Simon Wass et Rocco Mathy, réunis pour le meilleur et pour le rire

13/04/2025 | Actualités, Spéctacles, Talents en herbe, Théâtre/Humour

Simon Wass et Rocco Mathy vont partager à l'affiche ce jeudi 17 avril au Fort de Mons.

Dans l’univers de plus en plus concurrentiel de l’humour, Simon et Alex, les créateurs de Badin ! Productions se démènent depuis quelques mois pour faire du restaurant du Fort de Mons-en-Baroeul, un haut lieu de divertissement dans la métropole lilloise.

Les deux hommes multiplient et testent les concepts. « L’idée c’est de diversifier les soirées, abonde Simon Wass, tantôt sur les planches en tant qu’humoriste et souvent aussi comme maître de cérémonie, tantôt en coulisses sous sa casquette d’organisateur. On essaie de varier les formats pour voir ce qui plaît le plus aux gens, on se demande aussi quelle est la bonne fréquence. » Faut-il proposer beaucoup de choses au risque de lasser ou faut-il espacer les soirées mais avec, cette fois, le danger d’être moins identifié ? Pas facile de trouver le bon équilibre.

Simon Wass poursuit ses expérimentations, ce jeudi 17 avril en se prêtant à l’exercice du 30-30 avec le comédien belge Rocco Mathy, déjà aperçu lors de soirées précédentes. Un enchaînement sans véritable fil directeur. « On écrit ensemble donc on sait ce que chacun fait mais il n’y a pas eu de coordination sur les thèmes à aborder ou le type de blagues à faire, précise Simon Wass. On n’a pas le même humour mais on propose une ambiance quand même assez similaire. Nous ne sommes pas trop dans l’absurde ou dans le « What the fuck » mais on raconte des scènes de vie, on partage notre expérience. Après, c’est assez courant de ne pas avoir de fil directeur. Quand on fait des plateaux avec huit humoristes, on fait des choses très différentes donc il n’y a aucune obligation. On a tout de même un point en commun : une Céline chacun en première partie : Céline Charmion et Céline VDB.

« Simon et moi, on n’a pas la même énergie, pas les mêmes angles mais on n’a pas un humour diamétralement opposé, ça reste du stand-up pur et dur, confirme Rocco Mathy. On va présenter chacun son univers mais j’avoue que ça peut être sympa de monter un spectacle avec une vraie unité. Je vais d’ailleurs essayer de le faire sur un 3 x 20 minutes avec Robby et Thibaut », deux de ses compatriotes, eux aussi déjà aperçus à Lille.

Comédien depuis une dizaine d’années avec une formation plutôt en théâtre classique, le Belge s’est lancé dans le stand-up il y a un peu plus de trois ans : « J’ai beaucoup joué au théâtre, j’ai fait de la mise en scène, je me suis formé à plusieurs choses comme la danse, la pose de voix, le chant. J’ai aussi fait des choses sympas en télévision mais ce n’est pas trop mon truc, il y a trop de temps d’attente. Le stand-up, j’en avais envie depuis longtemps mais ça me faisait très peur. Monter seul sur scène, c’est ce qu’il y a de plus difficile. Quand tu fais une blague au restaurant avec tes potes, si ça ne fonctionne pas, ce n’est pas top mais ça reste tes amis. En revanche sur scène, si les gens ne rigolent pas, c’est violent. Il faut prendre son ego et vite le déchirer. En revanche, si ça rigole, c’est un moment incroyable. »

Rocco Mathy le reconnaît, le stand-up est aujourd’hui devenu « une passion dévorante ». Au point de venir régulièrement jouer dans le Nord mais aussi d’ouvrir ses propres Comédy clubs dans plusieurs villes de Belgique.

« Banal », une heure de blague (30 minutes chacun) par Simon Wass et Rocco Mathy, ce jeudi 17 avril (20 h) au restaurant du Fort de Mons. Prix : 7 €.

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