
Fils aîné de Joe Dassin, Jonathan Dassin tourne un peu partout dans le monde en reprenant les grands titres de son père. Attendu à Douai, ce mercredi 10 septembre, puis à l’espace Jean Vilar de Coudekerque-Branche le mardi 14 octobre, il sortira également un nouvel album avec ses propres compositions en fin d’année.
Jonathan, vous reprenez dans votre spectacles les chanson de votre papa. Était-ce un projet de longue date ?
« Non ce n’était pas du tout une évidence. J’ai commencé la musique à l’âge de treize ans mais quand je suis monté sur scène pour la première fois, c’était avec une chanson que j’avais écrite et composée. Je ne voulais pas me faire connaître en reprenant les chansons de mon papa. Ça a donc été un long chemin mais ayant sorti un album il y a quelques années et un deuxième étant prévu pour la fin d’année, je me sens désormais légitime et je prends plaisir à reprendre ses chansons et à porter la voix de la famille un peu partout dans le monde. Je suis allé, il y a quelques mois, au Kazakhstan ou en Lituanie. »
Vous parlez d’un deuxième album en fin d’année, ce seront des chansons inédites ?
« Oui, le nom et la filiation sont des portes d’entrées intéressantes pour amener du public mais ce qui compte pour un artiste c’est la création et j’ai hâte de faire découvrir mes nouvelles chansons, certaines que j’ai écrites seul, d’autres en collaboration. On a enregistré 24 titres, il y a de la matière. Ça parle de la vie, de l’amour, de la filiation, des thèmes qui parlent à tout le monde. On prépare aussi déjà la tournée qui passera en janvier 2027 par le théâtre Sébastopol de Lille que je vais découvrir à cette occasion. »
Quels sentiments vous animent en reprenant les chansons de votre papa ?
« Je savais que sa musique était beaucoup aimée. Je suis très fier, vraiment honoré, de reprendre ses chansons qui sont magnifiques. C’est une façon de perpétuer l’héritage familial et ce qui est marrant c’est que plus de la moitié des gens qui écoutent Joe Dassin aujourd’hui ont moins de 30 ans. La nouvelle génération a repris le flambeau et c’est la preuve que c’est un artiste multigénérationnel, qu’il fait partie du panthéon de la chanson française. »
Quels sont vos titres préférés dans le répertoire du paternel ?
« En fait, il y a une petite différence entre celles que j’aime le plus qui sont parfois restées plus confidentielles et celles que le grand public adore mais je reconnais que sur des titres comme « Et si tu n’existais pas », « Dans les yeux d’Emilie » ou « Les Champs-Élysées », il y a un partage merveilleux avec les gens et ça donne une énergie formidable. »
Certaines chansons de votre papa ont d’ailleurs fait partie de la bande son des Jeux Olympiques à Paris ?
« Oui c’était génial et même dans les salles de sport de façon générale. « Dans les yeux d’Emilie » est un hymne dans le basket. C’est important de voir aussi que son travail se transmet pas seulement dans la culture musicale mais aussi dans la culture sportive. La première fois que je l’ai découvert, c’était au milieu des années 2000 dans un match de basket féminin, j’ai trouvé ça dingue. Même si le texte n’a rien à voir avec le sport, ça fait passer une énergie qui fonctionne parfaitement. Puis, petit à petit, c’est arrivé dans le rugby et aux JO, on l’entendait partout. »
Vous pouvez reprendre tout son répertoire ou il y a des chansons qui vous conviennent moins bien vocalement ?
« C’est vrai que certaines sont exigeantes techniquement, comme justement « Dans les yeux d’Émilie » ou « Le petit pain au chocolat », ça demande plus de concentrations car il est évidemment important d’être à la hauteur mais j’ai à chaque fois repris la tonalité originale, absolument pas par snobisme, juste parce qu’on a finalement à peu près la même tonalité. »
Jonathan Dassin sera en concert à la foire de Douai ce mercredi 10 septembre, à l’espace Jean Vilar de Coudekerque-Branche le mardi 14 octobre mais aussi au théâtre Sébastopol de Lille le samedi 16 janvier 2027.