Lénie reconnaît que l’expérience Star Academy est un atout pour Danse avec les Stars

Lénie est l'une des candidates les plus performantes de la saison. (c) TF1-Pixeline

Ses performances sur les différents tableaux chorégraphiés de la Star Academy auxquels elle avait pu prendre part lors de son passage sur le télécrochet musical de TF1 ne sont pas passées inaperçues. Alors forcément, lorsque l’édition 2025 de Danse avec les stars a été lancée, Lénie s’est tout de suite imposée comme l’une des favorites de la compétition.

En tête du classement la semaine passée, avec son partenaire Jordan Mouillerac, la jeune femme n’a d’ailleurs jamais cherché à se cacher, s’attribuant une note de 6 ou 7 sur 10 avant le premier prime. « Il ne faut pas se dévaloriser, je n’ai pas envie d’être dure avec moi-même. Je ne suis pas une professionnelle de la danse mais j’en ai quand même fait assez jeune, de la danse moderne, ma maman était professeure. La danse de salon, en revanche, c’est une découverte », confiait-elle à l’époque.

Autre atout pour Lénie : sa connaissance de la mécanique d’une telle émission. « C’est un atout psychologique et physique, admet-elle. Quand on ne connaît pas du tout, on ne s’attend pas à ce que ce soit autant intense et autant dans le rush parce qu’en fait, il y a tellement de choses à faire, tellement d’informations. Le temps est compté. Je sais ce que c’est de devoir se remettre en question chaque semaine, d’être jugée, d’être en danger, l’énergie que ça prend, la gestion du stress. » Celle des émotions est bien plus délicate à maîtriser : « On est obligés de se montrer tel que l’on est avec nos forces nos blessures poursuit-elle. On se met à nu face aux gens, on se dévoile. On a beau être dans un monde où il faut dire qu’on ne pleure pas, qu’on ne montre pas ce que l’on ressent mais je trouve, au contraire, qu’il est important de montrer aux nouvelles générations que nous sommes des êtres humains avec des émotions, nous ne sommes pas des machines. »

Malgré l’intensité du programme et des répétitions, Lénie n’a pas souhaité mettre ses autres projets et notamment la confection de son premier album de côté : « Je pense que si je ne faisais que de la danse, je serais triste. Je ne peux pas vivre sans ma passion qui est le chant donc je vais continuer à sortir des sons, je suis encore en plein questionnement de ce que j’ai envie de faire sur cet album, on peaufine petit à petit. L’essentiel est que je sois alignée avec ce que je fais, que ça me corresponde pleinement. »

« Danse avec les stars », le vendredi (21 h 10) sur TF1.

Nine d’Urso flattée d’incarner une figure engagée comme George Sand

Nine d'Urso est une remarquable George Sand dans la fiction de France 2. (c) Jean-Philippe Bultel - France TV

Bien connue dans la région pour avoir fréquenté l’école du Nord et pris part à plusieurs pièces jouées notamment au Théâtre du Nord, dont le Dom Juan de David Bobée, la comédienne Nine d’Urso a décroché le rôle principal de la nouvelle série en quatre épisodes de France Télévisions « La rebelle : les aventures de la jeune George Sand », diffusée à partir du lundi 14 avril sur France 2 et déjà disponible depuis ce jeudi 27 mars sur la plateforme France TV.

C’est presque avec de la colère que la jeune femme s’est présentée aux auditions pour le rôle de George Sand : « Je trouvais ça fou que l’on ait encore besoin de la voix de George Sand 150 ans après sa mort et je me demandais ce qu’elle pouvait avoir encore à dire, ce qui avait besoin d’être encore répété de nos jours et j’ai trouvé fascinant à quel point elle était encore d’actualité. »

De son vrai nom, Aurore Lucile Dupin de Francueil, George Sand fut la première femme écrivaine à vivre de sa plume. Ses premiers ouvrages, très féministes, firent couler beaucoup d’encre dans ce Paris du XIXe siècle, tout autant que ses nombreuses aventures amoureuses avec des personnalités de l’époque comme Alfred de Musset (joué par Oscar Lesage) et Marie Dorval (Barbara Pravi).

« Je suis très flattée d’incarner ce personnage historique et engagé et surtout ravie que ça se fasse sur une chaîne du service public, dont la mission est certes de divertir mais aussi de cultiver et d’éduquer, insiste Nine d’Urso. C’est un honneur de pouvoir apporter cette figure au plus grand nombre et mon rêve serait que des adolescents qui voient la série se disent « elle est chanmé cette fille, si j’allais lire un de ses romans. » J’adorerai que la série soit étudiée dans les écoles. »

Afin de préparer ce rôle, la comédienne s’est évidemment plongée dans l’immense œuvre de l’artiste : « Je me suis rendue compte que je la connaissais mal, j’étais pleine d’a priori. Je connaissais son travestissement mais pas ce que ça revêtait comme réalité, confie-t-elle. Il était évidemment impossible de tout voir en quatre mois mais j’ai lu son autobiographie, une dizaine de ses romans, quelques unes des 18 000 lettres qu’elle a écrites et aussi comment la décrivaient ses proches. Ce qui m’a frappé c’est la diversité de ses combats, des points de vue qu’elle dresse. Elle a un éventail immense de sujets traités, elle est passée des œuvres romantiques et féministes du début à des œuvre sociales sur la condition des ouvriers, sur l’aristocratie… »

Nine d’Urso a adoré retrouver des partenaires de jeu qu’elle connaissait bien, comme ses anciens camarades de l’école du Nord, Joaquim Fossi et Oscar Lesage mais aussi Igor Mendjisky qui fut son premier professeur de théâtre à Lille en 2018. « J’ai aussi adoré cette rencontre incroyable avec Barbara Pravi et tourner avec des gens comme Jean-Luc Bideau et Philippe Torreton, c’était trop classe », sourit-elle. La comédienne a aussi noué des liens forts avec les équipes techniques : « Je me suis fait des amis pour la vie sur ce tournage, assure-t-elle. Tout le monde a fait un travail formidable. L’équipe costume a dû me préparer des tenues sur mesure car je suis beaucoup plus grande que beaucoup de gens. Le temps de préparation était chaque jour assez long avec les grandes culottes en coton, les jupon, les bas mais ça aide à se mettre dans le rôle, on ne se tient pas de la même façon avec un corset qu’avec un soutien-gorge. Je pense aussi à la coordinatrice d’intimité qui était présente pour les scènes d’amour et qui a vraiment été fabuleuse. »

« La rebelle – Les aventures de la jeune George Sand », série en 4 épisodes de 52 minutes, dès le lundi 14 avril sur France Télévisions. Disponible dès ce jeudi 27 mars sur la plateforme France TV.

L’interview Séries Mania de Jeanne Goursaud

La comédienne franco-allemande Jeanne Goursaud était à Lille pour défendre la série Kaboul.

Présente en début de semaine à Lille pour présenter la série Kaboul, qui sera diffusée ce lundi 31 mars (21 h 10) sur France 2, dont nous parlerons prochainement sur ce site, l’actrice franco-allemande, Jeanne Goursaud, a bien voulu se prêter au jeu de notre interview spéciale « Séries Mania ».

 Quelle est la série que vous conseilleriez à nos lecteurs ?

« Celle que je viens de finir sur Netflix, Adolescence, c’est vraiment, super, j’ai tellement pleuré, ça m’a tellement touchée. Ça parle d’un garçon de 13 ans qui a tué une camarade d’école, de sa famille, ses parents qui se demandent si c’est de leur faute mais ça traite aussi de l’école, des réseaux sociaux. J’ai trouvé ça tellement bien socialement, psychologiquement. Techniquement c’est très bien fait aussi avec chaque épisode tournée en une séquence. »

Quelle est votre série « doudou », celle de votre enfance ou de votre jeunesse ?

« Plutôt des séries de fille, je vais dire Gossip girl que j’ai adorée et un petit peu plus âgée, c’était plutôt Sex and the City. »

Dans quelle série auriez-vous aimé jouer ?

« J’aime bien rentrer dans un autre siècle, porter d’autres costumes. J’avais d’ailleurs fait Barbares sur Netflix, une série qui se passe en l’an 9 après Jésus-Chist. Je pense donc que Game of thrones ça aurait pu me plaire. Peut-être Daenerys, la fille avec les dragons. »

Si tout était possible, quelle serait votre série idéale ?

« Sans doute une série qui se passe dans les années 1920 pour les tenues car j’aime beaucoup la mode, mais aussi pour la musique de ces années-là. Peut-être incarner justement une actrice de cette époque qui veut réaliser ses rêves. »

Quelle est la série culte que vous n’avez pas vue ou pas aimée ?

« Breaking bad. Tout le monde adore, tout le monde en parle. Je ne l’ai pas encore vue mais je compte bien la regarder. »

Quelles sont les prochaines séries, hormis bien sûr Kaboul, où l’on vous verra ?

« Je suis en train de tourner la deuxième saison de Pax Massilia à Marseille, pour Netflix. Il y a aussi un court métrage sur la première guerre mondiale, réalisé par Hugo Becker, où je joue avec Alexis Manenti. Sinon, ce n’est pas une série mais j’ai un film d’action sur Netflix, Exterritorial, qui doit sortir fin avril. J’y joue une mère dont l’enfant disparaît lors d’un passage à l’ambassade américaine de Francfort mais alors qu’elle le recherche, le personnnel affirme ne l’avoir jamais vue avec un enfant… »

Avec son spectacle Artichaut, Thomas GT espère toucher les Lillois en plein cœur

L'humoriste Thomas GT revient pour la deuxième fois au Spotlight de Lille. (c) Antoine Magnien

De son premier passage au Spotlight de Lille, l’an passé, Thomas GT a conservé en mémoire « le sourire, la gentillesse des gens mais aussi la beauté du centre-ville et la saveur du welsh ». Moins de deux ans après sa première scène chez lui, à Toulouse, l’humoriste ne cesse de faire évoluer son premier spectacle Artichaud, un show poétique, sensible et drôle, à l’image du jeune homme, qui a souhaité mettre en avant cette dyslexie qui lui a pollué la vie pendant pas mal d’années. «J e parle aussi d’amour, de famille, du regard des autres, de rugby et je relie tout ça à la sensibilité de l’artichaut, j’aime faire rire les gens mais dans un espace d’humour, j’essaie aussi d’amener des moments de sincérité. »

Bonne nouvelle, le public lillois aura le droit à un petit privilège : « Je vais jouer, seulement pour la deuxième fois, la nouvelle version de mon spectacle dont on a retravaillé l’écriture avec Marion Mezadorian, précise-t-il. Ceux qui sont venus l’an passé découvriront pas mal de changements ». Les détenteurs d’un billet pour le spectacle d’Alex le Rossignol, ce mercredi au théâtre Sébastopol, auront aussi droit à un avant-goût puisque Thomas GT sera dès ce soir dans le Nord pour assurer la première partie. Un exercice toujours enrichissant, auquel il a déjà eu plusieurs fois l’occasion de se frotter avec des artistes comme Gad Elmaleh, Verino, Thomas Marty et, surtout, Manu Payet à plusieurs reprises. « Il est drôle, sensible, c’est une vraie inspiration et en plus il est super humainement, il a pris le temps de discuter, d’échanger avec moi. Il m’a donné de précieux conseils. »

Tout comme ceux d’Eric et Ramzy qu’il a pu côtoyer en participant à l’émission Comedy Class sur Amazon Prime Video. « C’était stressant car c’était la première fois que je passais à la télévision, souligne-t-il. Il y avait des caméras partout, on tournait dans un grand hangar avec peu de public et j’avais un peu la pression de jouer devant Eric et Ramzy, mais aussi Florence Foresti qui est passée dans l’émission. Ce sont des gens que j’adore comme Alex Lutz, Kyan Khojandi, Bérengère Krief… »

Une belle expérience mais aussi une confirmation du bienfondé d’avoir choisi, même tardivement, le chemin de l’humour : « ça a toujours fait partie de ma vie car quand j’étais petit, faire une blague c’était ma façon de dire bonjour, se souvient-il. J’ai toujours voulu aller vers ça au fond de moi mais j’avais du mal à l’assumer, confie-t-il. J’avais fait une année de théâtre au collège en cinquième mais on me l’avait mal vendue, une professeur avait dit « Il fait l’idiot en classe, on va voir s’il fait l’idiot sur scène ». Je l’avais donc plutôt pris pour une punition. »

Après de longues études, un masters en management et marketing, le jeune homme a fait la bascule après un stage dans un cabinet de conseils à Paris : « ça a achevé de me convaincre que ce n’était pas ce que je voulais faire. J’ai donc convoqué mes parents pour leur dire que je n’étais pas heureux dans ma voie et que je voulais faire le stage d’été du Cours Florent. J’y suis allé, j’ai été pris, j’y ai appris les fondamentaux du théâtre pendant deux ans, puis j’ai intégré la première promotion de l’Académie d’humour où l’on m’a appris à bien écrire mes textes, à les mettre en scène. »

C’est ainsi que Thomas Gregot-Tricoire s’est transformé en Thomas GT pour arriver à sa première scène à Toulouse en juin 2O23 puis un passage, quelques semaines plus tard, en mode kamikaze avec un spectacle en rodage au festival d’Avignon qui s’est avéré positif et riche en rencontres avec des professionnels de ce milieu artistique dont il est aujourd’hui une valeur montante.

Thomas GT dans « Artichaut », ce vendredi 28 mars (21 h) au Spotlight à Lille.

L’interview  Séries Mania de Jeanne Gournaud et François-Xavier Demaison

Jeanne Bournaud et François-Xavier Demaison vont désormais travailler ensemble dans la deuxième saison du Négociateur sur TF1. @Julien Cauvn - Camera subjecive - TF1

Duo de choc dans la série « Le négociateur » dont la saison 2 devrait arriver avant l’été sur TF1, Jeanne Bournaud et François-Xavier Demaison sont venus à la rencontre de leurs fans sur ce festival Séries Mania. L’occasion d’en savoir davantage sur leurs préférences dans cet univers des séries.

Quelle est la dernière série que vous avez regardez ?

Jeanne Bournaud : « Adolescence sur Netflix, j’ai pris une vraie claque, je ne m’en suis toujours par remise. En plus j’ai vu comment ils avaient préparé tout ça, les mois de répétition qui ont été nécessaires pour faire chaque épisode en plan séquence. C’est hallucinant, et le jeu des acteurs, c’est fou. Je pense que tous les garçons, adolescents, jeunes ados, devraient regarder cette série. Là, je regarde la saison 3 de The white lotus, un épisode par semaine, ça me tue, je n’en peux plus d’attendre. »

François-Xavier Demaison : « Ces derniers temps, j’ai eu du mal à aller au bout d’une série. J’ai vu Black Doves avec Keira Knightley, qui incarne un agent secret c’est très bien. J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à regarder mon copain Samuel Le Bihan dans Carpe Diem. »

Votre série référence ?

Jeanne et François-Xavier : « Là-dessus, on est d’accord c’est Peaky Blinders ; Ils ont réussi à faire de ce gang, des dieux-vivants. Ils ont la classe ces gars-là. »

Votre série de jeunesse ?

Jeanne : « Beverly Hills quand même et puis 21 jump street notamment pour Johnny Deep. »

François-Xavier : « Moi ado, j’étais plutôt Madame est servie avec Alyssa Milano. »

La série dont tout le monde parle mais que vous n’avez pas vue ou à laquelle vous n’avez pas accroché ?

Jeanne : « Game of Thrones. J’ai vu deux épisodes, je ne peux pas, les corps transpercées par les épées, le frère et la sœur qui… ça me dégoûte. »

François-Xavier : « ça ne me vient pas comme ça, je pense avoir vu les séries dont tout le monde parle le plus. »

Votre série de rêve ?

Jeanne : « Si on me propose un White Lotus, je suis très heureuse. J’aimerais beaucoup faire une série dans ce genre, tout est dans le malaise, tout est dans un jeu très fin. Ou non plutôt une série avec beaucoup d’actions style Jason Bourne ou Jack Bauer en femme. »

François-Xavier : « De mon côté, ce serait un thriller très dark. J’avais déjà adoré faire La traque et Disparue. »