« Qui restera dans la lumière ? », un nouveau jeu de culture générale en prime time avec Bruno Guillon

Bruno Guillon est aux commandes du nouveau jeu de France 2, "Qui restera dans la lumière ?". Photo Gilles Gustine/FTV

Fort du succès d’audience du jeu Chacun son tour, qui réunit régulièrement plus d’un million de fidèles, chaque matin à 11 h 20 sur France 2, Bruno Guillon a été convié aux manettes du nouveau jeu de culture générale de la chaîne publique, intitulé Qui restera dans la lumière ?, programmé en prime time ce samedi 1er juin (21 h 10).

Le principe de cette création française : un mur de 100 candidats, trois manches et au bout la perspective pour le vainqueur de repartir avec une cagnotte qui pourra monter jusque 100 000 euros. Pour cela, il faudra à la fois posséder une bonne culture générale mais aussi, et c’est là toute l’originalité, faire preuve de stratégie pour éliminer un maximum d’adversaires.

Lors de la première manche, appelée « La course poursuite », les dix candidats qui répondent le mieux (le classement est réactualisé régulièrement) viendront tour à tour défier le mur en répondant à chaque fois à trois questions. En fonction du début de l’intitulé de la question, ils devront définir son niveau de difficultés. à titre d’exemple, ça pourrait ressembler à « Lors de la Coupe du monde 1998… », « Dans la ville de New York, il y a… », « Durant le dernier Festival de Cannes.. »

Selon sa connaissance du sujet, il faudra ou non prendre des risques, sachant que chaque personne dans le mur qui répondra mal verra sa lumière éteinte, ajoutant ainsi 200 euros dans la cagnotte, ce qui peut pousser à ne choisir que des questions difficiles mais attention à ne pas se piéger soi-même car en cas de mauvaise réponse du candidat face au mur, aucune lumière ne s’éteindra que les autres joueurs aient bon ou faux.

Une demi-finale opposera ensuite les deux meilleurs joueurs puis ce sera la grande finale où l’heureux élu cherchera à éliminer un maximum de membres du mur puis disposera sur l’ultime question d’une opportunité de multiplier la cagnotte (qui sera à ce stade du jeu de 20 000 € maximum) par 2, 3 ou 5, comme il le souhaite. Là encore, il y a bien sûr un bémol : une mauvaise réponse divisera sa cagnotte d’autant.

« Je n’ai pas testé les questions avant car j’aime les découvrir en même temps que les candidats et en plus ça m’empêchera de les inciter à aller vers telle ou telle catégorie de réponses, confie l’animateur Bruno Guillon. J’aime beaucoup ce principe de pouvoir choisir le niveau de difficulté des questions. »

Adepte des jeux télévisés, l’animateur confie avoir été fan de Que le meilleur gagne , présenté dans les années 1990 par Nagui : « J’avais envie depuis longtemps de faire un jeu de ce type-là, de me retrouver face à ce gradin de 100 personnes sans savoir qui va me rejoindre sur le plateau au fil du jeu. Je pense que l’on peut toucher un public familial, ça peut plaire autant aux ados qu’aux adultes. »

Une deuxième émission est déjà prévue, les audiences détermineront ensuite si le programme peut s’installer durablement et à quelle fréquence.

« Qui restera dans la lumière ? », ce samedi 1 juin (21 h 10) sur France 2.

Yacine Kaci ou l’humour comme rempart à la connerie humaine

Yacine Kaci n'hésite pas à égratigner les différents travers de notre société.

Peut-on encore rire de tout ? La question revient régulièrement dans une société qui a fait de l’indignation frénétique son nouveau mode de fonctionnement mais, bonne nouvelle, Yacine Kaci balaye le politiquement correct et a décidé d’aller au combat avec son humour comme rempart à la connerie humaine. Personne n’est épargné dans ce spectacle qui passe en revue les différents travers de notre société, de l’homophobie au racisme, et qui n’hésite pas à évoquer des sujets sensibles comme le handicap ou la religion. Le tout avec beaucoup d’auto-dérision, un humour corrosif, grinçant, servi par un vrai sens du rythme et de la répartie, des vannes qui tombent juste et même… quelques moments d’émotions.

Avec déjà une dizaine d’années d’expérience dans le paysage humoristique régional puis national, Yacine Kaci a peu à peu imposé sa patte. Longtemps pensionnaire de La boîte à rire à Lille, où il a rôdé ses sketchs, il a passé ces derniers temps un nouveau cap en séduisant le public parisien au théâtre du Marais.

C’est, néanmoins, chez lui, à Lille, que vous aurez le plus souvent l’occasion de venir le découvrir, au sein de l’Espace comédie, rue Solférino, où il joue régulièrement son seul en scène, le samedi à 17 h 30, mais également deux pièces qu’il a écrites et dans lesquelles il se produit, en alternance avec d’autres comédiens, notamment Marie Déboul.

« Je faisais uniquement du stand up au départ mais à partir de 2020, j’ai eu l’idée d’écrire des pièces afin de pouvoir traiter certains sujets de manière plus approfondie, que ce ne soit pas juste quelques blagues, précise-t-il. Lorsque l’on incarne un personnage, on peut se permettre de dire plus de choses. »

La première, rebaptisée récemment Les féministes sont des chieuses, les machos des connards ?, décrit le quotidien de Simone, féministe issue d’une famille un peu bobo, et Silvio, membre d’une famille italienne conservatrice. Un couple explosif qui passe son temps à s’envoyer des piques en dénonçant les travers de l’autre.

La seconde, intitulée Chéri, je t’ai trompé (et c’est pas ça le pire), évoque les mésaventures d’un haut-fonctionnaire raciste que sa femme va tromper avec un maghrébin sans papier.

Deux pièces dans lesquelles le public participe énormément. « Mon truc, c’est l’interaction, précise-t-il. Je reste assez stand up dans l’écriture et on casse énormément le quatrième mur pour faire réagir les spectateurs. C’est là que le spectacle vivant prend tout son sens. »

Yacine Kaci jongle aisément entre les trois spectacles et poursuit ainsi sûrement son ascension. « On se demande toujours si on a réussi à percer mais tout est relatif. Qu’est-ce que ça veut dire percer ?, interroge-t-il. Est-ce que c’est en vivre ? Est-ce que c’est dépasser un certain plafond de verre, être programmé dans les plus gros théâtres ? Remplir des salles d’au-moins 500 places ? »

Chacun place le curseur là où il le souhaite. Seules certitudes : l’une de ses pièces a été retenue cet été pour le festival off  d’Avignon, le retour du public est positif er le bouche à oreille fonctionne… Yacine Kaci a donc des arguments pour poursuivre encore longtemps sa lutte contre la connerie humaine.

Yacine Kaci est en spectacle dans son seul en scène, « La connerie humaine », tous les samedi de juin à 17 h 30 à l’Espace Comédie à Lille.

Cœur Kaiju à la rencontre de tous les publics

Coeur Kaiju sera en concert le 30 mai à La Griffe. Photo Marianne Hell

Pour tous les adeptes de musique pop, rendez-vous est donné ce jeudi 30 mai (21 h) à La Griffe à Lille afin de découvrir le groupe nordiste Cœur Kaiju pour l’une de ses rares dates dans la région. Une occasion d’entendre en avant-première les titres du premier album que les trois membres de ce groupe, formé il y a un peu plus de deux ans, ont eu le bonheur d’avoir entre les mains la semaine passée mais qui ne sortira qu’au mois de novembre. « C’est un peu dur d’attendre mais c’est de la bonne frustration », confient Tim Placenti (chant, guitare, clavier), Jérémy Cuvelier (chant, basse) et Thomas Berthelot (batterie).

Un premier single avec un clip est prévu pour le 6 juillet et c’est donc en concert qu’ils invitent le public à écouter leurs créations, de la pop au sens large. « Nos références, ce sont les artistes de la new wave des années 80, Kate Bush, Duran Duran, The Police mais on aime aussi Limpératrice, Gossip ou Lulu Van Trapp. On aime les écritures un peu alambiquées dans un écrin pop qui peut être dansant, indique Tim Placenti. On avait initialement enregistré un album en Anglais mais on a finalement décidé qu’il valait mieux que notre première carte de visite soit en Français. »

La semaine passée, c’est un public scolaire qui a eu l’occasion de s’ambiancer sur les sons de Cœur Kaiju, le groupe ayant pris part à la deuxième édition de l’opération mixtape, organisée par le Grand Mix à Tourcoing, dont l’objectif est de permettre à des élèves de rencontrer des artistes, parfois pour de simples échanges mais, parfois aussi, pour écrire une chanson, réaliser un clip… « J’estime que si tu n’as pas forcément l’occasion d’aller à des concerts, c’est bien que la musique vienne vers toi, indique Tim Plancenti. Je fais pas mal d’actions culturelles avec différents publics que ce soit des handicapés, des personnes âgées en EHPAD, des classes musique dans les écoles, c’est aussi une façon de vivre de ma musique en plus de nos concerts et je pense être désormais identifié comme un intervenant possible par différentes structures culturelles. »

Le chanteur s’est ainsi rendu dans des classes du collège Pierre Mendès France à Tourcoing pour écrire une chanson que le groupe a joué lors d’un mini-concert organisé spécialement pour les élèves. « On a fait des petits ateliers d’écriture, on a commencé par dialoguer, parler de ce que l’on avait envie de faire, expliquer comment la musique permet d’exprimer différentes choses, des angoisses, des questionnements dont on ne parle pas forcément avec ses amis dans la vie de tous les jours. Ce n’est pas évident pour des collégiens, à un âge où il n’est pas simple d’exprimer des sentiments personnels mais tout s’est fait dans la confiance, la bonne humeur, sans rien forcer et je crois que tout le monde était content du résultat. » Deux autres artistes, Nûr et Coole Max ont également participé à cette Mixtape, qui permet de toucher un autre public.

Pour Cœur Kaiju, cette belle parenthèse refermée, l’heure est venue de commencer à défendre l’album en approche. 

Coeur Kaiju en concert ce jeudi 30 mai (21 h) à La Griffe, 37 rue des Postes à Lille.

Photo Marianne Hell

Sortez vos agendas, la programmation 2024-2025 du Colisée de Roubaix est connue

La saison 2023-2024, qui s’achèvera le 19 juin avec le danseur Léo Walk a été de grande qualité. Celle à venir, présentée il y a quelques jours, s’annonce tout aussi passionnante.

Pour ce qui concerne, les concerts, c’est une pointure du rock français, Louis Bertignac qui ouvrira le bal le samedi 5 octobre avec notamment des chansons de son dernier album Dans le film de ma vie et très probablement quelques-uns de ses plus grands titres.

Dans un autre registre, le 13 octobre, c’est aussi une référence française qui viendra enivrer le Colisée dans le cadre d’une collaboration avec le Tourcoing Jazz festival puisque c’est André Manoukian que l’on retrouvera sur scène, accompagnée de la chanteuse grecque Daphné Kritharas.

Toujours dans la catégorie des grands noms de la chanson française, Alain Souchon est lui attendu pour deux dates (les 30 novembre et 1er décembre) et il ne fera pas le voyage seul dans le Nord, ses fils Ours et Pierre Souchon prendront aussi part à la fête.

Pour bien finir 2024, le Colisée propose une soirée intimiste, le samedi 14 décembre, avec un autre monstre sacré, Renaud, accompagné de son pianiste Alain Lanty et d’un quatuor à cordes pour revisiter ses plus grands succès.

On citera aussi Francis Cabrel (15 novembre), Louis Chedid (24 avril) ou parmi les artistes de la nouvelle vague la chanteuse Kimberose (23 mai).

La saison théâtrale du Colisée s’annonce tout aussi riche en émotions avec dès le 21 novembre, l’atmosphère poignante créée par Clémentine Célarié dans la pièce Je suis la maman du bourreau, où elle incarne une femme, une mère confrontée à la monstruosité de son fils adoré.

Doublement nominé aux Molières cette année, Vidéo Club exposera aux yeux de tous, le 20 décembre, la réalité du couple formé par Yvan Attal et Noémie Lvovsky. Quatre nominations également dans cette même cérémonie pour Denali, une pièce inspirée d’une histoire vraie traitant de l’influence des réseaux sociaux. Désignée meilleure comédienne dans un spectacle de théâtre privé, Cristiana Reali est aussi annoncée à Roubaix le 23 avril avec cette nouvelle mouture de la célèbre pièce de Tenessee Williams : Un Tramway nommé désir. Autre adaptation remarquée : celle du Cercle des poètes disparus avec Stéphane Freiss (le 13 mai).

De l’émotion mais aussi du rire avec le retour, le 3 décembre, de la pièce Les faux british, où une troupe de comédiens amateurs, passionnés de polars, décident de monter sur les planches. « Une vraie comédie catastrophe » comme l’annonce l’affiche et un succès qui ne se dément pas depuis de longues années.

On notera aussi l’adaptation de l’oeuvre littéraire de Steinbeck, Des souris et des hommes, par la compagnie régionale La belle histoire. Enfin, comment ne pas souligner les deux représentations très attendues des 4 et 5 mars avec François Berléand et… Sophie Marceau pour La note.

Les humoristes ne sont bien évidemment pas oubliés. Amine Radi viendra muscler vos zygomatiques dès le 14 octobre. Sami Ameziane alias Le Comte de Bouderbala est programmé le 19 décembre, Alex Lutz le 17 juin. Et, bien évidemment, on attend un triomphe pour Dany Boon qui a prévu trois dates pour son nouveau seul en scène Va mieux faire ! (4-5 février et 24 mai).

Les amateurs de danse seront aussi gâtés avec le show Murmuration, le 18 janvier ou encore Clickature, la création du chorégraphe roubaisien NabilOuelhadj, le 21 janvier

Enfin, le cirque est également toujours à l’honneur à Roubaix avec, entre autres, Humans 2.0 le 7 mars ou encore Yé ! (26 octobre), le spectacle de Circus Baobab, que certains ont pu découvrir sur M6 dans La France a un incroyable talent. Une émission qui a aussi révélé l’illusionniste Klek Entos, qui plonge le public dans un univers sombre et fascinant, pour l’un des rendez-vous magie du programme, dans lequel figurent aussi les mentalistes Viktor Vincent (1er mars) et Léo Brière (25 avril).

L’ouverture de l’achat des abonnements se fera le 3 juin sur le site www.coliseeroubaix.com tandis que les places à l’unité seront mises en vente à partir du 14 juin.

 

 

 

 

 

 

Alain Souchon et ses fils seront au Colisée pour deux dates le 30 novembre et le 1er décembre.
Julien Alluguette reprend son rôle dans "La vie est une fête" au festival d'Avignon. Photo Frédérique Toulet.

« In vino veritas » dans  Les gouttes de Dieu pour Fleur Geffrier

Tomohisa Yamashita (Tomine Issei) et Fleur Geffrier (Camille Léger) vont s'affronter dans un duel d'oenologie. Photo Jean-Philippe Balter/Dynamic/ FTV

Présentée lors du festival Séries Mania de Lille et déjà diffusée sur Apple TV+, la série Les gouttes de dieu, arrive ce lundi 27 mai sur France 2 (21 h 10). Un voyage œnologique entre France, Japon et Italie ; une quête d’identité sur fond de duel pour l’obtention du prestigieux héritage d’Alexandre Léger (Stanley Weber), créateur d’un guide des vins de renommée mondiale, entre sa fille naturelle, Camille Léger (Fleur Geffrier), et son élève prodige qu’il considérait comme son fils spirituel, Tomine Issei (Tomahisa Yamashita). 

Fleur, quel était votre rapport à l’œnologie avant de recevoir le scénario ?

«  J’étais une amatrice de vin comme beaucoup de monde mais je ne m’y connaissais pas particulièrement. On a donc travaillé quelques semaines avant le début du tournage avec le sommelier Sébastien Pradal. Il nous a expliqué les différentes étapes pour reconnaître un vin : par la vue, par le nez, tenir le verre par le pied, faire tourner le vin pour l‘aérer puis l’analyse gustative par la bouche. Tout ce que j’ai appris, on le voit dans l’épisode 2 de la série. »

Au-delà de cet aspect didactique sur le vin, la série évoque la question de l’héritage, aussi bien matériel que dans le sens de la transmission. C’est un thème qui vous parle ?

« Je crois que c’est une thématique universelle, qui nous concerne tous, hommes comme femmes. Ce qui se passe dans notre enfance nous forge, les problèmes que l’on connaît en étant adulte sont liés à ce que l’on a vécu en étant petit : un traumatisme, une éducation particulière. C’est un sujet vaste inépuisable. Comment se définit-on ? Par nos parents, nos racines, notre environnement… »

La série est l’adaptation d’un manga à succès. Est-ce que vous le connaissiez avant qu’on vous propose ce rôle et est-ce que vous l’avez lu avant ou après le tournage ?

« Je ne le connaissais pas du tout et pour tout dire j’étais étonnée qu’un manga existe autour du vin, je trouvais ça atypique et curieux. J’ai commencé à le lire une semaine avant le début du tournage et j’ai très vite vu que c’était vraiment une adaptation, qu’il y avait de vrais différences, ne serait-ce que dans les personnages principaux mais j’ai assez vite arrêté de le lire parce que je ne voulais pas être trop influencée. »

Vous avez tourné en partie à Tokyo, le Japon, la culture japonaise, ça vous intéressait ?

« Oui, je ne sais pas trop comment l’expliquer mais ça m’attire depuis que je suis toute petite. J’ai lu des mangas mais je me suis surtout tournée vers les animés, les plus connus, comme One Piece, Naruto… En revanche, je n’étais jamais allée là-bas, ça a été un beau cadeau de partir une douzaine de jours à Tokyo, d’autant que j’ai bien eu le temps en dehors des tournages pour visiter. »

Une deuxième saison vient d’être annoncée. On imagine que c’est un plaisir de pouvoir développer un peu plus le personnage de Camille Léger ?

« Oui, je suis très contente, c’est la première fois que ça m’arrive vraiment. J’avais eu un petit rôle dans une série allemande qui était devenu plus important en saison 2 mais là enchaîner deux saisons avec un personnage principal c’est autre chose. L’action se passe trois ans après la saison 1 et j’ai vraiment hâte de retrouver ce personnage et de voir comment va se développer la relation entre Camille et Tomine.

« Les gouttes de dieu », 3 premiers épisodes ce lundi 27 mai (21 h 10) sur France 2.