La Maubeugeoise Camille Lou à l’affiche du film « Notre tout petit petit mariage » avec Ahmed Sylla

Notre tout petit petit mariage © François Lefebvre

Très en vue ces dernières années sur le petit écran dans des fictions très réussies comme « Les bracelets rouges », « Le bazar de la charité », « Maman a tort », « Je te promets », « Les combattantes » ou plus récemment « Prométhée », la comédienne maubeugeoise Camille Lou s’efforce également de se faire sa place au cinéma.

Elle partage ainsi actuellement l’affiche du dernier film de Frédéric Quiring, « Notre tout petit petit mariage » avec Ahmed Sylla.  Une production en found footage, une technique qui consiste à donner l’impression que toutes les images proviennent de documents amateurs tournés par certains protagonistes, comme vous avez déjà pu le voir dans certains films comme « Le projet Blair witch » ou plus récemment « Baby-sitting ».

Camille Lou y incarne le rôle de Lou, qui décide avec son compagnon Max (Ahmed Sylla) de se marier pour favoriser une procédure d’adoption mais en se promettant d’organiser un mariage dans la plus stricte intimité, sans famille ni amis, avec uniquement leurs témoins.

Bien évidemment, rien ne va se passer comme prévu et les convives seront plus nombreux et dissipés que ce que les jeunes tourtereaux avaient imaginé, un peu en mode « Very bad trip ».

 

Valhen a pris son envol avec la série de Netflix « Emily in Paris »

VALHEN musique

Les succès, Clément Simpelaere, installé dans les Weppes, a baigné dedans dès l’adolescence avec le groupe PZK et des titres qui ont cartonné comme « Les filles adorent » ou encore « Ce matin va être une pure soirée » en collaboration avec Fatal Bazooka, le groupe de Michael Youn.

Aujourd’hui, si l’aventure a repris avec PZK, Clément Simpelaere a aussi lancé, en parallèle, de nouveaux projets dont celui du groupe Valhen, avec son beau-frère, le Lillois Valentin Sillard. « Je jouais de la guitare dans le groupe Astrophony qu’avait également créé Clément et, peu à peu, je me suis ouvert à davantage de styles musicaux », confie le dernier nommé, qui a alors également travaillé son identité vocale pour endosser le rôle de chanteur.

« On a commencé à écrire en français sur des titres non sortis d’Astrophony, poursuit Clément. Le responsable de notre label nous a mis en relation avec Christian Vié, qui a écrit des textes pour de nombreux artistes dont « Il y a trop de gens qui t’aiment » pour Hélène Segara. Le contact est tout de suite bien passé avec Valentin, il l’a aidé à retravailler ses textes. »

Un premier titre, « C’est vrai », plutôt formaté pop, ayant bien fonctionné, le label V-Dogg a commandé un second titre « Déjà vu », en fin d’année dernière, qui a connu une trajectoire inattendue suite à une rencontre improbable dans un bar lillois. « Notre chanson a été passée plusieurs fois par le patron du bar et une des clientes est venue nous voir en laissant un numéro de téléphone, j’ai rappelé et je suis tombé chez Netflix, indique Valentin. Elle travaillait pour eux, avait aimé la chanson, et voulait l’utiliser dans une série. »

Et voilà comment, « Déjà vu » a intégré la play-list officielle de la série à succès « Emily in Paris » et comment le titre a explosé sur les plateformes de streaming passant de 1 500 à plus de 100 000 écoutes en quelques jours.

Un EP de musique pop, électro, disco est sorti fin janvier, le groupe attend de pouvoir décrocher des premières parties et envisage de participer aux sélections du « Printemps de Bourges » pour aller toucher davantage de monde au niveau national. « Pour sortir un album, il faut soulever des fonds et donc être visible, rappelle Clément Simpelaere. Un EP permet de dire qu’on existe, un deuxième permet de montrer une autre facette et si c’est bien suivi, on peut se permettre d’envisager sortir un album en allant au taper aux portes des majors. »

Un mois de musique pour célébrer le quart de siècle du festival Wazemmes l’accordéon

Mars Brothers Théâtre de la Verrière Lille

« Les festivités débutent dès le samedi 6 mai avec l’incontournable bal du Cheval Blanc, ce bar qui fait guinguette tous les dimanches et qui s’offre une soirée géante dès 20 h avec les Zazous, des fidèles du lieu, qui mettent à l’honneur la chanson française. A ne pas manquer, la traversée de la patronne Monique, sur son cheval blanc, à travers la foule.

Elles se termineront le week-end du 22 au 24 juin avec trois grandes soirées au club Saint-So, au cœur de la gare Saint-Sauveur avec notamment Milady Halfman le vendredi 22 (20 h) ou le quartet anversois de jazz funk Tenorin le samedi 23 (20 h), sans oublier, en conclusion, le groupe Ana and the duorkestra le dimanche 24 (17 h).

Entre ces événements, de multiples concerts et animations. On pense aux deux manifestations auxquelles prendra part le directeur du festival, Claude Vadasz, le vendredi 19 mai (20 h) à la Maison folie de Wazemmes, aux côtés de Dick Annegarn et Loïc Lantoine, où il présentera ses nouvelles chansons, puis au show case du samedi 20 mai (14 h 45) à la médiathèque de Roubaix.

Dans la soirée du 20 mai, douze bars accueilleront douze groupes tandis que, dans le même temps, le DJ Selmarovic mettra le feu à la Maison Folie de Wazemmes.

Comment ne pas citer également le concert du duo Macke-Bornauw à l’église Saint-Pierre Saint-Paul le mardi 23 mai (19 h 30) ou encore le « week-end W » du 27 et 28 mai, qui remplacera l’habituel « Village W ». Pas d’événement en plein air cette année mais un enchaînement de concerts d’artistes locaux mais aussi venus de différents coins d’Europe, dans la salle de spectacle et à l’auberge de la Maison folie de Wazemmes.

Plus de renseignements et billetterie auprès des Flonflons 03 20 22 12 59 et sur le mail communication@flonflons.eu

Anthony Kavanagh plus « heureux » que jamais de retrouver le public français

Pendant plus de cinq ans, Anthony Kavanagh s’est absenté des scènes françaises, d’abord en raison d’une tournée de deux ans au Québec de 2017 à 2019 puis trois années supplémentaires en raison de l’écriture de son nouveau spectacle et des difficultés liées à la pandémie mondiale de covid.

Alors, forcément, renouer avec le public français, comme il le fera avec celui du Splendid de Lille, ce mercredi 4 mai (20 h), lui procure un plaisir particulier mais nécessite aussi une petite forme de reconquête : « En cinq ans, le métier a bougé, de nouveaux artistes sont apparus, confie-t-il. Le savoir-faire est toujours là mais il y a le faire-savoir à mettre en place. Il y a des fidèles, ceux qui viennent me découvrir parce que le bouche à oreille fonctionne bien mais beaucoup de gens ne savent pas encore que je suis revenu. »

Anthony Kavanagh est aussi heureux parce que c’est tout simplement le titre et le thème de son spectacle : « Initialement, je voulais donner aux gens des moyens pour gérer leurs émotions et comprendre un peu mieux leur cerveau mais quand j’ai vu qu’on arrivait à 4 h de spectacle, on a décidé de se concentrer sur le bonheur. Et je voulais que ce soit joyeux, dynamique pour contrebalancer les énergies négatives dont on gave les gens depuis trois ans. »

L’humoriste n’a rien laissé au hasard, suivant une formation en programmation neuro-linguistique : « J’étais tellement frustré de ne pas pouvoir tout donner en spectacle que j’ai même écrit deux conférences sur le sujet. J’ai aussi lu beaucoup d’articles sur le bonheur, les points communs des gens heureux et j’ai cherché comment les illustrer de façon drôle, les rattacher à des anecdotes personnelles. Ma mission est de faire rire cinq minutes pour que les gens acceptent que je sois sérieux trente secondes. »

Répliques qui fusent, chansons, bruitages… Anthony Kavanagh utilise toutes les flèches dont il dispose à son arc artistique pour toucher les gens en plein mille, dans le cœur. « Il y a an, en accord avec le producteur, on a presque tout cassé pour mettre en place un nouveau rythme avec une alternance performance, stand up, performance, stand up, c’est ça le code du spectacle, indique-t-il. Je n’ai pas de répit dans ce show, ça demande énormément d’énergie, il faut être tout le temps présent physiquement et émotionnellement à 100 %. »

Sa riche expérience de la scène l’a décidé aujourd’hui à appréhender son métier de façon différente : « Faire rire est quelque chose de très noble mais je ne veux plus faire rire juste pour faire rire, ça ne m’intéresse plus, avoue-t-il. Je veux aller plus loin, qu’il reste autre chose dans la tête des spectateurs, qu’ils sortent en ayant la patate et des clefs pour être heureux. »

La méthode a été testée et approuvée par nos soins. Pas besoin d’ordonnance, juste d’un ticket pour le Splendid de Lille où le docteur Kavanagh consulte, ce mercredi 4 mai (20 h), impatient de vous divulguer ses recettes du bonheur.

KAVANAGH-Anthony-Humoriste-Splendid-Lille
KAVANAGH-Anthony-Humoriste-Splendid-Lille

Les « Mars brothers » vous emmènent sur leur planète

Mars Brothers Théâtre de la Verrière Lille

Thomas, Youri et Patrick sont trois frangins, les « Mars brothers » qui ont tous rêvé d’aller sur la planète Mars et qui le temps d’une petite heure de spectacle, du 4 au 6 mai, au théâtre de la Verrière à Lille, vont vous emmener dans leur imaginaire.

La thématique de l’espace plaisait naturellement aux comédiens du Kollectif singulier d’Amiens mais l’idée de ce spectacle est surtout le fruit d’une rencontre : « Celle avec Karine Serres, qui travaille beaucoup avec l’observatoire de l’espace au CNES de Paris. On a fait sa rencontre sur des « crashs textes », des petites performances, précise l’un des comédiens, Ludovic Darras. Et il y a eu l’envie d’écrire un spectacle ensemble. »

Déjà intéressé par le sujet , les membres du collectif ont multiplié les portes d’entrées pour construire ce spectacle : « On a pris le temps de se documenter sur le voyage spatial mais on a aussi utilisé la filmographie de notre jeunesse et des souvenirs de gamin, ce que l’on pensait à l’époque de l’univers, des fusées, des comètes », poursuit-il.

L’espace est ici autant un prétexte qu’il n’est abordé de manière didactique : « On propose une présentation de notre mission avec une formule mathématique, on imagine notre temps de voyage, on s’amuse, on fait des tests, de la magie, de l’apprentissage à l’apnée mais ça reste avant tout un spectacle familial », assure Ludovic Darras, un spectacle pour les 7-77 ans et même un peu plus.

Créé en 2019 mais peu joué à cause de la pandémie mondiale, ce spectacle familial a été repris en 2021 à Avignon.

Les Mars brothers, vendredi 4 mai (19 h), samedi 5 mai (20 h) et dimanche 6 mai (19 h) au théâtre de la Verrière à Lille. Spectacle tout public à partir de 7 ans. Prix : 6 à 14 €. Billetterie www.verriere.org.