Pour Koh Lanta, c’est l’heure de la revanche des 4 terres

L'équipe du Nord entend bien remporter cette édition. (c)A. Issock/ALP/TF1

La nouvelle saison de Koh Lanta débute ce mardi 25 février (21 h 10) sur TF1 et la production a décidé de reprendre un concept qui avait très bien fonctionné il y a un peu plus de quatre ans et qui consistait à découper la France en quatre et a constitué des équipes pour représenter chacune de ces quatre grandes régions.

« Koh Lanta : la revanche des quatre terres » va donc jouer sur cet attachement au territoire même s’il s’agit donc d’un régionalisme au sens large puisque l’équipe du Nord, par exemple, va de nos départements 59 et 62 jusqu’au Loiret en passant par la Picardie et la région parisienne. Sur les six candidats, il n’y a ainsi en réalité que deux Nordiste, l’éducateur sportif roubaisien, Mohamed, 30 ans un vrai spécialiste de Parkour mais aussi le docker dunkerquois Allan, 25 ans. Ce dernier a visiblement le profil pour devenir un personnage marquant de l’émission. Il a, en tout cas, déjà une particularité : celui d’être le fils d’une ancienne candidate, Marjorie, qui avait participé à l’édition 2017.

Les profilts atypiques et surprenants ne manquent pas. « Je suis toujours bluffé par certains caractères qu’on peut trouver, avoue l’animateur Denis Brogniart. Quand j’ai commencé Koh-Lanta on disait des gens de plus de 50 ans qu’ils étaient vieux. Ce n’est plus le cas désormais, je me disais d’ailleurs que ce serait bien d’avoir des gens plus âgés dans le casting et on a le cas cette année avec Christian, 63 ans, qui est aussi fort que les mecs de 20 ou 30 ans. Je peux vous dire qu’on rêve tous d’être comme lui à son âge. »

Cette saison sera aussi marquée par « le plus grand coup de bluff de l’histoire de Koh-Lanta », selon Denis Brogniart. De quoi confirmer les belles audiences enregistrées édition après édition : « Koh Lanta, c’est 25 ans d’histoire, le programme le plus diffusé sur cette période en France toute chaînes confondues, rappelle Rémi Faure, directeur des programmes de flux sur TF1. « On a fait 4,5 millions de téléspectateurs en moyenne la saison passée et on a plus d’un million de téléspectateurs additionnels en digital sur chaque épisode ».

Fort de ce succès, la chaîne et la production ont décidé, grande nouveauté, de proposer, à partir de la réunification, une émission de deuxième partie de soirée. « On prolongera un peu l’expérience en montrant un peu les coulisses et en débriefant l’épisode du jour avec l’aventurier éliminé », précise Frédéric Lussato, directeur d’Adventure line productions. Des archives des temps forts des saisons précédentes (toutes disponibles sur la plateforme TF1+) seront probablement utilisées.

La production aura aussi à cœur de mettre davantage en avant la complexité des épreuves : « On ne prenait plus la peine de dire à quel point c’est difficile, poursuit Rémi Faure. Quand il fait 37 degrés et un taux d’humidité proche des 100 %, on suffoque plus vite. On va essayer, par petites touches, de remettre l’accent là-dessus. »

« Koh Lanta : la revanche des 4 terres », à partir de ce mardi 25 février (21 h 10) sur TF1.

Pierre-François Blanchard a voulu créer une bulle d’intimité à l’Opéra de Lille

Pierre-François Blanchard souhaitait créer un écrin d'intimité avec son public lillois.

La révélation s’est produite alors qu’il n’avait que 7 ans. « J’écoutais un morceau de blues à la radio, joué par un pianiste dont j’ignorais le nom et j’ai annoncé à mon père que je voulais faire ça », confie le pianiste Pierre-François Blanchard, qui sera en concert ce mercredi 26 février (18 h) à l’Opéra de Lille.

Six mois en médecine lui ont suffi à comprendre qu’il n’était pas fait pour soigner les gens mais pour les enchanter. Après avoir suivi un cycle classique au conservatoire de Saint-Nazaire, il décrocha un diplôme d’état musical en jazz puis intégra le conservatoire royal de La Haye aux Pays-Bas avant de se lancer dans l’écriture de musique de spectacles pour le théâtre. à seulement 22 ans, il dirigeait déjà une équipe de musiciens. Il créa ensuite un groupe : « Nous sommes partis en Amérique latine pour une belle série de concerts avant que je ressente le besoin de revenir à Paris retrouver de la créativité. »

Plusieurs rencontres ont fait basculer son parcours. « Mon premier concert à Tourcoing avec Archie Shepp en 2016 a, sans exagération, changer ma carrière », assure-t-il. Pianiste de Marion Rampall, qu’il a notamment accompagnée au Tourcoing Jazz Festival, il fut aussi celui de Pierre Barouh (auteur-compositeur et interprète, à qui l’on doit La bicyclette chantée par Yves Montand ou encore Un homme et une femme ; la chanson du film éponyme de Claude Lelouch.

Dans une émission d’Arièle Buteaux sur France Musique, il sympathisa avec Thomas Savy, clarinettiste et saxophoniste : « Je l’invitais sur mes compositions, il est à la fois érudit et hyper sauvage, capable de renverser la table, il a un petit côté animal qui me plaît bien. »

C’est avec lui qu’il a construit son premier album « Puzzled », sorti l’an passé, et c’est tout naturellement avec lui qu’il le défend désormais sur scène, comme ce sera le cas mercredi à l’Opéra de Lille : « ça semble un lieu idéal pour la musique que je propose. L’idée était de créer un écrin, une bulle intime, qu’il y ait une vraie proximité avec les gens, se réjouit-il. L’écriture est une phase très introvertie, elle exige que je m’isole vraiment mais c’est génial ensuite de partager sa musique avec le public. »

Pierre-François Blanchard, qui a aussi créé la musique d’un film d’auteur l’an passé en Italie, travaille en parallèle à l’écriture de chroniques humoristiques avec son frère, comédien, « histoire, précise-t-il, de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ».

Pierre-François Blanchard sera à l’Opéra de Lille, ce mercredi 26 février à 18 h.

Grégoire Bonnet heureux sur toutes les scènes… de ménages comme de théâtre

Grégoire Bonnet est chargé avec quelques amis de l'animation musicale. Photo Cécile Rogue/Noon/M6

 Les fans de Grégoire Bonnet vont être gâtés cette semaine. Le comédien qui interprète le personnage de Philippe dans « Scènes de ménages » sur M6 sera à la fois dans un prime pour fêter les quinze ans de la série ce lundi 24 février (21 h 10) et sur scène dans la région, à Lille et au Touquet, mercredi et jeudi, avec la pièce « La porte à côté ».

Les heureux détenteurs d’un billet pourront se mettre en appétit en suivant, dès ce lundi, la soirée spéciale consacrée par M6 à cette fiction avec pour commencer ce prime des quinze ans. Un anniversaire pour lequel les producteurs ont transgressé un interdit des premières heures : la rencontre entre les couples.

Pour la première fois de l’histoire, que ce soit à titre familial, amical ou professionnel, les différents personnages phares de la série vont ainsi se retrouver pour un mariage avec en guests pour jouer les heureux élus Caroline Vigneaux et Fred Testot. « Il y avait une vraie attente depuis longtemps mais la production était restée jusque-là sur sa position de ne pas nous faire nous rencontrer et ça a donc fini par se débloquer, se réjouit Grégoire Bonnet. Je suis dans l’aventure depuis dix ans avec ma camarade de jeu Amélie Etasse (alias Camille), on a pris le train en marche. Dans la réalité, on ne tourne pas en même temps mais on a des séminaires durant l’année où tout le monde est rassemblé. Les auteurs, les réalisateurs et les comédiens sont tous réunis pour évoquer les pistes d’évolutions des différents personnages. C’est l’occasion d’amener nos idées. »

Au fil du temps, Grégoire Bonnet s’est forcément attaché à Philippe « un pharmacien qui aime sa compagne, qui aime l’argent à une époque, lorsque l’on a commencé, qui était un peu ostentatoire au niveau des biens matériels. Depuis, Philippe a beaucoup évolué, grâce à Camille, elle lui a ouvert les yeux sur un autre monde, la solidarité, l’écologie. » Sa complicité avec sa partenaire s’est forcément renforcée avec le temps ! « C’est un plaisir de la voie jouer, de voir évoluer son personnage. On se marre toute la journée, on aime bien se surprendre aussi bien lors de nos séquences sur le tournage qu’en dehors », confie-t-il.

Dans le prime spécial 15 ans, Philippe met en avant sa passion du saxophone et débarque au mariage avec quelques vieux camarades en qualité de musicien, tandis que Camille endosse le rôle de leur manager. Tout ne se passera évidemment pas comme ils l’avaient imaginé. Dans la foulée, vers 22 h 55, un documentaire « Scènes de ménages, les secrets d’un succès », sera également diffusé, l’occasion de revenir avec les différents protagonistes sur quinze ans de tournage, d’anecdotes, de souvenirs… Une aventure au long cours qui n’empêche pas les différents acteurs de prendre part à d’autres projets. Grégoire Bonnet en est la meilleure preuve lui qui triomphe au théâtre depuis plusieurs mis avec Michèle Laroque dans la pièce « La porte à côté »,programmée mercredi à Lille et jeudi au Touquet. « On avait joué avec Michèle dans la série « Tout pour Agnès » et on s’est tellement bien entendus que l’on avait décidé quand l’occasion se présenterait de faire un autre projet ensemble », précise-t-il.

L’opportunité s’est enfin présentée et plus de dix ans après Emmanuelle Devos et Edouard Baer, ils reprennent donc cette comédie. « Ce sont deux voisins, une psychanalyste et un chef de produit qui se détestent cordialement et cherchent de bonnes raisons de s’engueuler. C’est réalisé par Fabrice Roger-Lacan et mis en scène par Barbara Chanut, c’est très drôle, très fin. »

Un retour au théâtre qui a réjoui Grégoire Bonnet. «Le théâtre, c’était 80 % de ma vie de comédien avant Scènes de ménages. Je reconnais sans arrogance que la série m’a amené une certaine notoriété et a ouvert des portes. Ça en a sans doute aussi fermées mais ça on ne nous le dit jamais, sourit-il. J’avoue, malgré tout, que le théâtre, ce lien direct avec le public, les applaudissements que l’on reçoit, c’est formidable. »

Prime spécial 15 ans de « Scènes de ménages », ce lundi 24 février (21 h 10) sur M6. Pièce de théâtre « La porte à côté », mercredi 26 février (20 h) au Sébastopol à Lille et jeudi 27 (20 h) au Palais des Congrès du Touquet.

Era : un ovni, devenu en quelques années, un succès mondial

Era devrait envoûter le public du Zénith de Lillle ce lundi 24 février. (c) Claudia Chiodi

Attention, événement ce lundi 24 février (20 h), au Zénith de Lille, avec le concert du groupe Era. Avec de belles ventes et des tournées partout à travers le monde, notamment en Amérique du Sud, le concept musical créé à la fin des années 1990 par Eric Lévi est devenu au fil des années un énorme succès.

Associer des musiques médiévales aux sons de guitares électriques et de synthétiseurs, mais aussi à des chanteurs et choristes reprenant des textes écrits dans un langage imaginaire proche du latin médiéval, dans un univers religieux, spirituel, était un défi audacieux. Il a été réussi.

Et, contrairement à ce que l’on peut penser, ce n’est pas le film « Les visiteurs » qui fut le déclencheur de ce succès même si plusieurs titres présents dans la bande originale du film comme Enae Volare ou Ameno ont ouvert la voie à ce qu’allait proposer Era. « Les Visiteurs ont été un énorme succès avec 14 millions de spectateurs, la musique est indissociable du film, elle lui a donné une vraie dimension surnaturelle et a même obtenu une nomination aux Césars mais la bande originale ne s’est pas énormément vendue, précise-t-il. Le côté médiéval , heroic fantasy, n’existait pas à cette époque dans la culture cinéma, série télé. Ça a vraiment démarré avec Le seigneur des anneaux en 2003. Quand je l’ai lancé, ce projet avait donc un peu des allures d’Ovni et j’ai d’ailleurs mis plus de temps à trouver un label qu’à écrire l’album. »

Si la musique d’Era a vite suscité l’adhésion du public, elle n’a en revanche pas séduit dans un premiers temps les radios qui ne la programmait pas. « Vu le succès aujourd’hui, les gens pensent que ça a été un long fleuve tranquille mais il a fallu batailler pour s’imposer, c’était sans doute un peu trop avant-gardiste, même si je n’aime pas ce mot-là. »

Une sacrée trajectoire pour Eric Lévi qui, dans sa première vie artistique, avait plutôt opté pour des sonorités hard rock avec un premier groupe Speedball qui devint rapidement Shakin street et dans lequel figuraient, au départ deux noms qui allaient faire les beaux jours de la scène rock française : Corine Marienneau et Louis Bertignac, futurs membres de Téléphone.

Repéré par un manager américain et sous contrat avec la maison de disque CBS, Eric Lévi s’installe alors outre-Atlantique avec son groupe et participe à quelques belles tournées avec d’autres groupes dont Black Sabbath et AC/DC. « On a fait toutes les grosses villes des États-Unis, des super festivals. C’était une sacrée époque », se souvient-il.

Après la fin de Shakin’Street et une collaboration avec Marianne Faithfull, il s’est mis, dans les années 1990, à la composition de musiques de film, travaillant notamment avec Jean-Marie Poiré sur « L’opération corned-beef », « Les visiteurs » et « Les anges gardiens » , avant de se lancer avec le succès que l’on sait dans l’aventure de l’Opéra hard rock avec Era.

« Era » sera en concert ce lundi 24 février (20 h) au Zénith de Lille.

Louis Aguilar s’est senti prêt à affronter une grosse machine comme The Voice

Le Nordiste Louis Aguilar va tenter sa chance lors des auditions à l'aveugle ce samedi dans l'émission The Voice ©TF1/ITV

Déjà bien connu sur la scène régionale grâce aux multiples albums et concerts réalisés avec Cyril Debarge au sein du groupe électro-pop Weekend Affair depuis plus de dix ans, Louis Aguilar, qui mène aussi un projet plus folk en solo, a décidé de se lancer un nouveau challenge en participant cette année au télécrochet musical de TF1, The Voice.

Son passage lors des auditions à l’aveugle est prévu ce samedi 22 février (21 h 10) et le Lillois, exilé à Amiens, espère bien réussir à retourner au moins l’un des quatre coachs (Patricia Kaas, Vianney, Zaz, ou Florent Pagny) avec un titre issu d’un registre encore différent de ce qu’il a l’habitude de faire.

Quelques semaines après la sortie de « Vol intérieur », le dernier album de Weekend Affair, Louis Aguilar entend profiter de cette belle vitrine pour séduire un public encore plus large. « C’est une occasion de donner de la visibilité à mes projets déjà existants », avoue-t-il.

Sollicité par la production, il n’avait pas donné suite à une première approche il y a sept ou huit ans mais cette fois il a décidé d’accepter, convaincu d’avoir la maturité pour gérer ce type d’aventure. « J’ai toujours fait de la musique indépendante et à l’époque je n’étais pas du tout prêt à faire ce genre d’émission, précise-t-il. Là, je suis plus sûr de mes projets, j’ai moins peur d’aller dans cette grosse machine. Artistiquement et humainement, je pense avoir les épaules. »

Entre-temps, Louis Aguilar a eu l’occasion de collaborer avec quelques gros noms, Julien Doré l’a sollicité pour reprendre sa chanson « Memories » sur son album « Love ». il a aussi écrit et composé « En cavale » dans le premier EP de Pomme chez Polydor.

« J’écris quand même plus pour moi que pour les autres mais j’ai plein de chansons qui ne sont dans aucun de mes projets, elles sont enregistrées, elles existent mais elles ne sont pour l’instant à personne », poursuit-il.

S’il prend plaisir dans l’écriture, Louis Aguilar ne cache toutefois pas son désir de vite revenir à la rencontre de son public : « La scène c’est mon doudou, c’est la maison. J’ai hâte de repartir en tournée. »

Le 7 mars il sera en concert solo au théâtre « Le Poche » à Béthune et le 25 avril, il reviendra dans la cité artésienne avec Weekend Affair mais, cette fois, à « La banque » en compagnie de Yuksek. D’ici là, il aura peut-être acquis une nouvelle notoriété si l’expérience The Voice s’avère concluante.

« The Voice », ce samedi 22 février (21 h 10) sur TF1.