Les Bracelets rouges : Esther Blanc gardera toujours Zoé dans son cœur

Esther Blanc incarne Zoé, une ancienne patiente, de retour l'hôpital Léonard de Vinci. Photo Philippe LerouxVEMA/TF1

La cinquième et dernière saison des Bracelets rouges est actuellement diffusée chaque lundi soir (21 h 10) sur TF1. On y retrouve, notamment Zoé, une ancienne malade, initialement partie étudier à Oxford mais qui va faire son retour à l’hôpital Léonard de Vinci. Un personnage incarné par Esther Blanc, qui vient de fêter ses dix-huit ans, et qui a bien voulu se confier sur cette formidable aventure.

Vous avez commencé dans la série lors de la quatrième saison. Est-ce que vous la connaissiez déjà ou est-ce que vous l’avez regardé pour vous imprégner de l’atmosphère.

« Je ne connaissais pas du tout la série, j’ai donc voulu voir à quoi ça ressemblait, par curiosité, pour voir dans quoi je m’embarquais. J’ai tout regardé, j’ai beaucoup aimé et j’étais contente de faire partie du casting. »

Zoé est une surdouée. Comment vous avez travaillé ce rôle pour être juste dans vos échanges avec les autres ?

« Je n’avais pas envie de rentrer dans une caricature, je ne voulais pas que ce soit trop voyant, j’ai donc travaillé sur des choses assez minimalistes, des petites réactions qui sont un peu à côté de la plaque, sa façon de marcher, son débit de parole assez rapide. J’ai voulu joué sur le fait qu’elle adore les mathématiques, je l’ai appliqué à sa façon de penser… »

On vous avait quitté, à la fin de la saison 4, en partance pour Oxford. Finalement, votre personnage revient, est-ce que vous le saviez ou est-ce que ça a été une heureuse surprise d’être rappelée et aussi présente ?

« Je ne savais pas exactement ce qui allait se passer. Je savais que le personnage avait été plutôt apprécié mais je ne savais pas ce qu’ils allaient en faire. Zoé est très attachée à cet univers, elle s’est créée une nouvelle famille, celle de l’hôpital, avec des amis de son âge. En allant à Oxford, elle a été lancée dans un bain pour lequel elle n’était pas encore prête émotionnellement. »

Les bracelets rouges parle de sujets sensibles, notamment la maladie des jeunes. La série est émouvante mais elle est aussi drôle et légère. Pensez-vous que cette dichotomie participe du succès de la série ?

« Oui, ça plaît, ça devient plus réel. Il y a certes des sujets graves mais ça reste des enfants et comme tous les autres ils rigolent, ils font des blagues. L’humour est très important dans la série et, en ce qui me concerne, comme je joue un personnage très décalé, ça m’a donné cette matière à faire sourire. »

Avez-vous eu l’occasion d’échanger avec des jeunes vraiment touchés, de visiter des services pédiatriques ?

« On l’a fait pendant le tournage car il y avait beaucoup de figurants qui étaient vraiment malades, le tournage a eu lieu dans un vrai hôpital donc on a pu parler avec beaucoup d’enfants et d’adultes qui ont raconté leur expérience. C’était très important pour nous d’être dans la justesse, que les gens puissent s’identifier. »

Est-ce que l’on sort indemne d’un tel rôle ou est-ce que ça change le regard sur la maladie, sur la vie ?

« Ça fait réfléchir, on sait que ça peut arriver à n’importe qui. Dans la série, Zoé elle a un rêve et puis la maladie arrive subitement, c’est très fort, très intéressant. ça donne un élan, une envie de faire encore plus de choses. »

Il a été annoncé que cette saison serait la dernière ? Est-ce une approche différente sur le tournage et espérez-vous que les créateurs de la série reviennent sur leur décision ?

« Je trouve que la boucle est bouclée, la fin de la saison fait que c’est vraiment la fin. Il ne faut pas trop tirer le fil, c’est bien de s’arrêter là. Chaque personnage a eu son évolution. Je suis bien sûr un peu triste de quitter ce personnage mais chaque histoire a une fin. C’était une très belle expérience et je garde Zoé dans mon cœur. »

Vous avez déjà d’autres projets, d’autres tournages programmés ?

« Non, rien de particulier. Je passe des castings de temps en temps mais je suis surtout en pleine préparation du bac, je me concentre là-dessus et après je souhaite faire une école de théâtre. »

« Les bracelets rouges », diffusion des épisodes 3 et 4 ce lundi 22 avril (21 h 10). Les premiers épisodes sont accessibles en replay sur la plate-forme TF1+.

Danse avec les stars : Natasha Saint-Pier aura de quoi nourrir son futur album

Natasha Saint-Pier est en demi-finale de Danse avec les stars. Photo Pixeline/TF1

Juste avant son entrée dans Danse avec les stars, Natasha Saint-Pier nous avait confié avoir bouleversé ses plans pour participer à l’émission de TF1. « Normalement, à cette période, j’avais prévu d’entrer en studio pour commencer à travailler mon nouvel album mais suite à la proposition de la production, je me suis dit que j’allais pour une fois sortir de ma zone de confort, expliqua-t-elle. Je sais chanter, récemment j’ai appris à composer mais là j’avais envie de tenter une nouvelle expérience, de faire quelque chose que je ne connaissais pas. »

Comme elle l’avait déjà fait récemment pour une autre chaîne, M6, avec l’émission Les traîtres, la Québecoise a donc décidé de se mettre en danger, estimant néanmoins ne pas faire un sacrifice pour autant. « Je ne le vois pas comme ça dans le sens où pour écrire des chansons, il faut vivre des choses. J’ai libéré trois mois dans mon emploi du temps pour DALS et je suis convaincue qu’à la fin, j’aurais plein de choses à raconter. »

La jeune femme ne pensait pas si bien dire car son parcours est riche en rebondissements et parsemé de quelques embûches. Émotionnellement, il lui a fallu gérer des hauts et des bas avec des prestations qui l’ont menée parfois dans les sommets du classement et d’autres où elle a été soumise au vote du public pour sauver sa place. Elle a également dû composer avec sa fragilité et ses complexes qu’elle a osé dévoiler en direct, confiant avoir accepté pour la première fois de venir sur une émission de télévision sans pantalon ou jupe longue et donc en acceptant de montrer ses jambes.

L’apprentissage des différentes danses a aussi nécessité une grande rigueur : « Je n’ai jamais pris de cours de danses de ma vie, je n’aimais pas danser dans les boîtes de nuit mais là je me suis surprise à apprécier les entraînements et avoir envie de danser encore en sortant des répétitions », sourit-elle.

Difficile évidemment de ne pas évoquer toute la polémique née d’une altercation avec une autre candidate, l’humoriste Inès Reg même si les deux jeunes femmes ont multiplié les déclarations ces derniers jours pour assurer que tout ça est désormais derrière elles.

Enfin, pour compléter le tabeau, il lui faut aussi trouver les ressources pour avancer malgré les douleurs dorsales, visiblement survenues lors de portés au cours du troisième prime, de son danseur Anthony Colette.

Ses nombreux visionnages, sur internet, des différents passages des saisons précédentes a visiblement porté ses fruits puisque la chanteuse est toujours dans la compétition alors que l’on atteint ce vendredi soir les demi-finales avec quatre autres célébrités encore en course : Nico Capone, Inès Reg, Keiona et Roman Doduik. La concurrence est de qualité mais Natasha Saint-Pier a déjà prouvé qu’elle a aussi des arguments faire-valoir.

Danse avec les stars, demi-finales, ce vendredi (21 h 10) sur TF1.

La Poison veut faire transpirer le public lillois

La Poison propose un univers déjanté avec des personnages hauts en couleur. © Christophe-Crénel

Après avoir sorti un nouvel album Décadanse générale au mois de janvier, le trio La Poison vient défendre ses titres sur scène. Le public lillois, qui a rarement eu l’occasion de voir ce groupe pas comme les autres, va en prendre plein les oreilles et plein les yeux ce vendredi soir (20 h 30) à La Bulle Café. Explications de la chanteuse Moon.

Comment est venue l’idée de créer ces personnages hauts en couleur ?

« Au départ, je jouais dans un groupe pop rock exclusivement féminin, Le maximum Kouette, et puis les garçons sont arrivés dans l’histoire, on a continue à faire de la musique rock, ska et on a montré un spectacle théâtral le Maxi music monster show où l’on incarnait des monstres de foire, j’étais une femme à barbe et je me suis aperçue que le fait d’être costumée permet de s’oublier et d’aller plus loin sur scène alors quand a monté un projet plus sauvage, plus électro rock avec La Poison, on a gardé cette idée des personnages. »

Comment les avez-vous construits ?

« J’ai fait une école d’art, j’aime bien peindre et dessiner donc je me suis amusée sur ma tablette. J’aimais bien pour mon personnage le contraste de cette poupée un peu manga, petit écolière avec du maquillage trash. L’idée des trois couleurs blanc, vert et noir me plaisait aussi et le vert étant synonyme de malchance dans le monde du spectacle, c’était sympa de faire ce pied de nez en portant justement du vert. Pour David Menard, ce personnage de Lars Sonic collait bien avec le groupe, avec le poison et, enfin, le guitariste Daniel Jalmet n’était pas Fugu Shima au départ mais le personnage a évolué en deux ans. »

Le résultat est très réussi mais tout ça doit être très chronophage ?

«  Oui le délire du maquillage c’est une bonne heure de préparation mais c’est un moment important car nous sommes tous les trois devant notre miroir, on met de la musique qu’on aime et c’est un temps de détente, de concentration. Un moment qui nous permet de rentrer dans l’univers de nos personnages. »

Votre nouvel album Décadanse générale est en Français, contrairement au précédent. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?

« Ce n’était pas prévu mais j’écoute toujours les retours des gens, les critiques bonnes ou mauvaises et un jour quelqu’un m’a dit que ce serait génial de chanter en Français. On s’est un peu creusé la tête, on a travaillé les morceaux d’une autre façon en partant davantage sur le texte. J’avais pris des cours d’anglais pour la prononciation mais c’est vrai que là avec ma langue natale, c’est plus direct. »

C’est aussi une façon de faire mieux passer vos messages, sur notre monde égocentré, sur la haine des autres, sur les addictions….

« Oui c’est plus frontal, les gens le prennent plus directement et ça crée une osmose directe avec le public, notre univers est plus rapidement compréhensible. On véhicule un message mais on ne donne pas de leçons de morale. On essaie de le faire avec humour car nous sommes les premiers à passer des heures sur nos écrans. »

L’intelligence artificielle, c’est une thématique qui interroge l’artiste que vous êtes ?

« Oui d’ailleurs, je suis fan de peintures, de dessins et parfois je trouve certains artistes géniaux sur les réseaux sociaux et je me rends compte ensuite que c’est de l’intelligence artificielle, que je me suis faite avoir. Je n’ai jamais testé mais je me dis que ça va peut-être aider à écrire des textes de chansons en tapant des idées, des thèmes. La question c’est comment s’en servir sans que tout le monde fasse la même chose. »

Votre univers se prête particulièrement à la scène, à quoi doit s’attendre le public lillois ?

« Oui on a créé un univers qui nous est propre, un gars de l’éclairage nous a d’ailleurs dit qu’il n’y avait qu’avec nous qu’il pouvait mettre des spots verts. On projette aussi des visuels, on veut que les gens qui viennent nous voir soient en immersion, qu’ils oublient le réel, le quotidien. Je suis hyper contente de venir dans le Nord. Le but va être de se lâcher pendant une heure et demie. La Poison est là pour la décadence générale, il faut que ça bouge, que ça transpire. »

La Poison est à la Bulle Café à Lille, ce vendredi (20 h 30).

Un marathon Mozart pour les 20 ans du Lille piano(s) festival

Alexandre Bloch sera de la fête tout comme son prédecesseur et son successeur à la tête de l'Orchestre national de Lille. Photo Marco Borggreve

Vingt ans et plus que jamais en forme olympique, le Lille Piano(s) festival, imaginé en 2004 par Jean-Claude Casadessus fêtera du 14 au 16 juin sa 21e édition en organisant, clin d’oeil au label « olympiade culturel » obtenu dans le cadre de cette année de Jeux olympiques en France, un marathon Mozart.

Au programme quinze concertos pour piano à l’occasion de cinq concerts avec l’orchestre national de Lille et l’orchestre de chambre de Wallonie. L’occasion de voir, tour à tour, à l’oeuvre les trois directeurs musicaux de l’ONL : l’historique Jean-Claude Casadessus, l’actuel patron des lieux Alexandre Bloch et son successeur, Joshua Weilerstein, qui prendra ses fonctions en septembre.

D’autres grands pianistes français comme François-Frédéric Guy, Cédric Tiberghien ou encore Abdel Rahman El Bacha sont attendus à la fête au cours de ce festival qui accueillera 70 artistes dans différents lieux comme le Nouveau siècle, bien sûr, mais aussi le conservatoire, la gare Saint-Sauveur et la cathédrale Notre dame de la Treille. Le Forum des sciences offrira également un terrain d’échauffement inédit le jeudi 13 juin dans la galerie d’expositions avec deux sonates de Mozart par le duo composé de Jean-Michel Dayez et Hans Ryckelynck.

La billetterie est ouverte depuis ce lundi 15 avril avec une douzaine d’événements gratuits et le reste de la programmation à des tarifs très accessibles compris entre 6 et 27 euros. Outre Mozart, d’autres grands noms de la musique classique comme Debussy, Ravel ou encore Chopin sont convoqués pour cette édition 2024, qui a aussi choisi d’accorder une place conséquente au jazz et de s’ouvrir à la musique électronique.

Le public (15 000 spectateurs en moyenne lors des dernières éditions) aura aussi l’occasion de découvrir une nouvelle vague de virtuoses avec les présences de Rodolphe Menguy, Kevin Chen ou encore du Japonais Masaya Kamei.

Lille Piano(s) Festival, du 14 au 16 juin 2024. Billetterie ouverte au Nouveau siècle du lundi au vendredi de 10 h à 18 h , sur internet sur www.lilllepianosfestival.fr ou par téléphone au 03 20 12 82 40 du lundi au vendredi de 10 h à 13 h et de 14 h à 17 h 30.

Azize Diabaté est de retour dans Les bracelets rouges

Azize Diabaté, alias Mehdi (à droite) est de retour dans Les bracelets rouges, cette fois parmi le personnel soignant. Photo Philippe Leroux/VEMA/TF1

La cinquième et ultime saison de la série Les bracelets rouges est diffusée à partir de ce lundi 15 avril (21 h 10) sur TF1. Les téléspectateurs retrouveront parmi les jeunes patients des personnages connus comme Emma, Nathan Zoé ou encore César mais aussi une nouvelle forte tête, Prudence, qui, pour le coup, ne porte pas bien son prénom. L’une des grandes attractions de cette nouvelle saison c’est aussi l’arrivée dans le personnel soignant, en qualité de kiné, de Mehdi Kamissoko, qui fut l’un des patients marquants des trois premières saisons. Explications du comédien Azize Diabaté que les téléspectateurs connaissent également bien pour son rôle d’Enzo Lopez dans la série Ici tout commence.

Azize, racontez-nous ce retour au sein des Bracelets rouges ? Comment avez-vous vécu cette proposition ? Est-ce que ça avait été envisagé dès le départ ou est-ce que ça a été une surprise ?

« Disons qu’il y avait une idée pour une suite mais le confinement a arrêté beaucoup de projets. Je suis alors passé à autre chose, je me suis un peu mis sur la musique et on m’a ensuite appelé pour Ici tout commence. Avec le rythme d’une quotidienne, j’avais des doutes mais je me suis adapté, j’ai kiffé d’être de nouveau appelé pour Les bracelets rouges, c’est un peu la famille qui m’a fait grandir. »

Cette série a grandement contribué au développement de votre popularité  ? Que gardiez-vous comme souvenirs de la première aventure ?

« C’est clair que ça a fait remonter beaucoup de souvenirs. Avant d’aller sur le tournage, j’ai appelé la production, on s’est fait un rendez-vous, j’étais trop content de reprendre, je voulais les remercier. Les bracelets rouges m’ont fait évoluer, grandir. J’ai eu des petites galères quand j’étais plus jeune mais ils ont toujours su faire la part des choses et pour ça je ne peux que les remercier. »

Comment se sont passées les retrouvailles ?

« Très bien, j’ai vite trouvé mes repères, l’accueil était jovial. C’est comme si je n’avais jamais grandi, j’ai retrouvé le même réalisateur, la même production, ce qui a changé c’est juste mon rôle, mon personnage qui a pris de la maturité. »

Quel regard portez-vous sur la nouvelle génération des jeunes patients

« Ils sont géniaux. Quand je vois Chaili (Souffir) qui joue l’un des rôles principaux avec le personnage de Prudence à seulement 16 ans, ça me rappelle que j’avais à peu près son age quand j’ai commencé la série. ça passe trop vite. »

Votre personnage doit apprendre à se situer de l’autre côté de la barrière mais il a envie d’être pote avec les patients. Comment avez-vous appréhendé l’évolution de votre personnage ?

« Comme j’ai commencé en étant patient, toute cette vision que les autres médecins peuvent avoir, je ne l’ai pas. C’est légitime d’être plus proche. Mehdi n’a pas tout de suite le recul pour faire la part des choses mais avec le temps il va comprendre. »

La série évoque un thème grave : celui des enfants malades et il y a forcément des moments touchants mais aussi beaucoup d’humour. Ce mélange d’émotions, c’est la clef du succès des bracelets rouges ?

« Sûrement, s’il n’y avait que des choses tristes ça ne fonctionnerait pas aussi bien, il y a bien sûr l’impact de la maladie sur ces jeunes et leurs familles mais à chaque fois on essaie de faire passer les messages avec humour, on essaie de faire en sorte que tout se passe au mieux. »

Dernière question : que pouvez-vous nous dire de l’évolution de votre personnage dans Ici tout commence et de vos éventuels projets?

« Je peux juste dire que ça va bien se passer pour Enzo. Franchement, il a une belle évolution, il est parti d’un personnage un peu cancre, qui fout la merde à un gars qui devient champion de France de pâtisserie, et qui a eu son masters. Sinon, il y a des choses qui se préparent en musique mais il est trop tôt pour en parler, ça doit encore être affiné. »

« Les bracelets rouges », saison 5, dès ce lundi 15 avril (21 h 10) sur TF1.