Pierre Richard, Gérard Oury, Bourvil, Jean-Paul Belmondo, l’équipe du Splendid : depuis sa création le Festival « CineComedies » de Lille a toujours rendu hommage à des monstres sacrés du cinéma. Cette sixième édition ne pouvait échapper à la règle et c’est, cette fois, Michel Serrault, décédé en 2007, qui a été retenu.
Cinq de ses fims seront projetés dans le cadre du festival, avec un incontournable « La cage aux folles » pour lancer l’événement le mercredi 11 octobre au Casino Barrière. « Le viager », samedi 14 à 14 h à l’UGC ou encore « Les rois du gag », samedi 14 à 17 h 30 seront marquées par des rencontres avec Nathalie Serrault, la fille du comédien et Didier Kaminka, scénariste.
Michel Serrault est le fil conducteur de cette édition et c’est pour cela qu’une exposition, déjà accessible depuis dix jours, lui est consacrée au Palais Rihour, du mercredi au dimanche de 10 h à 18 h
Montée par le directeur artistique Jérémie Imbert, avec la complicité de la fille du comédien, elle retrace le parcours de l’artiste avec des costumes et accessoires de ses différents films. « Il y a une partie dans la plus grande salle sur ses débuts, les collaborations avec Pierre Tchernia, Jean-Pierre Mocky, Etienne Chatilliez… Et dans la petite chapelle, c’est une part de sa vie plus intime avec notamment des documents familiaux. « Le bonheur qu’avait mon père, c’était de donner de la joie au gens », confesse Nathalie Serrault, fière de voir cette exposition, la première » qui rend hommage à la carrière de son papa.
Une exposition qui marque le coup d’envoi d’une édition désormais bien installée du Festival qui fera aussi la part belle à Patrice Leconte, amené à discuter avec le public de l’UGC après la diffusion des « Grands ducs » le vendredi 13, et au comédien Lucien Jean-Baptiste, parrain d’un atelier d’écriture (dirigé par la scénariste Fadette Drouard) et qui viendra, lui aussi, à la rencontre du public le dimanche 15 octobre, après la diffusion de son film à succès « Première étoile » à 14 h.
D’autres rencontres (Bernard Menez, le dimanche 15 ou encore le jeune réalisateur Martin Jauvat, le jeudi 12), d’autres projections (gratuites pour la plupart) et trois avant-premières « Simple comme Sylvain », « Je ne suis pas un héros » et « Le voyage en pyjama » sont également au menu.
« On essaie de trouver l’équilibre entre le patrimonial et les nouveautés. On rend hommage aux grands acteurs qui nous ont fait rêver et marrer en proposant aux gens de voir sur grand écran des films qu’ils n’ont souvent vus qu’à la télévision et on s’ouvre aux jeunes, aux nouveaux films, précise le directeur du Festival Yann Marchet. La comédie est le reflet de la société et dans quelques années , on reverra ces films en se disant que c’était ça les années 2020. »
Plus d’informations sur www.festival-cinecomedies.com