L’hommage et le merci de Mireille Mathieu à Edith Piaf

Mireille Mathieu rend un nouvel hommage vibrant à Edith Piaf (C) Propriete exclusive Abilene Disc tous droits réservés

Comme elle l’avait déjà fait par le passé, Mireille Mathieu a décidé d’honorer la mémoire d’Edith Piaf, à l’occasion des 60 ans de sa disparition, en sortant un double vinyle et un double album de reprises de ses plus grands titres mais aussi quelques surprises.

Mireille, que vouliez-vous proposer au public dans ce double album de 28 titres ?

« Quand on rend un hommage, on reprend forcément les plus grands titres, les plus connus, comme La vie en rose, l’hymne à l’amour ou Non, je ne regrette rien. Toutes les chansons ont été remasterisées et on a voulu y mettre quelques raretés comme Le Noël de la rue et Je sais comment. »

Il y a aussi et surtout une chanson inédite, L’amour en robe noire ?

« Oui, j’interprète cette chanson qui a été écrite par Claude Lemesle, un grand auteur connu de tous, qui a fait de la haute couture, un texte sur mesure, pour rendre hommage à madame Piaf, cette immense dame de la chanson française. »

Edith Piaf a beaucoup compté dans votre jeunesse. Pouvez-vous nous rappeler en quoi, sans le savoir, elle a accompagné votre début de carrière  ?

« Je ne l’ai jamais rencontrée mais on l’écoutait déjà beaucoup à la radio, à la maison, lorsque j’étais encore enfant. Ensuite, j’ai gagné un concours local à Avignon en 1964 avec La vie en rose mais c’est surtout le 21 novembre 1965 que les gens ont pu me découvrir à la télévision sur « Le jeu de la chance »,un radio-crochet en direct, un concours pour chanteurs amateurs. Le public décidait à chaque fois qui revenait et j’y ai chanté Jezebel, qui est d’ailleurs la première chanson de ce double album.  Quelques semaines plus tard, quand j’ai effectué la première partie de Sacha Distel à l’Olympia, je n’avais pas encore de répertoire et j’ai donc choisi deux chansons moins connues d’Edith Piaf, Le Noël de la rue et Je sais comment, qui figurent aussi dans ce double album. »

A l’époque, « France soir » vous avez d’ailleurs présenté comme la nouvelle Piaf ?

« Oui, je me souviens de cette « Une » du journal. Pour la débutante que j’étais, c’était un compliment incroyable mais pas facile à assumer. J’ai heureusement eu la chance de travailler ensuite avec le plus grand manager, Johnny Stark, qui m’a permis de collaborer avec les meilleurs comme Michel Legrand, Paul Mauriat ou encore Maurice Vidalin. »

« Mireille Mathieu chante Piaf » chez Sony Music.

Pour fêter ses soixante ans de carrière, Mireille Mathieu repart dans une tournée internationale (Canada, Allemagne, Autriche, Slovaquie, République tchèque) en 2024 avant de revenir à Paris à l’Olympia du 24 au 26 octobre 2025. Elle sera au Nouveau Siècle à Lille le 30 novembre 2025.

Photo album Mireille Mathieu (C) Propriété exclusive Abilene Disc tous droits réservés

Vianney, un album de partage et d’amitiés

Vianney s'est offert de jolis moments de complicité sur son nouvel album. Photo tintin reporter

Trois ans après son dernier album « N’attendons pas », Vianney vient de sortir un nouvel opus « A deux, à trois », disponible depuis ce vendredi 10 novembre. Un album entièrement composé de duos mais aussi d’un trio sur « Je suis fou » avec ses amis Kendji Girac et Soprano.

« Il y a des gens que j’adore, auxquels j’ai proposé de faire de la musique avec moi et je me suis aperçu à un moment que ça donnait plein de chansons. C’est comme ça qu’est né cet album », avait expliqué l’artiste, rencontré lors du concert organisé, il y a quelques semaines, par la radio Mona FM à Armentières.

On y retrouve énormément de membres de la grande famille « The Voice » comme les anciens candidats Mentissa et Aiden mais aussi des coachs comme Zazie, Florent Pagny, Big Flo et Oli ou encore Mika. D’autres font partie de ses références comme Jean-Louis Aubert, Mc Solar et surtout Renaud ou, tout simplement, des artistes qu’il apprécie à l’image de Ben Mazué et Ed Sheeran.

« Il y a bien sûr énormément de gens connus mais aussi certains un peu moins », poursuit-il, en songeant à Eric Devillers, un ancien sans-abri qu’il a connu par le biais d’une association. « C’est un album très éclectique dont le fil rouge est la rencontre », précise-t-il.

Au final dix-huit titres, interprétés en compagnie de 17 artistes, majoritairement en Français, figurent sur cet album que Vianney ne défendra pas sur scène. Du moins, pas pour le moment. « Je suis toujours heureux de pouvoir m’exprimer, de raconter mes histoires aux gens mais je ne fais plus de concerts, je fais une coupure ponctuelle avec la scène, explique-t-il. Les périodes dans la vie ne se ressemblent jamais. Quand un bébé débarque, je pense qu’il est important de mettre en veilleuse un peu de soi, de ses projets, pour s’en occuper. Quant je suis sur scène, je me donne toujours à 200 %, ça implique pas mal de sacrifices et c’est donc un rythme incompatible avec celui d’un jeune papa. »

Une coupure de deux à trois ans avec la scène est envisagée mais que ses fans se rassurent, Vianney reste présent médiatiquement. D’abord à travers les chansons de cet album qui devraient inonder les ondes pendant de longues semaines puis dans quelques mois dans le fauteuil rouge de coach de « The Voice », aux côtés de Zazie,  Big Flo et Oli et Mika.

Album « A deux, à trois ». Label Tôt ou tard. Prix : 15,99 €.

Photo Tintin reporter

Astrid Roos ajoute une nouvelle corde à son arc avec « Master crimes »

Astrid-Roos-en-jupe-derriere-Muriel-Robin-a-decroche-son-premier-role-de-personnage-principal-dans-une-serie.-Photo-Nicolas-Roucou-UGC-TF1

Une nouvelle série policière, Master crimes,  débarque ce jeudi 9 novembre (21 h 10) sur TF1 avec en tête d’affiche Muriel Robin, qui incarne Louise Arbus, une pointure de la criminologie, reconvertie comme professeure d’université, qui va être amenée à revenir sur le terrain, assistée de quelques-uns de ses étudiants. Parmi eux, Mia, interprétée par Astrid Roos, déjà remarquée pour ses nombreux rôles au cinéma (Justice dot net, Dreamland, Mon héroïne) et au théâtre, dans des classiques comme Antigone d’Anouilh, Ruy Blas d’Hugo ou encore Othello de Shaekspeare mais aussi des pièces plus contemporaines dont, récemment,  « J’ai envie de toi » de Sébastien Castro.

Ce rôle de Mia a tout de suite séduit la jeune femme : « On m’avait donné un petit descriptif du personnage avant que je ne passe le casting. Grâce aux dialogues, j’ai senti que ça allait être un personnage haut en couleur, qui parle cash, avec une forte personnalité, ça m’a tout de suite attirée et j’ai eu la confirmation ensuite en voyant le scénario. Mia est décrite comme une fille très badassse mais je n’avais pas envie d’être caricaturale. Elle s’habille d’une certaine manière mais elle est plein d’autres choses, elle a beaucoup de profondeur, il y avait plein de couches à travailler, c’est un personnage riche, sarcastique, drôle… Tout ce que j’aime. »

Un rôle d’autant plus adapté à l’actrice franco-luxembourgeoise que celle-ci a, par le passé, suivi des études de psychologie. « J’avais choisi ces études pour devenir psy pour enfant ou criminologue, sourit-elle. L’analyse des comportements humains, c’est un monde que je connaissais, qui me passionne, ça a donc été facile de me plonger dans le personnage, de retourner à la faculté. »

La complexité de Mia, « une jeune femme au passé assez dramatique et plein de mystère » a forcément également séduit Astrid Roos. « Elle essaie de jouer un rôle avec les autres, elle veut apparaître comme un roc, elle ne montre pas ses failles, ses vulnérabilités. »

Un caractère qui ne passe pas inaperçu, tout comme ceux, d’ailleurs très différents, de ses camarades de promotion. L’ensemble apporte de la fraîcheur et une vraie force à la série : « Le décalage qui se crée entre nos personnages d’étudiants qui sont tous novices et commettent des erreurs, et celui de Muriel Robin et même d’Anne Le Nen, qui sont elles très professionnelles, est hyper drôle, estime-t-elle. Des séries policières, on en voit à la pelle, et parfois on a l’impression que c’est un peu toujours la même chose. Là, je trouve qu’il y a un ton nouveau , qui rend la série très chouette ».

La rencontre avec Muriel Robin a également été un véritable cadeau : « C’est une vraie découverte car même si elle a toujours été dans nos vies, que l’on connaît tous ses sketchs, son parcours, on appréhende de savoir comment ça va se passer. En fait, elle est d’une telle sympathie, d’une telle générosité, avec cet humour permanent, que c’est un bonheur de travailler avec elle, assure Astrid Roos. Il n’y en a pas deux comme elle et puis elle est tellement bosseuse, c’est un vrai modèle. Professionnellement et humainement, c’est une rencontre assez exceptionnelle.  Elle donne tellement qu’on ne peut pas se permettre d’être à l’arrache, on a envie d’être à la hauteur, de ne pas la décevoir. »

Pour un premier rôle principal avec un personnage récurrent, Astrid Roos a donc été servie. Et même si les tournages avec des levers à 5 h du matin ne constituent pas le rythme de travail le plus facile pour cette couche-tard, elle entend bien continuer à alterner cinéma, théâtre et télévision autant qu’elle le pourra. En ce moment, elle est d’ailleurs en plein tournage en Suisse pour une série Netflix, « Winter Palace », réalisée par Pierre Monnard, dont l’action se situe en 1900, et dont la sortie n’est pas programmée, a priori, avant fin 2024.

« Master crimes », dès ce jeudi 9 novembre (21 h 10) sur TF1.

Photo Nicolas Roucou UGC/TF1

Maxence Victor possède déjà une vraie palette artistique

Planète Lille a décidé d’aller régulièrement à la rencontre de comédien(ne)s qui tiennent des rôles récurrents dans différentes séries télévisées pour évoquer leur personnage mais aussi leur parcours et leurs différentes actualités.

Notre nouvel invité, Maxence Victor a rejoint en mai 2022 le tournage de la série quotidienne, « Un si grand soleil », diffusée du lundi au vendredi soir vers 20 h 45 sur France2. Il y incarne le personnage d’Ulysse Brunel, un jeune peintre pas reconnu à sa juste valeur, si ce n’est par Alix Dardel (Nadia Fossier), une bourgeoise pas toujours très honnête, qui utilise ses talents à son profit.

« Ce rôle, c’est un cadeau, confie le comédien. C’est génial de jouer l’artiste de la série et ça a été facile de le raccrocher à moi car j’ai aussi choisi cette voie pas simple mais exaltante du milieu artistique. Dans la série, je suis un peu secoué à droite, à gauche. Ce n’est pas simple d’être celui qui est manipulé mais comme dans la vraie vie, ce sont nos relations qui nous font évoluer. Nous ne sommes pas forcément les mêmes avec notre boss, nos parents, notre partenaire de couple. Là, j’évolue au fil de mes relations avec Alix, Hélène et bien sûr Malik. »

Fier d’avoir su saisir cette première véritable opportunité professionnelle, Maxence Victor ne se voyait pourtant pas, initialement, dans la peau d’un acteur. Quand bien même, il avait joué « Le petit prince » ou « Gavroche » dans des spectacles de fin d’année à l’école, il a, ensuite, longtemps cherché sa voie, exploré différentes pistes. « J’ai beaucoup voyagé en France et à l’étranger, j’ai fait des études à Nice, à Roubaix, j’ai fait une école de commerce, j’ai travaillé à l’ambassade de France au Mexique, j’ai créé une marque de fringues, je suis parti à New York », énumère-t-il.

Gagné par la magie de la musique, il a fait du journalisme musical, monté son propre blog, il s’est aussi mué en DJ et en organisateur de soirées. Jusqu’à avoir fait le tour du monde de la nuit. Le métier de comédien fit donc un peu office de reconversion.

Un nouveau chemin palpitant mais parfois angoissant, surtout lorsque l’on évolue dans une série quotidienne. « Je suis toujours impatient et curieux de lire les scénarios, de voir ce qu’ils ont imaginé pour Ulysse mais on ne sait jamais ce qui va arriver, notre personnage peut mourir ou disparaître sur une prochaine arche, sourit-il. Le jour où j’aurai l’information, ça me fera mal mais je me dirai aussi que j’ai eu une chance incroyable de vivre cette aventure. Après, j’angoisse d’être viré, de ne plus avoir l’argent pour assumer le coût de la vie sur Paris mais aussi de rentrer sans m’en rendre compte dans une zone de conforme, d’être étiqueté.  »

Peu adepte des improvisations, il s’attache, en revanche, à apporter une énergie plus personnelle à son personnage pour lequel il ne bâtit pas de plans sur la comète  : « Je ne peux pas vraiment rêver qu’il connaisse le succès car ce qui fonctionne le mieux ce sont les galères », poursuit-il.

En perpétuelle quête d’acquisitions de nouvelles compétences (il fait de la boxe anglaise et s’est mis au chant lyrique), Maxence Victor s’efforce aussi de garder un regard régulier sur la série pour parfaire son jeu : « Ce serait trop chronophage de tout suivre mais c’est intéressant de regarder de temps en temps. Parfois, tu te rends compte que tu ne joues pas très bien et là c’est horrible mais il arrive aussi que des scènes que tu pensais ratées ne le soient finalement pas. »

Fan de cinéma, il aimerait s’ouvrir un jour les portes du septième art. Le théâtre l’intéresse mais pas à toutes les conditions. « ça prend beaucoup de temps et on y gagne moins bien sa vie mais il y a des metteurs en scène avec lesquels je rêve de travailler. Je serai très exigeant sur le projet mais si ça me plaît, si j’ai des choses à dire, je suis prêt à m’investir pleinement. » Comme il a pu le faire ces derniers mois sur un court-métrage, actuellement en post-production, qu’il a écrit, réalisé et dans lequel il a joué. Un vrai touche à tout perfectionniste, passionné, ambitieux. Parfois un peu torturé. Bref, un artiste.

Retrouvez sur notre site, les autres articles de cette avec rubrique avec Julien Aluguette (Ici Tout commence), Franck Monsigny (Demain nous appartient), Alban Aumard et Franck Adrien (Un si grand soleil), Charlotte Gaccio (Sam, Demain nous appartient).

Photos France TV.

Ulysse se laisse manpuler par Alix. Photo France TV
Maxence Victor incarne Ulysse Brunel dans la série Un si grand soleil

Plus de 80 convives prestigieux pour fêter les 30 ans de « Taratata »

Nagui a reçu plus de 80 artistes pour fêter les 30 ans de Taratata. Photo France TV

84 artistes de 20 à 80 ans réunis sur une scène de 1 000 m² à l’Accor Arena de Bercy pendant plus de 3 h 30 pour fêter, devant 40 000 personnes, les 30 ans de l’émission « Taratata », c’est le défi fou réalisé par Nagui et ses équipes. 970 personnes mobilisées, 800 projecteurs, 96 tonnes de matériel accrochées au-dessus de la scène et 18 caméras ont été nécessaires pour capter un concert qui fut, à en croire ceux qui y ont assisté en direct, l’un des plus grands de l’histoire de la musique en France. Les téléspectateurs de France 2 vont pouvoir en profiter à leur tour ce vendredi 3 novembre (21 h 10).

« On se demandait ce qu’on pouvait faire pour les 30 ans, il y a eu plusieurs idées dont celle d’aller dans un lieu incroyable, se souvient Nagui. Une fois la date bloquée, on a contacté les artistes pour savoir qui pouvait venir . On a eu plus de 80 réponses positives, Ed Sheeran a été le premier à dire oui et sachant qu’il n’était pas possible que chacun passe seul on a créée des duos, des trios, des collégiales par affinités, par amitiés, pour l’expérience, en raison du choix des chansons. On a même fait un trio de groupe avec Dionysos, Louise Attaque et Texas.

Les amis de la première heure étaient bien évidemment presque tous là. Bernard Lavilliers, Zazie ou encore Pascal Obispo qui ont participé à la toute première émission sont de la revue. « Florent Pagny espérait pouvoir venir également mais avec sa santé, il avait besoin de repos », précise l’animateur de cette émission emblématique, qui aurait pourtant pu connaître une existence très courte sans un certain Jean-Jacques Goldman… « Il a fait le générique de l’émission et il nous a sauvé la mise car la veille de la deuxième émission nous n’avions aucun invité et il a accepté de venir, le remercie encore Nagui. Quelques jours plus tard, il me rappelait pour me dire que suite à son passage dans l’émission, ses ventes d’albums avaient explosé, que toutes les autres maisons de disques allaient vite s’en apercevoir et que nous n’aurions plus aucun mal par la suite à avoir des artistes. »

De fait, trente ans plus tard, et malgré quelques péripéties, l’émission est devenue incontournable et pour fêter les 30 ans, Nagui n’a pas eu de mal à trouver des convives. « On a eu quelques désistements à cause du Covid, de la maternité, de séjours à l’étranger mais à l’inverse certains ont annulé ou décalé des concerts pour être présents. Matthieu Chedid a même, en guise de cadeau, écrit une chanson spécialement pour l’occasion. »

Pour le reste, de « La Javanaise » à « Highway to Hell », ce sont plus d’une cinquantaine de chansons qui sont au programme de cette soirée incroyable. De Véronique Samson à Mentissa, de Skip the Use à Shaka Ponk, de Julien Clerc à Vianney, de Nile Rodgers à Mc Solaar, de Grand Corps Malade à Vincent Delerm, de Sheila à Juliette Armanet, ce sont des dizaines d’artistes de tout horizon et de toutes générations qui sont venus célébrer les 30 ans de Taratata avec une seule règle immuable, faire du live et rien que du live. « Le play-back n’existera jamais dans Taratata », assure un Nagui pas peu fier de ce concert, sans interviews, avec rien que de la musique, qui aura permis de récolter 1,2 millions d’euros pour la lutte contre le cancer.

Le concert des 30 ans de « Taratata », ce vendredi 3 novembre à 21 h 10 sur France 2.

Photo Gaëlle Ghesquière