Paul Belmondo s’offre trois beaux-pères dans Papasss

Paul Belmondo (au centre) était ravi de retrouver Christian Vadim (à droite) pour la pièce Papasss. Photo studio Pierre ARNAUD

Trois papas pour le prix d’un, c’est le cadeau inattendu dont a hérité Ludmila (Nadège Méziat), à l’approche de la quarantaine, les trois amants de sa défunte mère, au moment de sa conception, ayant décidé de ne pas regarder les résultats d’un test ADN. Trois papas (Christian Vadim, Édouard Montoute et Bernard Fructu), c’est trois fois plus d’affection et de soutien mais c’est aussi trois fois plus de problèmes quand il s’agit de leur annoncer son mariage avec un homme (Paul Belmondo) sensiblement du même âge qu’eux.

Suite de la pièce Pair et manque, hélas peu jouée en raison de la crise sanitaire en 2020, Papasss intègre de nouveaux personnages dont celui de Paul Belmondo qui s’est fondu dans la troupe sans le moindre problème : »Je n’avais pas vu la première pièce mais j’en avais entendu parler, j’ai découvert le texte quand Christian Vadim me l’a fait parvenir et comme c’est une nouvelle histoire ça n’a pas posé de soucis, ça aurait été un peu plus compliqué s’il avait fallu reprendre un rôle dans une pièce déjà existante », confie-t-il.

Les bonnes relations entretenues par Paul Belmondo avec Christian Vadim ont également facilité les choses : « C’est toujours mieux d’avoir des affinités quand on part ensemble plusieurs mois en tournée et c’était très intéressant qu’il ait la double casquette de metteur en scène et de comédien, tout comme sa femme Nadège Méziat, qui a écrit et qui joue aussi dans la pièce, estime-t-il. Se retrouver avec eux sur scène a permis de faire évoluer la pièce, d’échanger des idées, d’essayer de nouvelles choses tout en tenant la pièce, ça ne m’était jamais arrivé. Quand on part en tournée, sans le metteur en scène on peut, à l’inverse, parfois prendre des libertés qui ne sont pas toujours les plus judicieuses. »

Hasard du destin, son fils, Victor Belmondo, a passé le casting de la série Bardot et a été choisi pour incarner Roger Vadim, le papa de Christian, juste au moment où ce dernier a sollicité Paul Belmondo pour la pièce. Un chassé croisé familial dans lequel personne n’a toutefois souhaité trop interférer.

Si cette pièce est une comédie de boulevard qui prête le plus souvent à sourire, Paul Belmondo a apprécié le propos derrière l’humour : « à travers la comédie, on parle de sujets importants et notamment des non dits familiaux, de ces secrets qui sont souvent gardés pour protéger des personnes mais ceux à qui on les cache ne comprennent généralement pas pourquoi, confie-t-il. J’aime aussi le fait que l’on emmène le public dans une direction pour subitement partir dans une autre. »

Interpréter le rôle de ce gendre d’âge déjà avancé, qui se trouve confronté aux jugements des trois papas a également séduit le comédien : « C’était intéressant à jouer. Je n’ai à titre personnel que des garçons mais sur ce que j’ai pu en voir chez des proches, j’imagine ce que ça peut donner : laisser partir sa fille c’est toujours difficile mais s’il a le même âge que vous, c’est encore plus compliqué. »

Pour son troisième passage au Sébastopol, l’ancien pilote automobile se réjouit de retrouver le public du Nord et les sensations inhérentes au théâtre : « Ce n’est bien sûr pas la même adrénaline mais il y a des points communs avec une course automobile, assure Paul Belmondo. Les répétitions peuvent s’apparenter aux derniers réglages dans les stands. La réussite d’une pièce dès ses débuts c’est aussi important que de prendre un bon départ. Il faut tout de suite installer le personnage, capter le public. Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas forcément irrémédiable mais ça peut faire perdre du temps. Après la concentration, la visualisation, c’est très similaire. En revanche, en course, il faut tout le temps être dans le contrôle alors que sur scène, il faut savoir un peu se lâcher. C’est là que les routes se séparent. »

« Papasss », ce dimanche (17 h) au théâtre Sébastopol de Lille. Une pièce de Nadège Méziat avec elle-même, Christian Vadim, Paul Belmonde, Bernard Fructu et Édouard Montoute.

Fauve Hautot ne s’est jamais lassée de Danse avec les Stars

Fauve Hautot (ici à gauche, en compagnie des autres juges) a toujours appris quelque chose à Danse avec les stars. Photo Pixeline/TF1

Quand on pense à Danse avec les Stars, c’est le premier nom auquel on pense. Avec son camarade Chris Marques, également présent depuis les débuts, Fauve Hautot n’a pas manqué la moindre saison, se distinguant comme danseuse en emmenant quatre de ses partenaires (Emmanuel Moire, Samir El Gueddari, Tayc et Billy Crawford) à la victoire mais aussi comme juge, une position qu’elle occupe, de nouveau, cette année.

Depuis la première diffusion en 2011, la jeune femme n’a donc jamais quitté le navire : « Je ne me suis jamais ennuyée sur cette émission, j’ai toujours eu l’impression d’apprendre quelque chose, indique-t-elle. Les premières saisons comme danseuse m’ont permis de progresser, de comprendre la mécanique d’une émission de télévision avec les caméras, la façon de filmer la danse. Ensuite, je suis passée juge durant les saisons 6 à 8 et ça m’a permis de m’affirmer alors que j’étais quelqu’un d’assez timide, j’avais beaucoup moins en confiance en moi qu’aujourd’hui. Ayant continué à travailler durant ces années, lorsque je suis revenue comme danseuse dans la saison 9, j’avais des nouvelles choses à montrer mais durant la saison 12 avec Billy (Crawford) il était acté dans ma tête que je ne ferais pas la saison suivante. »

En lui proposant de revenir comme juge, la production a néanmoins réussi à la convaincre : « J’ai une vision de la danse plus précise, plus concise et je sais ce que que je peux apporter. Je sais mieux comment construire mes discours, trouver les mots justes, que lors de ma première expérience comme juge. Mon challenge était de trouver comment transmettre ma passion de la danse à travers ce siège. »

Donner des notes et critiquer les performances de danseurs qui ont été ses camarades de jeu pendant des années ne lui a jamais posé de problème. « Je sais pourquoi je suis là, j’ai envie de voir de sublimes chorégraphies et si je peux aider les candidats à lâcher prise et les danseurs à utiliser tout cet espace, ce plateau qui est un fabuleux terrain de jeu, j’en suis très heureuse. Mes commentaires peuvent être bruts mais ce n’est jamais gratuit ou méchant, c’est toujours pour élever le niveau de performances. »

Sa réaction à la présence de la star américaine James Denton durant cette saison 13 ? « Je vais être franche, je n’ai jamais vu Desperate Housewives, j’étais beaucoup en vadrouille au moment où la série est passée mais c’est promis je vais la regarder », sourit-elle.

Spécialiste de Danse avec les stars, Fauve Hautot connaît forcément les clefs de la réussite : « Il faut créer des histoires, c’est fondamental sinon ça ne reste que de la technique, insiste-t-elle. Je veux être embarquée à chaque fois dans un court-métrage dansant, je veux des candidats capables de m’émouvoir. »

Selon la quadruple lauréate du concours, « DALS est vraiment un long chemin, une compétition de danse mais qui se joue à 50 % sur le mental. Il faut garder l’énergie, la rigueur, la concentration au fil des semaines tout en s’amusant et en savourant car c’est une expérience rare dans une vie, une mise à nue vertigineuse. Le travail, la fusion avec l’autre, la confiance envers l’autre sont importantes. Il faut que 1 + 1 = 1, poursuit-elle. Je prends l’exemple de Michou qui partait de rien, qui a su créer une super alchimie, un super binôme avec Elsa (Bois) et qui, à force de travail, accède à une super place (3e en l’occurrence). »

Finale de Danse avec les stars, ce vendredi 26 avril entre l’humoriste Inès Reg (accompagnée de Christophe Licata), Natasha Saint-Pier (Anthony Colette) et Nico Capone (Inès Vandamme).

 

Les Bracelets rouges : Esther Blanc gardera toujours Zoé dans son cœur

Esther Blanc incarne Zoé, une ancienne patiente, de retour l'hôpital Léonard de Vinci. Photo Philippe LerouxVEMA/TF1

La cinquième et dernière saison des Bracelets rouges est actuellement diffusée chaque lundi soir (21 h 10) sur TF1. On y retrouve, notamment Zoé, une ancienne malade, initialement partie étudier à Oxford mais qui va faire son retour à l’hôpital Léonard de Vinci. Un personnage incarné par Esther Blanc, qui vient de fêter ses dix-huit ans, et qui a bien voulu se confier sur cette formidable aventure.

Vous avez commencé dans la série lors de la quatrième saison. Est-ce que vous la connaissiez déjà ou est-ce que vous l’avez regardé pour vous imprégner de l’atmosphère.

« Je ne connaissais pas du tout la série, j’ai donc voulu voir à quoi ça ressemblait, par curiosité, pour voir dans quoi je m’embarquais. J’ai tout regardé, j’ai beaucoup aimé et j’étais contente de faire partie du casting. »

Zoé est une surdouée. Comment vous avez travaillé ce rôle pour être juste dans vos échanges avec les autres ?

« Je n’avais pas envie de rentrer dans une caricature, je ne voulais pas que ce soit trop voyant, j’ai donc travaillé sur des choses assez minimalistes, des petites réactions qui sont un peu à côté de la plaque, sa façon de marcher, son débit de parole assez rapide. J’ai voulu joué sur le fait qu’elle adore les mathématiques, je l’ai appliqué à sa façon de penser… »

On vous avait quitté, à la fin de la saison 4, en partance pour Oxford. Finalement, votre personnage revient, est-ce que vous le saviez ou est-ce que ça a été une heureuse surprise d’être rappelée et aussi présente ?

« Je ne savais pas exactement ce qui allait se passer. Je savais que le personnage avait été plutôt apprécié mais je ne savais pas ce qu’ils allaient en faire. Zoé est très attachée à cet univers, elle s’est créée une nouvelle famille, celle de l’hôpital, avec des amis de son âge. En allant à Oxford, elle a été lancée dans un bain pour lequel elle n’était pas encore prête émotionnellement. »

Les bracelets rouges parle de sujets sensibles, notamment la maladie des jeunes. La série est émouvante mais elle est aussi drôle et légère. Pensez-vous que cette dichotomie participe du succès de la série ?

« Oui, ça plaît, ça devient plus réel. Il y a certes des sujets graves mais ça reste des enfants et comme tous les autres ils rigolent, ils font des blagues. L’humour est très important dans la série et, en ce qui me concerne, comme je joue un personnage très décalé, ça m’a donné cette matière à faire sourire. »

Avez-vous eu l’occasion d’échanger avec des jeunes vraiment touchés, de visiter des services pédiatriques ?

« On l’a fait pendant le tournage car il y avait beaucoup de figurants qui étaient vraiment malades, le tournage a eu lieu dans un vrai hôpital donc on a pu parler avec beaucoup d’enfants et d’adultes qui ont raconté leur expérience. C’était très important pour nous d’être dans la justesse, que les gens puissent s’identifier. »

Est-ce que l’on sort indemne d’un tel rôle ou est-ce que ça change le regard sur la maladie, sur la vie ?

« Ça fait réfléchir, on sait que ça peut arriver à n’importe qui. Dans la série, Zoé elle a un rêve et puis la maladie arrive subitement, c’est très fort, très intéressant. ça donne un élan, une envie de faire encore plus de choses. »

Il a été annoncé que cette saison serait la dernière ? Est-ce une approche différente sur le tournage et espérez-vous que les créateurs de la série reviennent sur leur décision ?

« Je trouve que la boucle est bouclée, la fin de la saison fait que c’est vraiment la fin. Il ne faut pas trop tirer le fil, c’est bien de s’arrêter là. Chaque personnage a eu son évolution. Je suis bien sûr un peu triste de quitter ce personnage mais chaque histoire a une fin. C’était une très belle expérience et je garde Zoé dans mon cœur. »

Vous avez déjà d’autres projets, d’autres tournages programmés ?

« Non, rien de particulier. Je passe des castings de temps en temps mais je suis surtout en pleine préparation du bac, je me concentre là-dessus et après je souhaite faire une école de théâtre. »

« Les bracelets rouges », diffusion des épisodes 3 et 4 ce lundi 22 avril (21 h 10). Les premiers épisodes sont accessibles en replay sur la plate-forme TF1+.

Danse avec les stars : Natasha Saint-Pier aura de quoi nourrir son futur album

Natasha Saint-Pier est en demi-finale de Danse avec les stars. Photo Pixeline/TF1

Juste avant son entrée dans Danse avec les stars, Natasha Saint-Pier nous avait confié avoir bouleversé ses plans pour participer à l’émission de TF1. « Normalement, à cette période, j’avais prévu d’entrer en studio pour commencer à travailler mon nouvel album mais suite à la proposition de la production, je me suis dit que j’allais pour une fois sortir de ma zone de confort, expliqua-t-elle. Je sais chanter, récemment j’ai appris à composer mais là j’avais envie de tenter une nouvelle expérience, de faire quelque chose que je ne connaissais pas. »

Comme elle l’avait déjà fait récemment pour une autre chaîne, M6, avec l’émission Les traîtres, la Québecoise a donc décidé de se mettre en danger, estimant néanmoins ne pas faire un sacrifice pour autant. « Je ne le vois pas comme ça dans le sens où pour écrire des chansons, il faut vivre des choses. J’ai libéré trois mois dans mon emploi du temps pour DALS et je suis convaincue qu’à la fin, j’aurais plein de choses à raconter. »

La jeune femme ne pensait pas si bien dire car son parcours est riche en rebondissements et parsemé de quelques embûches. Émotionnellement, il lui a fallu gérer des hauts et des bas avec des prestations qui l’ont menée parfois dans les sommets du classement et d’autres où elle a été soumise au vote du public pour sauver sa place. Elle a également dû composer avec sa fragilité et ses complexes qu’elle a osé dévoiler en direct, confiant avoir accepté pour la première fois de venir sur une émission de télévision sans pantalon ou jupe longue et donc en acceptant de montrer ses jambes.

L’apprentissage des différentes danses a aussi nécessité une grande rigueur : « Je n’ai jamais pris de cours de danses de ma vie, je n’aimais pas danser dans les boîtes de nuit mais là je me suis surprise à apprécier les entraînements et avoir envie de danser encore en sortant des répétitions », sourit-elle.

Difficile évidemment de ne pas évoquer toute la polémique née d’une altercation avec une autre candidate, l’humoriste Inès Reg même si les deux jeunes femmes ont multiplié les déclarations ces derniers jours pour assurer que tout ça est désormais derrière elles.

Enfin, pour compléter le tabeau, il lui faut aussi trouver les ressources pour avancer malgré les douleurs dorsales, visiblement survenues lors de portés au cours du troisième prime, de son danseur Anthony Colette.

Ses nombreux visionnages, sur internet, des différents passages des saisons précédentes a visiblement porté ses fruits puisque la chanteuse est toujours dans la compétition alors que l’on atteint ce vendredi soir les demi-finales avec quatre autres célébrités encore en course : Nico Capone, Inès Reg, Keiona et Roman Doduik. La concurrence est de qualité mais Natasha Saint-Pier a déjà prouvé qu’elle a aussi des arguments faire-valoir.

Danse avec les stars, demi-finales, ce vendredi (21 h 10) sur TF1.

La Poison veut faire transpirer le public lillois

La Poison propose un univers déjanté avec des personnages hauts en couleur. © Christophe-Crénel

Après avoir sorti un nouvel album Décadanse générale au mois de janvier, le trio La Poison vient défendre ses titres sur scène. Le public lillois, qui a rarement eu l’occasion de voir ce groupe pas comme les autres, va en prendre plein les oreilles et plein les yeux ce vendredi soir (20 h 30) à La Bulle Café. Explications de la chanteuse Moon.

Comment est venue l’idée de créer ces personnages hauts en couleur ?

« Au départ, je jouais dans un groupe pop rock exclusivement féminin, Le maximum Kouette, et puis les garçons sont arrivés dans l’histoire, on a continue à faire de la musique rock, ska et on a montré un spectacle théâtral le Maxi music monster show où l’on incarnait des monstres de foire, j’étais une femme à barbe et je me suis aperçue que le fait d’être costumée permet de s’oublier et d’aller plus loin sur scène alors quand a monté un projet plus sauvage, plus électro rock avec La Poison, on a gardé cette idée des personnages. »

Comment les avez-vous construits ?

« J’ai fait une école d’art, j’aime bien peindre et dessiner donc je me suis amusée sur ma tablette. J’aimais bien pour mon personnage le contraste de cette poupée un peu manga, petit écolière avec du maquillage trash. L’idée des trois couleurs blanc, vert et noir me plaisait aussi et le vert étant synonyme de malchance dans le monde du spectacle, c’était sympa de faire ce pied de nez en portant justement du vert. Pour David Menard, ce personnage de Lars Sonic collait bien avec le groupe, avec le poison et, enfin, le guitariste Daniel Jalmet n’était pas Fugu Shima au départ mais le personnage a évolué en deux ans. »

Le résultat est très réussi mais tout ça doit être très chronophage ?

«  Oui le délire du maquillage c’est une bonne heure de préparation mais c’est un moment important car nous sommes tous les trois devant notre miroir, on met de la musique qu’on aime et c’est un temps de détente, de concentration. Un moment qui nous permet de rentrer dans l’univers de nos personnages. »

Votre nouvel album Décadanse générale est en Français, contrairement au précédent. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?

« Ce n’était pas prévu mais j’écoute toujours les retours des gens, les critiques bonnes ou mauvaises et un jour quelqu’un m’a dit que ce serait génial de chanter en Français. On s’est un peu creusé la tête, on a travaillé les morceaux d’une autre façon en partant davantage sur le texte. J’avais pris des cours d’anglais pour la prononciation mais c’est vrai que là avec ma langue natale, c’est plus direct. »

C’est aussi une façon de faire mieux passer vos messages, sur notre monde égocentré, sur la haine des autres, sur les addictions….

« Oui c’est plus frontal, les gens le prennent plus directement et ça crée une osmose directe avec le public, notre univers est plus rapidement compréhensible. On véhicule un message mais on ne donne pas de leçons de morale. On essaie de le faire avec humour car nous sommes les premiers à passer des heures sur nos écrans. »

L’intelligence artificielle, c’est une thématique qui interroge l’artiste que vous êtes ?

« Oui d’ailleurs, je suis fan de peintures, de dessins et parfois je trouve certains artistes géniaux sur les réseaux sociaux et je me rends compte ensuite que c’est de l’intelligence artificielle, que je me suis faite avoir. Je n’ai jamais testé mais je me dis que ça va peut-être aider à écrire des textes de chansons en tapant des idées, des thèmes. La question c’est comment s’en servir sans que tout le monde fasse la même chose. »

Votre univers se prête particulièrement à la scène, à quoi doit s’attendre le public lillois ?

« Oui on a créé un univers qui nous est propre, un gars de l’éclairage nous a d’ailleurs dit qu’il n’y avait qu’avec nous qu’il pouvait mettre des spots verts. On projette aussi des visuels, on veut que les gens qui viennent nous voir soient en immersion, qu’ils oublient le réel, le quotidien. Je suis hyper contente de venir dans le Nord. Le but va être de se lâcher pendant une heure et demie. La Poison est là pour la décadence générale, il faut que ça bouge, que ça transpire. »

La Poison est à la Bulle Café à Lille, ce vendredi (20 h 30).