Elodie Gossuin promet « une soirée de folie » avec « Le plus grand karaoké de France »

Elodie Gossuin prend plaisir à se glisser dans le public. Photo Serge Arnal/W9

Forte du succès des deux premières émissions, M6 a décidé de relancer son « Plus grand karaoké de France » avec toujours le tandem Eric Antoine – Elodie Gossuin à la présentation. Un nouvel opus pour fêter l’été, enregistré fin juin dans le cadre prestigieux du court central de Roland-Garros.

Au programme : une pléiade d’artistes venus partager leurs chansons ou des reprises avec les spectateurs et les mille candidats retenus pour prendre part à ce grand jeu. Parmi eux, Gims (Bella), Gilbert Montagné (On va s’aimer), Naps (La Kiffance), Les 3 cafés gourmands (A nos souvenirs), La petite culotte (La Goffa Lolita) ou encore Francky Vincent (Fruit de la passion).

«  Je suis complètement fan des karaoké, j’adore faire ça et je trouve encore plus rigolo de le faire avec autant de monde. Je vous confie un petit secret, habituellement je chante « Complicated » d’Avril Lavigne mais là il y avait un thème imposé alors j’ai choisi « Sensualité » d’Axelle Red », indique Anne Sila, également présente pour ce rendez-vous. « Qu’est ce qu’il y a de plus beau que d’être un chanteur populaire, d’être proche des gens ? Avoir un de mes titres parmi les plus chantés dans les Karaokés, ce serait génial, ça me ferait vraiment plaisir » , poursuit la lauréate de l’édition « All Stars » de The Voice en 2021.

Tout aussi fan de l’exercice, Elodie Gossuin, qui co-anime avec Eric Antoine se range, elle, volontiers avec humour du côté des « casseroles potentielles ». « J’adore être dans le public, près des gens, ressentir leur plaisir et chanter avec eux. Je ne me soucie pas de savoir si on m’entend ou pas, si je chante bien ou pas, j’assume pleinement. Le but est d’être soi-même et de s’amuser », assure-t-elle. L’ex-Miss France reconnaît aussi que « le karaoké est un ingrédient d’une soirée réussie. C’est fédérateur, ça met l’ambiance », poursuit-elle. Ses titres de prédilection ? « Prière païenne » de Céline Dion, « Tu m’oublieras » de Larusso ou encore « Sensualité » d’Axelle Red.

Son plaisir est renforcé par la bonne humeur qui règne dans le binôme d’animation : «  ça a tout de suite fonctionné entre nous. Nous sommes complémentaires. Il n’y a pas de question d’ego, on sait qu’on peut se faire confiance, indique-t-elle. Eric est incisif avec un sens de l’humour qui lui est propre. De mon côté, je suis plus dans la spontanéité, la bienveillance, un peu le monde des bisounours. »

Elodie Gossin apprécie aussi la confiance de plus en plus forte que lui accorde le groupe M6, elle qui anime aussi « Vive le camping » sur 6ter, qui était à la présentation de la soirée « On chante pour les pompiers » le 13 juillet sur W9 et qui pourrait concrétiser d’autres projets à la rentrée : « Pendant des années, j’ai manifesté mon envie, j’ai fait en sorte de montrer que je suis consciencieuse, que je correspond au groupe M6. Pourvu que ça dure. »

« Le plus grand karaoké de France », ce jeudi 20 juillet, 21 h 10, sur M6.

Dans les « Traîtres », le jeu est plus fort que toutes les stratégies

Natasha Saint-Pier et ses camarades ont peiné à trouver la bonne stratégie à adopter. Photo Etienne Jeanneret/M6
Jean Lassalle ( à droite) en pleine discussion avec le philosophe Vincent Cespedes. Photo Etienne Jeanneret/M6

Ils étaient presque tous venus avec des idées sur la façon d’appréhender l’émission « Les traîtres », pour y défendre leurs places et démasquer les représentants du camp adverse mais tous ont fini par admettre que le jeu, actuellement diffusé le mercredi à 21 h 10 sur M6, est plus fort que tout. « On peut essayer de créer des stratégies mais on n’a jamais la bonne information et on retombe toujours dans nos travers », sourit la multiple championne olympique d’escrime Laura Flessel, qui dans sa carrière a pourtant souvent eu l’occasion de s’adapter aux événements. « On se fait avoir par des lectures trop rapides et on fait des mauvais choix », poursuit-elle.

La chanteuse Natasha Saint-Pier avait, elle, décidé de ne faire confiance à personne : « C’est très dangereux car ça veut dire ne pas avoir d’amis et donc pas d’alliés, confie-t-elle. Ce qui est difficile c’est que plus on se défend, plus on apparaît coupable et moins on se défend, plus on suscite des doutes. En ayant vu la saison 1, je ne voyais pas comment ils pouvaient améliorer l’émission mais ils ont réussi, le jeu est plus grand que tout. Tu oublies vite les caméras, le fait que ce soit de la télé, je n’étais plus Natasha Saint-Pier, la chanteuse mais juste Natasha, tellement j’étais intriguée. »

« C’est un jeu qui te déstabilise entièrement, abonde le cuisinier Norbert Tarayre. Tu te fais des scénario sur la moindre attitude, sur un geste tu penses avoir une preuve, tu pars des les tours et il suffit derrière d’une phrase pour que tes certitudes volent en éclat. »

Jean Lassalle s’est aussi laissé prendre au jeu

Candidat à la dernière élection présidentielle, Jean Lassalle a, lui aussi, été bluffé : «  J’étais venu à reculons sur cette émission mais un ami m’a poussé à la faire. Je n’avais pas vu d’images de la première saison, je n’ai même pas lu le règlement, j’avais juste discuté un peu avec David Douillet, qui avait déjà participé, explique-t-il. Petit à petit, il se passe des choses tellement imprévisibles que tu te laisses prendre dans le jeu. Ça a été de la politique tout le temps avec des rebondissements mais ce n’est pas du tout le même rythme. Le temps politique est long, là ça a été très bref mais j’ai encore appris sur la nature humaine ».

Ancien maestro de l’émission « N’oubliez pas les paroles », le Belge Kristofer s’était fait « toutes les hypothèses dans la tête » mais il n’imaginait pas la puissance de l’expérience : « Humainement, c’est très fort à vivre, les sentiments sont multipliés par le fait d’être tous rassemblés dans ce château avec l’interdiction de communiquer entre candidats quand on ne tourne pas. C’est très frustrant car on a envie de se dire plein de choses. »

« Il y en effet cette surveillance permanente, ces personnes qui s’assurent que l’on ne parle pas du jeu, enchaîne Natasha Saint-Pier. Et en même temps, il y a ce sentiment d’isolement, notamment le soir lorsque nous sommes dans nos chambres. Tout ça crée aussi une atmosphère particulière. »

Fan de ce jeu, inspiré de celui du « Loup garou », auquel il avait beaucoup joué durant sa jeunesse, l’humoriste Kheiron n’avait, lui, pas eu besoin d’être convaincu, il avait même fait part de son intérêt à la production. Prêt à se plonger pleinement dans l’enquête avec son petit carnet de notes, il n’a hélas pas vraiment eu le temps d’en profiter, puisqu’il fut le premier éliminé par le conseil des traîtres.

« Qu’ils connaissent ou non le principe, qu’ils aient vu ou pas la première saison, notre objectif était de les surprendre, indique un membre de la production. On a fixé les limites, on les a mis dans le terrain de jeu et, par bonheur, comme c’est souvent le cas, la réalité a été plus forte que la fiction. »

Nouveaux épisodes des « Traîtres », ce mercredi 21 h 10 sur M6

Alban Aumard a renoué avec les planches

Le personnage de Gary est l'un des plus attachants de la série. Photo Cécile MELLA/FRANCE TV
Alban Aumard est de retour au théâtre depuis le début du mois de juillet. Photo Fabien MALOT.

Planète Lille a décidé d’aller régulièrement à la rencontre de comédien(ne)s qui tiennent des rôles récurrents dans différentes séries télévisées pour évoquer leur personnage mais aussi leur parcours et leurs différentes actualités.

Après Julien Alluguette, le grand chef pâtissier Zacharie Landiras, de « Ici tout commence » et Franck Monsigny, qui incarne le rôle de  Martin Constant, commandant du commissariat dans « Demain nous appartient » sur TF1, on poursuit avec Alban Aumard, alias Gary Legrand, dans « Un si grand soleil », série diffusée du lundi au vendredi vers 20 h 45 sur France 2.

Régulièrement embarqué dans des plans galères, Gary Legrand est probablement l’un des personnages les plus drôles de la série, aussi agaçant qu’attachant.

Un personnage qu’Alban Aumard n’imaginait pas camper aussi longtemps. Après des passages dans de nombreuses séries, comme « Baron noir » ou « Ainsi soient-ils », il est arrivé dans « Un si grand soleil » sans trop se projeter. « On m’avait dit que France Télévisions montait une nouvelle série quotidienne et que l’un des rôles pourrait me correspondre, explique-t-il. J’ai passé le casting et deux jours après on m’a dit banco. L’aventure était lancée. On ne savait pas combien de temps ça allait durer mais ça fait maintenant presque cinq ans. »

Le succès ne s’est pas fait attendre et le comédien a vite su poser son empreinte sur son personnage : « Au départ Gary était déjà roublard mais plus antipathique, j’ai fait en sorte de lui amener plus d’humanité et il est finalement devenu, aux yeux des gens, le cousin ou l’oncle sympa. Les gens ont vite créé un lien fort avec Gary. »

Alban Aumard, lui, n’a pas tardé à nouer une belle relation avec la comédienne Elisabeth Margoni qui incarne sa mère, Maryline Legrand, à l’écran: « On a eu une super entente dès le début, dans la série elle est à la fois ma mère, ma meilleure amie, ma psy ». Celle qui est toujours là pour lui venir en aide lorsqu’il s’est mis dans de sales draps : « Les auteurs se sont bien amusés avec mon personnage et du coup moi aussi. Plus c’était fou, plus j’y allais », poursuit-il.

Longtemps en quête d’un emploi stable, le personnage de Gary fut, un temps, commercial dans une grande entreprise de cosmétique avant de devenir gérant d’un camping. Régulièrement au coeur des intrigues les premières années, son personnage est un peu moins mis en avant depuis quelques mois et si Alban Aumard reste motivé comme aux premières heures de tournage, il ne cache pas son désir de devenir moins récurrent : « Je pense qu’on a un peu fait le tour de ce qu’il peut m’arriver au camping, admet-il. En plus ma mère et ma fille dans la série ne sont plus près de moi. J’ai envie aussi d’être un peu moins récurrent pour avoir le temps de faire d’autres choses.  »

Au théâtre depuis début juillet

L’acteur profite ainsi d’être un peu moins présent à l’antenne actuellement pour s’investir dans d’autres projets. Depuis début juillet, il fait ainsi partie de la nouvelle distribution de la pièce de théâtre « Glenn, naissance d’un prodige », jouée au Splendid à Paris, et qui évoque la vie de Glenn Gould, l’un des pianistes les plus talentueux du XXe siècle. « Je joue le rôle de son impresario, qui s’est occupé de lui tout jeune et l’a amené très haut, précise-t-il. C’est un très bon spectacle, déjà joué 250 fois et qui a obtenu deux Molières. Nous sommes programmés jusque mi-septembre et j’espère que ça continuera encore après. »

Revenu sur les planches, Alban Aumard aimerait aussi renouer avec le cinéma : « Ce n’est pas simple car il y a un peu des familles et même si certains parviennent à jongler entre les deux, on est souvent mis dans des cases, soit acteur de cinéma, soit acteur de télévision. C’est dommage », déplore-t-il. Jamais il ne regrettera, néanmoins, d’avoir incarné ce personnage de Gary qui lui a amené une vraie popularité et tellement de bons moments de tournage. Nul doute que les auteurs lui offriront, d’ailleurs, encore quelques belles surprises dans les mois à venir.

Hakob Ghasabian, un Roméo en Chine

L'humoriste Lilia Benchabane a fait de l'autodérision sa force. Photo Pascal Ito
Hakob en dédicace en Chine

Passionné d’aéronautique, Hakob Gasabian espère bien, lorsque son agenda le lui permettra, trouver un peu de temps pour passer son brevet de pilote privé et même des permis bateau et moto. En attendant, à défaut de traverser le monde en tant que pilote de ligne comme il se l’imaginait enfant, le jeune homme a déjà l’occasion de voyager grâce à son autre rêve, qu’il a transformé en réalité, en devenant artiste.

Révélé au grand public dans des émissions de télévision comme « Prodiges » ou « The Voice », le Lillois est actuellement en Chine, où il incarne Roméo dans la fameuse comédie musicale « Roméo et Juliette » qui tourne à travers tout le pays : « On chante en Français et c’est sous-titré en Anglais, c’est une nouvelle expérience et une chance incroyable », confie-t-il.

Une aventure qui suit celle, non moins passionnante, qui lui a permis de découvrir toutes les plus grandes salles de France avec la comédie musicale « Je vais t’aimer », qui reprend tous les plus grands titres de Michel Sardou.

« La tournée a duré un an et demi jusqu’au mois d’avril, on a commencé et on a fini à Lille, ça a été à chaque fois une émotion particulière de jouer devant ma maman, les membres de ma famille, mes amis … Vivre ça à dix-neuf ans, jouer devant plusieurs milliers de spectateurs dans tous les Zéniths de France, c’est un truc de malade, sourit-il. Je rêvais de ça depuis que j’étais enfant, j’ai même arrêté mes études pour ça. Pourtant, j’adorais apprendre, me cultiver, malgré les nombreuses absences, j’ai obtenu mon brevet et mon bac avec mention très bien. J’envisageais de faire de grandes études mais après mon passage à « The Voice », l’opportunité « Je vais t’aimer » est arrivée très vite ».

Hakob a opté pour la voie artistique et n’a pas eu à regretter son choix : « C’est aussi un métier où l’on apprend tous les jours, où il faut se remettre en question à l’issue de chaque représentation, insiste-t-il. On a fait 86 représentations et on a signé pour 100 nouveaux shows à partir de 2024. Il faut toujours garder la flamme, ne pas laisser la routine s’installer. »

Initialement, il n’y avait pas de places pour un garçon de son âge dans le spectacle mais Roberto Ciurleo, le producteur, a cru en son potentiel et a ajouté ce personnage de Nicolas, le narrateur du spectacle, pour l’intégrer au casting. « C’est valorisant de savoir que le livret a été modifié pour que je puisse rejoindre l’aventure, avoue-t-il. Forcément ça met de la pression car on veut encore moins décevoir, même si je suis naturellement exigeant avec moi-même. »

S’il connaissait quelques grands classiques de Michel Sardou, le Lillois a aussi appris à découvrir le reste de son immense répertoire, ce qui lui a permis d’évoluer plus à l’aise sur les différents tableaux : « Dans le spectacle, il y a plein de flash back dans les différentes décennies et sur les différentes chansons, on peut intervenir comme figurants avec des costumes pour être moins reconnaissables.. » Hakob s’est ainsi glissé tour à tour dans la peau d’un violoniste en Irlande sur « Les lacs du Connermara », d’un aveugle sur « La java de Broadwway » ou encore d’un mec bourré sur « Les bals populaires ».

Chouchouté par ses camarades en tant que benjamin de la troupe, Hakob Ghasabian s’est démené pour être au niveau dans tous les domaines : le chant bien sûr, mais aussi la danse et la comédie. « Je voulais qu’on me dise que c’était bien pour mes performances, pas en raison de mon âge, poursuit-il.  Les ateliers, les sessions de travail ont permis de progresser, de prendre confiance. Une équipe artistique nous donnait des notes personnelles à la fin de chaque spectacle et le metteur en scène Serge Denoncourt a énormément aidé dans la direction d’acteur. »

Avec « Roméo et Juliette », le Nordiste engrange donc encore de l’expérience avant de retrouver avec un immense plaisir, l’an prochain, son rôle de Nicolas dans « Je vais t’aimer ». Le retour au Zénith de Lille est programmé pour les 11 et 12 octobre 2024.

Eric Antoine s’est régalé sur la saison 2 des « Traîtres » sur M6

Eric Antoine entouré des 18 personnalités de la saison 2. Photo Etienne Jeanneret:/M6

Magicien, humoriste, metteur en scène… Eric Antoine jongle, depuis des années, avec différentes casquettes et celle d’animateur prend de plus en plus d’épaisseur année après année sur M6, qui en a fait une des figures fortes de la chaîne.

Pour la deuxième saison consécutive, l’homme sera dès ce mercredi 12 juillet (21 h 10) aux manettes de l’émission de divertissement, « Les traîtres seront-ils démasqués ? », un jeu où 18 personnalités sont regroupées dans un château. Certaines seront désignées traîtres, les autres seront considérées comme loyales mais personne ne sait qui est qui et le but des uns comme des autres sera d’éliminer tous les membres de l’autre catégorie, sans se faire éliminer soi-même.

Stratégies, alliances, instinct, bluff, trahisons… Tout est bon pour aller au bout de cette aventure avec à la baguette un Eric Antoine qui se délecte de son statut : « L’an passé, je découvrais ce rôle de méchant, j’y suis allé en mettant les doigts de pieds dans l’eau. Cette fois, j’ai plongé la tête la première, c’était tellement plaisant de jouer ce personnage de salopard », sourit-il.

Car sa mission première est bien de fausser les cartes, de troubler les esprits, d’emmener les candidats sur de fausses pistes même si ces derniers sont les vrais maîtres du jeu. « Je suis très content du casting (1), il y a un éclectisme dingue, se réjouit Eric Antoine. Entre Jean Lassalle et Norbert Tarayre, ce n’est pas vraiment la même carte mentale. Mettre en scène ces rencontres de façon machiavélique est très jouissif. Nous étions déjà excités avant que l’émission commence avec les équipes de production rien qu’à l’idée d’imaginer comment les candidats allaient réagir à ce qu’on allait leur présenter. »

L’expérience de la première saison est là pour démontrer que tout ne se passe pas toujours comme prévu. Loin s’en faut. « L’auteur Bernard Werber, qui était sur la précédente saison, me disait justement « J’aurais voulu écrire ça que ça n’aurait pas pu se passer mieux » , poursuit Eric Antoine. Il y a tellement de rebondissements, de retournements de situations. On sait comment ça commence, on se doute à peu près de où ça va finir, mais on ne sait jamais le chemin qu’ils vont emprunter entre deux. Et ça offre des moments délicieux, notamment ceux où ça commence à péter des plombs. »

Si l’émission reste avant tout un jeu, les conditions ne sont pas si simples avec l’interdiction d’échanger en dehors des tournages avec les autres candidats, des « nounous » étant en permanence aux côtés des personnalités pour s’assurer qu’aucune information ne fuite, sans oublier l’usure et la météo : «  Pour les personnalités comme pour les 120 personnes présentes sur le plateau, ce sont quand même dix jours avec 3 à 4 heures de sommeil, parfois des températures de 3 ou 4 degrés près d’un lac gelé, avec des odeurs de feu de bois qui ne vous quittent plus, tu ne vis pas vraiment la soirée de ta « life », confie Eric Antoine. C’est une expérience physique, psychique et forcément avec la fatigue tu tombes sur de l’humain. Et c’est chouette à voir. »

Ce qui l’est moins pour ce grand bavard, c’est de devoir se tenir éloigné des candidats : « Dès que je finis de tourner, je m’éloigne d’eux pour ne pas faire des lapsus, même quand je m’adresse à eux, en leur disant « chers traîtres, chers loyaux », je dois faire attention à ce que mon regard ne me trahisse pas, avoue-t-il. Le secret, c’est le sujet de cette émission. »

Ce qu’il retient de cette deuxième saison ? «  Les moments à la table ronde sont toujours incroyables, une vraie allégorie de notre société, assure-t-il. On voit le pouvoir de ceux qui parlent le mieux. Qu’ils soient justes ou pas, éthiques ou pas, gentils ou pas, il suffit de posséder l’art oratoire pour convaincre. Quand je m’en suis aperçu, ça m’a vraiment inquiété, c’est tellement ce que l’on vit dans nos quotidiens. »

(1) Les 18 concurrents de cette édition 2023 sont la chanteuse Natasha Saint-Pier ; l’homme politique Jean Lasalle ; l’ancienne championne d’escrime Laura Flessel ; l’humoriste Kheiron ; Kristofer Hedia, le petit prodige belge de l’émission « N’oubliez pas les paroles » ; le cuisinier Norbert Tarayre ; les comédiens Vincent Desagnat et Charlotte de Turckheim ; l’animateur Guillaume Pley ; l’ex-miss France Nathalie Marquay-Pernault et son fils Tom ; l’aventurier de Koh Lanta Claude Dartois ; la présentatrice météo Genifer Demey ; le philosophe Vincent Cespedes ; l’antiquaire Caroline Mageridon d’Affaire Conclue ou encore les youtubeurs Andy raconte, Juju fitcats et Tibo InShape.