Eloïz a troqué le képi de gendarme pour le micro d’artiste

Eloïz vit l'instant présent sans trop se soucier des lendemains. PHOTO "Jo and Co"
Eloïz vit un rêve éveillé mais garde les pieds sur terre. Photo "Jo and Co"

C’est fou comme une vie peut changer en quelques mois. Découverte en novembre 2020 dans l’émission de télévision de M6, « La France a un incroyable talent », une jeune nordiste a vu son destin basculer en début d’année en seulement quelques semaines. Signature en février dans un beau label « Jo and Co », celui de Claudio Capéo, Hoshi ou encore Zaz, puis sortie, en mars, de son single « Hey Bro » : Eloïse Lapaille a cédé la place à Eloïz, son nom de scène, et elle a troqué son uniforme de gendarme dans la métropole lilloise pour devenir une artiste à plein temps. « Quand je vois mon emploi du temps du mois de juin, il aurait été impossible de concilier les deux activités, avoue-t-elle. Je reste tout de même réserviste de la gendarmerie, je peux me positionner sur des missions si je le souhaite. »

Un tourbillon que la jeune femme de 24 ans assume avec beaucoup de calme et de simplicité : « Je pense avoir la tête sur les épaules, je suis assez terre-à-terre, il y a beaucoup de changements dans ma vie, je suis très contente de ce qui m’arrive mais je sais aussi que dans la musique ça peut vite monter et aussi vite redescendre, tout peut basculer dans un sens comme dans l’autre du jour au lendemain. Je fais tout pour que cela fonctionne mais je ne me prends pas la tête sur la suite. »

Eloïz savoure l’instant présent, chaque moment vécu, comme ce premier grand direct en prime time sur France Télévisions où elle reconnaît « avoir eu la tête dans les étoiles » au milieu d’un énorme plateau d’artistes pour la Fête de la musique ou ce show-case plus intime partagé avec Elisa Tovati en attendant de retrouver ce vendredi 7 juillet le public de Calais pour une soirée organisée par Radio Contact.

Pour trouver trace d’autres dates de concerts, il faudra suivre son actualité sur ses réseaux sociaux : « L’été c’est plus calme et la programmation des festivals se fait un an à l’avance et il y a un an je n’en étais pas là, sourit-elle. Je ne peux pas encore en parler mais il y aura sûrement une date en septembre dans le Nord. »

Si l’émission de M6 a été un déclic, « j’ai senti que c’était vraiment ce que j’avais envie de faire », Eloïz a ensuite pu bénéficier du soutien de la radio Mona FM et notamment de son directeur d’antenne et des programmes, Frédéric Laquet qui l’a beaucoup aidée dans son développement avant qu’elle ne soit repérée par les équipes de « Jo and Co ».

Soutenue par ses camarades gendarmes et par l’institution qui l’a encouragée à suivre sa voie, Eloïz va sortir un premier EP prochainement « avec des textes très personnels, qui parlent de mon histoire, mon caractère, mon petit frère, d’une amie qui a perdu sa sœur… ». Elle devrait aussi faire quelques premières parties d’artistes chevronnés.

Un nouvel environnement avec lequel elle se familiarise tout doucement : « Il y a une part de moi qui reste impressionnée de se trouver à côté d’artistes que je suis depuis des années mais je dois aussi prendre conscience que je suis désormais à ma place avec eux, poursuit-elle. Je ressens beaucoup de soutien, de bienveillance, j’ai un label extraordinaire où l’on s’entraide les uns, les autres. »

Eloïz a aussi pu compter sur des conseils précieux : « Claudio Capéo est un peu comme un grand-frère ; j’ai eu une longue conversation avec Slimane et j’ai aussi pu échanger deux fois avec Vianney, qui était mon idole », précise-t-elle. Il ne reste qu’à lui souhaiter de suivre le même chemin que ses prestigieux interlocuteurs.

Eloïz sera sur un plateau « Grand Live » radio Contact le 7 juillet à Calais sur la place d’armes avec notamment Slimane et Vitaa.

« En famille », la série qui porte vraiment bien son nom

Comme chaque été depuis 2012, la série « En famille » prend le relais sur M6 de « Scènes de ménage » pour une diffusion quotidienne du lundi au vendredi à 20 h 30. Chez les Le Kervelec, la vie n’est jamais un long fleuve tranquille et cette nouvelle saison réserve encore bien des surprises. Il va notamment être beaucoup questions de retrouvailles et de bébés.

Jacques (Yves Pignot), le patriarche de la famille voit ainsi d’un mauvais œil un ancien compagnon revenir dans la vie de son épouse Brigitte (Marie Vincent), d’autant que ce retour ne semble pas la laisser de marbre. Dans le même temps, dans la génération du dessous, Yvan (Yvan Le Bolloc’h) revient annoncer qu’il va de nouveau être papa à son ex-femme Marjorie (Jeanne Savary) et ses enfants Antoine (Axel Huet) et Chloé (Lucie Bourdeu). De bébé il est aussi question dans le couple Roxane (Charlie Bruneau) – Milo (Gérémy Credeville) mais les désirs de vie commune et d’enfant semblent davantage être dans les projets de Roxane que de Milo…

Bien d’autres aventures attendent cette belle famille, à commencer par les préparatifs du mariage de tata Lucienne (Marie-Pierre Casey), de nouvelle situations qui sont le fruit d’une belle collaboration entre les auteurs et les comédien(ne)s.

« Le succès de cette série, c’est une affaire de collaboration énorme entre les auteurs avec lesquels on a la chance de travailler en amont, qu’on connaît, qui nous connaissent de mieux en mieux d’année en année et qui inventent des caractéristiques supplémentaires pour nos personnages », assure ainsi Marie Vincent, qui incarne le rôle de Brigitte. « On nous propose des pistes, on en propose aussi. On a le droit d’argumenter », confirme Yves Pignot, alias Jacques, son mari à l’écran.

Très sollicitée sur différents projets télévisuels, Charlie Bruneau (Roxane) évoque, elle, un état d’esprit qui fait la réussite du programme : « Sincèrement, le succès nous dépasse complètement, on ne sait jamais vraiment ce que les gens aiment ou attendent de nous mais je crois que la sincérité avec laquelle on fait évoluer nos personnages, le plaisir que l’on a à se retrouver, ce fonctionnement familial entre nous, font que les gens se reconnaissent dans nos personnages, confie-t-elle. En ce qui me concerne, c’est vrai que l’agenda est parfois serré, je fais moins de journées de tournage mais elles sont bien plus intenses. Et ce rendez-vous est une vraie soupape de décompression, j’ai l’impression à chaque fois de rentrer chez moi, poser mes valises, ça me fait du bien. Je repars à chaque fois gonflée à bloc. »

Un sentiment partagé par les aînés de la bande : « Nous avons un casting théâtral, nous fonctionnons comme une troupe avec ce que ça sous-entend comme humilité, écoute de l’autre. Plus les années passent, plus on s’aime et ça nous donne la liberté de se dire les choses pour s’améliorer », poursuit Marie Vincent (Brigitte). « Cette série est un espace de jeu dans lequel on vient travailler bien sûr mais surtout s’amuser avec une équipe sympa, joyeuse. Depuis plus de dix ans, il n’y a jamais eu de conflits entre nous, à l’inverse des vraies familles. Les conflits chez nous ne sont que des fictions et notre troupe s’agrandit régulièrement de nouveaux comédiens, on a enfanté beaucoup de grands talents », estime Yves Pignot (Jacques).

« Au départ, j’avais juste un petit rôle, je fais aujourd’hui partie de la bande des acteurs principaux, j’ai la chance que ça ait duré aussi longtemps, indique pour sa part Olivier Mag. Il faut du travail, du talent et de la chance, j’ai le souvenir de séries qui ont été arrêtées en plein succès. On sait que chaque saison on remet notre titre en jeu. » 

 « En famille » sur M6 du lundi au vendredi à 20 h 30 dès le 3 juillet.

Les téléspectateurs de M6 vont retrouver pour une douzième saison la famille Le Kervelec. Photo Pierre Olivier/M6
Déjà une douzième saison pour les acteurs de la série "En famille". Photo Pierre Olivier/M6

Lilia Benchabane et le super pouvoir de l’autodérision

L'humoriste Lilia Benchabane a fait de l'autodérision sa force. Photo Pascal Ito
Humour noir au programme avec Lilia Benchabane. Photo Pascal Ito

« Attention handicapée méchante », le simple titre du spectacle de Lilia Benchabane donne tout de suite le ton d’une soirée placée sous le signe de l’humour noir. «  Le but c’est de bousculer un peu les gens, c’est parfois un peu « touchy » mais c’est drôle, enfin du moins je l’espère », sourit la jeune humoriste, atteinte d’un albinisme occulo-cutané qui lui blanchit la peau, blondit ses cheveux mais surtout trouble très sérieusement son acuité visuelle au point de la rendre quasiment aveugle.

Loin de s’apitoyer sur son sort, Lilia Benchabane a décidé de se construire un avenir dans le milieu artistique et après avoir achevé l’an passé ses études, un Masters d’économie à Lille, elle vit, depuis, pleinement de sa passion. « J’ai désormais la possibilité de jouer beaucoup plus souvent. Et puis si ma priorité c’est ce spectacle qui est mon bébé, j’ai d’autres activités, précise-t-elle. Je fais aussi des chroniques en radio sur France Inter, j’ai tournée dans une série « Les chroniques du charbon », produite et actuellement diffusée par la RTBF en Belgique. J’ai également des projets avec France Télévision et entre deux, je poste des vidéos sur les réseaux sociaux donc tout ça occupe bien mon temps. »

Régulièrement sur scène à Paris ces derniers mois, Lilia Benchabanne entamera même une tournée nationale à partir de septembre et son passage ce vendredi soir au Spotlight sonne presque comme une évidence : « C’est toujours un plaisir de revenir jouer ici, c’est quasiment ma maison. J’ai fait mes études à Lille et c’est quand même dans cette salle que je suis venue tester mes blagues », rappelle-t-elle.

Un spectacle qui tourne depuis maintenant un an et qu’elle défendra aussi ces prochaines semaines au Festival d’Avignon. Un joli chemin parcouru depuis les premières vannes balancées au lycée devant des camarades de classe, qui furent sans le savoir, alors, son premier public. « L’autodérision est un super pouvoir pour aider à s’accepter quand on a un handicap », poursuit-elle. Le public adhère, le monde artistique aussi. Lilia Benchabane semble bien partie pour réussir son pari et se frayer un chemin dans la jungle de l’humour.

 

« Attention handicapée méchante », Lilia Benchabane, ce vendredi 30 juin (21 h) au Spotlight à Lille.

 

Elisa Tovati réussit l’alliance de ses deux passions

Elisa Tovati allie ses deux passions. Photo Sandra Fourqui.
Elisa Tovati allie ses deux passions. Photo Sandra Fourqui.

On a tous des chansons qui ont accompagné nos vies, que l’on relie à différents événements heureux, festifs, émouvants ou tristes. En se promenant sur la plage de Cabourg, il y a quelques années, la comédienne et chanteuse Elisa Tovati a commencé à fredonner « chabadabada, chabadaba… », la musique tirée du film « Un homme et une femme » de Claude Lelouch. « ça a été le déclic, sourit-elle. On m’a souvent dit que j’étais assise entre deux chaises, entre ma passion pour la musique et celle pour le cinéma. J’ai alors pensé que ça pourrait être sympa d’aller chercher mes madeleines de Proust, les musiques de mes films cultes. »

Le plus dur fut évidemment de faire une sélection pour n’en retenir que dix-sept : « J’ai mis un temps infini à choisir, ça a été un vrai casse-tête, avoue-t-elle. Je rêve tellement que l’album fonctionne pour pouvoir faire un tome 2. »

Dans cet opus, réalisé par Régis Ceccarelli, avec le label Jo and Co, Elisa Tovati a cherché à varier les films populaires et les films d’auteurs et à réserver quelques surprises en optant, par exemple, pour la reprise de Top Gun, « Le bleu des regrets » qu’avait sortie à l’époque Gérard Lenorman ; pour « la version dingue » de Mireille Mathieu de « Love Story » ou encore en optant pour une variation en Français de « Alabina », l’une des musiques phares du film « La vérité si je mens », où l’actrice avait gagné une vraie notoriété populaire grâce à son personnage de Chochana Boutboul.

« Je ne voulais pas me contenter de faire du copier-coller, j’avais envie de surprendre les gens, qu’ils prennent plaisir à redécouvrir certains titres », précise-t-elle. Parmi ses incontournables, « La chanson d’Hélène » tirée du film « Les choses de la vie » de Claude Sautet, qu’elle a repris dans un duo avec Marc Lavoine : « C’est ma chanson préférée, elle m’a beaucoup marquée et, en plus, elle était interprétée par mon idole Romy Schneider », précise-t-elle.

D ‘autres titres font échos à ses émois d’adolescentes comme « Reality », la chanson culte de « La Boum » ou encore « Diabolo Menthe » d’Yves Simon. Certains mêlent vie privée et vie professionnelle comme « Elisa » : « Je me suis appelée Elisa grâce à la chanson de Gainsbourg, confie-t-elle. Et l’un de mes premiers castings au cinéma a été pour le « Elisa » de Jean Becker avec Vanessa Paradis. J’étais allée assez loin même si je n’avais finalement pas été prise. C’est une aventure qui avait compté pour moi. »

Alors forcément à l’écouter parler, on se dit qu’Elisa Tovati pourrait bien apparaître un jour dans une comédie musicale : « J’adorerai réunir la comédienne et la chanteuse, acquiesce-t-elle. J’attends le bon projet. »

Dès la rentrée, elle reprendra aussi les rendez-vous et les castings pour le cinéma et le théâtre. « Je voulais avant me permettre cette parenthèse, me donner une année pleine pour bien faire cet album et le promouvoir car je le porte dans mon coeur depuis trois ans », indique-t-elle, enthousiaste à l’idée d’aller défendre ces chansons sur scène, sans doute en 2024, dans une tournée qui devrait s’intituler « Elisa se donne en spectacle. »

« Elisa fait son cinéma ». Label Jo and Co.

 

Julien Alluguette : « Ma vie ressemble à une partie de Tetris géante »

Planète Lille a décidé d’aller régulièrement à la rencontre de comédien(ne)s qui tiennent des rôles récurrents dans différentes séries télévisées pour évoquer leur personnage mais aussi leur parcours et leurs différentes actualités. On ouvre le bal aujourd’hui avec Julien Alluguette, le fameux chef pâtissier Zacharie Landiras de la série « Ici tout commence », diffusé quotidiennement du lundi au vendredi vers 18 h 30 sur TF1.

Rencontrer Julien Alluguette est déjà une chance dans la mesure où le jeune homme multiplie les projets. Outre les tournages de « Ici tout commence », il travaille à la mise en scène d’une nouvelle version du « Soldat Rose », dont les répétitions commenceront en août, et qui sera joué à partir du 20 octobre au Grand Rex.

En attendant, il sera ces prochaines semaines au Festival d’Avignon, à la fois pour jouer dans « La vie est une fête » de Lilian Lloyd mais aussi pour la pièce « Les marchands d’étoiles » d’Anthony Michineau, dont il assure, cette fois, la mise en scène.

« La vie est une fête est une pièce très humaine. L’an passé, nous étions assez vulnérables lors de sa création car on ne savait pas quel serait l’accueil mais ça a finalement été un très beau succès et j’ai même reçu le prix du meilleur acteur du Festival d’Avignon, rappelle-t-il. On est plus sereins cette année, d’autant qu’on va enchaîner avec une tournée en France et même quelques dates aux USA, notamment  à San Francisco. »

 Dans « La vie est une fête », Julien Alluguette incarne Romain, « un personnage que l’on suit de sa naissance jusqu’à un événement marquant de son existence. On l’accompagne dans sa découverte du monde, où sa petite histoire rentre en connexion avec la grande Histoire. ça parle d’engagement, de savoir se revendiquer dans ce que l’on est profondément ; c’est une vraie ode à la vie. Et Virginie Lemoine ne se contente plus seulement de mettre en scène, elle va aussi jouer le rôle de ma maman, sourit-il. Je lui avais demandé un autographe quand j’avais 8 ans et que je commençais les cours de théâtre, et elle avait écrit « Pour Julien, en espérant que tu puisses faire ce métier un jour ». C’est beau et émouvant aujourd’hui de travailler avec elle. »

Pour l’autre pièce du Festival, « Les marchands d’étoile » dont l’action se passe en 1942 pendant la Seconde Guerre Mondiale, Julien a engagé la comédienne Axelle Dodier. De quoi nous faire dire en plaisantant qu’il a pistonné sa belle-fille. Pour ceux qui ne connaissent pas la série « Ici tout commence », Axelle Dodier incarne en effet Kelly, fille de Laetitia (Florence Coste), avec laquelle Zacharie Landiras (Julien Alluguette) est actuellement en couple. ça va, tout le monde suit ?

La transition est ainsi toute faite avec « Ici tout commence », le feuilleton quotidien de TF1 dont les intrigues se nouent au cœur d’une prestigieuse école de cuisine. « J’avais initialement fait un casting pour une autre série mais on m’a dit qu’on me verrait bien dans ce nouveau personnage de chef pâtissier talentueux,  romantique, artiste mais avec une certaine part de mystère. Jouer un rôle récurrent a été une vraie question avant d’accepter, d’autant que le tournage a lieu en Camargue et que je vis à Paris mais je me suis dit que c’était une occasion qui ne se présenterait peut-être qu’une fois, alors j’y suis allé », explique-t-il.

 « Dans un film ou un téléfilm, on connaît d’emblée le début et la fin, poursuit-il. Là, les auteurs écrivent au fur et à mesure, j’évolue avec mon personnage. J’apprends beaucoup c’est très enrichissant. Sans doute qu’un jour, j’aurais l’envie de rendre mon tablier mais j’aurais vécu cette belle expérience. Mon personnage, Zacharie, a déjà connu pas mal d’évolutions, beaucoup de conquêtes aussi (rires). Là, il est en couple avec Laetitia. Florence Coste qui l’incarne est en plus une amie et nous sommes évidemment ravis de jouer ensemble. »

Entre toutes ces actualités, Julien Alluguette effectue aussi parfois des doublages comme dans Avatar 2 ou encore Aladin : « faire passer des émotions rien qu’avec sa voix, c’est un beau challenge », avoue le comédien qui reconnaît que sa vie ressemble  « à une partie de Tetris géante mais ça fait des années que c’est comme ça et c’est tant mieux, je déteste m’ennuyer. Alors je fais en sorte de réussir à jongler avec toutes mes casquettes. »

Celle de comédien est forcément moins lourde à porter : « On ne s’occupe que de sa partition alors que le metteur en scène est un chef d’orchestre. Le jour de la première, par exemple, j’ai toujours la sensation d’assister à l’accouchement d’un de mes enfants mais derrière la vitre, à ce moment où je ne peux plus rien faire. C’est un sentiment d’impuissance terrible mais en même temps c’est très émouvant. Et pour l’instant, toutes les naissances se sont très bien passées. » Vu le talent du « papa » nul doute que la famille va encore sacrément s’agrandir au fil des années.

Julien Alluguette incarne le personnage de Zacharie Landiras dans Ici tout commence. PHOTO ITC/TF1
Julien Alluguette reprend son rôle dans "La vie est une fête" au festival d'Avignon. Photo Frédérique Toulet.