Mask singer : les trois finalistes désormais connus

La méduse a dû se démasquer. Photo Laurent VU/TF1

Pour cette demi-finale de l’édition 2023 de Mask singer, les enquêteurs ont reçu un renfort de taille avec une habituée de l’émission, la chanteuse Anggun, déguisée en début d’émission dans un costume de taureau, qui était assise à leurs places lors des premières saisons.

Du côté des candidats, le premier duel opposait deux des plus belles voix de cette saison : la biche qui avait, cette fois, choisi de chanter « Vole » de Céline Dion, et la méduse pour une interprétation de « Ma drôle de vie » de Véronique Sanson. Et c’est finalement la biche qui a remporté le plus de suffrages.

Dans l’autre duel, le husky a mis le feu sur le plateau en reprenant « Elle me dit » de Mika, ce qui lui a permis de conquérir la majorité des voix face au chameau plus à l’aise que les semaines précédentes sur « Paroles, paroles » de Dalida et Alain Delon.

Suite à un nouveau vote du public, le chameau a gagné le droit de poursuivre son incroyable parcours et c’est donc la méduse qui a dû quitter l’aventure et se dévoiler. Elle avait déjà été identifiée depuis quelques semaines par Michèle Bernier et pour cause puisqu’il s’agissait de sa fille, la comédienne Charlotte Gaccio que les téléspectateurs de TF1 connaissent bien puisqu’elle incarne le rôle d’Audrey Roussel dans la série quotidienne à succès « Demain nous appartient ».

La biche, le chameau et le husky sont donc les trois finalistes de cette cinquième saison. 

  Les autres personnalités déjà démasquées précédemment dans l’émission: Martin Lamote (vautour), Laura Flessel (canard), André Bouchet (chenille), Jean-Marc Généreux (lama), Annie Duperey (phoenix), Cartman (zèbre), Adeline Toniutti (alien), Zaho (sorcière), Tina Arena (plante carnivore).

 

 

 

 

Steeven et Christopher n’ont pas fini de faire rire avec leur gémellité

Entrés dans les foyers français en fin d’année 2011 par le biais de l’émission « On ne demande qu’à en rire » de Laurent Ruquier sur France 2 (ils y sont apparus régulièrement jusqu’à l’été 2014), les jumeaux nordistes Steeven et Christopher Demora continuent, depuis, de tracer leur route en tournant un peu partout en France avec leurs différents spectacles.

La gémellité est bien évidemment leur thème de prédilection et la source est loin d’être tarie : « Dans un spectacle précédent, on avait parlé de notre naissance, de la colocation pendant neuf mois dans le ventre de notre mère mais c’était surtout de l’absurde. Là, pour le nouveau spectacle que l’on souhaitait plus autobiographique, plus sincère. On a décidé de parler de notre enfance, du fait de ne jamais être deux entités différentes aux yeux de plein de gens. On évoque aussi la difficulté d’être parents de jumeaux. »

Rares sont les soirées, où il n’y a pas de jumeaux ou de parents de jumeaux dans la salle. Steeven et Christopher prennent toujours un malin plaisir à interagir avec eux : « Notre ressemblance, c’est ce qui fait notre différence. Si, nous, on ne parle pas des jumeaux, qui va le faire ? Dans le spectacle, il est aussi question de transmission, d’éducation dans une famille de classe moyenne. Les schémas familiaux, ça parle à beaucoup de gens. »

Le duo ne se prive pas de glisser aussi quelques sujets d’actualité : « S’il y a une bonne vanne à faire on ne se gêne pas, admettent-ils. On a une partie dans le spectacle qui est assez malléable et ça met de la fraîcheur, on ne garde pas le même texte à la virgule près pendant trois ans. »

Si leur nouveau spectacle « Bonjour. Au revoir. S’il vous plait. Merci » s’apparente davantage à du stand up qu’à une succession de sketchs, Steeven et Christopher y interprètent aussi toute une galerie de personnages : « on fait plein de petits pas de côté, ça permet de rythmer le spectacle. »

Que ceux qui adoraient les voir incarner Carla Bruni et Nicolas Sarkozy se rassurent : ils figurent bien au générique mais uniquement lors des rappels : « Ils n’avaient pas leur place dans le spectacle, il aurait fallu justifier leur présence et puis on les joue depuis 2014, il faut s’en détacher même si le public les réclame », estiment-ils. Emmanuel Macron, Elisabeth Borne et Philippe Etchebest apparaissent, en revanche, au casting.

Epanouis sur scène, les humoristes nordistes n’expriment pas pour le moment l’envie d’explorer d’autres terrains de jeux, même si Steeven a joué au cinéma dans « Un homme heureux » de Fabrice Lucchini : « C’était pendant le covid, nous étions plus libres. On se retrouve parfois dans des castings sauvages mais on privilégie la scène, on écrit nos textes, on dit ce qu’on veut alors qu’au cinéma ou dans les séries, tu dépends de l’envie des producteurs, des réalisateurs, rappellent-ils. On a failli jouer une pièce de Ruquier, qu’on adore, mais le rôle n’était pas assez fort pour renoncer à de nombreuses dates de tournée sur huit mois. »

Les jumeaux ont, en revanche, en tête un projet de pièce de théâtre pour l’avenir. Et devinez quoi, ils la joueraient avec… des jumelles !

Steeven et Christopher seront en spectacle le 10 juin au Pont de Singe à Arras, le 23 juin au Spotlight à Lille, le 30 septembre à l’Agoralys d’Erquinghem-Lys. Une date est déjà programmée au théâtre Sébastopol de Lille pour le 18 janvier 2025.

Double dose de rire avec es jumeaux, Steeven et Christopher. Photo Christophe Kwiatkowski.
HPI saison 3 Mehdi Nebbou et Audrey Fleurot. PHOTO TF1

Gérémy Crédeville : « Jouer sur tous les tableaux est une vraie richesse »

Gérémy Crédeville peut exprimer son talent sur tous les terrains artistiques. @photo Laura Gilli.

Si l’on avait le pouvoir de passer à la semaine de dix jours et aux journées de 48 h, Gérémy Crédeville serait à n’en pas douter l’un des premiers à signer des deux mains, tant le comédien lillois a un agenda chargé et des projets dans tous les domaines.

Rien que ce lundi soir,  les téléspectateurs de TF1 pourront le voir jouer un guide dans la suite du feuilleton de TF1 « Les randonneuses », aux côtés de Clémentine Célarié, Camille Chamoux ou encore Claire Borotra. Sensiblement à la même heure (21 h), les spectateurs du Spotlight à Lille le verront, eux, en chair et en os dans la pièce  « L’enquête » avec Emilie Deletrez.

 « L’enquête, c’est un projet qui a vu le jour il y a environ 3 ans. Je viens de l’improvisation et je jouais avant  « Tournée générale », où des gens marquaient un mot sur tableau et j’utilisais ensuite tous ces mots dans ce spectacle, rappelle-t-il. Là, je demande aux spectateurs de ramener des objets de chez eux et ils vont servir de pièce à conviction. Ça se passe dans un décor de commissariat, où je joue un enquêteur raciste, mysogine, alcoolique, homophobe, bref qui a tous les défauts et qui en plus est nul.  Je mène l’enquête avec un comédien qui n’est pas toujours le même (ce sera Emilie Deletrez ce lundi 22 mai puis Léo Hardt le 15 juin, toujours au Spotlight).

l’actualité du Nordiste ne s’arrête pas là : « Je fais la voix off de Fun Radio, des chroniques sur France Inter, du doublage de dessin animé… », énumère-t-il. Et Gérémy Crédeville est aussi devenu depuis la saison 11, un personnage de la série estivale de M6 « En famille » dont la saison 12 approche à grand-pas avec les quotidiennes et un prime de 52 minutes « L’héritage », dont la date de diffusion n’a pas encore été définie.

Tout cela sans oublier, bien sûr, son seul en scène, Enfin, qu’il va bientôt jouer à La Cigale à Paris et dont la captation pour la télévision aura lieu les 17 et 18 novembre au théâtre Sébastopol de Lille. « J’en suis très heureux, c’est un spectacle très différent des précédents où j’ose parler davantage de moi, confie-t-il. Les gens pensent parfois que tout me réussit mais je rate aussi plein de choses et ce sont tous ces échecs dont je parle. »

L’agenda est donc bien rempli mais Gérémy Crédeville ne cache pas son bonheur : « J’ai la chance de pouvoir jouer sur tous les tableaux, d’avoir des rythmes différents, des façons de jouer différentes. D’une journée où il faut rentrer dix épisodes pour la télévision à une autre où il faut juste deux phrases pour le cinéma, ce sont des aspects très différents du métier. C’est une vraie richesse. »

Gérémy Crédeville est au Spotlight ce lundi 22 mai (21 h) et le jeudi 15 juin (21 h) pour la pièce de théâtre « L’enquête » ; dans le feuilleton « Les randonneuses » les lundi 22 et 29 mai sur TF1 ; à l’espace Nelson Mandela de la Chapelle d’Armentières le jeudi 25 mai puis au théâtre Sébastopol de Lille les 17 et 18 novembre pour son spectacle « Enfin ». Places en vente sur ticketmasters.fr et dans tous les points de vente habituels.

Théâtre, seul en scène, télévision : Maxime Van Laer est sur tous les fronts

Maxime Van Laer a un agenda bien rempli entre le théâtre, la scène et une série télévisée. @PHOTO LEONARD HAMET

A la fin des années 1990, un jeune humoriste roubaisien, Maxime Van Laer, s’était fait connaître du grand public dans l’émission Graines de star,  grâce notamment à son sketch « le videur », où il parodiait un videur de boîte de nuit. Durant cette même décennie, la jeunesse française se passionnait néanmoins surtout pour les aventures d’une jeune femme, Hélène Rolles, et de ses camarades dans la série phare d’AB Productions Hélène et les garçons.

A cette époque, personne n’aurait pu deviner qu’un quart de siècle plus tard, Maxime et Hélène se retrouveraient à jouer ensemble sur Les mystères de l’amour, la troisième série dérivée des aventures d’Hélène et les garçons avec une grande partie du casting initial. Et, pourtant, Maxime y incarne actuellement le docteur Mathieu Higgins, de retour d’un tour du monde. « C’est une comédienne de la série qui a pensé à moi pour un personnage, j’ai fait le casting et j’ai été retenu, explique-t-il. C’est un  truc de fou, jamais je n’aurais imaginé me retrouver dans cette série qui a une longévité incroyable, qui est toujours très regardée avec de belles audiences pour TMC. Mon personnage est un médecin qui a fait le tour du monde mais qui se retrouve en fauteuil roulant après avoir sauté sur une mine au Cambodge. Il va mettre Hélène en avant en l’installant à la tête de l’association Australien Doctors », poursuit-il.

Initialement, le docteur Higgins était censé ne faire que quelques épisodes mais il pourrait s’installer plus longtemps que prévu : « Visiblement, il plaît au public, sourit Maxime. Et comme Jean-Luc Azoulay est très à l’écoute des retours des téléspectateurs sur les réseaux sociaux, je vais peut-être avoir un peu plus de temps que prévu. »

De quoi bien occuper l’agenda déjà bien rempli du comédien nordiste qui joue toujours son One man show  « Poivre et sel » au cabaret Don Camilo, et qui joue au théâtre Edgar dans la pièce « Qui va à la chasse perd sa place », une nouvelle adaptation de Monsieur chasse de Feydeau, dont la saison parisienne se termine fin mai et qui entamera une tournée partout en France (on ne connaît pas encore les dates dans le Nord) dès cet été.

«   Luq Hamet, le directeur du théâtre qui a réalisé cette adaptation m’avait vu sur scène, il m’avait déjà sollicité pour une autre pièce mais ça n’avait pas pu se faire et ensuite il m’a proposé ce rôle de Duchotel, explique-t-il. Mon personnage fait croire à sa femme (jouée par Emmanuelle Boidron) qu’il va à la chasse alors qu’il va rejoindre sa maîtresse dans un lieu où tout le monde va finir par se retrouver… Je n’avais jamais vu cette pièce avant mais je trouvais ça intéressant de faire un Feydeau. Luq a vraiment réussi une belle adaptation avec beaucoup de modernité, tout en gardant les références de l’époque. »

Après diverses expériences théâtrales dont Portrait craché avec Véronique Genest, Le siècle sera féminin ou ne sera pas – « avec une belle brochette de Vincent Moscato à Philippe Lellouche en passant par Doc Gyneco, on ne s’ennuyait pas » ou encore Le clan des divorcées, Maxime Van Laer continue donc sa route sur les planches. Et après quatre années de travail, il espère bien lancer sa propre pièce, dont il a écrit le texte et dont il va assurer la mise en scène  à la rentrée : « On a commencé le casting mais je ne préfère pas trop en dire pour l’instant car dans ce métier tant que rien n’est signé, ce n’est pas fait et tant que ce n’est pas joué, ce n’est pas fait. » Affaire à suivre…

Mask singer : la plante carnivore n’a pas dévoré bien longtemps les autres candidats

Le husky, un candidat sérieux à la victoire. PHOTO Laurent VU/TF1

 

Le dernier carré des finalistes de l’édition 2023 de Mask singer est désormais connu. Le husky, qui a encore séduit avec son interprétation de « Purple Rain » de Prince ; la biche qui a mis le feu avec le titre de Céline Dion « J’irai où tu iras » ; la méduse, qui a ému en optant pour la chanson « Si t’étais là » de Louane et le chameau, qui a encore mis l’ambiance, malgré ses limites vocales, sur « les démons de minuit » du groupe Image sont donc les quatre finalistes de cette saison.

Arrivée en cours de programme pour troubler le jeu, la plante carnivore n’aura finalement pas fait frémir trop longtemps les derniers candidats. Sous son costume, les téléspectateurs ont donc pu découvrir, comme l’avait deviné les enquêteurs, la chanteuse Tina Arena.

Cette soirée du 19 mai a également été marquée par la venue d’une deuxième star internationale, après la Spice Girl Mel B. Sous un joli déguisement de kangourou se cachait une immense chanteuse américaine à la voix reconnaissable entre mille, qui a vite été identifiée par les enquêteurs : Anastacia.

Gagnante de la version australienne de Mask Singer, elle a fait le show sur « Don’t let the sun go down on me », d’Elton John.   

  Les autres personnalités déjà démasquées précédemment dans l’émission: Martin Lamote (vautour), Laura Flessel (canard), André Bouchet (chenille), Jean-Marc Généreux (lama), Annie Duperey (phoenix), Cartman (zèbre), Adeline Toniutti (alien), Zaho (sorcière).