Une double dose de méchants et d’action pour Sonic 3

Sonic renoue doublement avec le docteur Robotnik dans le troisième volet de la saga. Photo Paramount.

Le petit hérisson bleu le plus rapide de la planète est de retour sur les grands écrans, ce mercredi 25 décembre, toujours accompagné de ses camarades Knuckles et Tails mais toujours contraint de faire face à son ennemi juré, le docteur Robotnik, qui va lui donner cette fois doublement du fil à retordre. Sonic devra aussi composer avec son jumeau maléfique Shadow.

« Je ne sais pas si j’ai le droit de dire ça mais Sonic 3 est mon préféré de la série, il faut s’attendre vraiment à de belles surprises avec deux fois plus de Robotnik et surtout l’arrivée de Shadow », se réjouit le comédien Malik Bentalha, voix française du petit hérisson depuis le premier opus.

« Il faut savoir que depuis ma plus tendre enfance j’ai toujours été dans la team Sega, je jouais à Sonic sur la mégadive. Bon j’étais un piètre joueur, j’ai cassé malheureusement bon nombre de manettes , sourit-il, mais ce jeu m’a accompagné de longues années. »

Alors forcément quand on lui a proposé de doubler la voix de Sonic, Malik Bentalha n’a pas hésité : « J’ai la chance de faire un métier où je peux parfois réaliser quelques rêves, savoure-t-il. J’ai eu celui de piloter un taxi blanc dans le Sud de la France et là de pouvoir me glisser dans la peau du hérisson le plus rapide de tous les temps. J’en parle vraiment avec des étoiles dans les yeux. »

Au fil des épisodes, le comédien assure se sentir de plus en plus à l’aise avec son personnage : « Au début, c’était impressionnant. Il faut comprendre le scénario, comprendre le personnage, être sur le pied de guerre très tôt le matin parce que Sonic c’est un personnage qui va très très vite, poursuit-il. Dès le matin il faut avoir la patate. J’ai une coach fantastique, Barbara, qui m’a accompagné, qui me disait « baisse la voix, augmente la voix, ralentis le débit ».

Malik Bentalha apprécie aussi les évolutions technologiques : « Quand on voit les émotions que l’on peut faire passer désormais dans les films d’animation à travers les effets spéciaux, c’est assez dingue, s’enthousiasme-t-il. Je trouve que Paramount a aussi su écouter les attentes du public, que Jim Carrey offre de formidables émotions humaines et que les graphismes ont encore été poussés. Il y a vraiment tout dans ce Sonic 3 pour cueillir les spectateurs, les plus jeunes comme les plus grands. »

« Sonic 3 », en salle dès ce mercredi 25 décembre.

Audrey Dana : « Jouer dans Zorro, ça m’a fait sourire le cœur »

Audrey Dana, heureuse de retrouver Jean Dujardin dans la série Zorro. Photo France Télévisions.

Zorro est de retour à la télévision, dans une nouvelle série, avec Jean Dujardin dans le rôle titre et Audrey Dana, à ses côtés, pour incarner Gabriella, épouse de Don Diego et amante de Zorro, deux hommes qui n’en sont en fait qu’un seul. Entretien avec la comédienne… 

Comment avez-vous réagi lorsque l’on vous a proposé ce projet Zorro ?

« Forcément, ça m’a fait sourire le cœur. C’est comme si la petite fille s’était réveillée en moi, même si je n’étais pas une fidèle de tous les épisodes, ça m’a replongé dans tant de souvenirs, c’était quand même le premier super héros. »

Avez-vous dû suivre, avec Jean Dujardin, une préparation spécifique pour les scènes à cheval ou celles de combat ?

« Oui d’autant que les selles de 1800 ne sont pas celles d’aujourd’hui et avec les chevaux de haute école, utilisés pour le tournage, ce n’est pas du tout la même chose que lorsque on se promène à cheval dans la vie de tous les jours. Heureusement qu’il y avait Mario Luraschi (cascadeur équestre) car ça a été un tournage intense avec des caméras partout et des chevaux d’une grande sensibilité qui peuvent se cabrer, partir en arrière, au moindre coup de rênes. Il faut vraiment apprendre à les maîtriser. »

Et pour l’escrime ?

« Manu Lanzi (chorégraphe de combats) et ses équipes sont absolument géniaux. Les vrais épéistes ce sont ceux qui nous doublent. Gräce à leur talent, ils arrivent à faire croire que nous faisons les bons gestes, ce qui n’était pas toujours le cas (rires). »

Outre les scènes d’action, il y a dans la série une intrigue amoureuse où vous transformez le célèbre triangle du mari, la femme et l’amant en duo…

« Oui c’est une bonne partie de vaudeville et comme je viens du théâtre, L’amant de Pinter a bercé mes années d’élève.  Je dois dire que je ne m’attendais pas à ce que le rôle féminin soit aussi centrale. J’étais aussi contente de retrouver Jean Dujardin, qui est une évidence en Zorro. On se connaissait déjà mais j’ai été heureuse de vivre ces 5 mois de tournage avec lui. »

Vous avez revu la série originale avant de tourner ?

« Non, d’autant qu’il n’y avait pas de rôle féminin de référence. Je sais que Jean l’a fait mais c’est normal car il devait capter les caractéristiques du personnage, ses sourires, les mouvements de cape… »

Espérez-vous, à travers cette série, faire découvrir Zorro à la nouvelle génération ?

« Oui, j’ai un gamin de 15 ans qui n’avait pas la référence, il a regardé la série et il a adoré. C’est un peu comme la naissance d’un nouveau super héros. D’ailleurs pour Halloween, il s’était déguisé en Zorro et sa copine en Gabriella. »

« Zorro », série en 8 épisodes de 40 minutes, créée par Benjamin Charbit et Noé Debré, à voir sur France 2, à partir de ce lundi 23 décembre (21 h 10) . Avec Jean Dujardin, Audrey Dana, André Dussolier, Eric Elmosnino, Salvatore Ficarra, Grégory Gadebois…

Aldebert fait un pas de côté pour partager son amour du métal

Helldebert sera en concert au théâtre Sébastopol de Lille ce samedi et dimanche.

Imaginez l’un des chanteurs préférés des enfants, Aldebert qui se présente sur scène avec son ukulélé et qui se fait envoyer promener par son jumeau maléfique Helldebert. Voilà comment en un instant vous basculez dans un univers métal : celui d’Enfantillages 666, le dernier album de l’artiste attendu pour quatre représentations ce samedi et dimanche au théâtre Sébastopol de Lille.

« On avait déjà fait cinq albums, c’était le moment de faire ce pas de côté, de sortir de ma zone de confort et de me mettre un peu en danger », explique-t-il. Le métal ne constitue toutefois pas un saut dans l’inconnu mais plutôt une mise en lumière d’une passion méconnue : « En fait, j’écoute du métal depuis que je suis en CM2 et ça ne m’a jamais quitté, avoue Aldebert. C’est aussi un genre qui m’a construit musicalement et j’avais envie de faire ça depuis longtemps. J’avais déjà saupoudré quelques clins d’oeil dans mon répertoire avec « On m’a volé mon nin-nin ! », « Hyperactif » ou « Le p’tit veut faire de la trompette ». Cette fois j’assume, j’y vais direct. »

Métal et enfance n’ont d’ailleurs rien d’antinomique : « Il y a une énergie commune, une authenticité, poursuit-il. Dès qu’on envoie une grosse guitare, les enfants sont debout, c’est naturel chez eux. Il y a diverses chapelles avec la science fiction, l’héroic fantasy et même les films d’horreur. On récupère tous les codes et le décor du spectacle va dans ce sens. Ce n’est pas glauque, ni violent. C’est énergique, enthousiaste, fun. »

Habitué comme spectateur de ce type de concerts, Adebert ne manque pas de références : « Je traîne au Hellfest depuis un moment, j’aime des artistes comme Ultra Vomit, Igorrr ou encore Mass Hysteria. Adepte des collaborations, Aldebert s’est même offert pour cet album un feat avec Serj Tankian, le chanteur de System of a down. J’avais envoyé des mails un peu comme des bouteilles à la mer mais je n’y croyais pas vraiment. C’était vraiment improbable qu’ils acceptent de faire ça avec un chanteur français qui fait du jeune public. »

D’autres artistes comme Amélie Nothomb, Yarol Poupaud, M ou plus inattendu encore l’humoriste Laura Laune ont aussi répondu à l’appel : « Laura a un univers qui collait bien avec Helldebert, estime-t-il. Sous ses apparences de petite fille gentille, bien propre sur elle, elle dit des horreurs dans ses textes et ses chansons. »

Helldebert, ce samedi (15 h et 19 h) et dimanche (11 h et 15 h) au théâtre Sébastopol de Lille. Il sera de retour au Zénith de Lille le samedi 4 octobre 2025 (16 h).

La compagnie Plumousica prête à enchanter les fêtes des petits comme des grands

La compagnie Plumousica propose des spectacles pour les grands et les petits en cette fin d'année.

Créée en octobre 2021, la compagnie Plumousica, présidée par Nathalie C et composée de plusieurs comédiens sous la direction artistique de Fred Tanto, qui cumule les fonctions de comédien, auteur et metteur en scène, propose depuis plus de trois ans des spectacles à destination des grands comme des petits, oscillant entre les pièces de théâtre, les « one man show », la lecture, la poésie et donc les spectacles pour enfants.

Habituée à tourner dans des écoles et dans des salles un peu partout dans la région mais aussi en Normandie, en Franche-Comté, en Alsace, en Lorraine ou encore dans la région parisienne, la compagnie nordiste s’installe pour deux semaines, en cette fin d’année, au théâtre Ronny Coutteure, ferme des hirondelles à Fretin pour y jouer, chaque week-end et le soir du réveillon de l’An, plusieurs de ses spectacles.

Pour les plus jeunes (1 à 5 ans), deux spectacles d’une trentaine de minutes, « Un petit conte de Noël » et « Le Noël de petit Patapon » sont au programme, ainsi que « Le fils du Père Noël », un rendez-vous familial d’environ 55 minutes.

Les parents auront aussi trois options, à commencer ce samedi par un spectacle de Saadi « Va t’en remonter la France », une succession de sketchs, une galerie de personnages prétextes à une critique de notre société.

Fred Tanto que certains ont peut-être déjà aperçu dans des séries comme Les petits meurtres d’Agatha Christie ou Sambre propose aussi son seul en scène « Et si la femme était l’avenir de l’homme ? ». « Je joue un personnage qui rêve que le monde entier se féminise, que les hommes se féminisent, précise-t-il. C’est une suite de sketchs et chaque argument est illustré par une chanson, c’est un « One musical show ». »

Enfin, reste la pièce « Planquez vos saints, nous ne sommes pas des anges », une autre création de la compagnie : « Dieu et Satan décident de partir en week-end sur Terre, le jour de la Toussaint en pensant qu’il n’y aura pas d’âmes qui arriveront au purgatoire, explique Fred Tanto. Ils laissent donc les anges et les diables gérer le paradis et le purgatoire mais rien ne se passe comme prévu ».

Spectacles pour adultes : « Planquez vos saints, nous ne sommes pas des anges », samedi 21 décembre (19 h), dimanche 22 (16 h), samedi 28 (21 h), dimanche 29 (16 h), mardi 31 (21 h 30) et « Va-t-en remonter la France », samedi 21 décembre (21 h) et dimanche 22 ; « Et si la femme était l’avenir de l’homme », samedi 28 décembre (19 h), mardi 31 (19 h).

Spectacles pour enfants : Le Noël de petit Patapon, samedi 21 décembre (11 h), dimanche 22 (11 h) et dimanche 29 (11 h) ; « Le fils du Père Noël », samedi 21 décembre (16 h), vendredi 27 (15 h) et samedi 28 (16 h).

Tous ces spectacles sont joués au théâtre Ronny Coutteure, ferme des hirondelles à Fretin.

Avec Fabricurious, Alexis Meriaux a voulu changer d’univers

La troupe de Fabricurious enchante le public du Casino Barrière.

Depuis quelques années, Alexis Meriaux enchante le public du Casino Barrière avec ses créations musicales. Après Memphis Show, Cubanista, Back to fever night et In my eighties, l’homme a décidé, cette saison, avec Fabricurious de se lancer un nouveau défi. « Je voulais changer radicalement de thématique, de ne pas être attendu sur un spectacle qui reparte sur une nouvelle décennie, confie-t-il. J’avais aussi envie d’offrir quelque chose de plus fantastique. »

Ce nouveau show est une invitation au cœur d’une ancienne fabrique de curiosités, où se trouvent encore quelques machines, quasiment humaines mais dépourvues d’émotions, créées sur mesure quelques années plus tôt pour répondre aux commandes des clients du maître des lieux. Un spectacle pour le moins actuel sur le sujet de l’intelligence artificielle du lien entre l’homme et la machine.

« Pour les noms des personnages, je me suis inspiré de la mythologie grecque et je suis allé puiser dans l’univers de Tim Burton pour le côté un peu étrange, poursuit Alexis Meriaux. Je voulais un spectacle très coloré, très haut en couleur ; une version un peu moderne et rock’n roll tout en ramenant une touche de Broadway. »

Fort du succès des spectacles précédents et de la relation de travail qu’il a pu construire avec ses équipes, le metteur en scène avoue être plus en confiance dans son processus de création. « Plus je prends de l’expérience, plus je vieillis, plus j’ai envie d’aller loin et connaissant la qualité des équipes avec lesquelles je travaille, je sais que je peux pousser le curseur un peu plus loin car on perd moins de temps dans la conception, on se connaît tellement qu’on n’a presque plus besoin de se parler. Je pense qu’au final cet univers me ressemble davantage parce qu’il est plus barré, plus loufoque. »

L’homme n’a pas hésité à s’amuser avec Xavier Bugaj et ses musiciens en réalisant des réorchestrations plus lourdes de différents tubes, mais aussi avec Rafaelle Lucania pour les chorégraphies. Pour son casting, il a repris des artistes avec lesquels il avait déjà travaillé sur le show précédent mais pas uniquement. « Quand quelque chose fonctionne, il peut y avoir la tentation de repartir avec la même troupe mais je sais très bien que les personnages ne conviennent pas à tout le monde et puis il est important d’amener de la nouveauté, assure Alexis Meriaux. J’aime bien aussi faire le casting avant d’écrire totalement mes personnages car j’aime découvrir les artistes et puiser en eux, m’appuyer sur leurs personnalités. »

Musicalement, le spectacle n’étant pas lié à une période précise, le choix a été plus ouvert : « Je n’étais pas bridé dans le temps mais il fallait que ce soit très éclectique, ça fait partie de mon cahier des charges, je veux que ce soit transgénérationnel, insiste-t-il. Il fallait surtout que ça colle à l’histoire, qu’il y ait du Français et de l’Anglais. Je pense que l’an passé, In my eighties, était plutôt un concert scénarisé qui collait bien au thème. Là, on est sur un format beaucoup plus comédie musicale. » Un show qu’Alexis Meriaux a d’ailleurs déjà fait évoluer en ajoutant un tableau par rapport à la version initiale.

« Fabricurious », ce vendredi 20 décembre (21 h) mais aussi les 10, 11, 17, 18 et 31 janvier ; les 1er, 14 et 28 février ; les 7, 8, 14, 15, 21, 22 et 29 mars, le 26 avril ; les 16, 17, 23 et 24 mai . Formule spectacle seul à partir de 32 €, avec cocktail à partir de 39 € et avec dîner à partir de 84 €.

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