfaire son apprentissage. « Je n’ai pas fait d’école, je viens de nulle part, j’adore tout jouer : un jour j’ai une petite moustache, je suis bien peigné avec un costume des années 1930 pour jouer Charles Aznavour jeune ; un autre, je me retrouve en face d’Eric Judor à essayer de choper le rythme car ça va à 2 000 à l’heure et il envoie des improvisations partout. Il faut être force de proposition, savoir faire rire d’un geste, d’un regard et à l’inverse, quand tu joues dans The Walking Dead, il faut être dur, menaçant. »

En attendant la sortie de Moso, un thriller où il tient un premier rôle, aux côtés d’Audrey Pirault, Paul Deby est actuellement à l’affiche de deux comédies : la série Ghosts : fantômes en héritage sur Disney+ et le film Anges et Cie, qui sort ce mercredi au cinéma. Dans Ghosts, il incarne le fantôme d’un collabo, qui a la particularité de rester tout le temps attaché à un arbre. Dans Anges et Cie, il tient le rôle d’un opérateur gaffeur dans une sorte de service d’assistance technique des anges gardiens.

Dans les deux cas, il peut surtout se réjouir de partager l’affiche avec une sacrée bande de comédiens particulièrement drôles. Quand on est, d’un côté, avec Fred Testot, Monsieur Poulpe, Camille Chamoux, Bruno Sanches ou encore Camille Combal et, de l’autre, avec Élodie Fontan, Romain Lancry, Julien Pestel ou encore François Berléand, ça laisse deviner quelques moments de franches rigolades.

« Dans Ghosts, il y avait un esprit de colonie de vacances, c’était incroyable. Même si je ne tournais pas toujours avec les autres, il y avait vraiment de la place pour tout le monde. On avait un groupe what’s app, sur lequel on échangeait beaucoup, précise-t-il. Initialement, on avait prévu de regarder tous ensemble un vendredi soir, quelques jours après la sortie, et j’ai craqué. Je n’ai pas pu m’empêcher de commencer à regarder un épisode avant et c’était tellement addictif que j’ai finalement vu toute la série avant. »

Si on ajoute Isabelle Nanty, Didier Bourdon et Gérard Lanvin dans 4 zéros ; Jean Reno dans Antigang 2 ; Tahar Rahim dans Monsieur Aznavour ou encore Norman Reedus dans le spin-off de The Walking Dead ; Paul Deby a donc déjà eu l’occasion de croiser la route de nombreux grands noms de la profession. Ambitieux et déterminé, il compte bien ne pas s’arrêter en si bon chemin.

Paul Deby est au cinéma depuis ce mercredi 7 mai dans « Anges et Cie » et dans la série « Ghosts : fantômes en héritage », disponible sur la plateforme Disney+.