Une immersion dans la vie de Vincent Van Gogh à Euratechnologies

L'exposition Van Gogh propose aussi aux visiteurs de se poser dans des transats pour admirer ses oeuvres.

Forte du succès de l’exposition sur la Chapelle Sixtine, la société Fever, plateforme de découverte de divertissements et de loisirs, est de retour à Euratechnologies, depuis quelques jours, pour proposer une expérience immersive dans la vie du grand peintre néerlandais du XIXe siècle, Vincent Van Gogh. Un événement coproduit avec Exhibition Hub, spécialiste des expériences immersives.

Créée il y a environ 8 ans, cette exposition ayant déjà attiré plus de dix millions de visiteurs, a tourné dans une cinquantaine de villes dans le monde, mais seulement deux en France, Toulouse en 2022, et Marseille depuis le mois de mars.

Lille est donc la troisième étape française et Gilles Colinet, représentant d’Exhibition Hub, espère séduire, au moins, 100 000 personnes. « On a changé l’expérience au fil du temps, au gré des évolutions technologiques avec toujours la volonté d’offrir une porte d’entrée la plus large possible dans l’univers de Vincent Van Gogh, assure-t-il. Le contenu éducatif a été développé avec des historiens de l’art qui travaillent en relation avec des artistes digitaux. »

Conscients de l’impossibilité d’être exhaustif, les organisateurs ont choisi des évidences comme Les tournesols et les auto-portraits, deux périodes majeures de l’ensemble de son œuvre. La visite d’une grosse heure, si l’on souhaite ne rien rater ou presque, comprend ainsi, sur un espace de plus de 1 000 m2, des reproductions des toiles, des petites vidéos, des panneaux explicatifs, une réplique de la chambre qu’il occupait à Arles mais aussi et surtout une grande salle avec des transats pour admirer tranquillement un mapping vidéo qui vous embarque, à 360 degrés, dans la vie et l’œuvre de l’artiste.

Pour 3 euros supplémentaires, votre expérience s’achèvera avec un casque de réalité virtuelle vissé sur la tête pendant une dizaine de minutes pour un voyage au cœur des lieux qui l’ont inspiré, et à la découverte de quelques-uns de ses tableaux les plus importants.

Un atelier pour se glisser dans la peau de Van Gogh et réaliser ses propres œuvres a également été installé pour laisser libre cours à votre créativité sans oublier la mise en place d’une boutique pour vous convaincre de repartir avec des petits souvenirs dans les mains et de belles et grandes images dans la tête.

Van Gogh : the immersive experience, à Euratechnologies. Exposition ouverte tous les jours sauf le mardi Tarifs : 10,90 € pour les adultes ; 6,90 € pour les enfants. +3 € pour la réalité virtuelle.

 

Kelly Rutherford a apprécié l’atmosphère du tournage sur Escort Boys

Kelly Rutherford était l'une des invités de marque du Festival Series Mania à Lille, il y a quelques mois. (c) Gaël LEITAO

De retour ce lundi 9 décembre sur TF1 (dès 22 h 10) pour les trois derniers épisodes de la première saison, la série Escort Boys compte au sein de son casting une invitée de prestige en la personne de l’actrice américaine Kelly Rutherford (Melrose place, Gossip girl) qui incarne le rôle d’Alicia dans l’épisode 4 diffusé ce lundi soir.

« Chaque tournage est très différent et dépend de la personne qui dirige et du budget. Pour Escort boys, c’était très détendu, très convivial. Ruben Alves est un très bon réalisateur qui a su donner un ton et créer un espace pour que nous puissions nous exprimer. Il y avait une très bonne connexion et ça reste une très bonne expérience pour moi », confiait-elle, il y a quelques mois, lors de son passage au Festival Series Mania, où elle a reçu un accueil triomphal du public. « On travaille pendant de nombreuse années sur un plateau et en quelque sorte en silence, alors avoir ce retour du public, c’est un si beau cadeau, une bénédiction », avouait-elle.

Un plaisir d’autant plus fort que la comédienne a un lien particulier avec la France : « J’ai grandi en regardant des films français, des actrices comme Jeanne Moreau, Brigitte Bardot ou Catherine Deneuve m’ont aussi donné envie de faire ce métier. Ça a donc un côté un peu surréaliste d’être ici. »

La comédienne a profité de son passage pour évoquer sa carrière, son évolution : « Quand vous débutez, vous essayez simplement d’être bonne, d’apprendre, vous attendez que quelqu’un vous dise qui vous êtes, ce que vous devez faire et puis en vieillissant, vous trouvez votre rythme et vous comprenez que c’est à vous de créer votre propre identité et de faire en sorte que les gens répondent à vos attentes. »

Chaque personnage lui a permis de s’enrichir intellectuellement : «On apprend de tout, on se met dans la peau de quelqu’un et ça nous fait sortir un peu de notre perspective. J’ai appris tellement de choses que je n’aurais pas connu si je n’avais pas fait ce métier, à être résiliente, à trouver mes propres solutions », assurait-t-elle. Tout en ayant conscience d’être parfois à l’opposé de ce qu’elle est réellement : « On peut souvent se dire que les propos que l’on tient dans un film ou une série ne font pas partie de nos conversations habituelles. Il y a souvent des petits défis. Dans Escort Boys, il fallait se permettre d’être vulnérable, d’avoir de l’intimité. »

Le métier a aussi évolué avec le temps :  « Quand j’ai commencé, il y avait énormément de rôles pour les femmes à la télévision mais pas assez au cinéma ; Désormais, les deux domaines se mélangent, le acteurs, les réalisateurs passent de l’un à l’autre. »

Ses objectifs : « J’avais l’habitude de m’en fixer mais j’ai fini par trouver cela limitant, expliqua-t-elle. L’univers vous apporte parfois de belles surprises que vous n’auriez jamais pu imaginer. Je suis donc ouverte à tout ce qui se passe. »

Kelly Rutherford se serait volontiers vue dans une série comme Games of Throne, ou dans une film d’une autre époque, dans le rôle d’une impératrice ». En attendant, c’est dans la peau d’une femme ayant recours aux services d’un Escort boy qu’elle donne donc rendez-vous à ses fans français.

« Escort Boys » de Ruben Alves, épisodes 4 à 6, ce lundi soir dès 22 h 10 sur TF1.

Malika Benjelloun se réjouit d’avoir ouvert les portes de son univers grâce à la Star Academy

Malika Benjelloun, encore une prof de danse charismatique pour la Star Academy. Photo Benjamin Decoin/SIPA

Son parcours force le respect. Elle a travaillé avec des artistes comme Grace Jones, Billy Crawford, Soprano ou Puff Daddy, elle a fait la chorégraphie de plusieurs émissions télévisées comme les NRJ Music Awards, Robbie Williams a fait appel à ses services pour l’un de ses clips mais la notoriété de Malika Benjelloun a pris une ampleur encore supplémentaire auprès du grand public en devant la saison passée, la professeure de danse de la Star Academy.

Un progamme, dans lequel elle avait d’ailleurs été danseuse lors des premières éditions et pour lequel elle a décidé de rempiler cette année, ravie de l’exposition donnée à sa discipline : « ça nous permet d’ouvrir nos portes, de laisser le grand public rentrer dans nos univers qui sont souvent à huis-clos, apprécie-t-elle. Généralement, on ne voit pas les préparations des concerts, ce qui se passe dans les cours de danse ou de théâtre. Là, les gens nous voient toute la semaine préparer le prime, ça montre l’énorme travail qu’il y a derrière un artiste. »

Au sein de chaque nouvelle promotion, tous les élèves n’ont pas la fibre danse mais Malika Benjelloun s’en accommode facilement : « Certains viennent juste pour être chanteurs, je ne peux pas les faire devenir de vrais danseurs en trois mois mais j’ai envie que tous, qu’ils soient déjà bons ou débutants, se sentent à l’aise et puissent progresser, assure-t-elle. Je ne laisse personne sur le bas-côté, j’essaie de leur apprendre les fondations de la danse et je cherche à ce qu’ils repartent avec leur propre signature, une identité corporelle. »

Toujours en contact avec les académiciens de l’édition précédente, Malika Benjelloun se réjouit que plusieurs aient décidé de continuer après l’émission, que la danse ne soit plus une peur. » L’impact sur les téléspectateurs est également important : « Vous n’avez pas idée du nombre de gens qui m‘envoient des messages pour me dire qu’ils avaient arrêté la danse et qui ont recommencé en regardant l’émission, poursuit-elle. La danse amène de l’assurance, de l’estime de soi, faire la paix avec son corps, ça donne une posture. »

De son expérience de la première saison, Malika Benjelloun a retenu plusieurs leçons : « J’ai appris que des gens qui n’étaient pas du tout danseurs pouvaient atteindre des résultats fantastiques en quelques semaines, que des amateurs sont capables de faire un prime comme des professionnels. Je vous avoue qu’au départ, j’étais pourtant un peu sceptique mais la Star Academy, ce sont vraiment de belles surprises. »

Star Academy, ce samedi 7 décembre (21 h 10) sur TF1.

Marianne James donne une masterclass de chant

Marianne James aide son public à découvrir sa voix.

Les plus anciens l’ont connu sous les traits d’Ulrika Von Glott, un personnage de cantatrice allemande haute en couleur qu’elle avait créée pour ses spectacles dans les années 1990. D’autres, plus jeunes, ont souri ou vu rouge en entendant ses critiques tantôt cinglantes, tantôt admiratives dans le jury de Nouvelle Star, le télécrochet musical de M6. Enfin, des millions de spectateurs piaffent d’impatience chaque semaine de la voir verser sa petite larme ou, à l’inverse, rhabiller pour la semaine les candidats de La France a un incroyable talent.

Ce samedi 7 décembre à Petite-Forêt, ce sont les spectateurs de son spectacle « Tout est dans la voix » qui suivront à la baguette les consignes de Marianne James, transformée en professeur de chant pour une masterclass géante. « On a tous une voix que l’on utilise différemment pour chuchoter, crier, pleurer. Tout le monde du professeur d’école, à l’avocat lors de ses plaidoieries en allant jusqu’au président Macron a besoin de faire entendre sa voix », insiste-t-elle. « Durant le spectacle , je fais donc travailler la respiration, le résonateur, je fais en sorte que les spectateurs réveillent leur voix. On fait des choses très drôles, très ludiques mais parfois difficiles. Et si les gens n’y arrivent pas, ils se font engueuler. Alors ils n’ont pas le choix, ils le font », s’amuse-t-elle.

L’idée avait germé avant le Covid, l’artiste a profité des confinements pour peaufiner le concept, se rendre dans les bibliothèques pour se plonger dans les bouquins et étoffer ses connaissances.

Le tout a débouché sur un spectacle musical, très interactif et surtout très instructif : « Les gens me disent qu’il y a plein de chose qu’ils ne savaient pas, que ça leur donne envie de faire de la chorale, se réjouit-elle. Au début du show, je repère ceux qui sont venus pour faire les zouaves, je les prends quelques minutes pour faire rigoler. Certains sont vraiment à l’ouest, parfois même carrément au pôle Nord mais il y a aussi de très bonnes surprises, des chanteurs, des professeurs, les membres d’une chorale qui viennent assister au spectacle. Je me souviens d’une chorale de Rennes qui a chanté du Coldplay à trois voix, c’était sublime. »

Pendant près de deux heures, on chante, on rit, on apprend et Marianne James assure que « même quelqu’un qui chante faux peut améliorer son rapport aux notes. Le problème c’est que les Français pensent tout savoir et veulent tout, tout de suite. Ils veulent chanter d’emblée comme Aznavour ou Beyoncé mais il faut accepter de commencer petit, se refaire une base excellente. Il faut de l’humilité pour apprendre. 

« Tout est dans la voix », un spectacle de Marianne James, ce samedi 7 décembre (20 h), espace culturel Barbara à Petite-Forêt et jeudi 15 mai (20 h 30) à Aulnoye-Aymeries.

Les Sea Girls vous convient à découvrir l’envers du décor

Après avoir enchanté Dunkerque, les Sea Girls débarquent à Valenciennes les 6 et 7 décembre.

Après vingt ans de collaboration et cinq spectacles au compteur, les Sea Girls (Judith Rémy, Prunella Rivière et Delphine Simon) ont décidé de se livrer davantage et d’inviter les spectateurs dans les coulisses de leur carrière avec leur nouveau spectacle intitulé Dérapage. « On dévoile un peu notre intimité, l’envers du décor, les choses que l’on cache habituellement, confie Judith Rémy. C’est très divertissant, on avait envie de montrer ça depuis longtemps et comme nous sommes toujours dans l’auto-dérision, on se moque beaucoup de nous-mêmes. Ça nous tenait aussi à cœur de parler de ce que c’est que d’être des femmes de nos âges, car nous n’avons plus 18 ans, dans ce monde, dans ce monde du spectacle. »

Fidèles à leurs habitudes, les Sea Girls proposent un spectacle musical, joyeux, avec des musiciens sur scène, des chansons inédites et un nouveau metteur en scène, le sixième en six spectacles, en la personne de Pierre Guillois, sollicité pour sa maîtrise de la mécanique du rire, « sa capacité à être souvent sur un fil, à aller là où ça glisse un peu, où ça grince un peu, tout en ayant à respecter une consigne fondamentale : que ça reste un spectacle tout public ! »

« Généralement, c’est le metteur en scène qui choisit ses comédiennes mais avec nous c’est l’inverse et on en prend toujours un différent. Ça fait partie de nos particularités, avec le fait d’avoir des musiciens en plateau, ce qui est de plus en plus rare dans le théâtre musical, et de ne faire que des chansons inédites car je n’aime pas les reprises », sourit Prunelle Rivière, qui écrit l’ensemble des textes.

« On remarque les thématiques qu’on veut aborder, nos envies et après j’écris la mélodie, on voit si ça fonctionne et je travaille avec un compositeur, Fred Pallem, qui est aussi l’orchestrateur de nos spectacles depuis une vingtaine d’années », poursuit-elle.

Du chant, de la danse, de la comédie, des perruques, des costumes… Les Sea Girls embarquent le public dans un vrai show : « On a tous les atours du divertissement. Nous sommes très maquillées, il y a beaucoup de plumes, beaucoup de paillettes et comme l’emballage est chatoyant, ça nous donne l’occasion de faire passer des messages, mais toujours sous-jacents. Ce n’est jamais frontal, assurent-elles. Les gens sont très amusés, mais ils sont très touchés aussi. »

Récompensées de leur travail par une nomination aux Molières en 2017 dans la catégorie spectacle musical, les Sea Girls, qui ont créé leur compagnie en 2003, brillent sur scène mais ne rechignent pas à mettre les mains dans le cambouis en coulisses : « Nous sommes en auto-productions donc il y a effectivement aussi tout un travail de l’ombre à réaliser », admet Delphine Simon.

Leur récompense, c’est évidemment la reconnaissance du public, comme ce fut le cas mardi et mercredi au Bateau feu à Dunkerque, un lieu où elles sont plusieurs fois venues en résidence créer certains de leurs spectacles, et comme ce sera probablement encore le cas ce vendredi et samedi au Phénix de Valenciennes.

« Dérapage », un spectacle des Sea Girls, ce vendredi 6 décembre (20 h) et samedi 7 décembre (20 h) au Phenix de Valenciennes.

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