Après un démarrage très positif avec plus de 4 millions de téléspectateurs le lundi 25 mars, Le négociateur revient avec deux nouveaux épisodes ce lundi 1er avril (21 h 10) sur TF1. Aux côtés de François-Xavier Demaison, on a pu apprécier le jeu de Jeanne Bournaud dans le rôle d’Hélène Barnier, cheffe du raid. Un rôle purement fictif, aucune femme n’ayant à ce jour réellement occupé ce poste.
Afin d’être crédible, la comédienne a, en revanche, eu la possibilité d’intégrer une unité spécialiste des interventions dans le milieu carcéral (mutineries, prises d’otage…) : «C’était une formation didactique pour savoir quel est le travail d’un chef, comment se passe l’interaction avec le négociateur et j’ai eu la chance de pouvoir suivre un exercice de A à Z, une simulation de prise d’otage, depuis l’appel d’alerte jusqu’à l’assaut. J’étais comme une gamine, c’était fascinant de voir ça et ça m’a beaucoup servi pour jouer cette cheffe du raid. »
Tellement à l’aise dans son rôle, Jeanne Bournaud aurait même aimé faire certaines de ses cascades elle-même : « Il y a un épisode où je saute d’une passerelle, je rêvais de le faire mais on m’en a empêché pour des questions d’assurances », regrette-t-elle.
L’actrice a, en revanche, fortement apprécié ce scénario où les clichés de genre son inversés : « J’ai un personnage dur, très carriériste, tellement à fond dans son boulot qu’elle n’a pas ou peu de vie sentimentale et qu’elle délaisse son fils par manque de temps ».
Sa relation avec le négociateur est bien évidemment, au-delà des différentes intrigues, l’un des fils rouges de la série : « Hélène n’est pas bien intégrée au départ, ses collègues rigolent en coin en attendant qu’elle se plante, le préfet menace de la faire sauter si elle ne résout pas le problème mais lorsque le binôme se crée avec le personne d’Antoine Clerc, les choses s’améliorent et d’ailleurs elle se radoucit à son contact, même s’ils se trouvent, l’un comme l’autre, à la fois charmants et agaçants. »
L’autre point positif à ses yeux de cette série, tournée, on le rappelle, en grande partie dans le Nord, c’est l’humanité donné aux différents personnages et même aux braqueurs ou aux preneurs d’otages : « Ce sont des gens qui ont de vrai soucis qui les font vriller, ce ne sont pas de gros méchants qu’on déteste, poursuit-elle. On finit même par s’attacher à eux. »
« Le négociateur », saison 1, épisodes 3 et 4, ce lundi 1er avril dès 21 h 10 ; premiers épisodes accessibles en replay sur TF1+. Photo Julien Cauvin/Caméra subjective/TF1.