« Camping Paradis, un programme familial par excellence » pour Laurent Ournac

Laurent Ournac est fier de la longévité de Camping Paradis. @François Lefebvre/JLA/TF1

Depuis le début de l’été, Camping Paradis est de retour sur TF1, chaque lundi (21 h 10). Retour sur l’incroyable succès et longévité de la série avec Laurent Ournac, qui incarne le personnage de Tom Delormes, le directeur du camping…

Laurent, l’aventure «  Camping paradis » approche les 20 ans, j’imagine que vous ne pouviez pas rêver d’une telle longévité en commençant la série ?

« Oui, ça fait exactement 19 ans, on s’accroche pour fêter les vingt ans. On ne savait forcément pas où tout ça nous mènerait mais on passe les années, les époques, internet, les plateformes. On a traversé toutes les étapes de l’évolution des médias. On est, entre guillemets, une série dinosaure, qui se tourne encore un peu avec les codes de la fiction du début des années 2000. »

La bonne nouvelle c’est que les téléspectateurs sont toujours fidèles ?

« Oui, je ne sais pas s’il y a un côté Madeleine de Proust pour ceux qui ont grandi avec la série et qui y reviennent de temps en temps parce que ça leur rappelle des souvenirs de vacances. C’est vraiment un programme familial par excellence même si c’est peut-être un peu plus compliqué d’aller chercher les adolescents aujourd’hui. Il y a une telle concurrence alors que lorsque l’on a commencé, il n’y avait que six chaînes. Si vous saviez le nombre de fois où on nous a dit que ça allait être la dernière année, que « Camping Paradis » ne pourrait plus lutter. Alors bien sûr les audiences ont baissé régulièrement comme pour l’ensemble des programmes de télévision. On ne peut plus faire les 10 millions des débuts mais on fait encore dans les 4 millions et c’est formidable. »

Comment jugez-vous l’évolution de votre personnage ?

« On a eu pas mal de questionnements sur ce qu’il fallait faire mais quand une recette fonctionne pourquoi en changer. Mon personnage a simplement vieilli avec moi, il s’est affirmé parce qu’il n’avait que 25 ans quand il a hérité du camping de ses parents, c’était encore un gamin. Désormais, c’est un homme, un papa, il a une femme. Il est plus mûr, plus sûr de lui mais ses caractéristiques principales que sont l’empathie et l’écoute sont toujours là. Il a maigri et grossi avec moi mais il a finalement très peu bougé sur l’essentiel et c’est sans doute aussi ce qui permet à la série de durer. »

L’épisode Covid vous a aussi visiblement fait beaucoup de bien ?

« Oui, il y a eu une multiplication de rediffusions des épisodes toutes les après-midi et ça a amené des gens qui ne connaissaient pas à regarder, un nouveau public et on a développé des épisodes tournés à l’extérieur, au Maroc, à La Réunion ».

Et certains personnages ont même obtenu une série dérivée ?

« Oui, Monsieur Parizot, qui était devenu au fil des années le personnage fort de la série. De par ma fonction de directeur du camping, j’en étais le personnage central mais dans le cœur des gens, Parizot est un personnage ultra-attachant. On s’identifie facilement à lui, on a tous quelqu’un comme lui dans notre famille, notre entourage, notre voisinage, avec ses bons et ses mauvais côtés. C’est chouette de le voir dans la lignée de ce que fait TF1 avec ces anti-héros qui deviennent flics sans l’être forcément comme dans HPI ou Panda. On n’est plus dans le registre des Navarro ou Julie Lescaut, ce sont des personnages plus atypiques. »

La série a résisté au temps mais avez-vous eu, de votre côté, des moments de lassitude, des envies de dire stop ?

« C’est un peu comme le théâtre. Il y a des pièces qui ont été jouées des centaines de fois. Forcément, on a déjà un peu traité tous les sujets sous tous les angles, mais tant que l’on prend toujours du plaisir, avec les camarades de jeu, sur le tournage, il n’y a pas de raisons de s’arrêter. On s’entend tous bien, on a vécu mille choses ensemble : nos mariages, nos divorces, nos naissances, nos décès… On est une vraie famille. »

Du sang neuf est aussi amené par les « guests » qui viennent sur certains épisodes, non ?

« Exactement et on a la chance d’en avoir régulièrement. Ils amènent de la fraîcheur. Là, il y a eu la chanteuse Natacha Saint-Pier, des acteurs vus dans d’autres séries comme Pierre Deny, Thomas Da Costa ou Mélanie Maudran. Pour ceux qui ne sont pas comédiens à la base, je trouve ça vraiment courageux. Natacha est arrivée avec beaucoup d’humilité. Je me souviens aussi de l’autodérision de Keen V qui avait joué son propre rôle.  »

« Camping Paradis », tous les lundi (21 h 10) sur TF1.

Il est encore temps de découvrir le sens des fêtes flamandes au Palais des Beaux-Arts de Lille

Big flo et Oli ont mis le feu au Main Square. @ Mainsquare Festival 2025 - Jerome Pouille
Dasha   fut la première à enflammer la scène principame vendredi. @ Mainsquare Festival 2025

Pour tous ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de se rendre au Palais des Beaux-Arts, les vacances estivales sont une belle opportunité d’aller découvrir l’une des expositions phares associés à La Fiesta Lille 3000, celle des Fêtes et célébrations flamandes.

A travers une centaine d’œuvres, notamment de Brueghel, Rubens ou encore Jordaens, cette exposition invite à revisiter le thème de la fête flamande aux XVIe et XVIIe siècle avec le concours du musée du Louvre et des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, représentés par Blaise Ducos, responsable des peintures flamandes et hollandaises dans le prestigieux établissement parisien, et Sabine Van Sprang, conservatrice de la peinture flamandes (1550-1650) à Bruxelles.

« Il faut considérer la fête comme un sujet historique, social et politique », avance d’emblée Blaise Ducos. « Les fêtes existaient bien avant mais aux XVIe et XVIIe siècle, des périodes troublées, elles acquièrent une dimension politique beaucoup plus importante, poursuit l’autre commissaire scientifique de l’exposition. Les tableaux représentent les pillages des soldats, le chagrin des paysans ou à l’inverse la joie des paysans qui parviennent à les chasser. La guerre et la fête deviennent en quelque sorte un binôme indissociable. Les fêtes servent ainsi d’exutoires et sont aussi des moments de partage où les participants s’identifient à la communauté ; les villes ont beaucoup joué sur cet aspect. »

L’exposition montre que les fêtes étaient aussi un moment de rencontre avec le souverain ou son représentant. « Le souverain commençait par jurer fidélité aux us et coutumes de la ville, celle-ci reconnaissait en échange l’autorité princière, indique Sabine Van Sprang. En 1635, la ville d’Anvers n’avait pas hésité à demander au peintre Rubens de concevoir les décors de leur fête. »

On découvre également l’évolution des processions, exclusivement religieuses au départ, mais qui, avec le temps, s’ouvrent à de nombreux profanes avec l’apparition des diablotins ou des géants dont quelques exemples figurent dans l’exposition.

Ne ratez donc pas ce voyage historique qui vous permettra de découvrir les différents sens de la fête.

« Fêtes et célébrations flamandes », exposition visible jusqu’au 1er septembre au Palais des Beaux-Arts à Lille. Billetterie : 8 € (5 € pour les bénéficiaires de tarifs réduits).

 

Adahy : « J’essaie de proposer des titres moins durs, moins sombres »

Adahy faisait partie des artistes programmées au Bastion, la scène des talents régionaux du Main Square Festival. (c) cbonamis

Depuis quelques années, le Main Square Festival d’Arras fait la part belle aux pépites émergentes de la région en leur dédiant pendant trois jours une scène baptisée Le Bastion. L’occasion de faire quelques belles découvertes comme Adahy, artiste non binaire originaire de Lille, lauréat(e) du concours Hauts les talents en 2024, et déjà aperçu.e sur de grandes scènes régionales comme Le Grand Mix ou en première partie de François and the Atlas Mountains, il y a quelques mois à l’Aéronef. Rencontre…

Visiblement, vous avez un lien fort avec le Main Square, expliquez-nous ?

« Oui, je suis venue pour la première fois en 2014 pour voir Iron Maiden et je suis ensuite revenue plusieurs fois, notamment pour écouter Muse et Lenny Kravitz. J’ai pas mal de souvenirs avec ce Festival. En 2023, comme je mixe aussi un peu, j’avais été invitée sur une carte blanche de « Laisse tomber les filles » pour mixer dans les cabanes. Je m’étais alors promis qu’un jour, je serais sur l’une des scènes du festival avec mon projet de chanson. Deux ans plus tard, la mission est remplie, c’est une fierté, une consécration à mon petit niveau. »

Tout s’enchaîne bien ces derniers mois avec ce festival mais aussi des concerts sur des grosses scènes régionales…

« Oui, je suis un peu identifié.e dans la région. C’est forcément valorisant, ça veut dire que l’on fait bien les choses, que le travail paye. C’est le fruit de beaucoup de prospection, de réseautage ; il faut être un peu partout. »

Est-ce que vous vivez désormais de votre musique ou avez-vous encore un travail à côté ?

« Je suis géographe de formation, j’ai un contrat qui s’est terminé en décembre, ça tombait bien car j’avais besoin de temps pour enregistrer mon futur EP et prendre du temps pour moi, pour me comprendre sur des points de santé mentale, ce que l’on ne peut pas faire avec des semaines de 60 heures entre les 40 heures de travail et les 20 heures de musique. L’an passé, je ne soufflais pas une seconde. Là, j’ai plus l’impression de pouvoir prendre mon temps. L’environnement et l’aménagement du territoire, c’est toujours une passion et c’est quelque chose vers lequel j’aimerais potentiellement revenir d’une façon ou d’une autre mais c’est compliqué quand on veut mener une carrière artistique en parallèle. »

Le deuxième EP, 2°C, est sorti en octobre. Le troisième est sur les rails, vous aviez des titres en stock ou vous écrivez rapidement ?

« J’avais déjà des projets, des morceaux en cours de route car pour sortir cinq titres, on en fait généralement deux fois plus. Là j’ai tout écrit et composé entre décembre et février. J’étais en studio en mai. C’est désormais dans la boîte, Je n’avais jamais produit aussi vite. J’ai découvert d’autres manières de travailler, notamment le matin. Habituellement, c’était plutôt la nuit. Mon label avait proposé de financer ce troisième EP, quelqu’un me faisait confiance alors il fallait que je sorte quelque chose (rires). »

Vous avez l’étiquette d’artiste engagé.e. De quoi sera-t-il question dans ce prochain EP ?

« Ce sont toujours un peu les mêmes thèmes qui reviennent : l’environnement, la quête de soi et l’injustice sont mes sujets de prédilection. Je les traite dans chaque EP mais avec des mélodies différentes et surtout un autre regard. Le premier, c’était celui de l’adolescence, pour le suivant j’avais la vingtaine et là j’approche des trente ans, je suis plus adulte, j’ai une écriture plus libérée. Je pense aussi que c’est plus poétique avec une vraie inspiration de la plume de Daniel Balavoine. Je parle de la misère du monde, de la guerre, je me demande comment expliquer que des gens avec lesquels on jouait dans la cour d’école nous insultent aujourd’hui pour nos différences. Je suis malgré tout moins dans le sombre, j’ai chanté la dureté de la vie, l’anxiété dans les opus précédents. J’ai aussi une chanson qui parle de se laisser le temps d’aller mieux, sur la santé mentale encore. J’essaie de proposer des titres plus dansants, de mettre un peu plus de « good vibes ».

Hormis Balavoine, quelles sont vos références dans la musique ?

« J‘ai été biberonné.e au rock, des artistes comme ACDC, les Red Hot puis j’ai commencé à kiffer un peu le rock psyché, j‘ai découvert Radiohead, qui est vraiment l’un de mes groupes préférés puis après le disco, la funk, des artistes comme Jamiroquai et Commodores mais je trouve qu’il y a aussi des artistes cools dans la pop française comme Clara Luciani, Juliette Armanet, Zaho de Sagazan, et je me suis même mis.e aux musiques électroniques. Je m’aime pas être réduit.e à un style musical, enfermé.e dans une case. Après je dois déjà me faire accepter en tant que non binaire, c’est très compliqué alors pour la musique peu importe, les gens me mettent une étiquette pop qui me va très bien. Pour l’instant, j’écris seule, ça me tient à cœur mais c’est trop cool, très enrichissant de faire des collaborations, de ne pas être la tête dans le guidon, seul.e dans son coin donc s’il y a de belles opportunités, ce sera avec plaisir. »

Ce passage au Main Squara va peut-être ouvrir de nouvelles portes ?

« Ce serait bien, j’imagine que pas mal de personnes qui travaillent dans musique viennent aussi pour repérer des artistes mais c’est vrai que les temps sont durs, les budgets restreints et c’est difficile d’obtenir des dates de concert. »

Les titres d’Adahy sont disponibles sur les plateformes d’écoute habituelles.

M6 lance sa « Murder party » au musée

Le corps de François Berléand a été découvert. L'enquête peut commencer. (c) Lou Daum / ITV Studios / M6

Après l’immense succès ces derniers années du format « Les traîtres », concept le plus vendu à l’international, M6 propose un jeu d’enquête d’un autre genre ce mercredi 16 juillet (21 h 10) avec « Murder party au musée ».

Dans le cadre somptueux du museum national d’histoire naturelle de Paris, sept personnalités issues de différents milieux sont conviées à une inauguration avec pour les accueillir un maître de cérémonie inédit, en la personne de Francis Huster. Rien ne va hélas se passer comme prévu. L’une des sept célébrités va être retrouvée assassinée et les six autres vont donc devoir rivaliser d’ingéniosité, d’astuces et de discernement pour mener l’enquête, à travers différentes épreuves, afin de découvrir l’identité du meurtier qui se cache forcément parmi elles.

Pour cette grande première, ITV Studios a soigné son casting pour offrir un programme « avec beaucoup d’humeur et d’humour ». Le comédien François Berléand a été choisi comme victime. Pour le reste, on retrouve le comédien Rayane Bensetti, l’humoriste Roman Doduik, la chanteuse et comédienne Lola Dubini, la miss France Diane Leyre, la chanteuse Natasha Saint-Pier et le chef étoilé Michel Sarran.

Sur les 150 personnes présentes sur le tableau, seules trois connaissaient l’identité du tueur, qui fut lui même averti de son rôle seulement le premier jour de tournage pour éviter les risques de fuite. « Dès que l’on a su que c’était fait, j’ai observé tout le monde pour voir qui avait changé de comportement », indique Lola Dubini, qui a étudié les fiches Wikipédia de ses camarades pour recueillir le maximum d’informations sur chacun.

« Tous se sont pris au jeu et ce qui crève l’écran, c’est que ce sont leurs véritables personnalités que l’on découvre, apprécie Francis Huster. Souvent, les artistes essaient de se donner une image. Dans « Murder party au musée », l’intérêt c’est évidemment l’intrigue, la recherche de l’assassin mais ce qui est formidable c’est de voir ces personnalités telles qu’elles sont réellement et le plus difficile était qu’il fallait que je sois également moi-même, que je ne fasse pas mon numéro, ce qui aurait été insupportable. »

Un sentiment partagé par les participants. « J’ai accepté parce que je trouvais justement que le format était propice à montrer notre vraie nature, confie Lola Dubini. Je crois que je n’aurais pas eu les nerfs pour faire les traîtres, quel que soit mon rôle mais là ça reste un concept d’enquête où l’on doit chercher tous ensemble. »

« J’ai aimé l’idée d’être dans la spontanéité, que ce jeu permette de découvrir la personnalité de chacun, le script était cool, le casting excellent, poursuit sa nouvelle meilleure amie Diane Leyre. J’avais l’impression d’être dans une bulle parallèle. On a tellement rigolé entre nous et avec les équipes de production. »

« J’espère que les gens prendront autant de plaisir à regarder que nous à tourner, confirme Natasha Saint-Pier. J’aime faire des choses différentes, m’amuser. Je n’avais jamais fait de « Murder party » mais quand j’ai reçu la proposition, ça m’a rappelé que mes parents en faisaient quand j’étais petite et ça m’a donné envie de participer. »

Tous louent également la qualité des décors, « un écrin incroyable » selon Lola Dubini. « On a en effet eu la chance que le musée nous ouvre toutes ses portes, enchaîne l’un des membres de la production. Même celles où le public ne peut pas aller. On avait accès partout, aux jardins, aux sous-sols… »

Conviés à mener l’enquête, en même temps que les personnalités, les téléspectateurs pourront ensuite découvrir, en deuxième partie de soirée, comment le tueur a, lui, vécu son aventure.

« Murder party au musée », ce mercredi 16 juillet (21 h 10) sur M6.

Victoria Monfort et Hugo Cremaschi prêts pour une tournée américaine

Victoria Monfort et Hugo Cremaschi enchaînent les succès avec leur pièce Moi je joue !

De Lille aux États-Unis, en passant par Avignon, il y a quelques pas que Victoria Monfort et son mari Hugo Cresmaschi ont franchi allégrement ces derniers mois. Venus présenter leur pièce Moi je joue ! au Spotlight à Lille en avril 2024, ils triomphent depuis un peu partout en France ; ils sont actuellement au Festival off d’Avignon et, alors qu’ils sont installés depuis janvier à Los Angeles, ils entameront à la rentrée une tournée en Californie pour la communauté française.

Un véritable succès écrit à six mains, celles de Julien Grange s’ajoutant à celles du couple, presque dans l’urgence, en deux mois et demi, même si l’idée trottait déjà dans leur tête depuis quelques temps. « On savait qu’il y avait un créneau au théâtre du Marais et on a dit qu’on le prenait alors que rien n’était encore écrit, sourit Hugo Cremaschi. Victoria avait le squelette de la pièce et on s’est partagé les parties à écrire. »

« Hugo avait écrit un programme court Selftape qui était une sorte de condensé de ce que les comédiens envoyaient pour des castings depuis chez eux pendant le confinement. Des répliques un peu bancales puisqu’au lieu de les faire face à un professionnel, ils les faisaient devant leur mère ou leur petite sœur, rappelle Victoria Monfort. Tout ça m’a donné l’envie d’écrire une comédie sur notre milieu en y mettant du vécu et beaucoup d’autodérision. »

Le pitch ? Deux comédiennes que tout oppose passent le même casting et à partir de là s’enclenchent différentes histoires avec quatre personnages aux profils très différents mais une envie commune d’y arriver. « J’interprète Adèle, qui a été une ado star sur Canal J et qui rêve de cinéma, poursuit la fille du célèbre commentateur sportif. Hugo joue Vito, un musicien ; Julien incarne Jean, meilleur pote de Vito, qui dirige un cours de théâtre mais qui a lui aussi des envies de jeu et, enfin, il y a le personnage d’Alison (Marion de Schrooder), qui a envie de faire du one-woman show. »

Une pièce qui a énormément évolué au fil du temps en fonction des retours du public mais aussi de l’alternance avec d’autres comédiens. « Celui qui prenait le rôle d’Hugo n’était pas musicien mais on lui a ajouté un moment de danse. En près de trois ans, on a changé plein de choses. Ceux qui l’ont déjà vue peuvent la revoir, ils vont découvrir de nouvelles choses et de notre côté, on a l’impression de commencer une nouvelle pièce à chaque fois, c’est sans doute ce qui fait qu’on prend toujours un grand plaisir à la jouer », confient-ils.

Forts de ce succès, ils ont donc décidé de la jouer à la rentrée dans différentes villes de Californie pour la communauté française avec probablement là aussi quelques adaptations pour tenir compte des particularités locales.

Le couple qui a partagé l’affiche dans le film Karaoké aux côtés de Michèle Laroque et Claudia Tagbo fourmille de projets. Victoria qui avait pris un immense plaisir à incarner une cheffe perfide et toxique dans la série Ici tout commence sur TF1 vient de tourner une série aux États-Unis, où elle retrouve un rôle de méchante mais cette fois dans la peau d’une médecin et elle ne cache pas un désir de monter seule sur scène. « J’ai commencé à poster des sketchs où je me mets en scène sur Instagram et ça m’a donné envie de sortir de ma zone de confort, confie-t-elle. Je suis très amie avec Philippine Delaire. On en discute ensemble. Elle n’a pas eu peur d’y aller, elle m’inspire. »

Hugo Cremaschi continue lui à écrire, il a mis en scène son beau père et Philippe Candeloro dans la pièce Ça patine à Tokyo, il a tourné dans le film Chopin, chopin ! avec Lambert Wilson dont la sortie est prévue en début d’année 2026.

Photo India Lange