« Givré », le spectacle de Gus qui ne laisse pas de glace

Gus vient jouer son dernier spectacle Givré ce samedi au théâtre Sébastopol. @ThomasBraut

Le grand public l’a découvert dans l’émission de M6 « La France a un incroyable talent » en 2015. « J’avais quand même perdu en finale contre un chien mais ce n’est pas grave », sourit Gus l’illusionniste. Le Nordiste attendu ce samedi 29 mars (20 h 30) au théâtre Sébastopol de Lille, a vraiment vu sa carrière décoller deux ans plus tard avec des passages dans les émissions d’Arthur « Vendredi tout est permis » et « Diversion ». «Je l’ai bien senti car j’ai commencé mon spectacle, en septembre 2017 au moment de mes passages dans ces émission et tout à coup, on a fait guichets fermés pendant quatre mois au Feux de la rampe et pendant un an au Studio des Champs-Élysées ».

Depuis Gus vole de succès en succès et peut même se permettre des projets audacieux et ambitieux comme celui de son dernier spectacle « Givré », où l’artiste installe carrément un décor de montagne avec notamment une télécabine, des panneaux de pistes… « C’était un projet très ambitieux, qui nécessite beaucoup de moyens mais j’ai la chance de travailler depuis huit ans avec une production qui me fait confiance et qui a accepté de me suivre. Il a fallu convaincre mais tout le monde savait que ce n’était pas un truc que j’avais rêvé la nuit après avoir trop bu de whisky, sourit-il. C’est quelque chose que j’ai mûri et ce n’est pas un thème choisi par hasard car j’adore le ski, les sports de glisse et j’ai bossé pendant cinq ans en tant que magicien saisonnier à la montagne dans les bars, les restaurants, les hôtels… »

Venir jouer ce spectacle au Sébastopol a d’autant plus de sens pour Gus qu’il est originaire de la région et que ce lieu représente beaucoup de choses pour lui. « Je suis originaire d’ici, j’ai fait trois ans et demi d’école de commerce à Lille et c’est au Sébastopol que j’ai vu l’un de mes premiers spectacles de magie, un festival organisé par Alexis Hazard. Il y avait notamment ses frères, Les virtuoses , mais aussi un Américain Jeff Mc Bride que j’admirais beaucoup.  C’est ce qui m’a donné envie de faire ce métier ».

Devant un public qui lui sera acquis et au sein duquel se trouveront de nombreux proches, Gus se réjouit de passer un vrai moment festif et à l’idée d’en mettre, à son tour, plein les yeux aux spectateurs et peut-être de susciter, lui aussi, quelques vocations.

Gus joue son spectacle « Givré », ce samedi 29 mars (20 h 30) au théâtre Sébastopol à Lille.

L’interview  Séries Mania de Cécile Bois

Cécile Bois est indissociable de son rôle de Candice Renoir. (c) Fabien Malot/FTV

Conviée à une rencontre avec les fans, au village Festival de Séries Mania, ce dimanche matin, la comédienne Cécile Bois, interprète notamment du personnage de Candice Renoir sur France Télévisions, a bien voulu se prêter à une petite interview pour en dire davantage sur son actualité et ses goûts en matière de séries.

Cécile, était-ce une première pour vous à Séries Mania ?

« Non, j’étais déjà venue en 2018 faire une masterclass mais j’avais simplement fait l’aller-retour. C’est la première fois que je participe à la cérémonie d’ouverture, j’ai rencontré des gens, j’ai vu plein de paillettes, c’était joli.  Je me suis immergée directement dans l’esprit de fête. Il en reste encore un peu dans ce métier, donc j’en profite, on ne sait pas combien de temps ça va durer. »

Une rencontre avec les fans vous attend ce dimanche, c’est quelque chose que vous effectuez souvent ?

« Non c’est extrêmement rare. J’ai beaucoup de demandes sur les réseaux sociaux et je ne sais souvent pas quoi répondre. Là pour le coup, j’ai tout de suite accepté de venir, même pour les Parisiens ça ne fait pas trop loin. Je sais qu’une jeune femme vient d’Espagne pour me rencontrer. Je suis venue pour discuter, faire des selfies, des autographes. J’espère avoir le temps d’échanger un peu avec les fans. »

Êtes-vous une grande amatrice des séries ?

« Je crois que j’ai commencé à véritablement en regarder avec l’apparition des plateformes, avec davantage de varitété, de créativité aussi bien dans les sujets que sur les formats proposés. J’ai pris le train en route mais aujourd’hui je regarde quasiment chaque soir une nouvelle série. Je suis devenue un peu addict. »

Quelles étaient les séries anciennes que vous aimiez ?

« J’aimais beaucoup Clair de Lune parce que je trouve qu’il y avait de humour, les comédiens avaient un charme fou, je pense notamment au sourire de Bruce Willis. Il y avait de l’amour, du romantisme. Dans un autre genre, je pense avoir un peu fait mon éducation avec La petite maison dans la prairie, j’ai vu tous les épisodes et même plusieurs fois. »

Quelle est la série que vous regardez actuellement ou que vous venez de finir ?

« Resident Alien, c’est un peu « chelou ». C’est un extraterrestre qui ne peut plus retourner chez lui et qui n’y parviendra que s’il tue tous les humains mais plus il reste sur Terre, plus il s’humanise. J’en regarde aussi beaucoup avec mes filles et là ce sont essentiellement des séries sud-coréennes. J’ai adoré Crash Landing on You. C’est beaucoup orientée sur la romance mais il y a une petite touche politique. C’est l’histoire d’une femme d’affaires assez brillante qui, pour se changer les idées, a décidé de faire un petit saut en parachute le week-end mais le vent l’a poussée en Corée du Nord, en terrain miné. Des soldats vont devoir la récupérer sans savoir si c’est une espionne ou pas. »

Quelle est la série que vous recommanderiez le plus à vos amis ?

« Celle qui m’a vraiment marquée, c’est Peaky Blinders. Je ne vais pas spoiler mais je trouve que de toutes les séries que j’ai vues, toutes époques confondues, c’est celle dont la fin est ma préférée . Les performances des comédiens sont folles, Paul Anderson y est magistral. J’avais beaucoup aimé aussi Downton Abbey ; la musique, le temps dont on dispose pour connaître les personnages. J’aime cette liaison bienveillante entre les gens du bas et les gens du haut,le parcours de chacun qui est fait de drames. Il y a un peu de romanesque. Il y a quelque chose d’Anglais que j’aime beaucoup. »

Tout est possible pour créer votre série : qu’est-ce que vous choisiriez comme univers ?

«Il y a ce livre « Les culottées » qui parle de ces femmes qui ont traversé l’histoire, qui ont fait des choses importantes mais qui n’ont pas été spécialement mises en valeur. J’aimerais incarner une de ces culottées, dans une série plutôt d’époque. J’aime voyager dans le temps, ça me déconnecte un peu plus de la réalité et ce serait réalisé par quelqu’un comme ce soit réalisé par un réalisateur du genre d’Olivier Abbou pour que ce soit traité d’une façon un peu punk et trash. »

Comment on cohabite avec un personnage comme Candice Renoir que vous incarnez depuis tant d’années ?

«Très bien, c’est un personnage que j’ai fait évoluer au fil des années, en même temps que j’évoluais moi-même. Les personnages sont comme les humains, la vie les transforme et Candice il lui est arrivé quand même pas mal de choses. C’est un personnage solaire, coloré, léger, qui me fait du bien dans ce monde qui n’est pas beau. J’aime rire et Candice me laisse l’occasion de le faire. L’équipe de tournage est devenue une famille à laquelle je suis particulièrement attachée. Et cette série m’a permis de découvrir la ville de Sète dans laquelle j’ai désormais de fortes attaches. »

La série s’est arrêtée mais il y a eu depuis deux téléfilms et un troisième est en attente de diffusion. Vous avez des nouvelles à nous donner pour la suite ?

« Non, ça a été diffusé en Belgique mais on n’a pas encore la date concernant la France. Un sujet a aussi déjà été proposé à la chaîne pour un quatrième téléfilm. On attend des réponses. »

Quelle est votre actualité ?

« Je viens de terminer le tournage de la nouvelle saison de la série Les gouttes de Dieu, qui est plus sombre mais tout aussi prometteuse que la première. Une productrice est aussi venue me demander ce dont j’avais envie pour que l’on crée une histoire ensemble mais ça ne sera pas avant la fin de l’année voire en 2026. Enfin le théâtre me poursuit plus que je ne le poursuis depuis quelques années, je rencontre pas mal de gens qui ont des projets pour moi, je pense que je vais finir par craquer. »

De plus en plus de célébrités sur le tapis violet de Séries Mania

U,n jury de choc emmené par Pamela Adlon pour la catégorie panorama internationale.

e n’est peut-être pas le Festival de Cannes mais à voir grandir chaque année l’événement et la foule qui s’y presse tant du côté des spectateurs que des célébrités, nous n’en sommes sans doute plus très loin. La cérémonie d’ouverture, vendredi soir, au Nouveau Siècle en a encore apporté une preuve éclatante avec un défilé d’une bonne heure et demie sur le tapis rouge (ou plutôt violet) de Séries Mania.

Parmi la centaine d’invités, on a ainsi pu croiser les membres des différents jurys dont Pamela Adlon. Depuis son premier rôle au cinéma dans Grease 2 en 1982, l’Américaine a fait un sacré bout de chemin, notamment dans l’univers des séries. Révélée comme actrice dans Californication  à la fin des années 2000, elle a récemment joué dans the Leftlovers et dans Better things, où elle endosse les multiples casquettes d’actrice principale, créatrice, co-scénariste et productrice. « Suis-je addict aux séries ? Je plaide coupable, confie-t-elle avec humour. Quand je regarde une série, je m’intéresse à tout, les personnages, la musique, le scénario et si l’ensemble a une bonne cohérence, je deviens accro. »

à ses côtés, Karin Viard, venue présenter Dans l’ombre , l’an passé, revient, cette fois, dans un rôle de jury : « Il faudra jauger et pas juger les choses avec bienveillance, respect mais conscience du travail bien effectué, explique-t-elle. C’est aussi l’occasion de belles rencontres avec des gens avec qui on partage beaucoup de choses pendant une semaine. »

Présidente du jury format-court, la chanteuse et comédienne Camelia Jordana ne cachait pas non plus son plaisir d’être là. « Je suis honorée de cette place de choix, j’ai découvert ce festival l’année dernière et j’ai adoré la manière dont c’est organisé, cette vraie proximité avec le public, en plus celui du Nord qui est particulièrement chaleureux, s’enthousiasme-t-elle. Je vais faire de mon mieux pour être à la hauteur de la mission qui m’a été confiée. »

Si de nombreuses prestations artistiques ont accompagné cette première grande soirée, avec notamment une super chorégraphie sur le thème de Twin Peaks, le comédien et humoriste Alex Ramires confiait aussi avoir pris un immense plaisir à créer la « bande annonce » de cette édition 2025, intitulée « Desperate Lille Housewives » dans laquelle la directrice Laurence Herszberg s’est glissée dans la peau de Bree Van de Kamp et pour laquelle la vraie Bree, Marcia Cross, invitée d’honneur il y a deux ans de Séries Mania, a accepté de jouer aussi un petit rôle. « Je suis trop content, j’avais déjà présenté la cérémonie de clôture du festival et là revenir comme co-auteur, co-réalisateur avec ma meilleure amie Léa Rouaud, et avoir eu la chance de faire tourner Marcia Cross et Tomer Sisley, c’était génial », se réjouissait-il.

Parmi les nombreux invités se trouvaient bien sûr les membres de l’équipe de Carême, la série choisie pour cette cérémonie d’ouverture. « On est très heureux, encore plus pour une œuvre qui n’est pas destinée au cinéma, c’est génial de la faire découvrir sur grand écran avec le public de Lille », confie Jérémie Régnier. « C’est très jouissif, on est fiers, c’est un moment joyeux, abonde une autre comédienne Lyna Khoudri. On a hâte que les gens voient cette série qui parle d’amour de pouvoir, de cuisine, Carême étant l’un des premiers chefs célèbres. On suit son parcours, les gens qu’il va croiser sur sa route. »

Parmi les artistes présents vendredi soir, on a aussi croisé le grand réalisateur Costa Gavras mais aussi les comédiens Vincent Perez, Cécile Bois, Sofiane Zermani, Mélanie Doutey, Julie De Bona, Agustin Galiana ou encore quelques membres du casting de Demain nous appartient. «  C’est ma première ici, il y a vraiment un public et une ambiance de dingue », apprécie Jenifer Lauret. « Je n’étais jamais venue non plus et ça me fascine de voir tout ce monde, cet amour du public, je suis très excitée d’être là », confirme Charlotte Gaccio.

La fête a commencé, de nombreuses personnalités doivent encore débarquer, à commencer ce samedi par Jonathan Cohen pour une masterclass au théâtre du Nord, et demain Alain Chabat pour la projection du premier épisode sa nouvelle série « Astérix et Obélix : le combat des chefs ». Comme le rappele fort justement la directrice Laurence Herszberg, « Lille est de nouveau pour une semaine, la capitale mondiale des séries ».

 

Mel Charlot : « Une belle valse me met les larmes aux yeux »

Mel Charlot vit sa-deuxieme saison dans le jury de Danse avec les stars. (c) TF1/Pixeline

Sixième prime de la saison 2025 de Danse avec les Stars, ce vendredi 21 mars (21 h 10) sur TF1. Cette fois, Planète Lille ne s’est pas intéressé à un(e) candidat(e) mais à un membre du jury, en la personne de Mel Charlot, ancienne danseuse de Beyoncé et Kanye West, qui occupe ce rôle pour la deuxième année consécutive.

Mel, l’an passé c’était la découverte, êtes-vous arrivée dans un autre état d’esprit cette saison ?

«Oui, je me sentais davantage prête et on s’entend tellement bien dans le jury que j’avais hâte de les retrouver mais aussi de découvrir la personnalité des différents candidats.  »

Quels enseignements aviez-vous gardés de votre première expérience ?

« Je me suis dit qu’il fallait  expliquer encore mieux après avoir donné ma note. J’avais tendance l’an passé à trop tomber soit dans les encouragements ou dans les félicitations, je dois trouver un meilleur équilibre comme je le fais quand je travaille avec des artistes mais, en même temps, et je vais me contredire, je sens que je dois suivre mon cœur et que c’est ce dont les candidats ont le plus besoin sur ce moment-là. Quand on est habitué à travailler avec des professionnels, ce n’est pas toujours facile de trouver le bon commentaire, la bonne intonation avec ceux qui ne le sont pas. »

Est-ce qu’il y a des danses qui n’étaient pas forcément dans votre univers et que vous avez découvertes et particulièrement aimées la saison passée ?

« J’aime beaucoup les danses de salon et j’ai toujours dit à mes parents que j’aurais dû commencer par ça. J’adore le tango argentin, la salsa, le cha-cha et quand tu tombes sur une super belle valse, ça me met aussi les larmes aux yeux. »

Dans cette émission, vous ne vous contentez pas de juger, on vous voit aussi régulièrement danser…

« Je vais vous faire une confidence, ça a été une petite surprise pour moi parce je pensais danser seulement une fois. Je vais être honnête avec vous, après avoir accouché, c’était difficile pour moi de me voir encore en tant que danseuse. Pourtant, j’ai fait une tournée mondiale en 2022 avec une grande artiste, Lizzo, et ça m’a permis de me rendre compte que j’aimais toujours ça. Sur le parquet, j’ai regardé la caméra et dès les premiers pas, j’ai su que ce serait toujours en moi. »

« Danse avec les stars », le vendredi soir (21 h 10) sur TF1.

Forever 90’s, l’exposition qui veut vous mettre en joie

Charlotte Blum a puisé dans ses plus beaux souvenirs pour monter cette exposition sur les séries des années 1990.
Plusieurs séries comme les Simpson sont mises à l'honneur.

C’est le grand jour ! De nombreuses personnalités artistiques et notamment du monde des séries sont attendues ce vendredi soir sur le tapis rouge de Séries Mania pour la cérémonie d’ouverture de l’édition 2025.

Un Festival qui a été officieusement lancé jeudi soir avec l’inauguration de l’exposition « Forever 90’s » au Tri Postal. Cette année encore, c’est à la journaliste et réalisatrice Charlotte Blum qu’a été confiée la mission de faire voyager les visiteurs. Bonne nouvelle, la décennie 1990 est justement la préférée de la jeune femme. « J’écoute toujours la même musique de cette époque, Nirvana, les groupes de Grunge et ma série culte reste Twin Peaks que je regarde tous les ans », avoue-t-elle.

Une décennie foisonnante avec l’arrivée sur nos écrans de séries cultes telles que Friends, Beverly Hills, X-Files, Dawson, Urgences, Buffy contre les Vampires, Le prince de Bel-Air, Sex and the City mais aussi chez nous Hélène et les garçons.

Alors comment faire le tri, par quel bout attaquer la création de cette exposition ? « Je me suis déjà demandé quelles étaient les images qui me venaient en tête quand je pensais aux années 1990, il y avait la Coupe du monde de foot, le minitel, les Jeux vidéos auxquels je jouais avec mes cousins et puis il fallait aussi tenir compte de la demande des organisateurs du Festival de rappeler le contexte politique de l’époque et de voir comment les séries rendaient compte de ce qui se passait dans le monde, précise Charlotte Blum. Il y a bien sûr aussi tous les souvenirs d’objets, de chansons, de séries que j’adorais. »

Son autre obsession en préparant cette exposition, c’était de procurer de la joie aux visiteurs : « Je n’’ai pas suivi les JO de Paris cet été mais j’ai néanmoins regardé les cérémonies d’ouverture et de clôture, et je voyais mes amis et les gens qui faisaient la fête et je me suis dit qu’on avait vraiment besoin d’être heureux, insiste-t-elle. C’est ce que j’ai voulu pour cette exposition, que ce soit festif, que les gens prennent du plaisir, s’amusent. Il fallait donc que ce soit immersif, interactif, que les gens puissent toucher des choses, que ce ne soit pas un musée de préciosités. »

Un gros travail a été effectué dans les décors et pour retrouver des objets d’époque. Le canapé du « Central Perk » de Friends constitue l’une des principales attractions pour se faire photographier mais on retrouvera aussi l’univers d’une salle de classe, d’un garage de l’époque. Il sera possible de se faire maquiller, de se déguiser, d’envoyer des petits courriers, de jouer sur des consoles vidéo de l’époque, de tester vos connaissances sur les séries et même de décrocher des téléphones en essayant reconnaître de quelle série est issue le personnage qui vous parle. Une sorte de mini-plateau de sitcom a également été installé avec des scripts de vos séries cultes à disposition pour que vous puissiez rejouer certaines scènes et vous filmer entre amis.

De multiples écrans diffusent des extraits des différentes séries. Vous en retrouverez forcément certaines que vous adorez. « En ce qui me concerne, ma série préférée c’est Twin Peaks, celle que j’ai découverte quand j’étais toute petite et qui est restée l’amour de mon existence, je collectionne tout, je vis dans un musée de David Lynch, sourit Charlotte Blum. Il y a aussi Buffy contre les Vampires qui, je pense, a fait beaucoup pour les femmes. C’était complètement nouveau à l’époque avec des premiers rôles féminins et la présence de Willow, une des premières adolescentes lesbiennes que l’on voyait sur les écrans, ça a cassé pas mal de plafonds de verre. Enfin, en comédie, je sais que tout le monde va citer Friends mais je vais dire Une nounou d’enfer, à cause de la mode, de la bienveillance de cette série, ce lien familial de Fran avec sa mère et sa grand-mère. C’était très pop culture, Fran évoquait souvent des artistes comme Barbra Streisand, Pearl Jam…. »

Exposition « Forever 90’s », durant toute la durée du Festival au Tri Postal. Entrée gratuite sur réservation via la billetterie de Séries Mania. Il est aussi possible de tenter sa chance directement sur place mais sans garantie de pouvoir y accéder.