« La scène, c’est là où tout prend sens », assure Brö

Après deux premiers EP, Klauss (2019) et Cassandre (2021), Elisa Brölli, plus connue sous son nom d’artiste Brö, a sorti son premier abum « Grande », cette année. Elle sera sur la scène de la Bulle Café à Lille le samedi 28 octobre (20 h 30). Rencontre…

Une carrière musicale n’a, longtemps, pas été une évidence pour vous. Qu’est-ce qui a fait office de déclic ?

« Je faisais de la musique chez moi mais seule, un peu en secret. Il y avait une forme d’ignorance sur comment faire ce métier, je ne savais pas par où commencer et puis j’étais aussi en études de droit donc en faire mon métier n’était pas une évidence au départ. Le déclic s’est fait grâce à différentes opportunités qui se sont présentées de monter un projet solide, professionnel mais je suis assez contente car tout se fait en douceur avec le temps, la maturité. Mon évolution a été à mon image, ça me ressemble. »

Vous êtes un peu inclassable, vous estimez que les schémas musicaux sont dépassés mais est-ce que ça ne complique pas le développement artistique ?

« Il y a des inconvénients. Les catégories ça peut rassurer les labels, les médias et même le public mais je n’ai pas d’évidence avec un style ou un autre, c’est comme ça que je fonctionne, je cherche ma propre identité, ma propre direction.  Là, on va dire que c’est plus pop. »

Votre premier EP était plutôt rap ?

« Oui c’était un art plus accessible, plus facile à produire, qui nécessite moins de moyens. Un art brut qui repose sur le talent, une belle porte d’entrée, un genre musical qui fait d’ailleurs toujours partie de mon univers mais j’ai été aussi attirée par plein d’autres choses avec un peu plus de musicalité. »

Vos chansons parlent beaucoup d’amour mais aussi de l’acceptation de soi. Il y a aussi cette volonté de vouloir casser un peu les codes, non ?

« Oui s’accepter, s’affirmer comme on est, ne pas se juger, ne pas chercher à être parfait que ce soit physiquement ou intellectuellement. Un être humain c’est complexe, s’aimer se détester ça fait partie de l’expérience.  Après on fait ce type de carrière parce qu’on a envie de briser des barrières, de prôner des choses qui sortent des sentiers battus. J’écris tout moi-même, ça offre plus de liberté d’expression, ça permet de défendre des choses un peu en décalage. »

Vos clips sont particulièrement soignés. Quel est votre degré d’implication ?

« Je n’ai pas la prétention d’être réalisatrice de clips mais je participe à la direction artistique, au processus de création. Je choisis les gens avec qui je collabore, j’ai envie et besoin de m’associer à des gens talentueux. »

Sortir un premier album, ça marque une vraie évolution par rapport à un EP ?

« Pas spécialement, disons que c’est une étape supplémentaire mais c’est plus de l’ordre du détail. J’ai davantage ressenti un accomplissement en sortant « Cassandre », mon précédent EP. »

Le défendre sur scène doit, en revanche, être un rendez-vous important pour quelqu’un qui, comme vous, semble très attaché à l’humain ?

« Oui c’est vraiment le coeur de mon métier, là où tout prend sens, où tout prend forme. C’est ce que je préfère faire et j’ai hâte de venir à Lille, à la rencontre d’un public que j’aime particulièrement. »

Un petit mot pour finir sur vos projets, vos envies ?

« Beaucoup de collaborations vont sortir dans les prochains mois, il y aura beaucoup de featuring, notamment à l’international et puis je vais voyager avec ma musique, faire de belles rencontres, ailleurs, avec  des artistes qui me ressemblent. »

Brö sera en concert à la Bulle Café à Lille, le samedi 28 octobre (20 h 30).

Photos Arthur Savall-Aprosio

Brô ne souhaite pas être placée dans une case musicale. Photo Arthur Savall-Aprosio
Brö se réjouit de défendre ses titres sur la scène lilloise. Photo Arthur Savall-Aprosio

Patrice Leconte : « Je n’aurais jamais envie de me débarrasser de l’image des Bronzés »

Invité d’honneur du festival CineComedies Lille, Patrice Leconte était dans la capitale des Flandres ce vendredi pour aller à la rencontre de son public après la projection en salle de son film « Les Grands Ducs ». Il nous a aussi accordés un entretien…

Les festivals de comédie sont rares en France. Que pensez-vous de ce festival CineComedies Lille ?

« Ce n’est en effet pas une initiative anodine. Dans les grands festivals, à Cannes, Berlin ou Venise, on ne voit quasiment jamais de comédies donc c’est important qu’il y ait ce type de festivals mais à part l’Alpe-d’Huez et Lille, il n’y a pas grand-chose d’autres en France. Quand les films sortaient en salle, on espérait que ça marche mais c’est bien qu’il y ait des événements pour donner un coup de projecteur. »

L’intérêt, c’est aussi ce mélange entre avant-premières et films plus anciens que les gens n’avaient peut-être jamais vu au cinéma, non ?

« Je ne sais pas si c’est unique mais en effet, c’est génial de projeter ces films du patrimoine comme « La cage aux folles ». Dans un festival, à Vevey en Suisse, ils avaient passé « Les bronzés font du ski » et j’avais demandé dans la salle qui n’avait jamais vu le film, deux mains se sont levés. J’ai ensuite demandé qui l’avait vu en salle et là il y a eu 3 bras levés, des gens plus âgés. Ces films un peu incontournables, ont été vus et connus par plein de générations uniquement à la télévision et forcément c’est un bonheur d’entendre une salle entière se gondoler en les regardant. »

Lille a choisi cette année dans votre filmographie de diffuser « Les grands ducs ». Qu’en reste-il ?

« C’est un film que j’ai aimé faire et que j’ai réussi. Pas dans le sens qu’il est réussi universellement, des gens ont aimé, d’autres pas, mais dans le sens où j’ai fait le film que je voulais faire. Le nombre d’entrées à sa sortie n’a hélas pas été terrible, nous étions tous très déçus mais le film a continué à exister via la télévision et il a trouvé son public. Je ne vais pas dire qu’il y a un fan club des « Grands ducs » mais je rencontre régulièrement des gens qui m’en parlent avec des trémolos dans la voix, ça rachète un peu l’accueil tiédasse à la sortie. »

Est-ce toujours le même bonheur de parler des « Bronzés » ou êtes-vous parfois lassés avec le temps ?

« Surtout pas, je n’aurais jamais envie de me débarrasser de cette image. Je sais que j’ai aussi fait d’autres films comme «Le mari de la coiffeuse » ou «Ridicule » après et que ma carrière ne se résume pas à ça mais je suis très heureux d’avoir fait Les Bronzés. Parfois des journalistes me disent « allez, on oublie les Bronzés », je leur dis « vous rigolez, je suis tellement fier de les avoir faits, ça a été tellement important dans ma vie.  D’ailleurs, pour les 40 ans des Bronzés font du ski, le producteur avait invité toute l’équipe à Val d’Isère qui avait été le lieu de tournage. La station était aux couleurs du film et on a passé une soirée extraordinaire dans un restaurant privatisé à manger des fondues et des raclettes. »

Quels sont les personnes qui ont bercé votre jeunesse ou vous font rire aujourd’hui  ?

« Adolescent à Tours, j’aimais regarder les films de Jerry Lewis et puis en grandissant et en devenant plus cinéphile, il y a eu les films de Léo McCarey et Franck Capra. Si on veut se rapprocher de notre époque, les comédies anglo-saxonnes comme « 4 mariages et un enterrement » et « Coup de foudre à Notting Hill » et en France, je ne sais pas si on a fait quelque chose de mieux depuis « Le dîner de cons ».

Il y a eu le «Mission Cléopâtre » de Chabat qui est de loin le meilleur Astérix mais ça date aussi. J’avoue que j’ai un mal à fou à citer des choses qui m’ont enthousiasmé ces dernières années. Je pense que Philippe Lacheau qui est inventif, avec une bonne gueule et de l’énergie, serait ce qui se fait de mieux pour moi aujourd’hui mais après je n’ai peut-être plus l’âge de me marrer avec des films qui font rire les jeunes. »

Est-ce plus difficile qu’avant de faire des comédies avec de plus en plus de sujets dont on ne peut plus parler sans risquer la polémique ou le buzz ?

« Je ne pense pas et je ne crois pas trop à la notion de sujets que l’on tourne en dérision. Je m’intéresse davantage aux situations , aux personnages, aux rencontres. Les producteurs attendent qu’on leur propose des comédies. Et dans une époque qui n’est pas drôle tous les jours, je ne trouve pas honteux de vouloir parfumer la vie des gens avec un peu de légèreté, de bonheur pour faire évaporer les soucis. »

Photos Pauline Maillet

Patrice Leconte est l'invité d'honneur cette année du festival CineComedies de Lille. Photo Pauline Maillet
Patrice Leconte est venu reparler des Grands Ducs. Photo Pauline Maillet

Neuf jours de bonnes ondes sur la Grand-Place de Roubaix

La caravane passe viendra distiller sa musique tsigane dès ce dimanche. PhotoTijana Pakic

Héritier du festival Roubaix à l’accordéon, celui des Grandes ondes vivra sa deuxième édition dès ce samedi (20 h) avec le concert de Zaoui, ancien membre de Thérapie Taxi, qui mène désormais sa carrière en solo. Le « Magic mirror », un espace décoré comme un salon des années 1930, installé sur la Grande Place de Roubaix, sera de nouveau le théâtre d’une programmation musicale qui s’étalera jusqu’au dimanche 22 octobre et accueillera chaque jour jusque six cents spectateurs.

Plusieurs genres musicaux vont s’y succéder avec dès dimanche (18 h), la musique tsigane du groupe « La Caravane passe » puis jeudi 19 (20 h), Bakel, native de Roubaix sera de retour à la maison dans une soirée où l’on se déhanchera aux sons de la musique pop de Marie-Flore. Le vendredi 20, ce sera au tout de La Grande Sophie, accompagnée en première partie de Marcia Higelin, de prendre possession de la scène. Le samedi 21 (15 h), Barnabé Mons lancera le week-end, les rockers belges de Goodbye Fortune Tellers et le groupe pop rock Sharko prendront le relais en soirée (20 h) alors que Renan Luce et Christophe Cravero auront l’honneur de clore le festival dimanche (18 h).

à noter aussi diverses animations à l’heure du midi tout au long de la semaine prochaine avec un cabaret pour les seniors lundi, du rock des années 90 avec Cane à sucre le mardi, des contes musicaux « Ze légendes du Nord » pour les enfants (dès 4 ans) le mercredi à 15 h ou encore de la chanson française avec Backstage, le jeudi et Maggie Ginger, le vendredi.

Billets de 7 à 16 € (gratuit pour les moins de 12 ans), achats possibles sur place ou sur les sites de vente habituels.

Le bonheur est dans le rire avec le festival CineComedies de Lille

Le Casino Barrière de Lille s’est transformé en cabaret mercredi soir pour la soirée de lancement de la cuvée 2023 du festival CineComedies de Lille. Lulubelle de Paris et Yvette Leglaire se sont chargées de mettre l’ambiance, sous les yeux d’un public venu en nombre et de quelques invités comme la réalisatrice Axelle Laffont ainsi que les comédiens Zinedine Soualem, Armelle et Shirley Bousquet.

Une édition qui rend hommage à Michel Serrault, décédé en 2007, auquel les organisateurs ont consacré une exposition toujours visible au palais Rihour, et dont plusieurs films sont projetés tout au long de la semaine.

Le thème du cabaret avait bien évidemment été retenu avant la diffusion de « La cage aux folles », mercredi soir au Casino Barrière. « Le bonheur est dans le pré », « Le viager » et « Les rois du gag » seront, eux, projetés samedi (11 h, 14 h et 17 h 30) tandis que « Le miraculé » sera proposé dimanche à 11 h, à chaque fois à l’UGC Ciné Cité de Lille.

La fille de Michel Serrault, Nathalie Serrault, présente mardi soir, prendra part à une rencontre avec le public samedi après la séance programmée pour « Le viager ».

Les spectateurs lillois pourront découvrir cette semaine trois films en avant-première : « Simple comme Sylvain » de Monia Chokri, ce jeudi 20 h ; « Je ne suis pas un héros » de Rudy Milstein, samedi à 20 h 30 et « Le voyage en pyjama , de Pascal Thomas, dimanche à 20 h 30.

Le festival a aussi choisi une multitude d’anciens films. Parmi eux, « Les grands ducs », vendredi à 20 h, dont la projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur Patrice Leconte à l’UGC  ; « Mon nom est personne » avec Terence Hill, samedi (17 h) au Métropole ; « Le magnifique » avec Jean-Paul Belmondo dimanche à 17 h ou encore « La première étoile », dimanche à 14 h, avec dans la foulée une rencontre avec Lucien Jean-Baptiste, parrain cette année du CineComedies lab, une résidence d’écriture.

Un festival dont l’existence réjouit la comédienne Shirley Bousquet : « La comédie est un genre qui n’est pas toujours mis en valeur par le métier même si heureusement c’est un peu en train de changer. C’est bien de mettre à l’honneur Michel Serrault, qui fait partie des grands messieurs de la comédie . J’avais eu la chance de le rencontrer quand je faisais des sketchs dans l’émission « 20 h 10 pétantes » sur Canal+ avec Florence Foresti. On l’avait reçu comme invité et je me souviens de son humour pince sans rire, son sourire rieur. Il fait partie des bibles du métier qu’on aurait pu écouter parler pendant des heures. »

« Michel Serrault fait partie des grands noms qui m’ont donné envie de faire ce métier et pour la petite anecdote, je viens de jouer au théâtre « Le vison voyageur » de Ray Cooney dont la première adaptation en France en 1969 avait été jouée par Michel Serrault et Jean Poiret », confie, pour sa part Armelle, qui vouait une vraie admiration durant sa jeunesse à Micheline Dax, Catherine Lachens, Evelyne Buyle ou encore Sylvie Joly.

Des suggestions pour les prochaines éditions ? Louis de Funès est immédiatement cité par Shirley Bousquet : « Quand j’étais jeune, je ne voulais pas rater un de ses films, je les ai tous vus au moins dix fois et encore aujourd’hui j’adore décortiquer sa façon de bosser. Jacqueline Maillan ou Maria Pacôme ce serait bien aussi de les mettre à l’honneur car il y a aussi eu des femmes formidables dans la comédie ».

Retrouvez tout le programme du festival sur le site www.festival-cinecomedies.com

Plusieurs comédiens comme Zinedine Soualem, Shirley Bousquet, Armelle ou Axelle Laffont. ont participé au lancement de l'édition 2023. Photo Pascal Maillet
Le festival CineComedies de Lille a été lancé avec une soirée cabaret. Photo Pauline Maillet.

Jim Bauer : « The Voice m’a offert une caisse de résonance plus importante »

Jim Bauer prépare la sortie de son nouvel album

La seizième édition du « Cocktail musical » concocté par la ville de Wattignies débute ce vendredi 13 octobre (20 h 30) avec le groupe Vitesse 80  et s’achèvera dimanche 15 (16 h) avec le Belge Marka. Entre les deux, le samedi 14 (20 h 30), le public du centre culturel Robert Delefosse aura l’occasion de voir à l’oeuvre Jim Bauer que le grand public a découvert lors de la saison 10 de « The Voice » sur TF1.

Jim, vous allez prochainement sortir un nouvel album. Le public de Wattignies aura, j’imagine, l’honneur de découvrir quelques titres en avant-première ?

« Oui, j’avais envie de faire comme certains groupes qui, par le passé, venaient jouer les morceaux sur scène avant que l’album ne sorte ou même qu’il ne soit fini. Ça permet de voir comment les gens réagissent et de commencer à faire vivre les chansons. »

Cette pré-tournée permet d’appréhender la sortie de l’album avec plus de sérénité ?

« Je n’irais pas jusque-là, même si les réactions du public nous ont confortés dans nos idées. On ne maîtrise jamais totalement tous les paramètres à la sortie d’un album. »

Que vous a offert votre passage dans l’émission « The Voice » ?

« Une caisse de résonance plus importante. J’appartenais au monde de la musique indépendante, un monde qui a des libertés artistiques mais qui touche moins le grand public. Un monde qui ne parle pas trop avec celui de la musique populaire. Je trouve que ce modèle bipolarisé avec la musique underground ou indépendante d’un côté et populaire de l’autre est un peu ringard, dépassé. Je trouvais bien de se montrer dans une émission qui permet de toucher une grosse audience, à condition de se montrer réellement, pas de se grimer, même s’il faut faire avec les codes du jeu. J’ai quand même été très libre, j’ai pu proposer qui j’étais. »

On dit souvent que les grands gagnants ne sont pas forcément ceux qui ont remporté l’émission. On a l’impression que c’est vraiment le cas pour vous ?

« J’ai kiffé mon aventure, j’ai pris des followers mais je continue ma vie. Je ne voulais pas gagner l’émission même si j’ai joué le jeu pendant les tournages. Si on regarde bien, on voit d’ailleurs que je fais « yes » quand ils annoncent le résultat entre Marghe et moi. Je sais que pour beaucoup de gens, c’est difficile à comprendre qu’on ne veuille pas gagner. »

Y-a-t-il un équilibre à trouver entre ce que vous souhaitez proposer sur scène et ce qu’une partie de votre public attend de vous depuis l’émission ?

« Il n’y a pas de réponse binaire. J’accepte l’idée que je ne vais pas récupérer les 6 millions de personnes qui suivaient The Voice mais juste ceux qui vont vibrer avec ce qui me fait vibrer, les morceaux que j’aime. Je suis en harmonie avec ça. On ne gagne pas à être autre chose que soi-même. Dans ce type de programmes, les gens découvrent les artistes non pas tels qu’ils sont mais tels qu’ils s’adaptent. J’essaie de créer un pont entre les deux. Je fais encore deux reprises. Il y a ma version d’Aline, qui, finalement, représente bien ce que je suis en tant qu’artiste. Après, je ne peux passer à coté de « Tata Yoyo », même si c’est ce qui s’éloigne le plus de ce que je veux faire. »

Vous aimez ne pas être enfermé dans une case, explorer différents styles musicaux…

« C’est vrai mais c’est un discours qui ne passe pas trop dans le milieu, les gens ont besoin d’avoir une proposition pas trop large et pas trop complexe. Beaucoup de personnes me disent ces derniers temps : « Ah tu t’es trouvé », alors que notre rôle est à l’inverse d’être en permanence dans la  recherche. Une œuvre, que ce soit une peinture, un film, un album, c’est la photographie d’un instant mais on évolue et je ne suis déjà plus forcément celui que j’étais quand j’ai écrit l’album mais ce qui compte c’est d’avoir été sincère à l’époque et je me sens chaud pour le défendre sur scène. »

Vous écrivez aussi pour d’autres artistes, vous n’aviez pas besoin d’être pleinement centré sur vos projets ?

« Non car certains artistes nourrissent ce que l’on fait, ils permettent de nous remettre en marche, de retrouver de l’inspiration, de l’envie. Après, d’autres sont parfois plus loin de nous et il y a le risque de se déconnecter de ce que l’on est mais dans mon cas, je n’avais pas besoin de créativité pour des projets solo pendant deux ans. Ma mixtape était déjà quasiment prête avant que je participe à The Voice. »

Jim Bauer en concert samedi 14 octobre 2023 (20 h 30) au centre culturel Robert Delefosse de Wattignies. Il sera aussi au théâtre de Denain, le vendredi 3 novembre à 20 h 30.