Grégoire revient clamer son amour de la vie

Grégoire est heureux de retrouver la scène. Photo Tintin reporter

Après de longues années de recul, Grégoire vient de sortir un nouvel album intitulé Vivre et qui résume bien son nouvel état d’esprit. Marqué par de nombreux événements tout au long de sa vie, avec notamment le décès de ses deux frères mais aussi une rupture, Grégoire a décidé de se consacrer à l’essentiel : « J’ai arrêté de tourner il y a huit ans pour m’occuper de mes enfants, j’en ai bien profité mais aujourd’hui ils ont grandi et ils ont envie de me voir sur scène », confie-t-il. Vivre, titre du single, de l’album mais aussi de la tournée à venir est le mot phare de cette nouvelle aventure : « J’évoque cette urgence qu’il y a de vivre, de profiter du moment présent, de ses proches, d’arrêter de s’embêter avec toutes ces choses qui n’en valent pas la peine. Je voulais un projet léger, joyeux, solaire  » nous avait-il confiés, il y a quelques semaines, lors du concert organisé par Mona FM à Armentières.

À cette occasion, il n’avait pas caché son plaisir de renouer avec le public : « Je suis un habitué des salles intimes alors me retrouver face à une telle foule, c’est un autre exercice de style, c’est aussi une occasion de gagner quelques fans, de donner envie à des gens de venir voir notre concert. J’ai hâte », précisait-il alors.

Pendant toutes ces années, Grégoire n’est toutefois pas resté inactif : « J’ai notamment participé à cette formidable aventure de groupe avec Bernardette de Lourdes, en tant que compositeur. Que l’on soit croyant, pratiquant ou pas, c’est une histoire incroyable. » Souvent dans l’ombre, il s’apprête donc à faire son retour dans la lumière avec un album plein d’espoir et d’humanité, fidèle à l’artiste et l’homme qu’il n’a jamais cessé d’être.

« Vivre » de Grégoire, label Play two. Disponible dans les bas et sur les plate-formes de streaming. Grégoire sera en concert au café de la danse à Paris les 29 et 30 mai. Il n’y a pas encore de date de concert annoncée dans le Nord.

Photo tintin reporter.

La Lilloise Lisa Nyarko a bien lancé sa carrière

Tout juste sortie de formation, Lisa Nyarko a décroché un joli premier rôle au cinéma.

Dans ses rêves de jeune fille, du côté de Calais, pas sûr que Lisa Nyarko s’imaginait en découdre un jour avec une armada d’araignées tueuses mais en décrochant son premier grand rôle au cinéma dans Vermines de Sébastien Vanicek, la jeune comédienne a obtenu un joli cadeau pour lancer sa carrière.

Quelques mois seulement après sa sortie de l’école Kourtrajme, où elle a appris le métier, notamment sous la direction de Ludivine Sagnier et de différents intervenants dont le réalisateur roubaisien Arnaud Desplechin. « Quand j’ai reçu le premier pitch qui parlait juste d’une invasion d’araignées dans une cité HLM, j’avoue que je suis allée au casting sans grande conviction et puis la directrice de casting m’a donné plus de détails et j’ai définitivement été convaincue par le réalisateur Sébastien Vanicek, un passionné. Faire un film de genre, un film d’horreur comme on en fait peu en France, ça a été une vraie chance pour moi. »

Le film a connu avant même sa sortie un immense succès auprès des critiques et dans les festivals : « Nous avons été projetés à Venise, on a eu des prix dans plusieurs festivals, nous avons été bien mis en valeur », apprécie la comédienne nordiste.

Dans le film, Lisa Nyarko incarne Manon, la sœur de Kaleb (Théo Christine), le jeune homme qui va être, sans le vouloir, à l’origine de l’invasion d’araignées dans son immeuble. Une première grosse expérience convaincante pour cette jeune femme née à Lille, qui n’avait pas d’attaches dans le monde artistique et qui a vu naître sa vocation en regardant son frère se filmer, se mettre en scène avec des amis. « J’habitais dans une cuvette, avec peu de voisins et pour m’occuper, je regardais par dessus leurs épaules et ça m’a vraiment donné envie », avoue-t-elle.

Très adepte des doublages, elle a notamment prêté à sa voix à l’un des personnages du dernier Exorciste, Lisa Nyarko espère rapidement décrocher d’autres rôles

Photo Tandem Films.

Kamini, l’animateur qui discute avec les animaux

Kamini entouré de Sophie Davant et de l'équipe de l'émission. © Louis-Adrien Le Blay – FTV

« 95 % de vaches, 5 % d’habitants ». Si l’on en croit les paroles de la chanson qui l’a révélé, il y a déjà plus de quinze ans au grand public, Kamini a grandi au plus proche des animaux durant son enfance à Marly-Gaumont. Le retrouver chroniqueur dans la nouvelle émission de Sophie Davant En bonne compagnie  chaque samedi à 15 h 35 sur France 3 pour parler des animaux, revêt donc une certaine forme de logique.

« Je n’ai jamais adulé les bêtes, tempère-t-il, mais j’ai toujours été entouré d’animaux, c’est la vraie vie. Quand j’étais gamin mes potes étaient des enfants d’agriculteurs, la plupart de mes amis avaient des chiens. De mon côté, j’ai souvent eu des chats et j’ai toujours défendu la cause animale. »

Dans ce nouveau programme qui débarque ce samedi 20 janvier sur France 3, Kamini a pour mission de traverser la France pour aller à la rencontre de passionnés et d’animaux un peu hors normes comme il a pu le faire pour l’un des premiers numéros en rencontrant « Little », un chien dont la présence dans une école a permis de mettre fin au harcèlement et au décrochage scolaire. « En tant qu’ancien infirmier, je savais déjà l’importance, le bienfait que pouvait avoir un animal sur des gens handicapés, sur des patients autistes mais aussi auprès de publics en difficultés comme des prisonniers. »

Dans son émission régionale, « les gens des Hauts », déjà sur France 3, Kamini avait eu plusieurs occasions de rencontrer des gens passionnés d’animaux. « J’ai la chance d’être promu dans une émission nationale mais je reste dans une mission similaire d’animateur, je suis un passeur d’émotions », poursuit-il. Lui-même en a déjà vécu de belles dans sa jeune carrière : « J’ai appris à devenir cavalier, je me suis retrouvé avec un boa constrictor autour du cou, j’ai approché des lions, des pandas, des crocodiles. » Avec cette nouvelle émission, il ne désespère pas « d’être l’un des premiers à croiser un pégase, si cet animal mythique existe vraiment (rires) ou plus sérieusement un ours ou une belle panthère noire. »

L’homme refuse en tous cas de céder à ses peurs : « Je suis très phobique des araignées mais j’ai rencontré un spécialiste qui possède des mygales, des serpents, des crocodiles, tout un tas de reptiles et le mec a réussi à transformer ma phobie en curiosité », apprécie-t-il.

Kamini met surtout en avant son respect des animaux : « Mon père était médecin de campagne, j’en ai entendu des histoires de mecs qui s’étaient fait défoncer par un bélier ou un taureau, piétiner par un cheval. J’ai toujours eu conscience de leur force, leur puissance mais il ne faut pas montrer que tu as peur car c’est une émotion que les animaux ne comprennent pas. »

L’animateur-humoriste a sa technique pour faciliter le contact : « Quand j’arrive sur un tournage, je parle à l’animal comme à un être humain, je lui explique ce que je fais, mes gestes. » Il est même convaincu d’en avoir vu se vexer lorsqu’il a voulu les vanner un peu.

Très attaché à ses valeurs d’authenticité et de fraîcheur lors de ses rencontres extérieures, Kamini découvre aussi désormais le travail en plateau, un exercice nouveau, avec une experte de la question, Sophie Davant, pour l’aider : « Elle est naturelle, abordable, accueillante, elle ne bafouille jamais, c’est toujours très propre. C’est bien d’être comme un stagiaire à ses côtés pour continuer à apprendre le métier », avoue, humblement, le comédien qui a, par ailleurs, tourné dans la série Alexandra Ehle  avec Julie Depardieu et qui continue de tourner avec son one man show « Le P’tit Patelin Tour ».

« En bonne compagnie », chaque samedi à 15 h 35 sur France 3.

© Louis-Adrien Le Blay – FTV

La Valenciennoise Hélène Mannarino aux commandes de Dream Team

Hélène Mannarino aux commandes de Dream Team, la nouvelle émission musicale de TF1. Photo Laurent VU/TF1

Nouvelle émission musicale, nouveau concept, Dream Team  débarque ce vendredi 19 janvier (21 h 10) sur TF1. « Fox qui est un gros network américain est venu nous voir en nous proposant de développer ensemble une idée « Beat my mini Mes », explique Julien Degroote, directeur de la création et du développement du groupe TF1. Une compétition avec des enfants et des célébrités dont les enfants sont fans. »

Six artistes : Lara Fabian, Jenifer, Camille Lellouche, Black M, Claudio Capéo et Matt Pokora sont chacun à la tête d’une équipe de cinq enfants. Les jeunes ont d’abord été auditionnés par les équipes de production, il y a eu un premier écrémage Tout a été filmé et visionné ensuite par les artistes qui ont fait leur choix entre une vingtaine de candidats à chaque fois.

«  On a essayé de trouver des enfants dont les caractéristiques pouvaient coller aux artistes puisque l’objectif est que ce soit de minis eux. On a aussi choisi des célébrités qui n’ont pas besoin de faire de la promotion mais qui ont accepté de venir transmettre à la nouvelle génération avec beaucoup de bienveillance », poursuit Julien Degroote. Les habituées des émissions musicales retrouveront quelques visages aperçus dans The Voice Kids ou encore Zoé Clausure, lauréate de l’Eurovision junior.

Les équipes se défieront en chansons, chaque membre étant habillé de la même façon que l’artiste dont il est fan pour renforcer la cohésion d’équipe et le principe de mimétisme.

Pour les départager : un équilibre entre les voix du public, qui peuvent ramener jusqu’à 200 points, et celles du jury qui pèsent également 200 points (50 points pour chacun des quatre membres). Un jury composé de Chris Marques, Anggun, déjà vue comme jury dans Mask Singer, Michaël Jones et, enfin, Lorie Pester, qui a la particularité d’avoir, elle-même, démarré une carrière très jeune.

L’animation a, enfin, été confiée à la Valenciennoise Hélène Mannarino, ravie de se retrouver à pareille fête. «  C’est un énorme challenge pour moi qui vient de l’info même si je me suis rapprochée ces derniers temps du divertissement, confie-t-elle. Il y a une dimension très familiale, je suis un peu comme la grande sœur des enfants. Humainement, ça été très enrichissant. Participer à la création d’une émission était une expérience géniale, j’ai été très bien accompagnée par les équipes.  Et puis, c’était quand même fou de me retrouver avec tous ces artistes que j’écoute depuis des années. »

« Dream Team », ce vendredi 19 janvier (21 h 10) sur TF1.

Photo Laurent Vu/TF1.

Un voyage en pyjama culotté et rafraîchissant

Le voyage en pyjama, un road movie dans le passé amoureux de Victor (Alexandre Lafaurie). Photo numéro 7- les Films Français

Un moment suspendu, un peu hors du temps, une bulle de sérénité et de bien-être au coeur d’un monde qui dévale à cent à l’heure. Le voyage en pyjama, le dernier film de Pascal Thomas, sorti dans les salles obscures ce mercredi 17 janvier, nous fait un peu penser à ces après-midi un peu chauds du mois de juillet où l’on se réfugie à l’ombre du salon, les yeux rivés sur les étapes du Tour de France devant notre écran de télévision.

On se laisse enivrer par la beauté des paysages de nos campagnes, embarquer paisiblement dans ce road movie de Victor (Alexandre Lafaurie), professeur de lettres, abandonné par sa femme et qui va se retrouver dans la rue en pyjama prêt à partir retrouver son passé, ses amis, ses (nombreuses) conquêtes. Tantôt amusé, tantôt agacé par l’attitude désinvolte et dilettante de notre héros insaisissable, on passe un moment rafraîchissant, léger, en contemplant une galerie de personnages et notamment de femmes volontairement très différents : « J’ai voulu mettre beaucoup de contrastes car si beaucoup aiment regarder passer les gens dans les rues, c’est justement parce que personne ne se ressemble. Le cinéma est là pour fixer cette singularité et la donner à contempler aux spectateurs », précise Pascal Thomas.

De Constance Labbé à Anouchka Delon en passant par Barbara Schulz, sans oublier de merveilleux guests comme Annie Duperey, Pierre Arditi ou Hippolyte Girardot, Pascal Thomas réussit la prouesse de s’offrir un joli casting sans avoir déboursé trop d’argent pour un premier rôle phare. C’est, en effet, son beau-fils, Alexandre Lafaurie, habitué à de petits rôles dans ses précédents longs métrages, qui s’est plutôt bien glissé dans ce rôle de séducteur fantaisiste, hédoniste, pour lequel ses précédentes conquêtes vouent autant de ressentiments que de nostalgie.

« C’est sans doute le film le moins cher de l’année, sourit Pascal Thomas. Pour des raisons de financements, je n’ai pas pu avoir les acteurs connus auxquels j’avais initialement pensés mais j’ai, en plus, trouvé en Alexandre le charme que je n’arrivais pas à dénicher chez les autres.  Et ça a très bien fonctionné. »

En vespa, à bicyclette, en train, en péniche ou en voiture, on sillonne ainsi la France aux grès des rencontres de Victor, on se laisse porter par sa douce nonchalance et l’on ressort du film apaisé et détendu.

« Le voyage en pyjama » de Pascal Thomas. En salle depuis le 17 janvier. Avec Alexandre Lafaurie, Constancé Labbé, Lolita Chammah, Barbara Schulz…

Photo Numéro 7 – Les Films Français.