Florent Peyre a eu le coup de foudre pour le commandant Saint-Barth

Florent Peyre a tout de suite su que ce rôle était pour lui. Photo Philippe Virapin/TF1

Les séries policières font généralement recette mais pour se démarquer de l’offre pléthorique dans le genre, il convient d’amener sa touche d’originalité. On souhaite à Florent Peyre, qui débarque ce jeudi soir (21 h 10) sur les écrans de TF1 dans la peau du Commandant Saint-Barth le même succès qu’à Audrey Fleurot avec son personnage de Morgane Alvaro dans HPI.

L’humoriste, qui a déjà incarné un rôle de flic récemment dans Le fil d’Ariane, aux côtés de Chantal Ladesou, a plutôt une belle partition à jouer avec ce Commandant Saint-Barth, de retour sur son île natale, plus de quinze ans après l’avoir quittée et qui va imposer ses méthodes peu conventionnelles pour résoudre des enquêtes. Il va aussi se trouver confronté à son passé, en recroisant la route de son ex-petite amie, qui lui réserve une sacrée surprise, et en confirmant ses doutes sur son père, accusé de meurtre et en cavale depuis des années, dont il est convaincu de l’innocence.

Le pétillant Florent Peyre rayonne dans un registre taillé quasiment sur mesure. « Même si je sais que ce n’est absolument pas le cas, j’ai eu l’impression en lisant le scénario que le rôle avait été écrit pour moi, confie l’intéressé. J’ai appelé mon agent en lui disant le commandant Saint-Barth, c’est moi, je veux absolument le faire. »

Les ingrédients qui l’ont séduit ? « Quand je regarde une série , je m’attache toujours plus aux personnages et à l’ambiance qu’à ce que ça raconte. Là, j’ai découvert un personnage haut en couleur, un très bon flic avec un vrai instinct mais qui arrive en chemise à fleur, qui ne peut pas regarder les cadavres et qui à l’habitude de prendre quelque chose sur la scène de crime, un « objet totem » qui lui permet de se mettre à la place de la victime.  En plus les enquêtes sont bien ficelées, pleines de suspense.»

Cerise sur le gâteau, le tournage a eu lieu en Guadeloupe offrant ainsi de sublimes décors aux intrigues. « Les épisodes sont diffusés fin novembre au moment où les vacances estivales sont déjà ou encore loin, où l’on a froid, où l’on est enrhumés, ça va donc faire du bien aux gens de passer leurs soirées avec de l’eau turquoise, des cocotiers et des gens bronzés  », assure-t-il.

Florent Peyre est d’ailleurs persuadé que la série touchera un public familial : « Si j’étais gamin, j’adorerais que Saint-Barth soit mon pote, je jouerais dans ma chambre à l’imiter comme j’ai pu le faire avec Magnum et Belmondo », se réjouit l’artiste, absolument pas frustré par les contraintes de la télévision. « Il y a évidemment moins de place pour l’improvisation sur un tournage que sur la scène, c’est une autre manière de jouer, de travailler et ça n’empêche pas quelques moments d’illumination qui font que la séquence prend une autre dimension mais quand c’est déjà bien écrit, comme c’est le cas ici, je sais être raisonnable et me tenir au texte, assure-t-il. Je rêve qu’il y ait plusieurs saisons, alors soyez devant vos télés. » L’appel est lancé.

Commandant Saint-Barth, mini-série de 6 épisodes de 52 minutes, sera diffusée dès ce jeudi 21 novembre (21 h 10) sur TF1. Avec Florent Peyre, Joyce Bibring, Philypa Phoenix, Yannig Samot.

Solène Petit vous invite à doublement « Prendre corps »

Solène Petit au milieu d'une partie des portraits exposés à La Fileuse à Loos.

Ancienne élève de l’école du Nord à Lille, Solène Petit vous propose un double rendez-vous à La Fileuse à Loos avec une exposition déjà accessible, le mercredi (10h à 12h et 14h30 à 17h30) et le vendredi (14h30 à 17h30) jusqu’au jeudi 28 novembre, jour de représentation du spectacle du même nom « Prendre corps ».

Un double projet qui s’est construit en plusieurs temps et qui trouve ses origines dans un travail effectué pour L’école du Nord en troisième année. « C’était un exercice qui s’appelait Le croquis de voyage, où il fallait partir seul, en sac à dos, sans portable, se souvient-elle. Je venais de vivre une rupture amoureuse et j’avais décidé de faire une sorte de Tour de Gaule en allant questionner les restaurateurs, les producteurs sur les enjeux de l’alimentation. Très vite, je me suis retrouvée dans des milieux de viandards, de chasseurs et je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire sur la question de la viande et du patriarcat puis je me suis mise à travailler plus largement sur la question du genre et de l’alimentation. De là est née un première capsule et des personnes qui l’ont vue à la maison folie de Wazemmes m’ont dit qu’il y avait vraiment un truc à faire. »

En possession de tonnes de carnets remplis de notes et d’interviews, l’artiste a d’abord réfléchi « à quel fil tirer pour qu’il y ait une vraie trame » avant de bénéficier d’un dispositif Tremplin DRAC », qui permet d’accompagner de jeunes artistes pour les aider à créer leurs spectacles. »

Des témoignages poignants retranscrits dans une exposition

« Prendre corps » a fini par voir le jour, évoquant la question de l’identité, du corps, de la quête de soi, de la capacité à s’émanciper du regard de l’autre. Convaincue de l’intérêt de se pencher aussi sur la question des troubles alimentaires, Solène Petit a, en parallèle à la construction de son spectacle, eu l’accord du médecin Séverine Andrieux pour réaliser une immersion au sein du service nutrition de l’hôpital d’Arras, où elle a pu entrer en contact avec des patients atteints d’anorexie, de boulimie ou d’obésité : « J’ai expliqué ma démarche aux patients, mon souhait de discuter avec eux de leur rapport au corps, poursuit-elle. J’y ai passé du temps, déjà pour installer le rapport de confiance puis pour recueillir leurs témoignages. J’ai rencontré des gens incroyables, hyper généreux. Je ne suis pas thérapeute, ni psy. L’idée était de trouver un autre regard pour parler de tout ça et de les accompagner pour qu’ils se réconcilient avec leur image, leur corps. On a mis en place une séance photos, j’ai fait appel à la photographe Vanda Spengler, qui travaille aussi beaucoup sur la question des corps et notamment des corps hors normes. Tout le monde a accepté de participer, ça a été des moments très forts. »

C’est ainsi qu’est née l’exposition, à la fois photographique mais aussi textuelle, avec des extraits des écrits des patients, et sonore au travers de témoignages que l’on peut écouter en scannant un QR code sous les photos. »

D’abord installée à l’hôpital d’Arras en, juin, cette exposition a ensuite été présentée à la médiathèque de Fives, puis au Prato et donc désormais à La Fileuse à Loos avant de poursuivre sa route ailleurs. « Je souhaite qu’elle continue à tourner dans les milieux hospitaliers, peut-être auprès des lycéens également, l’adolescence étant une période où l’on n’est pas toujours à l’aise avec son corps, mais je tiens aussi à ce qu’elle soit accessible au grand public car la question du rapport au corps touche finalement un peu tout le monde. »

Un spectacle hybride, drôle et émouvant

Si le spectacle, joué pour la première fois le mois dernier au Prato, était déjà écrit en grande partie avant que ne surgisse l’idée d’une exposition, celle-ci a clairement influencé la fin : « ça a été un déclencheur, ça m’a fait écrire un dernier tableau qui aurait sans doute été différent sans cette expérience. »

Avec son camarade Lucas Rahon, co-créateur de sa compagnie Mordre ta joue, Solène Petit a conçu un spectacle rempli d’humour et d’émotions. Accompagnée sur scène du musicien Martin Mahieu, elle joue, chante, danse, interagit beaucoup avec le public. « J’aime le mélange des genres, ce n’est pas du théâtre pur, ça frôle un peu la pratique performative, avoue-t-elle. On a également fait un gros travail sur la scénographie avec Chloé Tempelhof. C’est totalement une mise à nue en ce qui me concerne. J’y ai mis toutes mes tripes. C’est mon premier gros bébé. » Et certainement pas le dernier, la comédienne ayant déjà été sollicitée par le cinéma, on la retrouvera aussi prochainement sur grand écran.

Exposition et spectacle « Prendre corps » à la Fileuse à Loos. L’expo est déjà accessible gratuitement le mercredi (10 h à 12 h et 14 h 30 à 17 h 30) et le vendredi (14 h 30 à 17 h 30) jusqu’au 28 novembre. Le spectacle aura lieu le jeudi 28 novembre à 20 h. Prix : 5 à 6 €.

« Finalement », un road movie nostalgique et musical à la sauce Lelouch

Kad Merad rêvait de jouer dans un film de Claude Lelouch. C'est chose faite. (c) Metropolitan FilmExport

Depuis deux jours, le 51e film de Claude Lelouch, 87 ans, est dans les salles. Comme son titre ne l’indique pas, Finalement ne sera peut-être pourtant pas le dernier.  « Quoi qu’il arrive, personne ne pourra m’empêcher de tourner sauf le grand patron, là-haut, sourit le réalisateur. Un jour il va me dire stop. Je me rapproche de la ligne d’arrivée, je suis rentré dans une phase testamentaire. En général, les dernières paroles, on les prend un peu plus au sérieux que les autres même si on a dit des conneries toute sa vie. J’ai essayé de mettre dans ce film beaucoup de choses, que ce soit ludique, que ce soit une cour de récréation et pas une salle de classe. »

Finalement, c’est l’histoire de Lino (Kad Merad), un brillant avocat qui décide du jour au lendemain de fuir cette société qui ne lui convient plus et de se lancer dans un road movie, trompette à la main, sans prévenir ses proches Claude Lelouch offre à son personnage principal un joli voyage dans cette France qu’il adore, du Mont Saint-Michel à Avignon en passant par le circuit des 24 heures du Mans. « Je suis un vrai Parigot, je suis marié à Paris mais la France est ma maîtresse », avoue le réalisateur, qui propose aussi aux spectateurs une immersion dans sa filmographie à travers de nombreux clins d’oeil, notamment à L’aventure c’est l’aventure mais aussi La bonne année. « J’ai le sentiment de n’avoir fait qu’un seul film en 51 épisodes et c’est vrai qu’il y a plein de repères qui donnent un côté album de famille, je crois que personne n’avait jamais fait ça dans l’histoire du cinéma mais comme je suis auteur, réalisateur, producteur, j’avais tous les droits, sourit-il. Après, les gens peuvent aller le regarder sans avoir vu les précédents, ça reste un film indépendant avec sa propre histoire. »

Le message que le réalisateur a, cette fois, souhaité passer c’est que tout ce qui nous arrive dans notre vie, c’est pour notre bien : « Dans ma vie personnelle, tour ce que j’ai réussi, je l’ai d’abord raté. J’ai plus appris de mes échecs, de mes souffrances. Le bonheur, c’est un feu d’artifice, c’est très court », assure-t-il. « Je travaille avec un très grand scénariste qui s’appelle la vie, se plaît-il à répéter.Tous les personnages de mes films, je les ai croisés ; tous les dialogues, je les ai entendus. Je suis une sorte de reporter de mon temps. J’ai la conviction que l’on vit une époque charnière, que l’on a tous les outils pour fabriquer un monde nouveau ou précipiter la fin du monde, il ne faut pas se gourer de bouton. Lino c’est le portrait d’un personnage qui est lui aussi sur un fil et qui traverse, à sa façon, sa fin du monde à lui. »

Au sein d’un casting 5 étoiles comprenant notamment Elsa Zylberstein, Sandrine Bonnaire, Michel Boujenah ou encore Françoise Fabian, Claude Lelouch a convié quelques petits nouveaux dont Barbara Pravi, qui ajoute sa touche musicale à un film bénéficiant, par ailleurs, des talents de compositeur du trompettiste Ibrahim Maalouf.

Pour le rôle principal, le choix s’est tourné tardivement et avec la complicité du destin sur Kad Merad : « Je me suis retrouvé dans un train avec la femme de Claude et je lui ai expliqué que je rêvais de tourner un jour avec lui, explique l’heureux élu. Un peu plus tard, j’ai reçu un appel de Claude pour me proposer ce rôle. Je me suis régalé. Dans ses films, les personnalités des acteurs ressortent un peu plus, on peut apporter sa nature, peut-être plus qu’ailleurs. Claude, c’est un voleur mais au sens noble du terme. Bien sûr il y a les figures imposées (le scénario) mais aussi les figures libres. Il y a quelque chose d’écrit, de très imposé, et puis il y a la liberté. J’ai adoré sa méthode de travail. »

Claude Lelouch n’a pas non plus caché son admiration pour son acteur principal : « Kad, il se fout de son image, même les choses sérieuses, il les dit en déconnant et ça me plaît, insiste-il. On peut tout dire à tout le monde si on trouve la façon de le faire. Kad il peut dire des horreurs avec le sourire. J’ai eu la chance de toujours tourner avec des actrices que j’aurais pu épouser et des acteurs dont j’aurais pu être le pote. »

« Finalement », de Claude Lelouch. En salle depuis le 13 novembre. Avec Kad Merad, Michel Boujenah, Elsa Zylberstein, Françoise Gillard, Sandrine Bonnaire, Françoise Fabian, Barbara Pravi…

Le Fort de Mons Comedy Show a fait de la résistance

Les humoristes sont de retour au Fort de Mons ce vendredi 15 novembre.

Après un démarrage triomphal le 4 avril, le Fort de Mons Comedy Show a pourtant dû rendre les armes. La décision de fermer le Fort en raison de fortes inondations n’a pas permis à l’humoriste Simon Wass et son associé Alex dans la société Badin Productions de poursuivre sur leur lancée.

Qu’importe les deux hommes ont su résister à ce coup du sort, s’armer de patience, et les voilà de retour ce vendredi 15 novembre (20 h 30) avec une deuxième édition alléchante. Un plateau de huit humoristes (Céline VDB, Mustapha Lagragi, Adrien Beltoise, Adrien Bonan, Noah Plasse, Rocco Mathy, Alban Parmentier et Pilou), majoritairement de la région et évoluant dans des registres variés, qui passeront chacun environ huit minutes pour offrir aux spectateurs (la jauge est d’environ 100 places) un aperçu de leur talent.

« On a décidé d’organiser ce type de soirée une fois par trimestre, précise Alex. La fermeture du Fort de Mons avait un peu cassé l’ambiance en avril mais là on va reprendre le rythme et on a même décidé de mettre au point deux formats. On va aussi organiser un Comedy club une fois par moi où des jeunes humoristes comme des confirmés pourront venir tester leurs nouveaux sketchs. Il y aura trois ou quatre artistes lors de chaque soirée. »Les deux premières sont déjà programmées pour le jeudi 28 novembre et le mercredi 11 décembre.

Fort de Mons Comedy show n°2, ce vendredi 15 novembre (20 h 30).

Ouverture des portes à 19 h. Petite pause après les quatre premiers passages avec bar et petite restauration sur place.

« En tongs au pied de l’Himalaya », le combat touchant d’une mère pour son fils autiste

Audrey Lamy incarne une mère célibataire qui se débat pour aider son fils atteint d'un trouble autistique à bien grandir. Photo Le Pacte

Comment offrir un cadre propice à un bon développement à son enfant de 6 ans atteint d’un trouble du spectre autistique, lorsque l’on éprouve déjà toutes les peines à mener soi-même une vie stable. Pauline (Audrey Lamy) est séparée du papa de son fils Andrea (Eden Lopes), elle a du mal à joindre les deux bouts avec son petit boulot de serveuse dans un bar, elle vit chez son frère Valentin (l’excellent Benjamin Tranié), davantage adepte des substances festives que du travail.

Pas vraiment épaulée par un père qui essaie maladroitement de montrer son amour pour ses enfants en leur donnant un peu d’argent de temps en temps, Pauline est une maman dépassée par les événements, démunie, à l’image de quelqu’un qui devrait attaquer l’ascension de l’Himalaya en tongs, comme l’indique le titre de ce deuxième film de John Wax. « Elle est au pied d’une montagne mais elle va apprendre à devenir autonome pour et grâce à son petit garçon », souligne Audrey Lamy, qui se réjouit de l’évolution de son personnage. « Au début on se dit qu’elle s’y prend très mal, qu’elle n’a ni l’entourage ni le travail qu’il faut pour bien élever son petit garçon mais très vite on la comprend et on a même de l’empathie pour elle. »

La comédienne, juste et touchante démontre une fois encore dans ce film qu’elle n’est pas à l’aise uniquement dans des registres comiques. « J’ai eu un vrai coup de cœur en lisant le scénario, assure-t-elle. Il y avait tellement de choses à jouer, c’est un bonheur pour une actrice. J’ai adoré aussi que l’on soit dans un réalisme qui n’était pas plombant. Il y a des moments d’émotion mais on a pu amener de la comédie grâce aux personnages annexes qui gravitent autour de cette maman. »

« J’aime ces personnages de loser attachants, maladroits dans leur façon de parler, qui mettent mal à l’aise. C’était bien qu’il y ait ces moments de comédie, John (Wax) tenait absolument à ce qu’on ne soit pas dans le pathos car les familles qui vivent ça réellement ne sont pas là-dedans », confirme Benjamin Tranié, remarquable dans le rôle de Valentin, le frère de Pauline.

La réussite tient aussi au talent du jeune Eden Lopes qui joue le rôle d’Andrea : « On a eu de la chance d’avoir ce petit garçon car le succès du film repose beaucoup sur lui, assure Audrey Lamy. Si les spectateurs ne sont pas convaincus par lui, ils ne croient pas au film. »

La question de prendre un enfant vraiment autiste ne s’est jamais vraiment posée : « Très vite dans l’écriture, on savait qu’il y aurait des situations où l’enfant serait en crise et on ne peut pas mettre un enfant autiste dans cet état, ce serait de la maltraitance, confie John Wax. On a retenu, un gamin incroyable, très mature. Il a regardé des vidéos puis il a fait en sorte de trouver sa propre gestuelle. Il a aussi rencontré le fils de Marie-Odile Weiss, ma co-scénariste. »

Le film est d’ailleurs une adaptation du seule en scène de cette dernière : « Elle m’avait invité à la première qui fut en fait la dernière car les salles ont fermé le lendemain à cause du Covid. J’ai ri, j’ai pleuré et j’ai trouvé qu’il y avait vraiment matière à en faire un film, on a donc travaillé l’adaptation ensemble, indique le réalisateur. Il a fallu créer des personnages autour, ce qui a entraîné la création de cette famille dysfonctionnelle. L’idée était que ce ne soit pas un gag mais que ce ne soit pas non plus trop plombant, car les parents qui sont dans cette situation vivent des choses très dures mais il n’y a pas que de la souffrance, il y a des petites victoires du quotidien, des moments de rigolade. » Entre l’émotion et le rire, John Wax a trouvé le bon équilibre pour réussir cette comédie drôle et sensible.

« En tongs au pied de l’Himalaya », de John Wax, en salle depuis ce mercredi 13 novembre. Avec Audrey Lamy, Benjamin Tranié, Naidra Ayadi et Nicolas Chupin.

Photo Le Pacte.