Les Frangines veulent remettre la poésie au goût du jour

Les Frangines, Anne Coste et Jacinthe Madelin, ont mis en musique quelques-uns des plus beaux textes de la poésie française.

Imaginez-vous une salle de concert avec des centaines de spectateurs reprenant à tue-tête des textes de Rimbaud, Voltaire, Hugo ou encore Apollinaire. Sur le papier, le concept paraît un peu fou mais Les Frangines (Anne Coste et Jacinthe Madelin) ont pourtant cet espoir que lors de leur prochaine tournée, qui passera notamment par le Splendid de Lille le 11 octobre, la foule soit enthousiaste pour partager avec elles les titres de leur album Poèmes, sorti il y a huit jours.

« On a hâte et on appréhende en même temps, on a adoré composer sur des si beaux textes, on espère que les gens les connaîtront, ça serait kiffant de les voir chanter sur du Aragon », s’emballe Anne. Il faut dire que le projet tient particulièrement à cœur aux deux jeunes femmes, amies depuis leur plus jeune âge et révélées au grand public il y a cinq ans avec leur tube Donnez-moi.

« C’est un album qui a beaucoup de sens pour nous avec notre rencontre sur le chemin de l’école et le début de notre aventure et avec le poème Demain dès l’aube, que l’on avait écrit dès que l’on a commencé à jouer de la guitare. C’est un clin d’œil à notre amitié, notre amour pour les lettres, et l’histoire des Frangines » avouent-elles.

À l’époque, les retombées avaient été plus qu’encourageantes : « Des professeurs nous disaient l’utiliser avec leurs élèves, des parents affirmaient que c’était bien pour apprendre le texte à leurs enfants, se souviennent-elles. Notre album s’adresse à tous et on a envie de fédérer plusieurs générations mais c’est vrai que l’on vise particulièrement la jeunesse. On souhaite à travers notre musique lui redonner l’envie de lire. La littérature, l’écriture, la poésie ont eu une place importante durant notre adolescence pour mettre des mots sur nos émotions et on se dit que ça peut être aujourd’hui un antidote, une porte de sortie face à l’anxiété mentale créée par l’utilisation excessive d’internet et des réseaux sociaux. On se laisse happer alors que l’on apprend tellement plus sur soi et sur la vie dans les livres. »

En mettant en musique quelques-uns des plus beaux textes de la poésie française, Les Frangines espèrent amener une touche de modernité pour casser l’image peut-être un peu désuète, vieillotte de cet art. « On essaye de le démocratiser, le vulgariser, le sortir de son étiquetage « scolaire » ou « érudits » pour montrer qu’il peut rejoindre chacun, où qu’il en soit dans sa vie. »

Les différentes rencontres organisées dans des écoles ces dernières semaines servent à véhiculer le message. Ce fut le cas, mercredi, au collège Makéba de Lille, qui possède des classes à horaires aménagés pour la musique. « Les réactions sont différentes selon les écoles mais on sent à chaque fois de la curiosité et les élèvent comprennent assez vite que même un poème du XVIe siècle est accessible à tout le monde, précisent-elles. Ils sont fiers de les retenir et nous de leur inculquer que la musique est un moyen de partager, de se rejoindre et d’apprendre plus facilement. »

Le plus complexe dans cette aventure a sans doute été de devoir renoncer à des textes qui leur plaisaient : « J’adore L’invitation au voyage de Baudelaire mais je n’ai pas trouvé le truc musicalement », regrette Anne. « Certains textes sont construits de telle manière que c’est déjà musical. Après quand ça ne fonctionne pas, il ne faut pas s’acharner », philosophe Jacinthe.

En près de dix ans, Les Frangines ont déjà mis pas mal de poèmes en musique : « Tout s’est fait de façon naturelle, fluide. On a balayé différents thèmes comme l’amour, le deuil, la maternité, le temps qui passe. On a essayé d’être à l’écoute des textes, de suivre l’émotion que l’on ressentait et le travail avec les musiciens a donné une autre dimension à la création. »

L’idée d’un deuxième opus n’est pas encore dans les esprits, celui d’une réédition avec de nouveaux poèmes l’est davantage, même si rien n’est acté. Tout dépendra forcément du succès de cet album. « On espère que ça touchera les gens mais on croit vraiment au bien que ça peut faire », assure Jacinthe en citant une phrase de l’œuvre de Dostoïevski : « La beauté sauvera le monde ».

L’album « Poèmes » des Frangines est disponible dans les bacs et sur les plateformes d’écoute. Elles seront en concert au Splendid de Lille le vendredi 11 octobre.

« Qui restera dans la lumière ? », un nouveau jeu de culture générale en prime time avec Bruno Guillon

Bruno Guillon est aux commandes du nouveau jeu de France 2, "Qui restera dans la lumière ?". Photo Gilles Gustine/FTV

Fort du succès d’audience du jeu Chacun son tour, qui réunit régulièrement plus d’un million de fidèles, chaque matin à 11 h 20 sur France 2, Bruno Guillon a été convié aux manettes du nouveau jeu de culture générale de la chaîne publique, intitulé Qui restera dans la lumière ?, programmé en prime time ce samedi 1er juin (21 h 10).

Le principe de cette création française : un mur de 100 candidats, trois manches et au bout la perspective pour le vainqueur de repartir avec une cagnotte qui pourra monter jusque 100 000 euros. Pour cela, il faudra à la fois posséder une bonne culture générale mais aussi, et c’est là toute l’originalité, faire preuve de stratégie pour éliminer un maximum d’adversaires.

Lors de la première manche, appelée « La course poursuite », les dix candidats qui répondent le mieux (le classement est réactualisé régulièrement) viendront tour à tour défier le mur en répondant à chaque fois à trois questions. En fonction du début de l’intitulé de la question, ils devront définir son niveau de difficultés. à titre d’exemple, ça pourrait ressembler à « Lors de la Coupe du monde 1998… », « Dans la ville de New York, il y a… », « Durant le dernier Festival de Cannes.. »

Selon sa connaissance du sujet, il faudra ou non prendre des risques, sachant que chaque personne dans le mur qui répondra mal verra sa lumière éteinte, ajoutant ainsi 200 euros dans la cagnotte, ce qui peut pousser à ne choisir que des questions difficiles mais attention à ne pas se piéger soi-même car en cas de mauvaise réponse du candidat face au mur, aucune lumière ne s’éteindra que les autres joueurs aient bon ou faux.

Une demi-finale opposera ensuite les deux meilleurs joueurs puis ce sera la grande finale où l’heureux élu cherchera à éliminer un maximum de membres du mur puis disposera sur l’ultime question d’une opportunité de multiplier la cagnotte (qui sera à ce stade du jeu de 20 000 € maximum) par 2, 3 ou 5, comme il le souhaite. Là encore, il y a bien sûr un bémol : une mauvaise réponse divisera sa cagnotte d’autant.

« Je n’ai pas testé les questions avant car j’aime les découvrir en même temps que les candidats et en plus ça m’empêchera de les inciter à aller vers telle ou telle catégorie de réponses, confie l’animateur Bruno Guillon. J’aime beaucoup ce principe de pouvoir choisir le niveau de difficulté des questions. »

Adepte des jeux télévisés, l’animateur confie avoir été fan de Que le meilleur gagne , présenté dans les années 1990 par Nagui : « J’avais envie depuis longtemps de faire un jeu de ce type-là, de me retrouver face à ce gradin de 100 personnes sans savoir qui va me rejoindre sur le plateau au fil du jeu. Je pense que l’on peut toucher un public familial, ça peut plaire autant aux ados qu’aux adultes. »

Une deuxième émission est déjà prévue, les audiences détermineront ensuite si le programme peut s’installer durablement et à quelle fréquence.

« Qui restera dans la lumière ? », ce samedi 1 juin (21 h 10) sur France 2.

Yacine Kaci ou l’humour comme rempart à la connerie humaine

Yacine Kaci n'hésite pas à égratigner les différents travers de notre société.

Peut-on encore rire de tout ? La question revient régulièrement dans une société qui a fait de l’indignation frénétique son nouveau mode de fonctionnement mais, bonne nouvelle, Yacine Kaci balaye le politiquement correct et a décidé d’aller au combat avec son humour comme rempart à la connerie humaine. Personne n’est épargné dans ce spectacle qui passe en revue les différents travers de notre société, de l’homophobie au racisme, et qui n’hésite pas à évoquer des sujets sensibles comme le handicap ou la religion. Le tout avec beaucoup d’auto-dérision, un humour corrosif, grinçant, servi par un vrai sens du rythme et de la répartie, des vannes qui tombent juste et même… quelques moments d’émotions.

Avec déjà une dizaine d’années d’expérience dans le paysage humoristique régional puis national, Yacine Kaci a peu à peu imposé sa patte. Longtemps pensionnaire de La boîte à rire à Lille, où il a rôdé ses sketchs, il a passé ces derniers temps un nouveau cap en séduisant le public parisien au théâtre du Marais.

C’est, néanmoins, chez lui, à Lille, que vous aurez le plus souvent l’occasion de venir le découvrir, au sein de l’Espace comédie, rue Solférino, où il joue régulièrement son seul en scène, le samedi à 17 h 30, mais également deux pièces qu’il a écrites et dans lesquelles il se produit, en alternance avec d’autres comédiens, notamment Marie Déboul.

« Je faisais uniquement du stand up au départ mais à partir de 2020, j’ai eu l’idée d’écrire des pièces afin de pouvoir traiter certains sujets de manière plus approfondie, que ce ne soit pas juste quelques blagues, précise-t-il. Lorsque l’on incarne un personnage, on peut se permettre de dire plus de choses. »

La première, rebaptisée récemment Les féministes sont des chieuses, les machos des connards ?, décrit le quotidien de Simone, féministe issue d’une famille un peu bobo, et Silvio, membre d’une famille italienne conservatrice. Un couple explosif qui passe son temps à s’envoyer des piques en dénonçant les travers de l’autre.

La seconde, intitulée Chéri, je t’ai trompé (et c’est pas ça le pire), évoque les mésaventures d’un haut-fonctionnaire raciste que sa femme va tromper avec un maghrébin sans papier.

Deux pièces dans lesquelles le public participe énormément. « Mon truc, c’est l’interaction, précise-t-il. Je reste assez stand up dans l’écriture et on casse énormément le quatrième mur pour faire réagir les spectateurs. C’est là que le spectacle vivant prend tout son sens. »

Yacine Kaci jongle aisément entre les trois spectacles et poursuit ainsi sûrement son ascension. « On se demande toujours si on a réussi à percer mais tout est relatif. Qu’est-ce que ça veut dire percer ?, interroge-t-il. Est-ce que c’est en vivre ? Est-ce que c’est dépasser un certain plafond de verre, être programmé dans les plus gros théâtres ? Remplir des salles d’au-moins 500 places ? »

Chacun place le curseur là où il le souhaite. Seules certitudes : l’une de ses pièces a été retenue cet été pour le festival off  d’Avignon, le retour du public est positif er le bouche à oreille fonctionne… Yacine Kaci a donc des arguments pour poursuivre encore longtemps sa lutte contre la connerie humaine.

Yacine Kaci est en spectacle dans son seul en scène, « La connerie humaine », tous les samedi de juin à 17 h 30 à l’Espace Comédie à Lille.

Cœur Kaiju à la rencontre de tous les publics

Coeur Kaiju sera en concert le 30 mai à La Griffe. Photo Marianne Hell

Pour tous les adeptes de musique pop, rendez-vous est donné ce jeudi 30 mai (21 h) à La Griffe à Lille afin de découvrir le groupe nordiste Cœur Kaiju pour l’une de ses rares dates dans la région. Une occasion d’entendre en avant-première les titres du premier album que les trois membres de ce groupe, formé il y a un peu plus de deux ans, ont eu le bonheur d’avoir entre les mains la semaine passée mais qui ne sortira qu’au mois de novembre. « C’est un peu dur d’attendre mais c’est de la bonne frustration », confient Tim Placenti (chant, guitare, clavier), Jérémy Cuvelier (chant, basse) et Thomas Berthelot (batterie).

Un premier single avec un clip est prévu pour le 6 juillet et c’est donc en concert qu’ils invitent le public à écouter leurs créations, de la pop au sens large. « Nos références, ce sont les artistes de la new wave des années 80, Kate Bush, Duran Duran, The Police mais on aime aussi Limpératrice, Gossip ou Lulu Van Trapp. On aime les écritures un peu alambiquées dans un écrin pop qui peut être dansant, indique Tim Placenti. On avait initialement enregistré un album en Anglais mais on a finalement décidé qu’il valait mieux que notre première carte de visite soit en Français. »

La semaine passée, c’est un public scolaire qui a eu l’occasion de s’ambiancer sur les sons de Cœur Kaiju, le groupe ayant pris part à la deuxième édition de l’opération mixtape, organisée par le Grand Mix à Tourcoing, dont l’objectif est de permettre à des élèves de rencontrer des artistes, parfois pour de simples échanges mais, parfois aussi, pour écrire une chanson, réaliser un clip… « J’estime que si tu n’as pas forcément l’occasion d’aller à des concerts, c’est bien que la musique vienne vers toi, indique Tim Plancenti. Je fais pas mal d’actions culturelles avec différents publics que ce soit des handicapés, des personnes âgées en EHPAD, des classes musique dans les écoles, c’est aussi une façon de vivre de ma musique en plus de nos concerts et je pense être désormais identifié comme un intervenant possible par différentes structures culturelles. »

Le chanteur s’est ainsi rendu dans des classes du collège Pierre Mendès France à Tourcoing pour écrire une chanson que le groupe a joué lors d’un mini-concert organisé spécialement pour les élèves. « On a fait des petits ateliers d’écriture, on a commencé par dialoguer, parler de ce que l’on avait envie de faire, expliquer comment la musique permet d’exprimer différentes choses, des angoisses, des questionnements dont on ne parle pas forcément avec ses amis dans la vie de tous les jours. Ce n’est pas évident pour des collégiens, à un âge où il n’est pas simple d’exprimer des sentiments personnels mais tout s’est fait dans la confiance, la bonne humeur, sans rien forcer et je crois que tout le monde était content du résultat. » Deux autres artistes, Nûr et Coole Max ont également participé à cette Mixtape, qui permet de toucher un autre public.

Pour Cœur Kaiju, cette belle parenthèse refermée, l’heure est venue de commencer à défendre l’album en approche. 

Coeur Kaiju en concert ce jeudi 30 mai (21 h) à La Griffe, 37 rue des Postes à Lille.

Photo Marianne Hell

Sortez vos agendas, la programmation 2024-2025 du Colisée de Roubaix est connue

La saison 2023-2024, qui s’achèvera le 19 juin avec le danseur Léo Walk a été de grande qualité. Celle à venir, présentée il y a quelques jours, s’annonce tout aussi passionnante.

Pour ce qui concerne, les concerts, c’est une pointure du rock français, Louis Bertignac qui ouvrira le bal le samedi 5 octobre avec notamment des chansons de son dernier album Dans le film de ma vie et très probablement quelques-uns de ses plus grands titres.

Dans un autre registre, le 13 octobre, c’est aussi une référence française qui viendra enivrer le Colisée dans le cadre d’une collaboration avec le Tourcoing Jazz festival puisque c’est André Manoukian que l’on retrouvera sur scène, accompagnée de la chanteuse grecque Daphné Kritharas.

Toujours dans la catégorie des grands noms de la chanson française, Alain Souchon est lui attendu pour deux dates (les 30 novembre et 1er décembre) et il ne fera pas le voyage seul dans le Nord, ses fils Ours et Pierre Souchon prendront aussi part à la fête.

Pour bien finir 2024, le Colisée propose une soirée intimiste, le samedi 14 décembre, avec un autre monstre sacré, Renaud, accompagné de son pianiste Alain Lanty et d’un quatuor à cordes pour revisiter ses plus grands succès.

On citera aussi Francis Cabrel (15 novembre), Louis Chedid (24 avril) ou parmi les artistes de la nouvelle vague la chanteuse Kimberose (23 mai).

La saison théâtrale du Colisée s’annonce tout aussi riche en émotions avec dès le 21 novembre, l’atmosphère poignante créée par Clémentine Célarié dans la pièce Je suis la maman du bourreau, où elle incarne une femme, une mère confrontée à la monstruosité de son fils adoré.

Doublement nominé aux Molières cette année, Vidéo Club exposera aux yeux de tous, le 20 décembre, la réalité du couple formé par Yvan Attal et Noémie Lvovsky. Quatre nominations également dans cette même cérémonie pour Denali, une pièce inspirée d’une histoire vraie traitant de l’influence des réseaux sociaux. Désignée meilleure comédienne dans un spectacle de théâtre privé, Cristiana Reali est aussi annoncée à Roubaix le 23 avril avec cette nouvelle mouture de la célèbre pièce de Tenessee Williams : Un Tramway nommé désir. Autre adaptation remarquée : celle du Cercle des poètes disparus avec Stéphane Freiss (le 13 mai).

De l’émotion mais aussi du rire avec le retour, le 3 décembre, de la pièce Les faux british, où une troupe de comédiens amateurs, passionnés de polars, décident de monter sur les planches. « Une vraie comédie catastrophe » comme l’annonce l’affiche et un succès qui ne se dément pas depuis de longues années.

On notera aussi l’adaptation de l’oeuvre littéraire de Steinbeck, Des souris et des hommes, par la compagnie régionale La belle histoire. Enfin, comment ne pas souligner les deux représentations très attendues des 4 et 5 mars avec François Berléand et… Sophie Marceau pour La note.

Les humoristes ne sont bien évidemment pas oubliés. Amine Radi viendra muscler vos zygomatiques dès le 14 octobre. Sami Ameziane alias Le Comte de Bouderbala est programmé le 19 décembre, Alex Lutz le 17 juin. Et, bien évidemment, on attend un triomphe pour Dany Boon qui a prévu trois dates pour son nouveau seul en scène Va mieux faire ! (4-5 février et 24 mai).

Les amateurs de danse seront aussi gâtés avec le show Murmuration, le 18 janvier ou encore Clickature, la création du chorégraphe roubaisien NabilOuelhadj, le 21 janvier

Enfin, le cirque est également toujours à l’honneur à Roubaix avec, entre autres, Humans 2.0 le 7 mars ou encore Yé ! (26 octobre), le spectacle de Circus Baobab, que certains ont pu découvrir sur M6 dans La France a un incroyable talent. Une émission qui a aussi révélé l’illusionniste Klek Entos, qui plonge le public dans un univers sombre et fascinant, pour l’un des rendez-vous magie du programme, dans lequel figurent aussi les mentalistes Viktor Vincent (1er mars) et Léo Brière (25 avril).

L’ouverture de l’achat des abonnements se fera le 3 juin sur le site www.coliseeroubaix.com tandis que les places à l’unité seront mises en vente à partir du 14 juin.

 

 

 

 

 

 

Alain Souchon et ses fils seront au Colisée pour deux dates le 30 novembre et le 1er décembre.
Julien Alluguette reprend son rôle dans "La vie est une fête" au festival d'Avignon. Photo Frédérique Toulet.