« Le gang des chieuses », une grande dose d’énergie et de rire pour l’été

En décidant de rester ouverte à une époque de l’année où la moitié de la profession a migré vers le Festival d’Avignon, où de nombreux théâtres sont fermés et où une frange du public se fait une cure de soleil sur les plages des vacances, la Comédie de Lille a relevé un joli défi.

Le week-end passé, la salle affichait ainsi quasiment complet pour les représentations de la pièce « Le gang des chieuses ». Un succès bien mérité pour une comédie enlevée, aux dialogues percutants et portée par d’excellentes comédiennes : Stéphane Bachelet, dans le rôle de Fanny, et Charlotte Talpaert dans celui d’Amy.

« Elles ont été choisies par la Comédie de Lille, en qui j’avais entièrement confiance, et elles sont au top. On a travaillé ensemble en visio et ça fonctionne très bien », confie l’auteure et metteuse en scène, Elise Ponti, qui, dans le même temps, a proposé la pièce avec les comédiennes de sa troupe au Festival d’Avignon ; également avec un franc succès.

«  C’est une comédie, presque musicale, qui me tient à coeur, que je voulais mettre en avant maintenant que mon autre pièce « C’est décidé, je deviens une connasse ! » a fait ses preuves, poursuit-elle. C’est l’histoire de deux femmes qui n’ont rien à voir, qui n’auraient pas pu être amies dans la vraie vie tant elles ont des caractères aux antipodes l’une et l’autre mais qui vont le devenir via le gang des chieuses. »

Dans le rôle de Fanny, la célibataire un peu coincée en quête d’amour, on retrouve la pétillante Stéphane Bachelet, déjà aperçue pour les habitués des lieux dans des pièces comme « Le clan des divorcées » ou « Ados vs parents : mode d’emploi », où elle jouait en alternance avec Charlotte Talpaert, qui lui donne cette fois la réplique en campant le personnage d’Amy, jeune femme bien plus extravertie qui enchaîne les conquêtes sans parvenir pour autant à garder durablement un homme dans sa vie.

Originaire de Calais et issue d’une famille de comédienne, sa grand-mère était la regrettée Jenny Clève, Charlotte Talpaert oscille entre les grosses rigolades avec La Comédie de Lille et les pièces plus politiques, « plus énervées » avec sa compagnie « Les chiennes savantes », dont l’appellation est le fruit de son amour pour Virginie Despentes et un certain Jean-Baptiste Poquelin, plus connu sous le nom de Molière.

« J’aime beaucoup « Le gang des chieuses » car c’est très « feel good », très « girl power » sans être dans les ressorts sexistes classiques. Je trouve que c’est une comédie qui donne de l’énergie et pour ma part j’essaie d’amener un peu mon côté meuf du Nord », confie celle que l’on peut encore voir dans « La vie scolaire », le film de Grand Corps Malade, sur Netflix et qui a tourné dans « Sambre », un téléfilm réalisé par Jean-Xavier de Lestrade, sur l’histoire du violeur de la Sambre, qui sera diffusé dans les prochains mois sur France 2 .

« On a la chance d’avoir pas mal de tournages dans la région donc ça permet de faire pas mal de choses pour le cinéma et la télévision », confie Charlotte Talpaert. Sa camarade de scène, co-organisatrice d’un festival d’arts de rue, « Sous les pavés l’art », chaque année à Saint-Omer, a également tourné dans « Je suis né à 17 ans » avec Thierry Beccaro et Elsa Lunghini, où elle incarne la tante du comédien dans les années 1970. Elle aussi prend beaucoup de plaisir dans son rôle : « Je dois avouer que j’ai aussi un peu tendance à donner des prénoms à mes objets, sourit-elle. C’est une pièce avec une bonne énergie, marrante mais sans tomber dans les clichés. »

Un vrai moment de détente dont on ressort débordant de bonnes vibrations et les zygomatiques plus musclés.

« Le gang des chieuses », les jeudi, vendredi et samedi chaque semaine, 20 h, à la Comédie de Lille, jusqu’au 26 août. L’autre pièce d’Elise Ponti, « C’est décidé, je deviens une connasse ! », sera jouée à Lille, au théâtre Sébastopol, le samedi 3 février 2024.

Stéphane Bachelet et Charlotte Talpaert forment "le gang des chieuses".
"Le gang des chieuses", une pièce qui, comme cette photo ne l'indique pas, déborde d'énergie et de bonne humeur.

Gil Alma, un amoureux de la comédie bientôt de retour à Lille

Gil et Ben, un duo qui fonctionne à merveille.
Gil Alma est le personnage principal de la série "César Wagner". PHOTO FRANCE TV

Mercredi soir (21 h 10), les téléspectateurs de France 2 pourront retrouver Gil Alma dans la rediffusion d’un épisode de « César Wagner », intitulé « sombres desseins ». à la même heure, le comédien sera en train de conclure ou viendra à peine de finir une nouvelle représentation de « Gil et Ben (ré)unis » avec son complice Benoît Joubert, au festival d’Avignon.

Un spectacle que le public lillois aura l’occasion d’aller voir les 27 et 28 octobre au Spotlight. « J’ai rencontré Benoît, par hasard, sur un téléfilm pour France 3, « I love Périgord », une comédie avec Bernard Le Coq il y a une douzaine d’années, explique-t-il. Depuis, on ne s’est plus lâchés, ça a été une rencontre artistique mais surtout amicale même s’il habite Pau et moi à Paris. »
Il y a quelques années, Gil Alma n’a pas hésité à ouvrir des portes à son camarade : « Il m’avait parlé d’une idée de spectacle, je lui ai donné sa chance sur un Festival d’Avignon, il a cartonné, poursuit-il. Je l’ai produit, il faisait mes premières parties et lorsque nous sommes arrivés tous les deux au bout de notre spectacle, on a décidé d’en faire un ensemble. »

Le pitch ? « C’est mon mariage, Ben est mon témoin et évidemment tout ne va pas se passer comme prévu », sourit cet acteur multi-cartes que l’on a pu voir au théâtre, au cinéma, dans des téléfilms ou encore dans des publicités mais qui a vraiment acquis sa notoriété à travers le personnage d’Alain Stuck dans le programme « Nos chers voisins », dont les tournages ont cessé depuis six ans mais dont les épisodes, initialement diffusés après le journal de 20 h sur TF1 entre 2012 et 2017,  sont encore rediffusés actuellement en matinée (6 h 40 à 9 h sur TMC). « Ça m’a permis d’être populaire, admet-il. Ça a été une chouette expérience, j’ai dû faire près de 2 000 sketchs »

Dans la foulée, Gil Alma a dû faire un choix entre accepter un second rôle dans un 6 x 52 mn, « Réunions » avec Laëtitia Milot ou jouer un rôle dans ce qui devait être à la base un téléfilm mais qui connaît depuis 2020 un tel succès qu’une dizaine d’épisodes ont déjà été tournés ; les deux derniers, inédits, étant attendus à l’antenne d’ici la fin de l’année. Il s’agit bien sûr de César Wagner. « C’est un capitaine de police hypocondriaque auquel on a amené avec les auteurs davantage d’hyper-sensibilité, précise-t-il. Ça fonctionne plutôt bien donc je pense que ça va continuer encore un peu. Retrouver un rôle principal sur France 2, après « Nos chers voisins », ça a été une chance incroyable. »

Reviendrait-il à des programmes courts si l’opportunité se présentait ? « Pour l’instant, je n’en ai pas besoin pour bosser mais je ne peux pas dire non. Je viens de la comédie, j’ai commencé ce métier pour faire rire les gens. Donc peut-être dans quelques années, confie-t-il. Ce que j’aime c’est la comédie, que ce soit des scènes drôles ou des émotions qui font rire les gens sur des choses un peu plus tragiques. »

Un peu hyper-actif, l’homme assure avoir appris à être patient sur les plateaux de tournage mais profite volontiers de chaque instant d’évasion comme ce fut le cas, il y a quelques semaines en Namibie, où il a tourné pour France 2, un épisode de « Instinct animal », qui devrait être diffusé d’ici la fin de l’année.

« Gil et Ben (ré)unis » les 27 et 28 octobre 2023 au Spotlight à Lille.

Elodie Gossuin promet « une soirée de folie » avec « Le plus grand karaoké de France »

Elodie Gossuin prend plaisir à se glisser dans le public. Photo Serge Arnal/W9

Forte du succès des deux premières émissions, M6 a décidé de relancer son « Plus grand karaoké de France » avec toujours le tandem Eric Antoine – Elodie Gossuin à la présentation. Un nouvel opus pour fêter l’été, enregistré fin juin dans le cadre prestigieux du court central de Roland-Garros.

Au programme : une pléiade d’artistes venus partager leurs chansons ou des reprises avec les spectateurs et les mille candidats retenus pour prendre part à ce grand jeu. Parmi eux, Gims (Bella), Gilbert Montagné (On va s’aimer), Naps (La Kiffance), Les 3 cafés gourmands (A nos souvenirs), La petite culotte (La Goffa Lolita) ou encore Francky Vincent (Fruit de la passion).

«  Je suis complètement fan des karaoké, j’adore faire ça et je trouve encore plus rigolo de le faire avec autant de monde. Je vous confie un petit secret, habituellement je chante « Complicated » d’Avril Lavigne mais là il y avait un thème imposé alors j’ai choisi « Sensualité » d’Axelle Red », indique Anne Sila, également présente pour ce rendez-vous. « Qu’est ce qu’il y a de plus beau que d’être un chanteur populaire, d’être proche des gens ? Avoir un de mes titres parmi les plus chantés dans les Karaokés, ce serait génial, ça me ferait vraiment plaisir » , poursuit la lauréate de l’édition « All Stars » de The Voice en 2021.

Tout aussi fan de l’exercice, Elodie Gossuin, qui co-anime avec Eric Antoine se range, elle, volontiers avec humour du côté des « casseroles potentielles ». « J’adore être dans le public, près des gens, ressentir leur plaisir et chanter avec eux. Je ne me soucie pas de savoir si on m’entend ou pas, si je chante bien ou pas, j’assume pleinement. Le but est d’être soi-même et de s’amuser », assure-t-elle. L’ex-Miss France reconnaît aussi que « le karaoké est un ingrédient d’une soirée réussie. C’est fédérateur, ça met l’ambiance », poursuit-elle. Ses titres de prédilection ? « Prière païenne » de Céline Dion, « Tu m’oublieras » de Larusso ou encore « Sensualité » d’Axelle Red.

Son plaisir est renforcé par la bonne humeur qui règne dans le binôme d’animation : «  ça a tout de suite fonctionné entre nous. Nous sommes complémentaires. Il n’y a pas de question d’ego, on sait qu’on peut se faire confiance, indique-t-elle. Eric est incisif avec un sens de l’humour qui lui est propre. De mon côté, je suis plus dans la spontanéité, la bienveillance, un peu le monde des bisounours. »

Elodie Gossin apprécie aussi la confiance de plus en plus forte que lui accorde le groupe M6, elle qui anime aussi « Vive le camping » sur 6ter, qui était à la présentation de la soirée « On chante pour les pompiers » le 13 juillet sur W9 et qui pourrait concrétiser d’autres projets à la rentrée : « Pendant des années, j’ai manifesté mon envie, j’ai fait en sorte de montrer que je suis consciencieuse, que je correspond au groupe M6. Pourvu que ça dure. »

« Le plus grand karaoké de France », ce jeudi 20 juillet, 21 h 10, sur M6.

Dans les « Traîtres », le jeu est plus fort que toutes les stratégies

Natasha Saint-Pier et ses camarades ont peiné à trouver la bonne stratégie à adopter. Photo Etienne Jeanneret/M6
Jean Lassalle ( à droite) en pleine discussion avec le philosophe Vincent Cespedes. Photo Etienne Jeanneret/M6

Ils étaient presque tous venus avec des idées sur la façon d’appréhender l’émission « Les traîtres », pour y défendre leurs places et démasquer les représentants du camp adverse mais tous ont fini par admettre que le jeu, actuellement diffusé le mercredi à 21 h 10 sur M6, est plus fort que tout. « On peut essayer de créer des stratégies mais on n’a jamais la bonne information et on retombe toujours dans nos travers », sourit la multiple championne olympique d’escrime Laura Flessel, qui dans sa carrière a pourtant souvent eu l’occasion de s’adapter aux événements. « On se fait avoir par des lectures trop rapides et on fait des mauvais choix », poursuit-elle.

La chanteuse Natasha Saint-Pier avait, elle, décidé de ne faire confiance à personne : « C’est très dangereux car ça veut dire ne pas avoir d’amis et donc pas d’alliés, confie-t-elle. Ce qui est difficile c’est que plus on se défend, plus on apparaît coupable et moins on se défend, plus on suscite des doutes. En ayant vu la saison 1, je ne voyais pas comment ils pouvaient améliorer l’émission mais ils ont réussi, le jeu est plus grand que tout. Tu oublies vite les caméras, le fait que ce soit de la télé, je n’étais plus Natasha Saint-Pier, la chanteuse mais juste Natasha, tellement j’étais intriguée. »

« C’est un jeu qui te déstabilise entièrement, abonde le cuisinier Norbert Tarayre. Tu te fais des scénario sur la moindre attitude, sur un geste tu penses avoir une preuve, tu pars des les tours et il suffit derrière d’une phrase pour que tes certitudes volent en éclat. »

Jean Lassalle s’est aussi laissé prendre au jeu

Candidat à la dernière élection présidentielle, Jean Lassalle a, lui aussi, été bluffé : «  J’étais venu à reculons sur cette émission mais un ami m’a poussé à la faire. Je n’avais pas vu d’images de la première saison, je n’ai même pas lu le règlement, j’avais juste discuté un peu avec David Douillet, qui avait déjà participé, explique-t-il. Petit à petit, il se passe des choses tellement imprévisibles que tu te laisses prendre dans le jeu. Ça a été de la politique tout le temps avec des rebondissements mais ce n’est pas du tout le même rythme. Le temps politique est long, là ça a été très bref mais j’ai encore appris sur la nature humaine ».

Ancien maestro de l’émission « N’oubliez pas les paroles », le Belge Kristofer s’était fait « toutes les hypothèses dans la tête » mais il n’imaginait pas la puissance de l’expérience : « Humainement, c’est très fort à vivre, les sentiments sont multipliés par le fait d’être tous rassemblés dans ce château avec l’interdiction de communiquer entre candidats quand on ne tourne pas. C’est très frustrant car on a envie de se dire plein de choses. »

« Il y en effet cette surveillance permanente, ces personnes qui s’assurent que l’on ne parle pas du jeu, enchaîne Natasha Saint-Pier. Et en même temps, il y a ce sentiment d’isolement, notamment le soir lorsque nous sommes dans nos chambres. Tout ça crée aussi une atmosphère particulière. »

Fan de ce jeu, inspiré de celui du « Loup garou », auquel il avait beaucoup joué durant sa jeunesse, l’humoriste Kheiron n’avait, lui, pas eu besoin d’être convaincu, il avait même fait part de son intérêt à la production. Prêt à se plonger pleinement dans l’enquête avec son petit carnet de notes, il n’a hélas pas vraiment eu le temps d’en profiter, puisqu’il fut le premier éliminé par le conseil des traîtres.

« Qu’ils connaissent ou non le principe, qu’ils aient vu ou pas la première saison, notre objectif était de les surprendre, indique un membre de la production. On a fixé les limites, on les a mis dans le terrain de jeu et, par bonheur, comme c’est souvent le cas, la réalité a été plus forte que la fiction. »

Nouveaux épisodes des « Traîtres », ce mercredi 21 h 10 sur M6

Alban Aumard a renoué avec les planches

Le personnage de Gary est l'un des plus attachants de la série. Photo Cécile MELLA/FRANCE TV
Alban Aumard est de retour au théâtre depuis le début du mois de juillet. Photo Fabien MALOT.

Planète Lille a décidé d’aller régulièrement à la rencontre de comédien(ne)s qui tiennent des rôles récurrents dans différentes séries télévisées pour évoquer leur personnage mais aussi leur parcours et leurs différentes actualités.

Après Julien Alluguette, le grand chef pâtissier Zacharie Landiras, de « Ici tout commence » et Franck Monsigny, qui incarne le rôle de  Martin Constant, commandant du commissariat dans « Demain nous appartient » sur TF1, on poursuit avec Alban Aumard, alias Gary Legrand, dans « Un si grand soleil », série diffusée du lundi au vendredi vers 20 h 45 sur France 2.

Régulièrement embarqué dans des plans galères, Gary Legrand est probablement l’un des personnages les plus drôles de la série, aussi agaçant qu’attachant.

Un personnage qu’Alban Aumard n’imaginait pas camper aussi longtemps. Après des passages dans de nombreuses séries, comme « Baron noir » ou « Ainsi soient-ils », il est arrivé dans « Un si grand soleil » sans trop se projeter. « On m’avait dit que France Télévisions montait une nouvelle série quotidienne et que l’un des rôles pourrait me correspondre, explique-t-il. J’ai passé le casting et deux jours après on m’a dit banco. L’aventure était lancée. On ne savait pas combien de temps ça allait durer mais ça fait maintenant presque cinq ans. »

Le succès ne s’est pas fait attendre et le comédien a vite su poser son empreinte sur son personnage : « Au départ Gary était déjà roublard mais plus antipathique, j’ai fait en sorte de lui amener plus d’humanité et il est finalement devenu, aux yeux des gens, le cousin ou l’oncle sympa. Les gens ont vite créé un lien fort avec Gary. »

Alban Aumard, lui, n’a pas tardé à nouer une belle relation avec la comédienne Elisabeth Margoni qui incarne sa mère, Maryline Legrand, à l’écran: « On a eu une super entente dès le début, dans la série elle est à la fois ma mère, ma meilleure amie, ma psy ». Celle qui est toujours là pour lui venir en aide lorsqu’il s’est mis dans de sales draps : « Les auteurs se sont bien amusés avec mon personnage et du coup moi aussi. Plus c’était fou, plus j’y allais », poursuit-il.

Longtemps en quête d’un emploi stable, le personnage de Gary fut, un temps, commercial dans une grande entreprise de cosmétique avant de devenir gérant d’un camping. Régulièrement au coeur des intrigues les premières années, son personnage est un peu moins mis en avant depuis quelques mois et si Alban Aumard reste motivé comme aux premières heures de tournage, il ne cache pas son désir de devenir moins récurrent : « Je pense qu’on a un peu fait le tour de ce qu’il peut m’arriver au camping, admet-il. En plus ma mère et ma fille dans la série ne sont plus près de moi. J’ai envie aussi d’être un peu moins récurrent pour avoir le temps de faire d’autres choses.  »

Au théâtre depuis début juillet

L’acteur profite ainsi d’être un peu moins présent à l’antenne actuellement pour s’investir dans d’autres projets. Depuis début juillet, il fait ainsi partie de la nouvelle distribution de la pièce de théâtre « Glenn, naissance d’un prodige », jouée au Splendid à Paris, et qui évoque la vie de Glenn Gould, l’un des pianistes les plus talentueux du XXe siècle. « Je joue le rôle de son impresario, qui s’est occupé de lui tout jeune et l’a amené très haut, précise-t-il. C’est un très bon spectacle, déjà joué 250 fois et qui a obtenu deux Molières. Nous sommes programmés jusque mi-septembre et j’espère que ça continuera encore après. »

Revenu sur les planches, Alban Aumard aimerait aussi renouer avec le cinéma : « Ce n’est pas simple car il y a un peu des familles et même si certains parviennent à jongler entre les deux, on est souvent mis dans des cases, soit acteur de cinéma, soit acteur de télévision. C’est dommage », déplore-t-il. Jamais il ne regrettera, néanmoins, d’avoir incarné ce personnage de Gary qui lui a amené une vraie popularité et tellement de bons moments de tournage. Nul doute que les auteurs lui offriront, d’ailleurs, encore quelques belles surprises dans les mois à venir.