Des signatures prestigieuses pour le premier album d’Aurélien Vivos

Le premier album d'Aurélien Vivos est dans les bacs.

Il s’est fait un peu attendre mais plus d’un an et demi après son succès dans « The Voice », le télécrochet de TF1, Aurélien Vivos a, enfin, sorti son premier album « La plus belle histoire du monde » ce vendredi 7 février, chez Polydor.

Un album sur lequel de nombreux artistes prestigieux ont mis leur empreinte à l’image des auteurs François Walgryn et William Rousseau, qui ont écrit environ la moitié des titres mais aussi Valentin Marceau ou encore Nazim Khaled. Plus inattendu Barbara Pravi lui a offert « Regarde moi », il a bossé avec John Mamann pour « Tout me ramène à toi » et Didier Barbelivien lui a proposé « Un dernier blues pour Johnny » en hommage à Johnny Hallyday.

Zazie, sa coach dans « The Voice », ne figure pas au casting de ce premier opus mais la bonne fée d’Aurélien Vivos n’a jamais été bien loin : « On se contacte régulièrement, elle me donne des conseils, elle m’avait notamment dit de prendre mon temps », précisait-il, lorsque nous l’avions rencontré, il y a quelques mois. L’album était alors en gestation mais l’ancien magasinier du Tarn et Garonne piaffait déjà d’impatience : « Les reprises c’est bien mais j’ai hâte de passer à autre chose, je suis dans une phase où je dois me sentir légitime. »

A défaut de sortir tout de suite un album, son année 2024 a été riche en concerts avec la tournée « De l’ombre à la lumière », un spectacle de reprises conçu « pour aller remercier les gens, partager avec le public ». Aurélien Vivos a aussi pris part à plusieurs concerts de « 500 voix pour Queen » et à quelques dates de la tournée « The Voice ».

Il lui a aussi fallu faire des choix pour retenir treize titres parmi la trentaine de maquettes à sa disposition. « Je voulais faire l’album le plus sincère possible, je n’avais pas envie de raconter des histoires qui ne soient pas les miennes. Je voulais aussi montrer l’étendue de ce que je peux faire, ne pas être étiqueté chanteur à voix ».

« La plus belle histoire du monde », Aurélien Vivos, chez Polydor. Disponible depuis le 7 février.

Danse avec les stars veut confirmer le succès de 2024

La saison 14 de Danse avec les stars commence ce vendredi 7 février sur TF1. (c) Thomas Braut/TF1

Le concours de danses de salon de TF1 revient ce vendredi 7 février (21 h 10) pour une quatorzième saison, une belle longévité confortée par les excellents scores de la dernière saison marquée par la victoire de la chanteuse Natasha Saint-Pier.

Plus de 266 millions de posts sur les réseaux sociaux, 35 millions de Français qui ont regardé au moins une fois Danse avec les Stars l’an passé avec 48 % des 15-24 ans, soit une hausse de quinze points : des chiffres qui ont forcément donné le sourire du côté de la production et de la chaîne. « Battre plusieurs records d’audience en saison 13, ce n’est pas courant », se réjouit Rémi Faure, directeur des programmes et des flux du groupe TF1.

Fort de ce succès, il a été décidé de rallonger un peu le programme cette année, sans dévoiler la durée exacte. La mécanique de l’émission ne change pas, le jury non plus puisque l’on retrouvera les tauliers Fauve Hautot, Jean-Marc Généreux, Chris Marques et la petite dernière Mel Charlot qui s’était parfaitement intégrée l’an passé. « En cours de saison 13, on avait déjà décidé de les garder pour cette année », poursuit Rémi Faure. L’incontournable Camille Combal qui a amené une vraie touche d’humour à l’émission en sera évidemment encore l’animateur.

Afin de susciter le même intérêt, la production a donc tenté de bâtir l’un des plus gros castings de l’histoire de l’émission en prenant soin d’effectuer comme toujours un subtil mélange des genres et des générations.

Une tonalité très sportive a néanmoins été donnée avec deux ex-footballeurs, Frank Leboeuf et l’ancien joueur du LOSC Adil Rami mais aussi le nageur Florent Manaudou et le commentateur sportif Nelson Monfort.

Dans les rangs nordistes, on retrouve aussi la Miss France 2024 Eve Gilles. L’aventurier multi-vainqueur de Koh Lanta, Claude Dartois, a accepté de se frotter à un milieu qui lui est moins familier. Comme toujours on retrouvera des personnalités du milieu de la chanson (Julie Zenatti, Jungeli, Lénie), du cinéma (Charlotte de Turckheim, Mayane) et de la télévision (Sophie Davant).

Les favoris ? « J’espère vaincre la malédiction des Miss France puisqu’aucune n’a encore remporté le concours », confie Eve Gilles. L’ancienne pensionnaire de la Star Academy, Lénie avait déjà démontré de belles qualités de danseuse. Nelson Monfort ne cache pas « un vrai plaisir pour la danse », lui qui pratique aussi le patinage qu’il « hésite à qualifier d’artistique ».

Frank Leboeuf admet « savoir bouger mais avoir trop de respect pour les danseurs pour affirmer qu’il sait bien danser » tandis qu’Adil Rami n’exclut pas totalement l’hypothèse « d’être le futur Billy Elliot » et promet « qu’il n’y aura ni bagarre, ni conflit » en faisant référence aux tensions de la saison précédente entre Natasha Saint-Pier et Ines Reg. Sa complicité avec Camille Combal qui l’a présenté comme « un champion du monde en ayant joué autant de matchs que moi » lors de la soirée de lancement, promet quelques bons moments de rigolade.

Du rire mais surtout du travail et un peu de stress pour certains candidats. « Je suis en panique totale », confiait la comédienne Charlotte de Turckheim avant de se lancer dans l’aventure. « Mon niveau de danse n’est pas fou fou, j’ai plus peur d’apprendre le cha-cha-cha que des araignées », admet Claude Dartois. « Il y a forcément du stress, nous sommes dans un nouvel environnement, on sort de notre zone de confort mais c’est chouette », relativise la chanteuse Julie Zenatti.

Tous mettent en avant le plaisir et la progression : « J’ai envie de prendre confiance, ce n’est pas grave de partir de très bas, c’est normal qu’il y ait des imperfections à corriger. Le but c’est de se dépasser, d’évoluer de semaine en semaine », indique l’animatrice Sophie Davant, finalement assez impatiente, comme la plupart de ses camarades, de débuter l’aventure.

« Danse avec les stars », saison 14, à partir de ce vendredi 7 février (21 h 10) sur TF1.

Thomas Deseur est vraiment entré dans la cour des grands

Thomas Deseur va enflammer le Zénith de Lille mercredi soir. Photo Christophe Kwiatkowski

L’humour made in Nord-Pas-de-Calais se porte bien, merci pour lui. Dans la lignée de Dany Boon et Jeanfi Janssens, toute une nouvelle génération talentueuse trace son chemin depuis quelques années avec notamment Gérémy Crédeville, les Jumeaux mais aussi un certain Thomas Deseur, découvert il y a quelques années sur les réseaux sociaux, et qui connaît une ascension fulgurante.

Après avoir fait carton plein au Spotlight puis au théâtre Sébastopol, c’est le Zénith de Lille qui affiche complet depuis des mois pour venir le voir ce mercredi 5 février (20 h). « On a vendu plus de 65 000 billets sur la tournée, on aura fait entre 75 et 80 dates », se réjouit-il

Pour cette grande dernière, Thomas Deseur devrait réserver quelques surprises à son public à la fin de « Bien », un seul en scène pour le moins original. « Il y a un peu d’humour noir, surtout de l’absurde, du décalé-absurde, indique-t-il. C’est l’histoire d’un gars, moi en l’occurrence, qui cherche quelque chose d’intéressant à raconter à son public et on essaie de trouver tous ensemble ce qui vaudrait le coup de faire le spectacle. »

Un immense succès qui a bien évidemment incité le Nordiste à commencer l’écriture du deuxième spectacle qu’il viendra probablement rôder au Spotlight mais qui va aussi peut-être lui permettre de prendre conscience de son nouveau statut. « Je suis beaucoup dans la remise en question. Je suis content d’avoir déjà fait tout ça, d’avoir rempli de jolis salles, d’être dans des Zéniths comme les Franck Dubosc, Gad Elmaleh ou Élie Semoun que j’allais voir quand j’étais petit. Ce n’est pas de la fausse modestie mais je n’arrive pas à réaliser que je fais le même métier qu’eux, assure-t-il. Cet été, j’ai fait une scène avec Franck Dubosc, qui était mon idole, j’en ai profité pour lui glisser quelques mots, lui dire que s’il n’avait pas été là, je ne serai pas là non plus. Je pense qu’il ne sait pas qui je suis mais pour moi ça boucle un peu la boucle même si je considère qu’ils sont sur une autre planète que la mienne. J’en suis à mon premier spectacle, ils en ont déjà au moins sept ou huit. Ils sont en Ligue des champions et moi en Nationale. J’ai encore un petit complexe à évacuer. »

Que Thomas Deseur se rassure, il joue lui aussi désormais dans la cour des grands. Le Nordiste a même commencé à se diversifier en faisant aussi un peu de fiction. Il a également obtenu un petit rôle au cinéma dans le film de Thomas Combret « Mourir or not mourir » mais pour ce passionné du septième art, qui avait créé un podcast sur le cinéma à ses débuts, c’est surtout sur les planches et dans des vidéos qu’il souhaite pour le moment continuer à faire rire son public.

Thomas Deseur joue son spectacle « Bien » ce mercredi 5 février (20 h) au Zénith de Lille. Complet.

Camille Lou et Hugo Becker illuminent « Tout le bleu du ciel »

Camille Lou et Hugo Becker réunis pour un périple improbable à travers les Pyrénées. (c) Francois Lefebvre-En voiture Simone /TF1

Quelques années après avoir incarné un couple dans « Je te promets », remake de la série américaine à succès « This is us », Camille Lou et Hugo Becker ont, de nouveau, été réunis pour tourner dans l’adaptation du roman de Mélissa Da Costa « Tout le bleu du ciel », diffusée ce lundi 27 janvier (21 h 10) sur TF1.

Hugo incarne Émile, un jeune homme d’un peu moins de trente ans atteint d’une maladie dégénérative qui lui fait, entre autres, perdre progressivement la mémoire. Il décide de se lancer dans un ultime voyage et lance une petite annonce pour trouver une personne pour l’accompagner. Joanne (Camille Lou), une jeune femme peu bavarde et mystérieuse, visiblement marquée par la vie, sera sa camarade de route durant ce périple qui va bouleverser leurs existences.

Les deux comédiens étaient ravis de ses retrouvailles, surtout pour des rôles aussi forts : « Il y a une alchimie qui ne se contrôle pas, qu’on ne peut fabriquer, explique-t-elle. On a une manière de travailler similaire, on est très investis dans ce que l’on fait. C’est un acteur incroyable. Dans un road movie, où il y a beaucoup de choses à construire, une vraie complicité, c’est important de jouer avec quelqu’un en qui on a entièrement confiance, ça fait gagner du temps. »

Mélissa Da Costa ravie du casting

Ce casting a également séduit Mélissa Da Costa : «  Je n’avais pas de visages précis en tête mais je trouve que Camille (Lou) a cette espèce de sensibilité, cette capacité à être dans la pudeur, la fragilité, qui est tout à fait celle de Joanne. Je l’ai retrouvée tout de suite, apprécie-t-elle. Hugo, je l‘ai découvert sur le tournage. J’entendais sa façon de parler, son côté un peu désinvolte, qui était tout à fait celui que j’avais imaginé pour Émile ».

Tournée essentiellement dans les Pyrénées, qui offrent un décor à couper le souffle, cette fiction compte aussi un « personnage » inattendu mais essentiel : le van dans lequel va s’effectuer le périple d’Émile Et Joanne : « On a fait un gros casting pour le Van, sourit le réalisateur Maurice Barthélémy. Le problème de ces voitures-là, c’est que ça tombe en panne trop facilement donc il fallait en trouver un qui n’allait pas nous lâcher pendant le tournage. Je voulais retrouver celui de la couverture du livre et on a finalement choisi un comni Volkswagen des années 1970-1980, très confortable. »

Afin de tenir dans un format de 90 minutes, la scénariste Claire LeMaréchal a dû faire des choix tranchés : « Le plus difficile a été de supprimer tous les flashbacks car on n’avait pas la possibilité de raconter le passé des personnages, avoue-t-elle. La grande difficulté était donc de faire en sorte que l’on puisse, sans tout dire, ressentir l’histoire de ces personnages, ce qui les amenés là, ce qui les traumatise et ce vers quoi ils vont ensemble. »

Trouver l’âme du personnage

Mélissa Da Costa a, elle, préféré se mettre en retrait : « J’ai décidé de faire confiance. On s’est rencontrés au début, elle m’a exposé sa vision, j’ai vu que l’on avait la même sensibilité donc je l’ai laissé travailler, confie-t-elle. J’ai eu l’occasion de lire le scénario à un niveau déjà bien avancé, j’ai pu faire quelques retours et puis j’ai de nouveau lâché prise. Un auteur a du mal à se détacher de son œuvre et puis j’écris pour la littérature, pas pour la télévision ou le cinéma mais j’étais là à distance et je suis venu quelques jours sur le tournage. »

Pour préparer son rôle, Camille Lou a eu besoin de relire le livre : « Je voulais trouver l’âme du personnage pour l’incarner au mieux. J’ai pris des notes car je ne voulais pas trahir ce qu’elle était et je voyais ce que je pouvais changer, ce que je ne pouvais pas faire autrement.  Dans l’inconscient collectif les gens me voient plutôt joyeuses, un peu badasse depuis Cat’s eyes mais pas pudique et triste. C’était un challenge de jouer cette femme qui a été brisée, qui s’est coupée de son empathie parce que sa souffrance était trop forte, et qui va se reconstruire en aidant Émile. »

Hugo Becker, lui, était plus réticent à lire le livre avant de tourner : « Si vous vous attachez à trop de choses, il peut y avoir des frustrations immenses mais ne pas lire du tout peut aussi être un problème mais je crois qu’il y avait déjà beaucoup de choses dans le scénario pour nourri ce personnage, estime-t-il. Je ne veux pas en dire trop mais ce que j’aime chez Émile, c’est sa façon de voir la vie et de la vivre, de l’aborder avec un humour qui est en fait une pudeur déguisée et cette capacité de prendre des décisions radicales et de tout plaquer du jour au lendemain parce qu’il est dans une urgence de vie. e n’avais jamais joué de rôle comme ça. »

« Tout le bleu du ciel », de Maurice Barthélémy, d’après le roman de Mélissa Da Costa. Avec Camille Lou et Hugo Becker, ce lundi 27 janier (21 h 10) sur TF1 et sur la plateforme Nerflix.

Du beau monde pour un spectacle hommage à Raymond Devos

Plusieurs comédiens se succèdent pour rendre hommage à Raymond Devos. © Philip Ducap

Quelques années après avoir monté un spectacle pour rendre hommage à Pierre Desproges, Daniel Benoin a décidé de célébrer le centenaire de la naissance de Raymond Devos. Plusieurs comédiens, de Gérard Jugnot à Mathilda May, en passant par Zabou, Christophe Alévêque, Michel Boujenah, Clémentine Célarié ou encore François Berléand, se relaient sur chaque date pour déclamer les principaux textes et sketchs de l’humoriste tourquennois.

Patrick Chesnais n’a pas hésité un instant à rejoindre cette belle troupe lorsque la proposition lui a été faite : « C’est bien car chacun peut venir en fonction de son agenda, ça n’empêche pas de faire des choses à coté et si l’on excepte quelques sketchs qui ont un peu vieilli, il y a une puissance, une force comique qui est toujours d’actualité, assure-t-il. Les gens rient énormément et dans ces sketchs, il y a la fois de la drôlerie et une forme de poésie, ce qui ne va pas toujours ensemble. »

Reprendre les textes de Raymond Devos, le comédien le faisait déjà durant sa jeunesse : « Je me souviens qu’on les refaisait avec des camarades dans la cour de récréation », poursuit-il. Plus tard, devenu à son tour acteur, Patrick Chesnais est allé plusieurs fois le voir sur scène mais il se souvient aussi avoir eu le plaisir de le rencontre dans sa loge après un spectacle : « Je me souviens qu’il était très content parce que, disait-il, le public avait été bon contrairement à la veille, sourit-il. Il avait raison, ça change tout, le public joue énormément sur la réussite d’un spectacle. »

Interpréter des textes de Raymond Devos n’est pas si facile : « Je crois que pour le jouer, il ne faut pas perdre de vue ce qu’il était. Il faut de la cadence, de la puissance, un sens de la rupture, des phrases qu’il faut asséner car si on les dit en demi-teinte ça ne fonctionne plus. On met chacun notre personnalité mais il faut essayer de retrouver ce mélange de force et de finesse, cette subtilité dans l’énormité. »

Selon les soirées, chacun peut s’emparer de différents sketchs mais Patrick Chesnais reconnaît s’en être attribué deux historiques : « La mer démontée » et « Caen ». Un spectacle durant lequel le comédien avoue être autant acteur que spectateur : « C’est très intéressant de voir toutes ces personnalités qui se prêtent à l’exercice et qui donnent des couleurs différentes ». 

« Il a la côte Devos ! », mise en scène de Daniel Benoin. Avec Patrick Chesnais et plusieurs comédiens parmi la liste suivante : Gérard Jugnot Mathilda May, Zabou, Christophe Alévêque, Michel Boujenah, Clémentine Célarié, François Berléand, Stéphane Guillon ou encore Daniel Benoin.

© Philip Ducap