« 95 % de vaches, 5 % d’habitants ». Si l’on en croit les paroles de la chanson qui l’a révélé, il y a déjà plus de quinze ans au grand public, Kamini a grandi au plus proche des animaux durant son enfance à Marly-Gaumont. Le retrouver chroniqueur dans la nouvelle émission de Sophie Davant En bonne compagnie chaque samedi à 15 h 35 sur France 3 pour parler des animaux, revêt donc une certaine forme de logique.
« Je n’ai jamais adulé les bêtes, tempère-t-il, mais j’ai toujours été entouré d’animaux, c’est la vraie vie. Quand j’étais gamin mes potes étaient des enfants d’agriculteurs, la plupart de mes amis avaient des chiens. De mon côté, j’ai souvent eu des chats et j’ai toujours défendu la cause animale. »
Dans ce nouveau programme qui débarque ce samedi 20 janvier sur France 3, Kamini a pour mission de traverser la France pour aller à la rencontre de passionnés et d’animaux un peu hors normes comme il a pu le faire pour l’un des premiers numéros en rencontrant « Little », un chien dont la présence dans une école a permis de mettre fin au harcèlement et au décrochage scolaire. « En tant qu’ancien infirmier, je savais déjà l’importance, le bienfait que pouvait avoir un animal sur des gens handicapés, sur des patients autistes mais aussi auprès de publics en difficultés comme des prisonniers. »
Dans son émission régionale, « les gens des Hauts », déjà sur France 3, Kamini avait eu plusieurs occasions de rencontrer des gens passionnés d’animaux. « J’ai la chance d’être promu dans une émission nationale mais je reste dans une mission similaire d’animateur, je suis un passeur d’émotions », poursuit-il. Lui-même en a déjà vécu de belles dans sa jeune carrière : « J’ai appris à devenir cavalier, je me suis retrouvé avec un boa constrictor autour du cou, j’ai approché des lions, des pandas, des crocodiles. » Avec cette nouvelle émission, il ne désespère pas « d’être l’un des premiers à croiser un pégase, si cet animal mythique existe vraiment (rires) ou plus sérieusement un ours ou une belle panthère noire. »
L’homme refuse en tous cas de céder à ses peurs : « Je suis très phobique des araignées mais j’ai rencontré un spécialiste qui possède des mygales, des serpents, des crocodiles, tout un tas de reptiles et le mec a réussi à transformer ma phobie en curiosité », apprécie-t-il.
Kamini met surtout en avant son respect des animaux : « Mon père était médecin de campagne, j’en ai entendu des histoires de mecs qui s’étaient fait défoncer par un bélier ou un taureau, piétiner par un cheval. J’ai toujours eu conscience de leur force, leur puissance mais il ne faut pas montrer que tu as peur car c’est une émotion que les animaux ne comprennent pas. »
L’animateur-humoriste a sa technique pour faciliter le contact : « Quand j’arrive sur un tournage, je parle à l’animal comme à un être humain, je lui explique ce que je fais, mes gestes. » Il est même convaincu d’en avoir vu se vexer lorsqu’il a voulu les vanner un peu.
Très attaché à ses valeurs d’authenticité et de fraîcheur lors de ses rencontres extérieures, Kamini découvre aussi désormais le travail en plateau, un exercice nouveau, avec une experte de la question, Sophie Davant, pour l’aider : « Elle est naturelle, abordable, accueillante, elle ne bafouille jamais, c’est toujours très propre. C’est bien d’être comme un stagiaire à ses côtés pour continuer à apprendre le métier », avoue, humblement, le comédien qui a, par ailleurs, tourné dans la série Alexandra Ehle avec Julie Depardieu et qui continue de tourner avec son one man show « Le P’tit Patelin Tour ».
« En bonne compagnie », chaque samedi à 15 h 35 sur France 3.
© Louis-Adrien Le Blay – FTV