Tout savoir sur la Star Academy 2024

Le corps professoral a été fortement renouvellé pour l'édition 2024 de la Star academy

Après le triomphe de la dernière édition de la Star Academy, qui a battu tous les records d’audience, atteignant 36 % de part de marché sur les moins de 50 ans et 4,8 millions de téléspectateurs pour assister au succès en finale de Pierre Garnier, les producteurs du crochet-musical de TF1 savent que la barre est haute. Voilà ce qu’il faut savoir de cette nouvelle édition, qui débutera le 12 octobre.

Du nouveau dans le corps professoral

« Même si ça a très bien marché la saison passée, on avait envie d’écrire cette année des histoires différentes, ça passe par une nouvelle promotion mais aussi par de nouveaux visages chez les professeurs, c’est bien de surprendre les élèves », indique Michael Goldman, toujours directeur.

Seules Malika Benjelloun (danse) et Lucie Bernardoni (répétitrice) demeurent à leurs postes. Marlène Schaff reste, elle aussi, dans l’aventure mais plus avec les mêmes missions puisqu’elle va s’occuper de l’expression scénique.

Pour le reste, quatre nouveaux professeurs sont attendus au château de Damarie-les-Lys : Sofia Morgavi, chanteuse d’opéra et comédienne remplace Adeline Toniutti pour les cours de chant  ; Hugues Hamelynck, comédien et metteur en scène, va prendre en charge le théâtre ; Fanny Delaigue, spécialiste des comédies musicales (Mozart, l’opéra Rock ; Moulin rouge ; Grease le musical…) rejoint Lucie Bernardoni comme répétitrice. Enfin, le champion du monde 2005 du 110 m haies et ancien finaliste de Danse avec les Stars, Ladji Doucouré est le nouveau coach sportif.

Une marraine de choix

Après Vitaa, qui s’était particulièrement impliquée l’an passé, c’est l’interprète de La Grenade, Clara Luciani qui a été retenue. Elle sera présente sur le premier prime et lors de la finale mais aussi lorsqu’une semaine spéciale lui sera consacrée, où elle participera au débriefing, aux évaluations et à la programmation du prime. D’autres artistes ont manifesté l’intérêt de se mobiliser davantage. Des » profs exceptionnels » viendront donc de temps en temps au château. Lara Fabian et Julien Doré sont déjà annoncés et bien d’autres vont suivre.

Les nouveautés

Si la mécanique ne change pas foncièrement avec toujours des évaluations, une annonce des trois nominés par Michael Goldman le mercredi ; le classement des élèves sera désormais divulgué le jeudi et les trois meilleurs élèves s’affronteront sur le prime, le vainqueur obtenant une immunité pour le prime suivant. Chaque samedi il y aura aussi « Le défi des profs » où un élève sera challengé par ses professeurs sur l’un de ses points forts ou … de ses points faibles.

Le plateau 217, théâtre des primes du samedi, va aussi un peu évoluer avec une avant-scène pour être plus proche du public.

L’hommage à Grégory Lemarchal

Cette édition marque le vingtième anniversaire de la Star Academy 4 remportée par le regretté Grégory Lemarchal. Le jeune homme avait écrit de nombreux textes avant de disparaître. L’une de ses chansons inédites va être enregistrée par la nouvelle promotion pour lui rendre hommage. Une semaine sera plus globalement dédiée aux anciennes promotions.

Camille Lellouche, heureuse élue d’un premier grand rôle au cinéma

Lionel Erdogan (Benoît) et Camille Lellouche (Fiona), un faux couple qui va faire des étincelles. (c)SND

Ces deux là ne se quittent plus. Vainqueurs ex-aequo de la saison 2 de l’émission Lol, qui rit sort,  Camille Lellouche et Gérard Darmon ont ensuite enchaîné les tournages en commun, dont Les cadeaux, un film qui sortira le jour de Noël, et L’heureuse élue, une comédie de Frank Bellocq en salle ce mercredi, où ils partagent l’affiche avec notamment Michèle Laroque, Lionel Erdogan et Amaury de Crayencour.

Un premier grand rôle au cinéma pour Camille Lellouche qui incarne Fiona, une modeste jeune fille de banlieue, qui jongle entre deux activités de coiffeuse et de chauffeuse Uber pour gagner sa vie. Elle va se retrouver embarquée dans une folle aventure au Maroc, où elle doit se faire passer pour la future femme de Benoît (Lionel Erdogan), plombé par de gros soucis financiers, qui a imaginé un stratagème pour récupérer de l’argent à ses riches parents (Michèle Laroque et Gérard Darmon).

Un choc des mondes qui n’est pas sans rappeler, sur certains aspects, Pretty Woman : « Pretty je ne sais pas car Julia Roberts, c’est un autre level, une bombe atomique, mais woman oui », sourit Camille Lellouche, honorée d’avoir pu tourner avec des monstres sacrés de la comédie comme Michèle Laroque et Gérard Darmon. « J’étais déjà très flattée que le producteur souhaite construire un film autour de moi, c’est la première fois de ma vie que l’on me proposait un premier rôle au cinéma, souligne-t-elle. Puis, lorsque l’on m’a demandé avec qui j’avais envie de tourner, j’ai tout de suite dit Gérard Darmon. Il est tout ce que j’aime. »

« De mon côté, on m’a dit ce sera avec Camille Lellouche, c’était le premier bémol de l’aventure », enchaîne taquin son camarade de jeu, suscitant un énorme éclat de rire de la comédienne, avant de confesser également une grande admiration pour la jeune femme. « J’ai vu une vraie professionnelle au travail, elle a pigé ce qu’était le cinéma, assure-t-il. Elle a une bonne écoute, elle donne envie de jouer avec elle. »

Le comédien a également été séduit par le scénario et par le caractère de son personnage : « ça m’a plu de jouer un homme soumis et de ne pas être la grande gueule habituelle, confie-t-il. Je n’ai pas souvent joué des hommes qui la ferment. Mon personnage a des rapports très bizarres avec sa femme (Michèle Laroque), c’est un homme frustré qui se réfugie dans le sucre, les gâteaux alors qu’elle veut le mettre au régime et qui va trouver très sympathique cette nouvelle venue dans la famille. »

Gérard Darmon et Camille Lellouche ont aussi en commun d’être des artistes complets, capables de jouer dans tous les registres : « Gérard, il a tout, le sens du rythme, il sait faire pleurer, il chante très bien et de mon côté je suis d’abord chanteuse et on m’a connue comme humoriste. Dans la musique j’aborde souvent des thèmes moins joyeux comme la violence, des chansons plus mélancoliques. Je travaille beaucoup. Je ne sais pas faire le grand écart car je ne suis pas assez souple mais, en effet, j’aime passer du rire aux larmes. »

La comédienne excelle dans son rôle : « Je crois que ce que Frank Bellocq aime chez moi, c’est que je n’ai pas peur de me ridiculiser. Le scénariste Dave Cohen a aussi écrit le personnage sur mesure et j’ai surtout fait attention à ne pas tomber dans le cliché absolu de la banlieusarde, qui parle avec l’accent de caillera. Je l’ai joué plus avec le corps qu’avec les mots. »

 « L’heureuse élue »  de Frank Bellocq, en salle depuis le mercredi 25 septembre. Avec Camille Lellouche, Lionel Erdogan, Gérard Darmon, Michèle Laroque et Amaury de Crayencour.

Photo Sirius Media.

Kazy Lambist ne sera pas dépaysé au Grand Mix

Kazy Lambist est un peu comme chez lui au Grand Mix. (c) Antoine Henault

Il est de Montpellier, a vécu en Turquie et en Italie, il chante la méditerranée dans son dernier album Moda mais Kazy Lambist sera tout de même un peu comme chez lui, le samedi 28 septembre lors de son concert au Grand Mix de Tourcoing. « C’est une salle où j’ai déjà joué, où je suis venu en résidence au printemps pour préparer le live et la famille du côté de mon père est de Tourcoing donc il y aura du monde qui viendra me voir », indique-t-il. Ajoutez le fait que son tourneur, A gauche de la lune, soit Lillois et vous aurez donc un artiste qui n’est pas dépaysé dès qu’il met les pieds dans le Nord.

Le dépaysement et les voyages ont pourtant toujours fait partie de sa vie : « Tout jeune, je rêvais déjà d’être pilote d’avion et mon style de musique, électro-pop, s’exporte plutôt bien donc je fais pas mal de concerts à l’étranger », poursuit-il.

Des séjours loin de nos frontières qui l’ont poussé à s’installer un temps en Turquie puis à Rome pendant les deux années de composition de son deuxième album qu’il a pris le temps de concocter et qui est donc sorti six ans après son opus initial 33 000 Ft. « C’est vrai que je ne me mets pas de pression, il y a sans doute des styles musicaux comme le rap où tout va très vite et qui nécessite de sortir plus régulièrement un nouvel album mais, de mon côté, je fais plutôt des titres intemporels, on peut les écouter quelques années plus tard. Entre les deux albums, j’ai tout de même sorti quelques projets dont un vinyle en classique de ma musique. »

Au fil de ses pérégrinations, Kazy Lambist a rencontré pas mal de monde, ce qui a débouché sur de nombreux featurings avec notamment des musiciennes turques et une actrice romaine : « Les collaborations, c’est ce qui me fait sortir de mon cocon car sinon j’ai une tendance geek à rester faire des bidouillages de musique électro sur mon ordinateur. Mettre en valeur la voix de certaines personnes, c’est ce qui me pousse à apporter ma musique aux gens. »

Un coup de foudre pour Moda, le quartier des artistes à Istanbul est aussi à l’origine de ce nouvel album : « J’ai adoré la dynamique qu’il y avait là-bas, cette ambiance méditerranéenne ». Ses titres eux sont toujours en anglais. La raison ? « C’est une façon de sortir de la réalité, d’être dans ma bulle, l’anglais s’est imposé rapidement, ce n’est pas ma langue donc ça me permet de mettre de la distance, de m’évader, confie-t-il. Je pense que mon label serait content que je fasse des chansons en français mais avec l’importance du poids des mots, ce serait plus stressant. Un jour peut-être… »

En attendant c’est toujours dans la langue de Shakespeare que Kazy Lambist promet, ce samedi 28 septembre (20 h), un concert solaire au Grand Mix de Tourcoing.

Le duo synthpop nordiste Nûr fera l’ouverture du concert.

Photo Antoine Henault.

Humour absurde et musique : bienvenue dans l’univers de Simon Noens

Simon Noens a étoffé la partie musicale de son spectacle.

On a parfois tendance à dire d’un artiste régulièrement présent dans la programmation d’une salle de spectacle qu’il fait partie des murs. Dans le cas de Simon Noens, on pourrait presque dire qu’il a contribué à les bâtir puisque l’humoriste, natif de Lomme, fréquente le Spotlight depuis son ouverture en 2010. « Le public était alors très endurant car nous étions quinze à vingt à passer dans le Comédy club et on finissait souvent après minuit », se souvient-il. Depuis, il a vu passer des centaines d’humoristes, tout en construisant lui-même ses propres spectacles. « Le premier joué entre 2010 et 2015 comprenait de nombreux personnages, ce qui ne se fait plus trop aujourd’hui. Il y en avait encore dans le deuxième écrit avec la collaboration de François Rollin, malheureusement le confinement est arrivé et quand j’ai repris, je me suis rendu compte qu’il était un peu daté. »

Le succès d’un sketch à la guitare en fin de spectacle l’a amené à donner une nouvelle orientation : « J’adore jouer de la guitare et j’ai donc choisi d’allier mes deux passions et d’étoffer la partie musicale afin d’en faire le fil rouge du spectacle », précise-t-il.

« Dernières dates avant l’Olympia » raconte l’histoire d’un artiste qui pense qu’il va jouer l’Olympia la semaine suivante et qui s’inquiète de ne pas avoir de mail de confirmation. Simon Noens lui ne se projette pas sur la prestigieuse salle parisienne mais il se réjouit déjà de voir son spectacle tourner hors de la région, la Belgique, Bourges et Saint-Raphaël étant notamment à son agenda.

Une belle récompense pour ce jeune homme qui rêvait déjà gamin de faire de l’humour : « Je remercie mes grands-parents qui habitaient un petit village près de Bordeaux et qui avaient des cassettes VHS de Dany Boon, Muriel Robin, Courtemanche ou encore les Vamps. Je crois qu’elles ne sont plus lisibles tant je les ai regardées, même si je ne comprenais pas toutes les blagues à l’époque », admet-il.

Depuis dix ans, l’humoriste vit de sa passion, grâce à ses spectacles publics ou privés pour les entreprises mais aussi aux cours qu’il dispense à l’école Jean Blondeau de Mouvaux.

Fils d’un comédien amateur, Simon Noens, devenu adepte d’un humour plus absurde en découvrant les Monty Python et Jango Edwards, avoue avoir eu la chance d’avoir des parents qui l’ont laissé suivre sa voie : « J’avais envisagé un moment de faire prof ou avocat mais quand je me suis rendu compte que ce dont j’avais envie, c’était de parler devant un public, je suis revenu à ma première idée de faire de l’humour. »

Simon Noens dans « Dernières dates avant l’Olympia », ce lundi 16 septembre (21 h) au Spotlight à Lille. Il y reviendra le vendredi 20 décembre. Il sera également au Pont de singes à Arras, le mercredi 4 décembre.

Michel Fugain ressent toujours la même envie, le même plaisir de créer

Michel Fugain prend toujours le même plaisir à créer des chansons. ©IngridMareski

Avec quasiment soixante ans de carrière au compteur et de nombreux tubes à son palmarès (Je n’aurai pas le temps, Fais comme l’oiseau, Chante, Une belle histoire, Attentions mesdames et messieurs…), Michel Fugain pourrait se contenter de monter sur scène et reprendre ses plus grand succès mais l’artiste ressent toujours à 82 ans le même besoin de créer et c’est ainsi qu’est né son nouvel album « La vie, l’amour, etc… » dont le public nordiste aura l’occasion de découvrir les principaux titres ce samedi 14 septembre au Kiosque à Croix.

« Même si je suis obligé de garder un paquet de chansons que je ne peux pas ne pas faire pour ne pas décevoir le public, j’essaie quand même de changer un petit peu, sourit-il. Je souhaitais avoir un peu de matériel en plus, des chansons à ajouter dans mes spectacles ».

Un album dont il a écrit toutes les chansons, hormis La rue du temps qui passe, signée de son vieux complice Claude Lemesle : « Un album, c’est la photo d’un mec à un moment donné, précise-t-il. C’est un album qui me ressemble avec une façon pas cynique, pas grinçante de parler des choses. Nous sommes des porteurs de lumières. Les gens qui viennent nous voir ont fini de bosser, ils se posent dans leur fauteuil et se laissent prendre par la main. On essaie de leur faire du bien en leur envoyant de jolies images, de jolies notes ».

Amoureux et fier d’un métier, qu’il estime « indispensable à la société », Michel Fugain a traversé les décennies, les générations. Lui qui n’était pas destiné à devenir chanteur, avoue ne s’être « jamais imaginé que ça allait s’arrêter ».  Il a pourtant mis plus de dix ans entre ses deux derniers albums. Le temps de s’approprier la nouvelle façon de consommer la musique. « Je ne voulais pas signer dans une maison de disque, j’ai appris comment faire pour être sur les plateformes d’écoute et j’ai finalement mis tout mon catalogue, environ 300 titres, chez Believe où je suis un homme heureux, assure-t-il. Je ne me suis jamais trop occupé des ventes de disque, mon métier c’est la scène et ce qui m’intéresse, c’est le monde que j’ai devant moi lors de mes concerts. »

Son incroyable longévité ne l’empêche pas d’être toujours dans l’attente des retours lorsqu’il propose de nouvelles chansons : « Je ne suis jamais serein. Je suis comme un peintre qui expose ses toiles et qui vient dans la galerie regarder les gens réagir. Tout créateur ce que demande ce que ça fait aux autres. »

Nul doute que ce samedi soir à Croix, il percevra les bonnes vibrations des gens du Nord, « un public qui a toujours l’esprit festif, ouvert à tout ce qui peut lui arriver, apprécie-t-il. Un bon public mais surtout de beaux êtres humains. »

Michel Fugain est en concert ce samedi 14 septembre (20 h) au Kiosque à Croix ; le mercredi 16 octobre à Maubeuge et le samedi 19 avril à Lille Grand Palais.

Photo Ingrid Mareski.