« Sous la Seine », un message écologique sur fond de film catastrophe

06/06/2024 | A l'affiche, Ciné

Bérénice Bejo, spécialiste des requins, dans Sous la Seine. Photo Netflix

Des grands requins prêts à dévorer tout ce qui bouge autour d’eux, on s’attend à en retrouver un certain nombre cet été dans la Seine, à l’occasion des Jeux olympiques, que ce soit en natation ou en triathlon. Au sens figuré bien sûr, en songeant aux cadors de ces disciplines qui croquent sans pitié leurs adversaires pour filer régulièrement vers les succès.

Dans le film Sous la Seine, disponible depuis ce mercredi 5 juin sur la plateforme Netflix, le réalisateur, Xavier Gens, lui, n’image pas son propos. Un véritable requin a bien été repéré par Mika, une jeune activiste écologique, dans les profondeurs du fleuve. Alertée de la présence inopinée de ce requin mako, Sophia (Bérénice Bejo), une scientifique, qui connaît parfaitement l’espèce, va tenter à la fois de convaincre les politiques de l’imminence du danger (Anne Marivin excelle en maire de Paris incontrôlable) tout en s’efforçant de trouver des solutions pour éviter un drame avec le soutien d’Adil (Nassim Lyes), le commandant de la police fluviale.

« Qu’est-ce que ce requin fait là alors qu’il n’a rien à y faire, comment est-il arrivé jusque-là et surtout que va-t-il se passer ? », interroge, non sans une certaine délectation, Bérénice Bejo. Membre du jury lors du récent festival Séries Mania à Lille, la comédienne n’avait, en effet, pas caché à l’époque son enthousiasme d’avoir participé à l’aventure de ce film catastrophe qui ne va néanmoins pas arranger la réputation de dangerosité, largement surévaluée selon les spécialistes, des requins dans l’imaginaire collectif.

« Je suis hyper fière de cette collaboration avec Xavier Gens, un vrai travailleur qui s’amuse avec sa mise en scène, ça a été un régal, assure-t-elle. C’est un film catastrophe, c’est de la science fiction même si des événements de ce genre pourraient se produire dans un avenir pas si lointain si on continue de détruire les océans, de les polluer, de continuer à penser que la nature est à côté de nous au lieu de se rendre compte que nous en faisons partie. Nous ne sommes pas du tout dans la pédagogie mais je pense qu’on peut sensibiliser le public sur ces questions écologiques,. »

Tout lien avec les polémiques qui alimentent l’organisation des épreuves de natation en eau libre et de triathlon pour les prochains Jeux olympiques de Paris 2024 n’est évidemment ni fortuite, ni involontaire. « Quand on entendait tous ces débats au sujet de la pollution de la Seine, alors que nous étions en plein tournage, je dois dire que ça nous a fait sourire. On se disait qu’on aimerait bien nous aussi y faire un plongeon mais que vu l’état du fleuve, ça n’allait pas être possible. Sans doute que des solutions vont être trouvées pour les épreuves des JO mais quand on voit les photos de Paris en 1900 où les gens bronzaient et barbotaient dans l’eau, on n’y est pas vraiment. »

Pas d’inquiétude néanmoins pour les futurs concurrents olympiques, si on les retrouve décomposés dans les profondeurs… du classement, les vrais requins n’y seront pour rien.

«Sous la Seine », de Xavier Gens, disponible sur Netflix. Avec Bérénice Bejo, Nassim Lyes, Anne Marivin.

Photo Netflix.

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